Pussy Galore (James Bond)
Pour l’article homonyme, voir Pussy Galore pour le groupe de rock.
| Pussy Galore | |
| Personnage de fiction apparaissant dans James Bond. |
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| Alias | "Miss Galore" "Pussy" |
|---|---|
| Origine |  États-Unis
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| Sexe | Féminin |
| Activité | Pilote d'avion (film) Chef de gang (roman) |
| Entourage | Auric Goldfinger (film) † The Cement Mixers (roman) |
| Ennemie de | James Bond (anciennement; tourné en amant) Auric Goldfinger (à la fin du film) † |
| Créée par | Ian Fleming |
| Interprétée par | Honor Blackman |
| Films | Goldfinger |
| Romans | Goldfinger - Opération Chloroforme |
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Pussy Galore est l'un des personnages féminins du roman de James Bond, Goldfinger - Opération Chloroforme. Elle apparaît aussi dans l'adaptation cinématographique, Goldfinger.
Biographie
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Dans le roman, elle est l'une des rares femmes à faire partie du crime organisé. C'est une ancienne artiste de trapèze, avec sa bande Pussy Galore and her Abrocats, qui faute de succès se recycle dans le cambriolage.
Sa bande s'accroît via une organisation lesbienne de Harlem appelée The Cement Mixers. Elle explique à James Bond qu'elle a été violée par son oncle à l'âge de 12 ans.
Son groupe est engagé par Auric Goldfinger pour son opération Grand Slam à Fort Knox.
Physique
[modifier | modifier le code]Elle a les cheveux noirs dans le roman, alors qu'elle est blonde dans le film. Elle a les yeux violets dans le roman, les plus beaux jamais vus par James Bond. Homosexuelle, elle dirige un gang de voleuses qui s'associe au méchant Goldfinger.
Pourtant, à la fin du roman, elle se retourne contre son associé et sauve James Bond, lui permettant de contrecarrer le plan du méchant.
Nom du personnage
[modifier | modifier le code]D'un point de vue linguistique, pussy signifie « chatte » et galore signifie « à profusion » (comme dans l'expression Candy Galore : « bonbons à profusion » ou « bonbons à gogo »). Le nom « Pussy Galore » est donc assez osé et montre le goût de Ian Fleming pour le double sens.
Quand Pussy Galore se présente à James et donne son nom, il répond : « I must be dreaming! » (« je dois être en train de rêver »). Pour un public anglophone, cela double le clin d'œil déjà risqué avec le sous-entendu du nom de la dame.
Œuvres dans lesquelles le personnage apparaît
[modifier | modifier le code]Romans
[modifier | modifier le code]- 1959 : Goldfinger (également paru sous le titre Opération Chloroforme) de Ian Fleming
- 2015 : Déclic mortel (Trigger Mortis) de Anthony Horowitz[1],[2]
Films
[modifier | modifier le code]- 1964 : Goldfinger de Guy Hamilton, interprétée par Honor Blackman[3],[4]
Jeux vidéo
[modifier | modifier le code]- 2002 : 007 Nightfire (mode multijoueur)
- 2004 : GoldenEye : Au service du Mal (GoldenEye: Rogue Agent), doublée par Jeannie Elias
- 2012 : 007 Legends, doublée par Natasha Little
Références
[modifier | modifier le code]- (en) « James Bond: Pussy Galore returns in new novel », sur BBC News, .
- (en) Alison Flood, Alison, « New James Bond novel Trigger Mortis resurrects Pussy Galore », The Guardian, (lire en ligne).
- (en) « Pussy Galore (Honor Blackman) », sur jamesbondmm.co.uk.
- (en) Catherine Haworth, « Pussy Galore: Women and music in goldfinger », dans Lisa Funnell, Christoph Lindner (dir.), For His Eyes Only: The Women of James Bond, Londres, Wallflower Press, , p. 157-166.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Elisabeth Ladenson, « Lovely Lesbians; or, Pussy Galore », GLQ: A Journal of Lesbian and Gay Studies, vol. 7, no 3, , p. 417–423 (présentation en ligne).
- (en) Elisabeth Ladenson, « Pussy Galore », dans The James Bond Phenomenon. A Critical Reader, Manchester, Manchester University Press, (ISBN 9780719065408), p. 220-237.
- (en) Lauren Spungen, « When Can Homophobia Live and Let Die?: An Examination of Sexual Deviance in the James Bond Franchise », Film Matters, vol. 8, no 1, (lire en ligne
). - (en) Yvonne Tasker, « Pussy Galore: lesbian images and lesbian desire in the popular cinema », dans Belinda Budge, Diane Hamer (dir.), The good, the bad and the gorgeous: Popular culture's romance with lesbianism, Londres, Pandora, , p. 172-183.
