La Chaux-des-Breuleux
La Chaux-des-Breuleux | ||||
Vue de La-Chaux-des-Breuleux sous la neige. | ||||
Héraldique |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Jura | |||
District | Franches-Montagnes | |||
Commune | Les Breuleux | |||
NPA | 2345 | |||
No OFS | 6744 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Chalier | |||
Population permanente |
96 hab. (2020) | |||
Densité | 24 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 47° 13′ 25″ nord, 7° 01′ 45″ est | |||
Altitude | 1 016 m |
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Superficie | 4,05 km2 | |||
Divers | ||||
Langue | Français | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton du Jura
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La Chaux-des-Breuleux est une ancienne commune et une localité de la commune des Breuleux, située dans le district jurassien des Franches-Montagnes, en Suisse. Le village se trouve à 1 016 mètres d'altitude à la frontière Jura - Berne.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le village de La Chaux-des-Breuleux, attesté en 1397, relève à cette époque du chapitre de Saint-Imier. Communauté indépendante dès le XVe siècle. La Communauté fut remise en fief en 1528 à la communauté des Breuleux. Malgré sa petite taille, elle fait partie de la seigneurie des Franches-Montagnes jusqu'en 1792[1]. Elle est ensuite rattachée aux départements du Mont-Terrible (1793-1800), puis du Haut-Rhin (1800-1814), avant d'être englobée dans le bailliage des Franches-Montagnes et, enfin, le district des Franches-Montagnes[1],[2]. En 1978, ce dernier est l'un des trois districts qui forme le nouveau canton du Jura.
Le 5 avril 2019, la commune de La Chaux-des-Breuleux a accepté à 81,4% la fusion avec la commune des Breuleux. La fusion a pris effet le 1er janvier 2023 [3].
Géographie
[modifier | modifier le code]La Chaux-des-Breuleux a une superficie de 4,05 km2. Sur cette superficie, 2,86 km2 ou 70,6 % sont utilisés à des fins agricoles, tandis que 0,94 km2 ou 23,2 % sont boisés. Sur le reste du territoire, 0,14 km2 (35 acres) ou 3,5 % sont aménagés (bâtiments ou routes), 0,01 km2 (2,5 acres) ou 0,2 % sont des rivières ou des lacs et 0,12 km2 (30 acres) ou 3 % est improductif.
Les logements et les bâtiments ont représenté 1,7 % de la surface bâtie et l’infrastructure de transport 1,2 %. Sur les terres forestières, 18,3 % de la superficie totale est fortement boisée et 4,9 % est recouverte de vergers ou de petites grappes d’arbres. 10,1 % des terres agricoles sont utilisées pour la culture, 33,1 % pour les pâturages et 27,4 % pour les pâturages alpins.
La commune est située dans le district des Franches-Montagnes, à une altitude de 1 016 m (3 333 ft) à la frontière entre le canton du Jura et Berne.
Politique
[modifier | modifier le code]La Chaux-des-Breuleux est une commune suisse du canton du Jura, située dans le district des Franches-Montagnes.
Les municipalités de La Chaux-des-Breuleux et Les Breuleux envisagent une fusion, un scrutin populaire des deux communes est prévu le . Si la fusion des deux communes est acceptée, l'entrée en souveraineté de la nouvelle entité se fera au .
En , les habitants de la commune acceptent d'être intégrés au parc naturel régional du Doubs[2].
Religion
[modifier | modifier le code]La Communauté releva de la paroisse de Montfaucon puis de celle de Saignelégier jusqu'à son rattachement en 1661 à la fondation de celle des Breuleux.
Population et société
[modifier | modifier le code]Gentilé et surnom
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune se nomment les Chaliers (Tchâlie en taignon)[4].
Ils sont surnommés les Fourmis[4].
Démographie
[modifier | modifier le code]La population de La Chaux-des-Breuleux s'est élevée à 166 habitants en 1850, 208 en 1900, 211 en 1920, 132 en 1950, 82 en 1980 et 98 en 2000[1].
Économie
[modifier | modifier le code]La Chaux-des-Breuleux est un village à prédominance agricole avec des exploitations laitières et d'élevage de bovins et chevaux. Il n'y a pratiquement pas d'emplois en dehors du secteur primaire.
Au XIXe siècle, des paysans deviennent aussi horlogers, des composants de montres ou des montres ont été fabriquées à La Chaux-des-Breuleux. L'année 1913 est marquée par l'arrivée du chemin de fer et l'ouverture d'une poste[2].
La tourbière a été exploitée, à l'est du village, jusqu'en 1966[1]. En 1918, une partie des tourbières est vendue par la commune à la Société d l'industrie chimique de Bâle[2]. En 1974, la tourbière devient une réserve naturelle[2].
Depuis 2000, le camping Les Cerneux (4 étoiles) est créé au sud de la commune.
Transports
[modifier | modifier le code]La commune de La Chaux-des-Breuleux est desservie par la ligne Le Noirmont – Tramelan – Tavannes des Chemins de fer du Jura depuis .
Lien externe
[modifier | modifier le code]- Claude Rebetez, « La Chaux-des-Breuleux (JU) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
Références
[modifier | modifier le code]- Claude Rebetex, « Chaux-des-Breuleux, La », Dictionnaire historique de la Suisse, (lire en ligne)
- « Chronologie jurassienne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur chronologie-jurassienne.ch (consulté le ).
- www rfj ch, RFJ, Radio Fréquence Jura, « Deux « oui » pour la fusion Les Breuleux/La Chaux-des-Breuleux », sur rfj.ch (consulté le ).
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 27