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Châteaugay

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Châteaugay
Châteaugay
Vue générale de la ville en 2008.
Blason de Châteaugay
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Clermont-Ferrand
Intercommunalité Clermont Auvergne Métropole
Maire
Mandat
René Darteyre
2020-2026
Code postal 63119
Code commune 63099
Démographie
Gentilé Châteaugaires[1]
ou Châteaugayres
Population
municipale
3 096 hab. (2021 en évolution de −3,58 % par rapport à 2015)
Densité 341 hab./km2
Population
agglomération
273 078 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 51′ 07″ nord, 3° 05′ 08″ est
Altitude Min. 320 m
Max. 537 m
Superficie 9,08 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Clermont-Ferrand
(banlieue)
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châtel-Guyon
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Châteaugay
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Châteaugay
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Châteaugay
Liens
Site web www.chateaugay.fr

Châteaugay est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand.

Ses habitants sont appelés les Châteaugaires[1] ou les Châteaugayres.

Géographie

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Localisation

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Châteaugay est située à l'extrémité d'un plateau basaltique volcanique (le plateau de Lachaud, provenant de la chaîne des Puys) qui domine la plaine de la Limagne.

Commune membre de la métropole Clermont Auvergne Métropole, elle est pourtant plus proche de Riom (5,3 km au nord-nord-est[2]) que de la préfecture départementale (7,5 km au sud[3]), ou encore de Châtel-Guyon (8,6 km au nord[4]) à vol d'oiseau.

Sept communes sont limitrophes[5] :

Communes limitrophes de Châteaugay
Marsat Riom
Malauzat Châteaugay Ménétrol
Blanzat Cébazat Gerzat

Géologie et relief

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Le plateau basaltique de la Bade se prolonge vers Châteaugay (Lachaud) où l'on trouve une carrière encore en activité. De l'autre côté du Bédat on trouve un plateau de même niveau (La Plaine) dont la carrière a été désaffectée il y a quelques années.

Hydrographie

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En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 965 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sayat_sapc », sur la commune de Sayat à 4 km à vol d'oiseau[8], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 776,1 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Statistiques 1991-2020 et records SAYAT_SAPC (63) - alt : 550m, lat : 45°50'22"N, lon : 3°02'42"E
Records établis sur la période du 01-03-1993 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0 0,3 2,4 4,9 8,5 12,1 14 13,9 10,5 7,7 3,3 0,9 6,5
Température moyenne (°C) 3,4 4,2 7,3 10 13,8 17,6 19,7 19,6 15,7 12,2 6,9 4,1 11,2
Température maximale moyenne (°C) 6,7 8,1 12,1 15,2 19,2 23,1 25,4 25,3 20,9 16,6 10,5 7,4 15,9
Record de froid (°C)
date du record
−12,7
05.01.1995
−15
05.02.12
−15,9
01.03.05
−6,7
08.04.03
−1
15.05.1995
2,7
04.06.01
5,9
17.07.00
4,5
30.08.1998
2
30.09.1995
−5,4
29.10.1997
−11,2
22.11.1998
−13,3
15.12.01
−15,9
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
19,4
27.01.16
22,5
20.02.1998
25,2
24.03.01
27,7
30.04.05
32,3
11.05.12
38,4
27.06.19
39,1
03.07.15
39,5
24.08.23
33,6
10.09.11
32,2
02.10.23
23,6
08.11.15
20,4
24.12.12
39,5
2023
Précipitations (mm) 56,2 48,4 49,5 72,6 73,7 71,4 78,1 67,1 65,9 60,4 68,7 64,1 776,1
Source : « Fiche 63417001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Voies de communication et transports

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Voies routières

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La commune est desservie par la route départementale 2009, ancienne route nationale 9, voie express reliant Riom à Clermont-Ferrand. Châteaugay bénéficie de cet accès par l'échangeur de la RD 402 situé sur la commune limitrophe de Cébazat dans les deux sens, ainsi qu'un deuxième échangeur plus au nord dans le sens Riom → Clermont-Ferrand vers la RD 763 desservant le village de Pompignat, à l'est du chef-lieu[5].

Une partie de la RD 763 passe par la commune, pour la desserte de la zone industrielle des Graviers.

Le centre-ville est traversé par deux antennes de la RD 402 reliant Malauzat à la voie express ainsi qu'à Gerzat : la RD 402d et la RD 402e, desservant le village du Chalard. La RD 21 commence à Châteaugay en direction de Cébazat.

Transport en commun

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La commune est desservie par le réseau de transport en commun T2C. La ligne 31 relie Les Vignes (correspondance avec le tramway) au Chalard et fonctionne du lundi au samedi. En heures creuses, le transport à la demande prend le relais[C 1],[12].

Des autocars assurent le ramassage scolaire, pris en charge par la commune, en direction des écoles primaires de la commune, de Volvic, de Riom ou de Clermont-Ferrand[C 1].

Au , Châteaugay est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Clermont-Ferrand[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 17 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (34,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (41 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31,8 %), zones urbanisées (18,8 %), cultures permanentes (12,8 %), prairies (9,9 %), terres arables (9,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,5 %), mines, décharges et chantiers (3,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), forêts (2,6 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

En 2013, la commune comptait 1 410 logements, contre 1 352 en 2008. Parmi ces logements, 94 % étaient des résidences principales, 0,3 % des résidences secondaires et 5,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 89,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 10,7 % des appartements[a 1].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 75,1 %, en hausse sensible par rapport à 2008 (73,1 %). La part de logements HLM loués vides était de 7,9 % (contre 7,6 %)[a 2].

Risques naturels et technologiques

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La commune est soumise aux risques suivants[19] :

  • mouvement de terrain, mouvement de terrain par glissement de terrain et par tassements différentiels ;
  • phénomène lié à l'atmosphère ;
  • phénomènes météorologiques ;
  • séisme (zone de sismicité niveau 3).

Un plan de prévention des risques naturels concernant l'aléa « inondation par rue à débordement lent de cours d'eau » pour divers cours d'eau a été prescrit le 24 juillet 2014 et s'applique sur la commune. Châteaugay fait partie d'un territoire à risque important d'inondation (CLERMONT-FERRAND – RIOM) pour l'aléa « inondation par crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau », créé par arrêté préfectoral du 26 novembre 2012[19].

Plusieurs arrêtés reconnaissant l'état de catastrophe naturelle ont été proclamés pour la commune : tempête de 1982, inondations survenues en 1990, 1992, 2010 et 2013, mouvements de terrain différentiels en 1996 et 1998[19].

L'histoire de la commune est étroitement liée à celle du château de Châteaugay.

De caractère rural et vigneron pendant toute la première moitié du XXe siècle, le village devient peu à peu une commune résidentielle avec la réalisation d'un grand nombre de constructions individuelles. Deux zones artisanales et commerciales, l'une dans le bourg, l'autre en bordure de la route nationale 9 (actuellement départementale 2009), complètent le tissu économique local.

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Bel-Air[20].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Châteaugay est membre de la métropole Clermont Auvergne Métropole[15], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le (en tant que communauté d'agglomération Clermont Communauté, devenue communauté urbaine le et métropole depuis le ) dont le siège est à Clermont-Ferrand. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[21].

Sur le plan administratif, Châteaugay dépendait en 1793 du district de Riom et du canton de Riom, de l'arrondissement de Riom de 1801[20] à 2016 et du canton de Riom-Ouest de 1801[20] à . Les limites territoriales des cinq arrondissements du Puy-de-Dôme ont été modifiées afin que chaque nouvel établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre soit rattaché à un seul arrondissement au [22]. Les communes de la communauté urbaine (puis métropole) Clermont Auvergne Métropole, à laquelle appartient la commune, sont rattachées à l'arrondissement de Clermont-Ferrand ; ainsi, Châteaugay est passée le de l'arrondissement de Riom à celui de Clermont-Ferrand[23]. Elle est également rattachée à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[15].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Châtel-Guyon pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[15], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[24].

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Le conseil municipal de Châteaugay, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[25], pour un mandat de six ans renouvelable[26]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 23[27]. Les vingt-trois conseillers municipaux (issus de la seule liste du maire sortant René Darteyre) sont élus au premier tour avec un taux de participation de 31,24 %[28].

Un seul siège est attribué à la commune au sein du conseil métropolitain de Clermont Auvergne Métropole[28].

Le conseil municipal élu en 2020 est composé de cinq adjoints et de seize conseillers municipaux[C 2].

Chronologie des maires

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La mairie
La mairie.
Liste des maires successifs[29]
Période Identité Étiquette Qualité
1793 An VIII M. Deüil    
Messidor an VIII Pluviôse an XII Jean Rougeron    
1806 1808 François Creuzet    
1808 1815 Marien Boudol    
1815 1817 Antoine Colanges fils    
1817 1824 Philippe-Hughes Bayle    
1824 1832 François Creuzet    
1832 1837 Népomucène Simonet    
1837 1840 André Boudol    
1840 1850 Richard Chapsal    
1850 1855 André Boudol    
1855 1863 Augustin Puray    
1863 1880 François Bayle    
1880 1888 André Boudol    
1888 1926 Lucien Bayle Rad. Conseiller général du canton de Riom-Ouest (1900-1926)
1926 1935 Antoine Lannes    
1935 1961 François Rougeyron    
1961 mars 1971 Jean Rougeyron    
mars 1971 mars 1977 Georges Lelièvre   Ingénieur conseil
mars 1977 mars 1983 Jacques Escuit PS Instituteur
mars 1983 1985 Paul Fugier PS Ingénieur météo
1985 mars 1989 Geneviève Desbordes SE Avocate
mars 1989 mars 2001 Patrice Brault SE Médecin généraliste
mars 2001 mars 2014 Bernadette Chassefière SE Employée
mars 2014
(réélu en 2020)
En cours
(au 9 août 2020)
René Darteyre[30],[31] DVG Retraité

Autres élections

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Aux élections municipales de 2014, René Darteyre a été élu maire au premier tour avec 58,70 % des voix, il acquiert 19 sièges au conseil municipal dont deux au conseil communautaire. Raymond Lambert a été battu avec 41,29 % des voix et acquiert les quatre sièges restants. Le taux de participation s'élève à 67,18 %[32].

Aux élections européennes de 2014, la liste UMP a recueilli 22,47 % des voix, suivie par la liste FN avec 18,94 % et la liste « Choisir notre Europe » avec 17,73 %. Moins d'un électeur sur deux (46,12 %) a voté[33].

Aux élections départementales de 2015, le binôme François Cheville - Danièle Privat (socialiste) a recueilli 52,32 % des suffrages exprimés[34], mais n'est pas élu dans le canton de Châtel-Guyon au profit du binôme Lionel Chauvin - Anne-Marie Maltrait (Union de la droite)[35]. Le taux de participation dans la commune est de 50,10 %[34], inférieur à celui du canton (51,93 %)[35].

Équipements et services publics

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Eau et déchets

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La gestion des déchets est assurée par la métropole. La déchèterie la plus proche est située à Blanzat[C 3].

Espaces publics

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Le parc Jay, situé dans le centre du village, ouvert à différentes animations, arboré, comprend notamment un grand cèdre.

Enseignement

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Châteaugay dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère l'école maternelle publique des Cèdres[C 4] et l'école élémentaire publique Simone Veil[C 5],[36].

Les élèves poursuivent leur scolarité au collège de Volvic (ceux du quartier de Pompignat vont au collège Gérard-Philipe de Clermont-Ferrand)[37]. Les lycéens se rendent à Clermont-Ferrand, au lycée Ambroise-Brugière pour les filières générales et STMG, ou aux lycées Lafayette ou Roger-Claustres pour la filière STI2D[38].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[40].

En 2021, la commune comptait 3 096 habitants[Note 4], en évolution de −3,58 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8686971 0069979931 1581 1601 1741 211
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2381 2281 1851 1531 1801 1761 2401 2661 217
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0909769087778028558037861 023
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 4521 8472 1442 4103 0502 9633 0743 1053 164
2018 2021 - - - - - - -
3 0913 096-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,4 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 524 hommes pour 1 567 femmes, soit un taux de 50,70 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,8 
8,1 
75-89 ans
10,0 
19,0 
60-74 ans
22,7 
23,8 
45-59 ans
20,8 
15,3 
30-44 ans
16,8 
14,8 
15-29 ans
12,5 
18,8 
0-14 ans
16,3 
Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2021 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,1 
7,4 
75-89 ans
10,2 
17,7 
60-74 ans
18,6 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,4 
30-44 ans
17,4 
18,6 
15-29 ans
17,2 
17 
0-14 ans
15,3 

Manifestations culturelles et festivités

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Trois docteurs médecine générale, une pharmacie, un cabinet d'infirmiers (ères), une kiné, une dentiste.

Châteaugay compte un boulodrome, deux courts de tennis, une aire de plateaux et terrains de jeux extérieurs, un terrain de grands jeux avec deux terrains où sont pratiqués les sports collectifs, deux salles non spécialisées où sont pratiquées au moins une activité physique ou sportive, un gymnase ainsi que trois boucles de randonnée avec quatre circuits, d'après la base permanente des équipements de 2014[44].

La commune compte plusieurs associations sportives[C 6] :

  • sports collectifs : AS Châteaugay Football, AS Châteaugay rugby (créée en 1977, 52 licenciés), AS Châteaugay basket (créé en 1940 sous le nom « Amicale sportive Châteaugay », renommé en 1998) ;
  • sports individuels : VTT Arvernes Labro (cyclisme), Association Tennis Châteaugay ATC ;
  • arts martiaux : Viet Vo Dao Châteaugay.

France 3 Auvergne, France Bleu Pays d'Auvergne.

En 2013, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 2 008 personnes, parmi lesquelles on comptait 74,9 % d'actifs dont 68,5 % ayant un emploi et 6,4 % de chômeurs[a 3].

On comptait 548 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 1 382, l'indicateur de concentration d'emploi est de 39,7 %, ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif[a 4].

1 236 des 1 382 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 89,4 %) sont des salariés[a 5]. 15 % des actifs travaillent dans la commune de résidence[a 6].

Entreprises

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Au , Châteaugay comptait 152 entreprises : 14 dans l'industrie, 40 dans la construction, 82 dans le commerce, les transports et les services divers et 16 dans le secteur administratif[a 7].

En outre, elle comptait 163 établissements[a 8].

La base permanente des équipements de 2015 recense sept commerces : une grande surface de bricolage, une épicerie, deux boulangeries (une fermée en 2021), une boucherie-charcuterie (fermée en 2022), une librairie-papeterie-journaux ainsi qu'un magasin de meubles[45].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Château de Châteaugay ; édifié sur l'emplacement du château de Vigoche du XIe siècle. Les seigneurs de Vigoche sont cités au milieu du XIIIe siècle. Le château et la seigneurie sont acquis par les sires de Giac au milieu du XIVe siècle. En 1381, Pierre II de Giac, chancelier du duc de Berry et futur chancelier de France, fait reconstruire l'édifice qu'il baptise Château-Gay.
    Il comportait à l'origine un bâtiment central et deux tourelles de guet, auxquels furent ajoutées deux tours cinquante ans plus tard, puis au XVe siècle et à la Renaissance différentes extensions et décorations, dont une superbe porte de pierre dans la cour intérieure. Le château, d'où l'on a une vue saisissante sur la Limagne, les monts du Forez, et la chaîne des Puys, est ouvert à la visite. Son donjon carré du XIVe siècle est demeuré intact[46].
  • Le vignoble ; en 1809 lorsque Napoléon Ier fit établir le premier cadastre, tout le coteau exposé au sud et à l’est en bordure de la plaine de la Limagne était recouvert de vignes. Le vignoble de Châteaugay (gamay et chardonnay ; redécouverte du damas noir ou syrah d'Auvergne) s'étend sur ses coteaux depuis le XVIIIe siècle, et produit un vin AOC, le Chateaugay.
  • Rue des Caves ; elle est bordée de caves creusées directement dans la pépérite, par des prisonniers à l'époque de Napoléon Ier.
  • L'église nouvelle ; cette église qui n'était plus depuis longtemps utilisée pour le culte, a été désacralisée le par l'évêque de Clermont-Ferrand Jean Dardel[47].
  • Une école construite dans les années 1970 aux formes intéressantes.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Châteaugay Blason
Écartelé, au 1er d'or à la bande d'azur accompagnée de six merlettes de sable posées en orle, au 2e de gueules à la tour d'argent, au 3e de gueules au bousset d'argent, au 4e de sable à la croix dentelée d'or.
Détails
Blason adopté par la municipalité, présent sur la façade de la mairie et son site internet.
Alias
Alias du blason de Châteaugay
Alias du blason de Châteaugay
Mi-parti, au 1er de sable à la croix engrêlée d'or, au 2e d'or à la croix ancrée de gueules.
Présent sur les plaques de rue de la commune.

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Clermont-Ferrand comprend une ville-centre et 16 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
  2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
  3. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  4. EMP T5 – Emploi et activité.
  5. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2013.
  6. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
  7. DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
  8. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
  • Site de la mairie :
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  3. « Collectes des déchets » (consulté le ).
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  • Autres sources :
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  3. « Orthodrommie entre Châteaugay et Clermont-Ferrand », sur Lion 1906.
  4. « Orthodrommie entre Châteaugay et Châtelguyon », sur Lion 1906.
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  10. « Station Météo-France « Sayat_sapc », sur la commune de Sayat - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  44. « Base permanente des équipements : sports, loisirs et culture » [zip], Insee, .
  45. « Base permanente des équipements : commerce » [zip], Insee, .
  46. Charles-Laurent Salch, Les plus beaux châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , p. 71-72.
  47. Marcel Pierre et Maryse Pierre, Clochers de Basse-Auvergne, Nonette, Éditions Créer, , p. 265.