Aller au contenu

Les Sables-d'Olonne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Les Sables-d'Olonne
Les Sables-d'Olonne
Vue aérienne des Sables-d'Olonne.
Blason de Les Sables-d'Olonne
Blason
Les Sables-d'Olonne
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
(sous-préfecture)
Arrondissement Les Sables-d'Olonne
(chef-lieu)
Intercommunalité Les Sables-d'Olonne-Agglomération
(siège)
Maire
Mandat
Yannick Moreau
2020-2026
Code postal 85100
85180
85340
Code commune 85194
Démographie
Gentilé Sablais, Sablaise
Population
municipale
48 402 hab. (2021)
Densité 562 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 30′ 41″ nord, 1° 47′ 00″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 59 m
Superficie 86,07 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Les Sables-d'Olonne
(ville isolée)
Aire d'attraction Les Sables-d'Olonne
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton des Sables-d'Olonne
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Les Sables-d'Olonne
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Les Sables-d'Olonne
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Voir sur la carte topographique de la Vendée
Les Sables-d'Olonne
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Voir sur la carte administrative des Pays de la Loire
Les Sables-d'Olonne
Liens
Site web Site officiel

Les Sables-d’Olonne sont une commune nouvelle française, sous-préfecture du département de la Vendée dans la région des Pays-de-la-Loire.

La commune résulte de la fusion des communes de Château-d'Olonne, d’Olonne-sur-Mer et des Sables-d’Olonne le , laquelle fait d’elle la deuxième commune la plus peuplée du département après La Roche-sur-Yon.

Elle offrait à la fin des années 2010, l'une des plus fortes attractivités touristiques parmi les villes françaises de mille à dix mille habitants selon une étude[1].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Bretignolles-sur-Mer, Brem-sur-Mer, L'Île-d'Olonne, Saint-Mathurin, Sainte-Foy et Talmont-Saint-Hilaire.

Le territoire municipal des Sables-d'Olonne s'étend sur 8 607 hectares[2]. Les niveaux d'altitude de la commune nouvelle fluctuent entre 0 et 59 mètres[3].

La nouvelle commune regroupe les communes du Château-d'Olonne, d'Olonne-sur-Mer et des Sables-d'Olonne, qui deviennent des communes déléguées, le et qui sont supprimées par décision du conseil municipal du .

Localisation

[modifier | modifier le code]

Le chef-lieu de la commune nouvelle, Les Sables-d'Olonne, se situe au centre-ouest du département de la Vendée[4], en bordure de l'océan Atlantique.

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

Les Sables-d'Olonne disposent d’une longue bande côtière à l'ouest avec près de douze kilomètres de plages bordées par une forêt départementale. Au sud, la grande plage et l'entrée du port sont entourées par les roches de La Chaume et la bande de roche s'étendant vers Talmont-Saint-Hilaire[5].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Elle est bordée au nord par l'Auzance, fleuve côtier qui se jette dans l'océan Atlantique au havre de la Gachère, ainsi que, à l'est, par un affluent, la Vertonne. Ces deux cours d'eau alimentent les marais d'Olonne.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et se trouve dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[7].

Ce trait est d'autant plus marqué aux Sables-d'Olonne, où la ville connaît un climat océanique (Cfb) situé en bordure d'un climat supra-méditerranéen (Csb). Ainsi, du point de vue de la classification de Koppen, et si l'on s'en réfère aux derniers relevés climatiques de Météo-France (cf. ci-dessous), deux sur trois des critères qui permettent de caractériser la sécheresse estivale sont remplis :

  1. les précipitations moyennes (P) y sont inférieures à 40 mm pendant les mois de juin et juillet,
  2. le calcul de l'indice de Gaussen donne un mois de juillet sec (P < 2T),
  3. en revanche, les précipitations moyennes du mois de juillet (33,8 mm) sont très légèrement supérieures aux précipitations du mois le plus pluvieux (novembre) divisées par 3 (33,6 mm).

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 780 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,7 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records Station CHATEAU-D'OLONNE (85) Alt: 27m 46° 28′ 37″ N, 1° 43′ 32″ O
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,4 4,1 5,7 8 10,9 14,1 15,8 15,3 13,3 11,1 7,8 4,9 9,6
Température moyenne (°C) 7 7,1 9,2 12 14,8 18,2 19,8 19,3 17,6 14,6 10,7 7,8 13,2
Température maximale moyenne (°C) 9,6 10,2 12,7 16 18,7 22,2 23,8 23,4 22 18,1 13,7 10,6 16,8
Record de froid (°C)
date du record
−7,7
07.2009
−8,3
12.2012
−7,3
01.2005
−0,6
03.2022
2,1
03.2021
6
07.2020
9
07.2005
7,6
31.2017
5,2
26.2010
0,5
16.2015
−3,6
16.2007
−5,4
16.2009
−8,3
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
15,1
02.2024
19,8
22.2019
24
18.2005
26,8
07.2011
29,7
25.2012
39
27.2019
40,5
18.2022
36,1
11.2022
33,6
07.2021
27,8
09.2023
21,1
01.2015
16,2
01.2011
40,5
2022
Ensoleillement (h) 91,8 132,2 178 234,4 260,3 275,8 291,2 268,3 227,1 154,3 111,4 99,1 2 323,8
Précipitations (mm) 86,5 62,1 62 52 48,8 38,4 33,8 46,4 50,8 80,7 100,7 84,5 746,7
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 13,9 11,1 10,7 8,5 7,9 7,1 6 7,8 6,3 11,1 13,1 12,8 116,4
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 6,4 4,5 4,9 3,4 3,1 2,5 1,9 2,5 2,7 5,5 6,8 5,8 50,1
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 2,6 1,6 1,8 1,7 1,3 0,9 0,9 1,3 1,5 2,7 3,6 2,7 22,5
Source : [MétéoFrance] « Fiche 85060002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 09/04/2024 dans l'état de la base


Au , Les Sables-d'Olonne est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine des Sables-d'Olonne[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction des Sables-d'Olonne, dont elle est la commune-centre[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[17].

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Voies routières

[modifier | modifier le code]

Transports ferroviaires

[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la gare des Sables-d'Olonne qui accueille des trains TER Pays de la Loire quotidiens, à destination ou en provenance de Nantes ou La Roche-sur-Yon, et un TER « train des plages » mis en place en 2013 en provenance ou à destination de Saumur via Bressuire circulant l'été de mai à septembre. La commune est aussi desservie par des TGV quotidiens à destination ou en provenance de Paris-Montparnasse, via Nantes et La Roche-sur-Yon. Les premiers TGV à arriver aux Sables-d'Olonne sont tractés par des motrices diesels le temps que la ligne Nantes - La Roche-sur-Yon - Les Sables-d'Olonne soit électrifiée. Les TGV tractés sont remplacés par des TER de 2004 à 2008, année où le TGV est réintroduit grâce à l'électrification de la ligne. Elle est aussi desservie par la gare d'Olonne-sur-Mer qui est desservie par les TER Pays de la Loire faisant une liaison entre Nantes - La Roche-sur-Yon - Les Sables-d'Olonne.

Transports aériens

[modifier | modifier le code]

Transport maritime

[modifier | modifier le code]

La ville dispose de trois lignes de navettes maritimes (piétons et cyclistes) desservant trois débarcadères dans le port (6 en été). Le passage est gratuit pour les habitants, payant pour les non résidents.

Le port des Sables-d'Olonne est doté de plusieurs phares et balises qui jalonnent le chenal d'entrée : le phare de l'Armandèche, le phare de la Potence, le phare des Barges, le phare de la Jetée-Saint-Nicolas (ou Grande-Jetée) et le phare de la Chaume dit aussi Tour d'Arundel.

Transports en commun

[modifier | modifier le code]

Bus Oléane à l'arrêt Hôtel-de-Ville, terminus de la plupart des lignes.

Accostage de la ligne Passeur C au niveau de la Grande-Jetée.

Le site des Sables-d'Olonne dispose, au sein des Sables-d'Olonne-Agglomération, d'un réseau de transport en commun baptisé Oléane, anciennement Tusco (pour Transports urbains des Sables-d’Olonne, du Château-d’Olonne et d’Olonne-sur-Mer), exploitant 8 lignes de bus urbains. Le ticket de bus valable h est au prix de 1€50. De nombreuses cartes et abonnements existent.

De 1898 à 1925, la ville bénéficiait des services du tramway des Sables-d'Olonne, un tramway électrique qui circulait sur le remblai et qui, sur une distance de six kilomètres, reliait les casinos à la gare. La mauvaise gestion de la compagnie fondée par le directeur du Grand Casino fera abandonner ce mode de transport.

La mer recouvrait à l’époque une grande partie de la contrée : Ol-ona, hauteur au-dessus de l'eau, serait peut-être d’origine celtique et aurait donné son nom à quatre des six communes qui composaient la région. À cette époque, c’est Olonne qui règne en maître. Le XIIIe siècle verra sortir de l'ombre, ou plutôt du sable, une petite sœur cadette : les Sables-d'Olonne. En effet, pour remplacer le port de Talmont qui s’envase, le prince Savary de Mauléon décide de développer le havre d’Olonne vers les dunes protégées par l'île Vertime. Louis XI, en 1472, sépare Les Sables-d’Olonne de la ville d’Olonne pour en faire le port principal du pays.

La commune est créée le par un arrêté préfectoral du [18].

Carte des communes fondatrices de la commune nouvelle jusqu'au .

La fondation des Sables-d'Olonne remonte à 1218. L'actuel bourg d'Olonne-sur-Mer était au Moyen Âge un port très actif situé au fond d'une baie abritée. L'envasement de cette baie ainsi que celle de Talmont conduisent le prince Savary de Mauléon à fonder un nouveau port à l'emplacement de l'actuel quartier de la Chaume et dans les dunes d'Olonne (d'où vient le nom de la ville). La ville va alors se développer sur le versant nord de la dune.

En 1754, Les Sables-d'Olonne et la Chaume fusionnent. En 1844, la loi attribue à la ville quatre-vingt-quatre hectares de terrains marécageux situés alors sur la commune d’Olonne sur lesquels seront aménagés par la suite la place de la Liberté et le cours Dupont. La même année, la commune du Château-d'Olonne cède à la ville soixante et un hectares de terrains situés à l'est du cimetière Arago. Toujours pour assurer le développement des Sables, la commune du Château-d'Olonne vendra à la ville l'embouchure du Tanchet en 1875 et la forêt de la Rudelière en 1913. Les frontières de ces trois communes resteront identiques jusqu'en 2019.

L'arrivée du chemin de fer en 1866 voit l'émergence des quartiers de la gare et de Saint-Michel au nord de la ville. Les constructions ne cesseront de s'étendre le long des grands axes entre le centre-ville des Sables et les bourgs périphériques d'Olonne et du Château-d'Olonne. À partir des années 1930, la ville commence à se développer à l'est du boulevard de Castelnau et au sud de l'avenue d'Aquitaine. Ce nouveau quartier résidentiel sera doté de l'école Clemenceau, de l'église Saint-Pierre, de l'hôpital et du marché Arago qui lui donnera son nom . Ce développement se poursuivra vers l'actuel quartier des Présidents.

Jusqu'aux années 1950, les communes d'Olonne-sur-Mer et du Château-d'Olonne se sont essentiellement développées autour de leurs centres bourgs. En effet, ces deux communes ont longtemps gardé un caractère rural où la vie économique est essentiellement marquée par l'agriculture et l'artisanat. L'essor démographique de l'après-guerre pousse néanmoins les communes à construire de nouveaux lotissements. Le quartier de la Tonnelle à Olonne-sur-Mer et celui de la Pironnière au Château sont aménagés respectivement en 1957 et 1959 à proximité immédiate de la ville des Sables et non pas autour des centres bourgs historiques. À partir des années 1960, la ville ne va alors cesser de s'étendre sur les deux communes périphériques avec la cité Charcot en 1965, la Tournée des Olonnes, le Havre de la Mérinière en 1971, le hameau des Moinardes en 1973, la cité de la Gillerie puis le village de la Paillolière en 1977. Au Château-d'Olonne, les terrains situés entre le centre bourg et le quartier des Nouettes sont également progressivement urbanisés au cours des dernières décennies[Lesquelles ?], tout comme la partie sud de la ville, entre la route de Talmont et le littoral. Ces deux communes vont aussi faire le choix du développement de l'habitat maison individuel en raison de l'importante réserve foncière disponible sur leur territoire. Parmi les rares grands ensembles HLM construits dans les années 1960, on peut citer : la résidence des Aubépines (1961), la cité du Moulin (1963) ou encore la cité Charcot (1965).

Cette extension rapide pousse les trois communes à créer en 1964 un syndicat intercommunal à vocation multiple (Sivom) afin de travailler ensemble sur plusieurs projets nécessaires à leur développement. Parmi ces projets, on peut relever la création des zones d'activités des Fruchardières en 1968 et des Plesses en 1978, de nombreux établissements scolaires (écoles, collèges et lycées publics) ou encore du vaste espace sportif des Chirons en 1975. Pour plus d'efficacité, ce SIVOM sera remplacé en 1994 par la Communauté de communes des Olonnes. Dans les années 1980, l'idée de fusionner les trois communes fait son chemin parmi des citoyens qui décident de se regrouper au sein de l'association Arepo (Association pour la réunification et l'expansion du pays des Olonnes). Une étude présentée en 2009 par KPMG concluant à la nécessité d'une fusion relance le débat. L'élection ou la réélection de listes municipales ouvertement favorables à la fusion lors des élections municipales de 2008 et 2014 vont alors donner un coup d'accélérateur à la fusion. En 2017, la communauté de communes fusionne avec celle de l'Auzance et de la Vertonne pour former la communauté d'agglomération des Sables-d'Olonne, puis c'est au tour des trois communes des Olonnes de fusionner en 2019.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
[19],[20] En cours
(au 17 décembre 2022)
Yannick Moreau Aucune[a] Maire délégué d’Olonne-sur-Mer (2019)
Président des Sables-d’Olonne-Agglomération (depuis 2017)

Communes fondatrices

[modifier | modifier le code]
Liste des communes fondatrices des Sables-d’Olonne
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Les Sables-d’Olonne
(siège)
85194 Les Sables-d’Olonne-Agglomération 8,7 14 233 (2016) 1 636
Château-d’Olonne 85060 Les Sables-d’Olonne-Agglomération 31,29 14 030 (2016) 448
Olonne-sur-Mer 85166 Les Sables-d’Olonne-Agglomération 46,08 14 956 (2016) 325

Population et société

[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune nouvelle sont appelés les Sablais et les Sablaises[23].

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 2016. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[24],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 48 402 habitants[Note 4].

Évolution de la population  [ modifier ]
2016 2021
43 21948 402
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 21,6 %, soit au-dessous de la moyenne départementale (31,6 %) et le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 47,9 %, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 20 232 hommes pour 24 123 femmes, soit un taux de 54,38 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,16 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[27]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,6 
90 ou +
3,5 
14,7 
75-89 ans
17,7 
28,1 
60-74 ans
29,7 
18,8 
45-59 ans
18,5 
12,5 
30-44 ans
11,4 
12,4 
15-29 ans
9,4 
12,0 
0-14 ans
9,8 
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2021 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,2 
8,7 
75-89 ans
11,1 
20,3 
60-74 ans
21,3 
20 
45-59 ans
19,4 
17,5 
30-44 ans
16,8 
15 
15-29 ans
13,2 
17,7 
0-14 ans
16,1 

Découpage infracommunal

[modifier | modifier le code]

L'INSEE découpe la commune des Sables-d'Olonne en quinze quartiers IRIS, eux-mêmes regroupés en trois Grand-Quartiers[29].

Carte des quartiers IRIS des Sables-d'Olonne.
Découpage infracommunal
Code IRIS Libellé IRIS Grand-Quartier Population

municipale en 2013[30]

851940101 Passage-Notre-Dame-Guynemer 8519401 2 249
851940102 Saint-Pierre-La Rudelière 8519401 1 820
851940103 La Foire aux Chats 8519401 2 081
851940104 Gare-Saint-Michel 8519401 3 438
851940105 Chaume Nord 8519401 1 987
851940106 Chaume Sud 8519401 2 679
851940201 Sud 8519402 4 849
851940203 Est-Ouest 8519402 3 794
851940204 Avenue Mitterrand Ouest 8519402 2 385
851940205 Avenue Mitterrand Est 8519402 3 260
851940301 Le Bourg 8519403 3 383
851940302 Les Plesses 8519403 2 154
851940303 La Ceinture 8519403 2 818
851940304 La Métairie 8519403 1 696
851940305 Le Littoral 8519403 2 542

Équipements sportifs

[modifier | modifier le code]

Associations sportives

[modifier | modifier le code]

Les Sables Vendée Cyclisme (LSVC) est une équipe cycliste française ; basée aux Sables-d'Olonne en Vendée, elle évolue en Division Nationale 2 de la Fédération française de cyclisme en cyclisme sur route.

Fondée en 2018 par la fusion de deux clubs (Le Pays des Olonnes Cyclisme Côte de Lumière (POCCL) et L'Entente Cycliste du Château-d'Olonne (ECCO)).

Plusieurs coureurs professionnels ou de très haut-niveau amateur ont évolué au sein du club : Freddy Bichot, Clément Orceau, Enzo Bernard, Stefan Bennett, Paul Ourcelin, Ayumu Watanabe, Jean Claude Uwizeye, Valentin Guillaud, Bryan Nauleau et dernièrement Raphaël Parisella qui vient de s'engager pour deux saisons chez B&B Hotels p/b KTM.

Activité maritime

[modifier | modifier le code]
Le port de pêche des Sables-d'Olonne.

La ville des Sables-d'Olonne est tournée vers la mer, ce qui se traduit par la présence de trois ports :

  • le port de pêche, quatrième de France, pêche artisanale (soles, seiches, morues…) ;
  • le port de commerce ;
  • le port de plaisance, Port Olona, accueille de nombreuses manifestations nautiques dont la plus prestigieuse est le Vendée Globe et Port Garnier (emprise sur le port de pêche).

Les bateaux de pêche immatriculés aux Sables-d'Olonne ont pour code LS, selon la liste des quartiers maritimes.

Le bassin olonnais accueille de nombreux chantiers dont Alubat, Kirié, Privilège Marine, Océa et Tresco.

Trois médias ayant leurs bureaux aux Sables-d'Olonne diffusent aux Sables-d'Olonne et dans ses environs :

  • Le Reporter sablais ;
  • Les Sables Vendée Journal (groupe Publi-Hebdos) ;
  • Ouest-France Les Sables-d'Olonne (groupe Ouest-France).

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Quartier des Sables

[modifier | modifier le code]
Remblai des Sables-d'Olonne de nuit.
  • Le Remblai (promenades Lafargue et Clemenceau) accueille de nombreuses villas du XIXe siècle, faisant face à la mer et figurant à l'inventaire des monuments historiques[31], les autres étant disséminées dans le centre-ville. Parmi les villas qui bordent le Remblai, une des plus emblématiques est le Palazzo Clementina, édifié en 1919, œuvre de l’architecte sablais Charles Charrier. Appartenant à l’architecture balnéaire sablaise, le palazzo fait partie des villas de type castle puisqu’il emprunte son éclectisme aux châteaux et aux palais italiens. D’un côté, la façade imposante donne une impression de forteresse, renforcée par la tour, les échauguettes (guérite en pierre) et les meurtrières ; de l'autre, diverses touches fantaisistes rappellent la maison de villégiature. La fonction balnéaire est renforcée par la célèbre tour crénelée assimilable à un phare. Fenêtres et terrasses sont orientées vers la mer pour donner à ses occupants la jouissance d'un panorama exceptionnel.
Vendée Globe
Plaque commémorative pour François Gabart, vainqueur du Vendée Globe 2012-2013, aux Sables-d'Olonne.
  • Ses trois ports :
  • Plusieurs lieux de culte, dont :
    • l'église Notre-Dame-de-Bon-Port, construite entre 1646 et le XVIIIe siècle, sa façade ouest évoque la Renaissance ; à la Révolution, elle devient le temple de la Raison avant d'être un grenier à grain puis elle retrouve sa vocation en 1800[34], située en plein centre ;
    • l'église Saint-Pierre, rue des Deux-Phares ;
    • l'abbaye Sainte-Croix, construite de 1633 à 1639, elle abrite, après le départ des sœurs, l'hôpital militaire, un camp d'internement, un centre de perfectionnement militaire, est réquisitionnée par les Allemands puis, rachetée par la municipalité, c'est un centre culturel, le musée des Sables, l'école de musique, et, actuellement, la médiathèque[35],[36] ;
    • la chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Espérance, dite Notre-Dame-des-Marins, construite en 1850, abrite une statue de la Vierge en bois polychrome, ancienne figure de proue d'un navire, qui aurait sauvé la vie de Flandrine de Nassau, naufragée au large de Bourgenay. Elle se trouve au 37 de la rue de l'Amidonnerie ;
    • l'église Saint-Michel. Sur son nouveau parvis est installée en 2018 une statue de saint Michel présente auparavant entre 1935 et 2017 dans l'enceinte d'une école privée. Après qu'une association a demandé son retrait de l'espace public en s'appuyant sur la loi de 1905, une consultation a lieu dont 94,51 % des participants se prononcent pour son maintien[37]. La cour administrative d’appel de Nantes confirme néanmoins son retrait[38].
    • le temple protestant, au 14 du cours Blossac.
  • Le cimetière, dans le quartier Arago, avec des tombes du XIXe siècle.
Détail architectural d'un immeuble.

Quartiers de la Chaume et de l'Aubraie

[modifier | modifier le code]
La piscine d'eau de mer Dombret, sur la côte sauvage de la Chaume.
  • Le château Saint-Clair qui abrite au sommet de son donjon le phare dit « de la tour d'Arundel ».
  • Le prieuré Saint-Nicolas, lieu d'expositions. À proximité, le mémorial des Péris en mer, mosaïque de Jacques Launois.
  • La Paracou, découverte de la faune et de la flore de l'estran, son ancienne écluse à poissons.
  • Musée du Coquillage.

Quartier d'Olonne

[modifier | modifier le code]
Église Sainte-Marie d’Olonne
[modifier | modifier le code]
L'église Sainte-Marie et son clocher.
Le mur sud de l'église et la « tour des sarments ».

Le style basilical du plus vieil édifice du Pays des Olonnes, utilisé par les Carolingiens, laisse supposer que l’église Sainte-Marie d’Olonne existait avant sa première mention en 1042[40]. L’église fut incendiée à deux reprises lors des guerres de Religion et son mobilier fut utilisé comme bois de chauffe par les troupes stationnées au camp de Pierre Levée lors des guerres de Vendée. Marquée par l’épisode révolutionnaire (sa flèche et son toit avaient, selon les mémoires de l'armateur sablais Collinet, brûlé en 1797 après avoir été frappés par la foudre), l’église ne retrouva sa toiture qu’en 1805. Elle fit l’objet de campagnes de restauration aux XIXe et XXe siècles, et est classée comme monument historique depuis 1908.

Grande verrière du chevet de l'église.

L'église présente la particularité de posséder une nef romane et un chœur gothique. Sa flèche octogonale culmine à quarante-cinq mètres. L'extrémité ouest du collatéral nord de la nef constitue la partie la plus ancienne de l'édifice (des pierres de taille typiques peuvent être observées sur le mur extérieur nord). En plus de ses voûtes romanes, l'église Sainte-Marie d’Olonne possède des clefs de voûte pendantes ouvragées du XVe siècle et accueille depuis 1937 dans son chœur la châsse de saint Vivent, évangélisateur du Pays des Olonnes (les reliques avaient été transférées en Bourgogne au moment des invasions normandes). La grande verrière du chevet date de 1884.

Le bourg d'Olonne comptait un autre édifice religieux avant la période révolutionnaire, un couvent de l'ordre des Cordeliers. Celui-ci fut incendié lors des guerres de Religion et son clocher fut, comme celui de l'église voisine, détruit par un incendie en 1797. L'édifice fut démantelé et vendu comme bien national sous la Révolution. Il n'en subsiste plus de trace aujourd’hui.

Quartier du Château-d'Olonne

[modifier | modifier le code]
L'abbaye Saint-Jean d'Orbestier.
Le Puits d'Enfer (2012).
La Baie de Cayola (2012).

Monuments historiques

[modifier | modifier le code]

La commune ne compte qu'un monument historique, l'abbaye Saint-Jean d'Orbestier, abbaye bénédictine fondée en 1107 par Guillaume, comte de Poitou et duc d'Aquitaine, dont les parties encore existantes sont inscrites depuis le [41]. Elle n’a aucun lieu ou monument répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[42], ni aucun objet répertorié à l'inventaire des monuments historiques[43], ni à l'inventaire général du patrimoine culturel[44].

Château et manoirs

[modifier | modifier le code]
  • Le Château de Pierre-Levée (monument historique) fut construit sur le modèle du Petit Trianon de Versailles au XVIIIe siècle par l'architecte parisien Nicolas Ducret pour Luc Pezot, armateur et receveur des tailles de l’élection des Sables. Achevé en 1777, le château fut le siège d’un camp où logèrent une partie des troupes chargées de la défense du port des Sables lors des guerres de Vendée. Plusieurs parties du château (propriété privée) sont classées. L'entrée de la cour d'honneur se fait par une belle grille en fer forgé. Le château dispose de jardins desquels furent enlevées au XIXe siècle les statues de déesses dénudées qui l’ornaient à l’origine.
Entrée du château de Pierre-Levée.

Chaque été, une scénographie bénévole se tient dans les jardins du château. Elle retrace l'histoire du Pays des Olonnes depuis la préhistoire.

  • Le manoir de la Jarrie (propriété de la commune) est une ancienne maison forte du XIIe siècle située au sud du bourg. Sa tour circulaire aurait été rajoutée au XIVe siècle. Les fossés du manoir ont été comblés pendant la Seconde Guerre mondiale par les troupes allemandes qui avaient installé dans le parc des pièces d'artillerie pour protéger la baie des Sables d'Olonne (les soldats ont également détruit les archives du manoir à leur départ).

Le bâtiment et ses dépendances des XVIIe et XVIIIe siècles sont actuellement en restauration.

Coquille sculptée.
  • Le manoir de la Mortière (propriété de la commune) est une autre maison forte située au nord du bourg. Un départ de voûte subsistant sur sa façade nord fait penser à une ancienne entrée de l'époque médiévale. Le porche et la tour carrée seraient du XVIe siècle. Le manoir fut offert par le roi Louis XIII à Jacques Martin, qui avait été anobli pour lui avoir sauvé la vie lors du siège de la Rochelle (1628) et en être sorti mutilé (il avait eu les deux bras arrachés par un boulet).

Sur l'angle sud-ouest du mur, une pierre sculptée en forme de coquille rappelle que le bourg se trouvait sur l'un des chemins de Saint Jacques de Compostelle.

  • Une dernière maison forte, La Rocquerie (propriété privée), était située à l'ouest du bourg. Il n’en subsiste qu'une porte du XVIIe siècle et, à l'intérieur d’un puits, l'entrée d'un souterrain refuge de deux mètres de profondeur.

Autres monuments

[modifier | modifier le code]
Menhirs jumeaux de Pierre-Levée.
  • Des vestiges préhistoriques subsistent sur le territoire de la commune. Les menhirs jumeaux de Pierre-Levée se trouvent près du château auquel ils ont donné leur nom. Celui dit de la Conche Verte est situé au nord de la forêt d’Olonne et aurait servi de refuge à l’évangélisateur Saint-Vivent au IVe siècle. Un autre mégalithe, appelé Pierre des Serments, a été déplacé près d’une fontaine au nord du bourg. Sa nature préhistorique est contestée[45].
  • À la sortie du bourg (route de Vairé) se dresse le monument aux morts. Celui-ci fut réalisé en 1922 par les frères Jan et Joël Martel. Ce monument est constitué d’une statue représentant une femme en deuil habillée dans son costume local (appelé la mère Susane en référence au modèle supposé), reposant sur un socle orné de deux bas reliefs représentant des Poilus appuyés sur leurs fusils.
  • La maison du Père Tranquille (propriété privée), située à proximité du bourg, fut utilisée lors du tournage du film homonyme (1946).
  • La salle des Œuvres Post-Scolaires inaugurée en 1927 par Edouard Herriot, ministre de l’Instruction Publique et des Beaux Arts de l’époque, possède une intéressante charpente métallique. Elle est actuellement en voie de réhabilitation pour accueillir l’office de tourisme de la commune.
  • L’ancienne maison noble de la Gachère (propriété privée) se dresse dans le village du même nom et plusieurs maisons bourgeoises du XIXe siècle (propriétés privées) sont localisées dans le bourg d'Olonne-sur-mer.

Musée des traditions populaires

[modifier | modifier le code]

L'association Mémoire des Olonnes[46] gère depuis 1991 dans le bourg d'Olonne-sur-Mer le musée des Traditions Populaires.
Celui-ci retrace la vie dans l'arrière-pays sablais à la fin du XIXe siècle. Les collections de l'association présentent la vie quotidienne, les costumes et coiffes locales, l'artisanat traditionnel et le matériel agricole de cette époque. Le musée reconstitue aussi l'ambiance d'une classe au début du XXe siècle.
Il accueille également la collection réunie par un Olonnais, Alphonse Guillet[47], témoignage de la Guerre de 1914-1918.

Autres lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

On[style à revoir] peut également citer :

  • la résidence du Fenestreau (privée) ;
  • l'église Saint-Hilaire.

Patrimoine naturel

[modifier | modifier le code]

La côte sauvage

[modifier | modifier le code]

La commune de Château-d'Olonne présente la particularité de disposer à la fois d'une plage de sable et d'une côte rocheuse très découpée :

Cet ensemble est parcouru par un cheminement cyclo-piéton.

Olonne-sur-Mer

[modifier | modifier le code]

La commune déléguée d'Olonne-sur-Mer dispose d'un important accès au littoral (environ 8 kilomètres) comportant des plages de sable fin, de rochers et de dunes en lisière de la Forêt domaniale d'Olonne :

  • la plage de Sauveterre, spot de surf réputé ;
  • la plage des Granges située au nord de la commune entre la forêt d'Olonne et le chenal du Havre de la Gachère qui matérialise la séparation avec les communes de Brem-sur-Mer et Bretignolles-sur-Mer ;
  • la plage de l'Aubraie entre la plage de Paracou (la Chaume) et celle de Sauveterre ;
  • les Marais d'Olonne qui commencent à La Roulière, l'ancien port d’Olonne avant son envasement.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Personnalités nées dans la commune

[modifier | modifier le code]
XVIe siècle
[modifier | modifier le code]
XVIIe siècle
[modifier | modifier le code]
XVIIIe siècle
[modifier | modifier le code]
XIXe siècle
[modifier | modifier le code]
XXe siècle
[modifier | modifier le code]

Personnalités mortes dans la commune

[modifier | modifier le code]
XIXe siècle
[modifier | modifier le code]
XXe siècle
[modifier | modifier le code]

Personnalités ayant vécu dans la commune

[modifier | modifier le code]
XIIIe siècle
[modifier | modifier le code]
XVIIe siècle
[modifier | modifier le code]
  • Michel Tortereau, flibustier né à Cuba ; adopté par une famille sablaise, il devient le second de Jean-David Nau dit l'Olonnais[réf. nécessaire].
XIXe siècle
[modifier | modifier le code]
  • Adolphe d'Hastrel (1805-1874), officier et artiste, auteur d'une série de lithographies sur la ville où il vécut.
  • Jean-Jacques Audubon (1785-1851), naturaliste (à cause de son père Jean Audubon, capitaine de navires né aux Sables en 1744).
XXe siècle
[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason Blasonnement :
D'azur au vaisseau équipé et habillé d'argent voguant sur une mer de sinople mouvant de la pointe, surmonté de la Vierge aussi d'argent, les bras croisés sur la poitrine et au voile mouvant à senestre, posée sur une nuée du même, accostée de deux chérubins aux ailes déployées d'argent cantonnés l'un en barre à dextre, l'autre en bande à senestre.
Commentaires : Devise : Advocata Nostra Ora Pro Nobis (Ô notre médiatrice, intercède pour nous!)

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Yannick Moreau est membre des Républicains (LR) jusqu’en 2017[21],[22].
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. 10 petites villes françaises prisées pour les vacances d'été 2021, dans Géo [1]
  2. « Commune 15488 », « Commune 23418 » et « Commune 10482 », Géofla, version 2.2, base de données de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
  3. « Château-d'Olonne », « Olonne-sur-Mer » et « Les Sables-d'Olonne », Répertoire géographique des communes, fichier de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
  4. Fiche des Sables-d’Olonne sur Lion 1906, site de Lionnel Delvarre, mis à jour le [lire en ligne].
  5. Hendrik Vreken, « Cartes géologiques détaillées de la Vendée | Association Vendéenne de Géologie », (consulté le ).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Château-d'Olonne », sur la commune des Sainte-Gemme-la-Plaine - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Château-d'Olonne », sur la commune des Sainte-Gemme-la-Plaine - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 des Les Sables-d'Olonne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Les Sables-d'Olonne ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Les Sables-d'Olonne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  17. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Arrêté préfectoral no 18-DRCTAJ-494 portant création de la commune nouvelle “Les Sables-d’Olonne” », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Vendée, no 67,‎ (lire en ligne [PDF]).
  19. Laurence Monard, « Yannick Moreau a “la fusion heureuse” », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  20. Lucie Diat, « Les Sables-d’Olonne : Comme attendu, Yannick Moreau élu maire », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  21. Marylise Kerjouan, « Les partis politiques en voie de disparition », Ouest-France, édition des Sables-d’Olonne,‎ , p. 10.
  22. Marylise Kerjouan, « Le maire confirme sa candidature », Ouest-France, édition des Sables-d’Olonne,‎ , p. 11.
  23. Élisa Juszczak, « “Je suis Sablais” : difficile à dire pour certains », Ouest-France, Les Sables-d’Olonne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune des Sables-d'Olonne (85194) », (consulté le ).
  28. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).
  29. « Découpage infracommunal | Insee », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  30. Les Sables d’Olonne Agglomération, « Schéma de cohérence territoriale. Rapport de présentation. Livret 1 : Démographie et Habitat »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [.pdf], sur lsoagglo.fr (consulté le ).
  31. « Base Mérimée - Pays de la Loire ; Vendée ; Les Sables-d'Olonne », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  32. « Port de pêche », sur lessablesdolonne.fr (consulté le ).
  33. « Le port de commerce des Sables d'Olonne », sur lessablesdolonne.fr (consulté le ).
  34. « Patrimoine bâti -Église Notre-Dame de bon port »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lessablesdolonne.fr (consulté le ).
  35. « Bibliothèque », sur bm.lessablesdolonne.fr (consulté le ).
  36. « Patrimoine bâti - L'Abbaye Ste Croix »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lessablesdolonne.fr (consulté le ).
  37. En Vendée, les habitants des Sables-d'Olonne votent pour le maintien de la statue de Saint Michel, lefigaro.fr, 5 mars 2022
  38. Sables-d’Olonne : la justice confirme l’enlèvement de la statue de saint Michel, leparisien.fr, 16 septembre 2022
  39. « Site des Amis du musée de l'Abbaye Sainte-Croix »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur amisdumasc (consulté le ).
  40. Olonne berceau d’un pays, X. Yziquel, éditions d’Orbestier, 2000
  41. « Abbaye Saint-Jean d'Orbestier », notice no PA00110068, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. « Liste des lieux et monuments de la commune de Château-d'Olonne à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  43. « Liste des objets historiques de la commune de Château-d'Olonne », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  44. « Liste des objets de la commune de Château-d'Olonne à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  45. Bertrand Poissonnier, La Vendée préhistorique, La Crèche, Geste éditions, , 367 p. (ISBN 2-910919-38-2), p. 191.
  46. Site du Musée des Traditions Populaires
  47. Au milieu des années 1980, Monsieur Alphonse Guillet a fait bâtir à Massiges dans la Marne le monument en mémoire des disparus des combats de Champagne
  48. L'homme des villes de sable, texte d'Edith de Cornulier-Lucinière, illustrations de Sara, éditions Chandeigne, 2014
  49. « José David », sur musimem.com (consulté le ).
  50. Christophe Amouriaux, « Les Sables d'Olonne : mort de Marcel Hordenneau, ancien déporté et grand témoin auprès des jeunes », sur francetvinfo.fr, France 3 Pays de la Loire, (consulté le ).
  51. https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/saint-nazaire-le-pere-de-la-statue-de-monsieur-hulot-a-saint-marc-est-decede-f5118ac6-5afc-11ea-ba7c-b449379aa379

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Michel Gaucher, Olonne-sur-Mer : d'hier à demain, Les sables-d'Olonne, Les Amitiés sablaises, coll. « Le littoral vendéen », , 43 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Eric Gillot, "la pironnière, vendée, france", TheBookEdition, 2019, 230 p.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

[modifier | modifier le code]