Rainer Boesch
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Rainer Boesch, né le à Männedorf et mort le à Metz-Tessy, est un compositeur suisse, pionnier de la musique électronique en Suisse.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines et famille
[modifier | modifier le code]Rainer Boesch naît le à Männedorf, dans le canton de Zurich[1]. Il est originaire de Saint-Gall[2]. Sa mère est la violoniste Else Stüssi[3].
Il est marié à une professeur de piano neuchâteloise[2], avec qui il a deux enfants, dont le comédien Gaspard Boesch[5].
Études
[modifier | modifier le code]Après une maturité de type classique à Zurich[6], il fait des études musicales au Conservatoire de Genève de 1957 à 1961[7], où il suit notamment les cours de composition d'André-François Marescotti[2].
Il obtient en 1965[7] le premier prix de virtuosité au Conservatoire de Neuchâtel, dans la classe d'Harry Datyner[2],[8], puis s'installe à Paris en 1966[4], où il suit les cours d'Olivier Messiaen[1] pendant trois ans[7].
Il obtient en 1968 le premier prix de composition musicale du Conservatoire de Paris pour Désagrégation[9], la première œuvre électroacoustique primée par le conservatoire[4].
Parcours professionnel et artistique
[modifier | modifier le code]À son retour en Suisse, il est nommé directeur du Conservatoire de Lausanne en 1968, succédant à ce poste à Carlo Hemmerling. Il en démissionne quatre ans plus tard, en , pour la fin juillet[10]. Il fait par la suite[3] une carrière de pianiste[1], formant un duo avec la soprano Kathrin[4] ou Catherine Graf[11].
Il devient professeur dans plusieurs instituts d'enseignements de la musique en Suisse romande (professeur de composition, d'improvisation de recherche musicale à l'Institut des hautes études musicales à Montreux en 1973, Institut Jaques-Dalcroze et Centre suisse de musique Informatique)[4]. Il collabore également avec le Groupe de recherches musicales[12].
Il fonde en 1975 le studio Espaces à Genève, consacré à la composition électronique et intégré dès l'année suivante au Conservatoire populaire de musique[13].
Collaborateur de l'Institut de recherche et coordination acoustique/musique de Paris à partir de 1978[7], il représente par ailleurs la Suisse à la Biennale de Paris en 1982 avec une installation réagissant au bruit et aux mouvements du public[3].
Il est nommé professeur de musique assistée par ordinateur au Conservatoire de Paris en 1996[4].
Style
[modifier | modifier le code]Il compose plutôt de la musique électronique et mixte[1]. Il est un pionnier dans ce domaine en Suisse[13].
Mort
[modifier | modifier le code]Il meurt le , à l'âge de 75 ans[14], à Metz-Tessy en Haute-Savoie[15].
Concert
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Baker et Slonimsky 1995, p. 466.
- Pierre Hugli, « Le Conservatoire a un nouveau chef », Gazette de Lausanne, , p. 7 (lire en ligne)
- (de) « Halbzeit für das fünfwöchige Kulturfestival », Freiburger Nachrichten, , p. 12 (lire en ligne)
- (de) Musikzeitung-Redaktion, « Tod des Schweizer Komponisten Rainer Boesch », sur Revue musicale suisse, (consulté le )
- Marie-Pierre Genecand, « Gaspard Boesch, l’Extra Terrien à l’humour hors-sol de « Station Horizon » », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- C. Pr., « Démission subite du jeune directeur du Conservatoire », Feuille d'avis de Lausanne, , p. 2 (lire en ligne)
- D. Coenca, « Rainer Boesch et Alfred Schweizer », Gazette de Lausanne, , p. 2 (lire en ligne)
- Jean-Claude Poulin, « Rainer Boesch : « L'essentiel pour moi est d'être un musicien non spécialisé » », Journal de Genève - Samedi littéraire, , p. IV (lire en ligne)
- Pierre Descargues, « Musique expérimentale présentée à la Maison de l'ORTF », La Tribune de Lausanne, , p. 21 (lire en ligne)
- Pierre Hugli, « Rainer Boesch démissionne », Gazette de Lausanne, , p. 15 (lire en ligne)
- Pierre Hugli, « Grande soirée de lieder avec Catherine Graf et Rainer Boesch », Gazette de Lausanne, , p. 3 (lire en ligne)
- D. R., « Le chemin pour comprendre », L'Hebdo, , p. 68 (lire en ligne)
- (de) Thomas Meyer, « Hommage. Rainer Boesch (1938-2014) », Dissonance - Revue musicale suisse pour la recherche et la création, vol. 126, , p. 53 (lire en ligne)
- Hommage à Rainer Boesch [Diffusion radio], dans Magma sur Espace 2 (, 11 minutes), consulté le
- Notice de la BnF
- mfl, « Musique électroacoustique », La Liberté, , p. 11 (lire en ligne)
Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Theodore Baker et Nicolas Slonimsky (trad. Marie-Stella Pâris, préf. Nicolas Slonimsky, édition adaptée et augmentée par Alain Pâris), « Rainer Boesch », dans Dictionnaire biographique des musiciens [« Baker's Biographical Dictionary of Musicians »], Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (réimpr. 1905, 1919, 1940, 1958, 1971, 1978, 1984, 1992) (1re éd. 1900), 4 728 p.
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Naissance en août 1938
- Naissance à Männedorf
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