Aller au contenu

Jean-Baptiste Édouard

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Jean-Baptiste Édouard
Fonctions
Député de la Côte-d'Or

(1 an, 5 mois et 11 jours)
Gouvernement Convention nationale
Député à la Chambre des Cent-Jours

(2 mois et 4 jours)
Maire de Puligny-Montrachet
Maire de Beaune
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Puligny-Montrachet, France
Date de décès (à 72 ans)
Lieu de décès Beaune, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Montagne
Profession Marchand
Administrateur
députés de la Côte-d'Or

Jean-Baptiste Édouard, né le à Puligny-Montrachet (Côte-d'Or) et mort le à Beaune (Côte-d'Or), est un homme politique français.

Jean-Baptiste Édouard parfois appelé Édouard Le Flaive, par l'emploi du nom de son épouse, Claudine Leflaive, est négociant en vin à Puligny-Montrachet avant la Révolution. Il est maire de sa commune, puis administrateur du département de la Côte-d'Or.

La France devient une monarchie constitutionnelle en application de la constitution du 3 septembre 1791. Le même mois, Jean-Baptiste Édouard est élu député suppléant du département de la Côte-d'Or, le quatrième et dernier, à l'Assemblée nationale législative, où il n'est pas appelé à siéger[1].

La monarchie prend fin à l'issue de la journée du 10 août 1792 : les bataillons de fédérés bretons et marseillais et les insurgés des faubourgs de Paris prennent le palais des Tuileries. Louis XVI et sa famille sont incarcérés à la tour du Temple.

En septembre 1792, Jean-Baptiste Édouard est réélu député du département de la Côte-d'Or, le premier sur quatre, à la Convention nationale[2]. Il est appelé à siéger en floréal an II (mi-mai 1794) en remplacement de Claude Basire, guillotiné en germinal (début avril) aux côtés des indulgents[3]. Lors de l'insurrection du 12 germinal an III, il signe la demande d'appel nominal alors que les anciens membres du Comité de Salut public, Barère, Billaud-Varenne et Collot-d'Herbois sont décrétés de déportation à l'île d'Oléron[4].

Maire de Beaune sous le Premier Empire, il est de nouveau député de la Côte-d'Or pendant les Cent-Jours, en 1815.

Nommé chevalier de la Légion d'Honneur en 1815, il est confirmé en 1831[5].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Laurent, Émile (1819-1897) et Mavidal, Jérôme (1825-1896), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 34 » Accès libre, sur www.gallica.bnf.fr, 1890-1897 (consulté le )
  2. Lataste, Lodoïs (1842-1923), « Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52 » Accès libre, sur www.gallica.bnf.fr, 1897-1913 (consulté le )
  3. Simon-Edme Monnel et Jean-Baptiste Édouard de Puligny, « Décret, présenté par Monnel au nom des comités de salut public, de sûreté générale et des décrets, nominant Jean-Baptiste Edouard de Puligny, député suppléant de la Côte-d'Or, en qualité de représentant du peuple, lors de la séance du 26 floréal an II (15 mai 1794) », Archives Parlementaires de la Révolution Française, vol. 90, no 1,‎ , p. 355–355 (lire en ligne, consulté le )
  4. Françoise Brunel, « Les derniers Montagnards et l'unité révolutionnaire », Annales historiques de la Révolution française, vol. 229, no 1,‎ , p. 385–404 (DOI 10.3406/ahrf.1977.1009, lire en ligne, consulté le )
  5. Voir son dossier, base Léonore.

Article connexe

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]