Casteljaloux
Casteljaloux | |||||
La mairie (avril 2013). | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Lot-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Nérac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Coteaux et Landes de Gascogne | ||||
Maire Mandat |
Julie Castillo 2020-2026 |
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Code postal | 47700 | ||||
Code commune | 47052 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Casteljalousains | ||||
Population municipale |
4 521 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 148 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 18′ 55″ nord, 0° 05′ 20″ est | ||||
Altitude | 69 m Min. 55 m Max. 168 m |
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Superficie | 30,59 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Casteljaloux (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Casteljaloux (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton des Forêts de Gascogne (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | http://www.casteljaloux.fr/ | ||||
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Casteljaloux est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Casteljaloux est située dans le Queyran et le Pays d'Albret sur l'Avance.
La ville est partagée entre les Landes de Gascogne (Albret landais) et ses forêts de pins au sud, et les coteaux cultivés (maïs, blé, tournesol) du Queyran au nord. Casteljaloux est traversée par les routes départementales D 933 et D 665, ancienne route nationale 655.
Communes limitrophes
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Les communes limitrophes sont Labastide-Castel-Amouroux, Pompogne, Pindères, La Réunion, Leyritz-Moncassin, Poussignac et Beauziac.
Géologie, paléoenvironnement
[modifier | modifier le code]Le substrat géologique situé au sud de Casteljaloux correspond à la limite nord-est de l'« épandage des sables des Landes, formation continentale éolienne quaternaire qui a recouvert (vers - 30 000 ans) les formations continentales terrigènes, marines et lacustres tertiaires (dont des bancs calcaires karstifiés) »[2]. Ce phénomène d'ensablement a modifié fortement la morphologie des paysages mais aussi leur écologie, dont en bouleversant l'hydrographie régionale[2].
La commune abrite un exemple de cryptokarst (sur la rive gauche de la Garonne à une altitude comprise entre 150 et 70 m) ; Cette curiosité géologique résulte des effets des apports sableux sur l'ancienne hydrographie karstique de sub-surface et sur l'hydrographie de surface. Lors des dernières périodes glaciaires et interglaciaires, et notamment durant le Wurm (dernière glaciation), les cours d'eau ont creusé les vallées en formant localement (comme à Casteljaloux) des karsts qui se sont ensuite retrouvés totalement asséchés[2]. Les couches calcaires sont peu épaisses, à faible pendages et séparées par des lits de molasses continentales ou de marnes marines, forçant les réseaux karstiques à se constituer horizontalement. La limite d'âge minimum de ce karst serait d'environ - 40 000 ans selon Jean-Christophe Pellegrin[2]. L'évolution karstique s'est arrêtée, laissant ces petits karsts comme témoins paléoenvironnementaux, hormis pour quelques réseaux encore alimentés par les nappes phréatiques. La masse de sable landeux a également modifié l'hydrochimie des exutoires de ces réseaux[2].
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 797 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-Curton à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 867,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Casteljaloux est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Casteljaloux[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Casteljaloux, dont elle est la commune-centre[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (43,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (44,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,1 %), zones agricoles hétérogènes (16,4 %), terres arables (13,7 %), prairies (11,1 %), zones urbanisées (9,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,1 %), eaux continentales[Note 3] (1,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Casteljaloux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le ruisseau Baraton et l'Avance. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2007, 2009 et 2018[18],[16].
Casteljaloux est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[19],[20].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des glissements de terrain et des tassements différentiels[21]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[23]. 82,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[24].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2005, 2009, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[16].
Risque particulier
[modifier | modifier le code]Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Casteljaloux est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[25].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Au IXe siècle, la cité se nomme Castellum Vandalorum, « château des Vandales »[source insuffisante].
Une légende raconte que le nom de Casteljaloux serait dû à la jalousie d’un seigneur des environs[26] à moins qu'il ne s'agisse d'une déformation du terme Vandalorum en Jaloux (phonétiquement difficile !).
En gascon, le nom de la commune est Castèth-Gelós.
Ses habitants sont appelés les Casteljalousains[27].
Histoire
[modifier | modifier le code]À la fin du XIe siècle, église et moulin, poissons du lac et terres appartiennent à l'abbaye de La Sauve-Majeure située à 30 km à l'est de Bordeaux.
Entre les XIe et XVIe siècles, Casteljaloux et ses environs sont la propriété des seigneurs d'Albret. Ils y possèdent un château dont le futur Henri IV fit un rendez-vous de chasse. Agrippa d'Aubigné y fut notamment blessé.
Les Albret (Jeanne, reine de Navarre, puis son fils Henri de Navarre) font de la ville la place forte du protestantisme, confrontée aux guerres de religion.
En 1685, l’édit de Fontainebleau de Louis XIV (petit-fils d'Henri de Navarre) révoquant l'édit de Nantes de 1598 qui avait reconnu la liberté de culte des protestants, contraint beaucoup de ceux-ci à l’exil. La ville est l’une des premières à en souffrir[26].
Histoire moderne
[modifier | modifier le code]Casteljaloux fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Au XIXe siècle, les eaux sulfureuses et ferrugineuses de Casteljaloux acquièrent un renom tel qu'il vaut à la ville l’appellation de Casteljaloux-les-Bains. Abandonnée pendant longtemps, la vocation thermale de la ville renaît au cours du XXe siècle. Un centre accueille des curistes souffrant de problèmes articulaires[26].
La ville a également une tradition industrielle, avec ses papeteries et ses moulins sur la rivière Avance, ses fonderies et ses fabriques de bougies et cires.
Histoire contemporaine
[modifier | modifier le code]La ligne Casteljaloux-Marmande fut ouverte en 1891. La SNCF ouvrit ensuite en 1893 la ligne Casteljaloux-Roquefort (Landes).
La ligne Marmande-Mont-de-Marsan fut fermée aux voyageurs en 1938. Les transports de marchandises stoppèrent en 1971 sur la ligne Roquefort-Casteljaloux. Cette ligne fut démontée peu après. La ligne Marmande-Casteljaloux fut fermée aux marchandises en 2005. Un projet de train touristique entre Marmande et Casteljaloux est envisagé. La ligne se termine aujourd'hui à 2 km de l'ancienne gare de Casteljaloux. La gare a été détruite en 2011 pour être remplacée par un hypermarché.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Le , Jean-Claude Guénin, élu maire depuis 1994, démissionne par surprise lors d'une réunion associative[32],[33].
Une information judiciaire est ouverte et l'ancien maire UMP sera reconnu coupable de soustraction, détournement et destruction de biens publics par le Tribunal Correctionnel de Agen (47) le et condamné à 10 mois de prison avec sursis et 5 ans d’inéligibilité[34],[35].
À la suite de cette démission, Julie Castillo (LR) sa colistière est élue maire par le conseil municipal en place[36].
Jumelages
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[38].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[40].
En 2021, la commune comptait 4 521 habitants[Note 5], en évolution de −2,96 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]- Institution La Salle Sainte Marie (école maternelle, élémentaire et collège privés sous contrat d'association avec l'État) ;
- École maternelle Jean-de-La-Fontaine ;
- École primaire Samazeuilh ;
- Collège Jean-Rostand.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Dans sa tradition taurine, Casteljaloux accueille chaque année des courses landaises.
- Les Pro'Jacteurs : compagnie professionnelle de théâtre créée par Romuald Borys en 1997.
Sports
[modifier | modifier le code]- Club de rugby à XV USC (Union Sportive Casteljaloux)
- Champion de France de Fédérale 3 lors de la saison 2005-2006
- Champion de France promotion honneur 2010-2011 (saison de reprise du club seul après 3 saisons de fusion avec Marmande)
- Club de Handball HBCC (HandBall Club Casteljaloux)
- Club de football FCC (Football Club Casteljaloux)
Économie
[modifier | modifier le code]- Industrie : Panneaux de fibres de bois (Steico), machines à bois, machines de sertissage, manches à balais), fonderie,
- Schott AG: ampoules médicales en verre.
- Knauf, barquettes en polystyrène alimentaire.
- Castelmaïs, transformation de maïs, six salariés.
- Tradition de la chasse aux palombes
- Tourisme : Base de loisirs de Clarens avec Lac de Clarens (15 hectares dont une partie est destinée à la baignade et aux loisirs aquatiques), avec à proximité un golf 18 trous, un site de Grimpe d'arbres, et une résidence de tourisme et chalets en bois ainsi qu'un casino construit en partie sur pilotis sur le lac. La création de ce lac a été décidée par la commune fin 1969 par Joseph Turroques (maire de Casteljaloux) et son conseil municipal qui en ont confié la conception à la au service du génie rural des eaux et forêts de la DDA (direction départementale de l’agriculture)[43]. Une partie du site de Clarens est pour l’occasion achetée à la commune voisine de Pindères. Le creusement et un premier aménagement ont commencé en 1974 et terminés en 1976 (année de canicule et de sécheresse) pour une inauguration en 1977. Il est alimenté en eau par le ruisseau du Baraton, issu des ruisseaux de Bretagne, Tren et Mayrac, mais aussi par le ruisseau Rieucourt, venant du Papetier, par des sources locales et doté d'un exutoire qui rejoint l'Avance[43] ;
- Thermalisme : Centre thermal « Eurothermes » et sa résidence. Spécialisation de rhumatologie, bains thermoludiques. Capacité : 2 500 curistes/an.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Notre-Dame-de-l'Assomption : originellement bâtie au XVe siècle et devenue collégiale, elle a été détruite par les Protestants en 1568, puis reconstruite de 1682 à 1711 avec des pierres provenant de la démolition des fortifications accordées par Louis XIII. Une inscription se lit, sur le fronton de la façade néo-classique, la devise de la République « Liberté, Égalité, Fraternité », apposée en raison de la participation financière de l'État républicain aux travaux de restauration en 1899 ; l'église a été inscrite au titre des monuments historiques en 1998[44].
- Église Saint-Pierre de Gassac.
- Couvent des Cordeliers (XVe et XVIIe siècles) : les sires d'Albret ont favorisé l'établissement à Casteljaloux de Franciscains (les Cordeliers). Cet ordre prêchait la charité et la pauvreté ce qui explique la simplicité de la chapelle et l'austérité du cloître qu'aucune sculpture ne vient agrémenter. Ce cloître entièrement restauré a longtemps servit d'hôpital et de maison de retraite. Depuis la construction d'un nouvel EHPAD en 2017, le cloître est abandonné et en vente. L'ensemble a été inscrit au titre des monuments historiques en 1998[45]. Ce monument n'est pas visitable.
- Maison du Roy (XVIe siècle) : Demeure nommée à la suite des séjours supposés de Louis XIII et de Louis XIV. La maison du Roy abrite aujourd'hui l'office de tourisme de Casteljaloux et ses expositions régulières accueillent le public dans une salle où se trouve une superbe cheminée ; elle a été inscrite au titre des monuments historiques en 1983[46]. Ce monument n'est pas visitable.
- Parc municipal et son château : ils ont accueilli Jeanne d'Albret et Henri de Navarre futur Henri IV. En 1636, le château fut en partie démoli et le donjon fut démantelé en 1653. Ce site est désormais soumis aux mains des jardiniers de la ville. Ce monument n'est pas visitable.
- Les remparts : ces fortifications du XIVe siècle furent plusieurs fois abaissées pendant les Guerres de Religion, la Fronde et en 1622, par ordre de Louis XIII ; en 1635, elles furent relevées à 4,33 mètres ; en 1808, le conseil municipal décide que « les murs de la ville, inutiles depuis des siècles, seront démolis et vendus » ; aujourd'hui, on peut encore voir quelques vestiges de ces fortifications sur le boulevard Victor-Hugo (la petite Avancette et les restes des murs d'enceinte).
- Place de la République (la Mairie) : l'hôtel de ville a été construit dès 1859 ; il a subi bien d'autres transformations jusqu'à la réfection complète effectuée en 1988, date à laquelle la halle fut fermée par des vitrages.
- Le vieux Casteljaloux (rue Posterne, rue Maquebœuf et rue de Veyries) : une dizaine de Maisons à colombages et encorbellement, datant des XVe et XVIe siècles, subsistent dans le périmètre de la vieille ville. Certaines ont conservé leur aspect original, mais d'autres ont été crépies au mortier.
- L'une d'elles, située au 65 de la Grand'rue, a été inscrite au titre des monuments historiques en 1963[47].
-
L'église Notre-Dame, vue ouest ().
-
La maison du Roy ().
-
Le monument aux morts ().
- Maisons à colombages
-
Maison à colombages, rue de l'Hôpital ().
-
Maison à colombages, Grand'rue ().
-
Maisons à colombages, rue de Veyries ().
-
Maison à colombages, rue du Milieu ().
-
Maisons à colombages, rue Posterne ().
-
Maisons à colombages, rue Posterne ().
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Caporal La Bigorne, de son vrai nom Jean Onésime Filet. Si le personnage est réel, sa naissance à Casteljaloux n'est pas attestée.
- Agrippa d'Aubigné.
- Jean-Baptiste Brostaret (1755-1829), homme politique, député du tiers état aux États généraux de 1789.
- Manoël de Grandfort (Marie Laspeyres née Barsalou) (1829-1904), romancière et journaliste[48].
- Catherine Bouroche, née à Casteljaloux (1942-2015), sculpteur.
- Gérard Duprat, né à Saint-Pierre-de-Mons, Gironde (1912-1980), député communiste de 1946 à 1951 puis de 1956 à 1958.
- Louis Matha, né à Casteljaloux (1861-1930), anarchiste.
- Robert Lacoste, né à Xaintrailles, Lot-et-Garonne, syndicaliste, membre du PCF, conseiller général.
- Laurent Laffargue, né à Casteljaloux en 1969, metteur en scène, réalisateur et comédien. Il a écrit et interprété un seul en scène intitulé « Casteljaloux » en 2011, dans lequel il raconte son adolescence casteljalousaine. En , il tourne un film Les Rois du Monde à Casteljaloux et ses environs, adapté de ce même spectacle, avec Éric Cantona, Sergi Lopez, Céline Sallette, Romane Bohringer, Guillaume Gouix et Victorien Cacioppo.
- Joseph-César Cantérac d'Andiran d'Ornézan (1786-1835) est un général espagnol connu en Espagne sous le nom de José de Canterac, né à Casteljaloux le , mort à Madrid le [49].
- Théophile de Viau (1590-1626), auteur du Sonnet sur son exil dans les landes de Castel-Jaloux.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Tranché d'or et de sable au château de deux tours couvert et girouetté d'argent brochant sur le tout.
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Détails |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-François Samazeuilh, Monographie de la ville de Casteljaloux, imprimerie J. Bouchet, Nérac, 1860 (lire en ligne)
- Pellegrin, Jean-Christophe (1997) Un exemple de cryptokarst en région tempérée : le karst de Casteljaloux (Lot-et-Garonne). Thèse en Paléogéographie, Université de Bordeaux 3 (Notice bibliographique)
- J. Queyrou, Casteljaloux et sa région, 1982, 158 p.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes de Lot-et-Garonne
- Communauté de communes des Coteaux et Landes de Gascogne
- Généralité de Bordeaux
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Carte IGN sous Géoportail
- Pellegrin Jean-Christophe, Un exemple de cryptokarst en région tempérée : le karst de Casteljaloux (Lot-et-Garonne). Thèse en Paléogéographie, Université de Bordeaux 3, 1997 (Notice bibliographique)
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Casteljaloux et Saint-Martin-Curton », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Martin-Curto » (commune de Saint-Martin-Curton) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Martin-Curto » (commune de Saint-Martin-Curton) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Casteljaloux », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Casteljaloux ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Casteljaloux », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Casteljaloux », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur landes.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
- « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Casteljaloux », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
- Casteljaloux sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 25 septembre 2014.
- Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 7 juin 2013
- « Démission du maire de Casteljaloux (47) et accusations de détournement de fonds », sur sudouest.fr, (consulté le ).
- Commune de Casteljaloux sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 7 juin 2013.
- Michelyne Cailleau, « Julie Castillo a été réélue », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 22.
- « lerepublicain.net/politique-ju… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Casteljaloux. Démission surprise de J.-C. Guénin », sur ladepeche.fr (consulté le ).
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- « Lot-et-Garonne : Jean-Claude Guénin condamné à 10 mois de prison avec sursis et 5 ans d’inéligibilité », sur SudOuest.fr (consulté le ).
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