Jean-Guillaume de Winter
Comte |
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Naissance | |
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Décès |
(à 51 ans) Paris (Premier Empire français) |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Jan Willem de Winter |
Nationalités | |
Activités |
Homme politique, militaire |
Conflits | |
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Grade | |
Distinction |
Jean-Guillaume de Winter, de son nom de naissance Jan Willem de Winter, né le à Kampen (Pays-Bas) et mort le à Paris, est un amiral puis général néerlandais de la Révolution et de l’Empire.
Biographie
[modifier | modifier le code]De Winter se lie au parti patriote qui s'oppose violemment à la politique du stathouder Guillaume V d'Orange-Nassau, mais l'aide prussienne permet à celui-ci de se défaire des patriotes en 1787, entraînant leur exode massif. Approuvant la Révolution française, Jean-Guillaume de Winter se réfugie alors en France.
En 1795, il rentre dans les provinces néerlandaises dans l'armée de Pichegru avec le grade de général de brigade ; il s'illustre lors de la capture de la flotte hollandaise au Helder, lorsque Pichegru l'envoie à pied avec des troupes sur la mer gelée prendre possession de 15 vaisseaux de guerre hollandais immobilisés par la glace — l'hiver 1794-1795 est notablement rude[1]. En , il perd la bataille de Camperdown face à la flotte britannique.
Il devient en 1798 ministre plénipotentiaire de la République batave à Paris. Louis Bonaparte, devenu roi de Hollande, le fait maréchal, comte de Huessen (en Hollande) et commandant en chef de ses armées de terre et de mer.
Napoléon le nomme successivement officier de la Légion d'honneur, inspecteur général des côtes de la mer du Nord, commandant en chef des forces navales réunies au Texel et enfin comte de l'Empire.
Il tombe malade en 1812 et doit transmettre le commandement en chef à l'amiral Ver-Huell.
Jean-Guillaume de Winter meurt le à Paris. Des obsèques nationales ont lieu au temple protestant de l'Oratoire du Louvre, puis il est inhumé au Panthéon de Paris[2]. Son cœur est conservé dans une urne, dans l'église Saint-Nicolas (Bovenkerk) de ville natale de Kampen. Bien qu'il y fût honoré, son attitude lui a valu d'être considéré comme un traître aux Pays-Bas[3].
Décoration
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]- Notice biographique au Panthéon de Paris.
- Biographie étrangère, ou galerie universelle, Historique, civile, militare, politique et littéraire, tome 2, Alexis Eymery libraire éditeur, , 458 p. (lire en ligne), p. 266.
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 4, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 403.
Références
[modifier | modifier le code]- Climat. Yves Chenal.
- Philippe Braunstein, « Les protestants parisiens et la mort », sur Oratoire du Louvre, (consulté le )
- Edouard Leduc, Dictionnaire du Panthéon de Paris, Éditions Publibook, , p. 294.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Général de la Révolution française promu en 1795
- Naissance en mars 1761
- Naissance dans les Provinces-Unies
- Décès en juin 1812
- Décès à Paris
- Personnalité transférée au Panthéon de Paris
- République batave
- Amiral néerlandais
- Diplomate néerlandais du XVIIIe siècle
- Diplomate néerlandais du XIXe siècle
- Militaire néerlandais du XVIIIe siècle
- Militaire néerlandais du XIXe siècle
- Décès à 51 ans
- Noblesse néerlandaise du XVIIIe siècle
- Noblesse néerlandaise du XIXe siècle
- Comte de l'Empire
- Officier de la Légion d'honneur (date non précisée)
- Grand-croix de l'ordre de la Réunion
- Naissance à Kampen
- Militaire néerlandais des guerres de la Révolution française
- Chef militaire néerlandais des guerres napoléoniennes
- Commandant français de la Marine pendant les guerres napoléoniennes