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Isabelle Carré

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Isabelle Carré
Description de cette image, également commentée ci-après
Isabelle Carré en 2011 au festival du film de Cabourg
Naissance (53 ans)
Paris (France)
Nationalité Française
Profession actrice

Isabelle Carré, née le dans le 12e arrondissement de Paris, est une actrice française.

Biographie

Isabelle Carré est la fille d'un père styliste réputé[non neutre] (il fonde une agence de design travaillant notamment pour les stylos Waterman ou pour Pierre Cardin) et d'une mère secrétaire de direction (issue de l'aristocratie vendéenne, elle vit depuis de sa sculpture), et passe son enfance dans le 7e arrondissement de Paris avec ses deux frères (Vincent et l'aîné Benoit Carré, chanteur de Lilicub)[1].

Isabelle Carré quitte ses parents à l’âge de 15 ans, à la suite de leur séparation, pour vivre seule. Rêvant d’une carrière de danseuse, elle y renonce rapidement pour se réorienter vers la comédie. Elle suit alors de nombreux cours d'art dramatique au Centre américain, au cours Florent et au Studio Pygmalion, tout en suivant sa scolarité au lycée Victor-Duruy. Elle voue une admiration sans limite à Romy Schneider et joue ses premiers petits rôles au cinéma dans le film Romuald et Juliette de Coline Serreau en 1988.

Après son bac B obtenu en 1989, elle intègre l’École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre (ENSATT) jusqu’en 1990. De son côté, son frère Benoit Carré entame sa carrière d'artiste chanteur avec son groupe Lilicub.

Elle commence rapidement une importante carrière théâtrale et cinématographique, alternant films grand public, films d'auteur, téléfilms et pièces de théâtre.

Vie privée

En , elle se marie au producteur Bruno Pesery. En 2008, ils ont donné naissance à un fils, Antoine[2] puis en à une fille, Madeleine. En 2012, à la Mostra de Venise, on apprend qu'à 41 ans, elle est enceinte de son troisième enfant. Depuis, elle a accouché.

Débuts

Isabelle Carré au Festival de Cannes 1997.

En 1992, elle décroche son premier grand rôle au cinéma dans le film Beau fixe de Christian Vincent pour lequel elle est nommée au César du meilleur espoir féminin. Elle enchaîne dans le film à grand succès Le Hussard sur le toit de Jean-Paul Rappeneau, pour lequel elle est encore nommée au César du meilleur espoir féminin, puis dans Beaumarchais l'insolent en 1995 d’Édouard Molinaro.

En 1997, elle réalise une exceptionnelle performance d'actrice dans La Femme défendue de Philippe Harel où elle est filmée sous tous les angles, et occupe l'écran durant tout le film. Cette prestation lui vaut le prix Romy-Schneider (espoir du cinéma français) et une troisième nomination au César du meilleur espoir féminin. Elle remporte la même année le prestigieux prix Gérard Philipe.

En 2000, Clément Sibony charme Isabelle Carré dans L'Envol (2000), puis joue le jeune étudiant en médecine fou amoureux d'une Audrey Tautou érotomane dans À la folie... pas du tout, succès de la jeune réalisatrice bordelaise Lætitia Colombani, et dans lequel Isabelle Carré joue la compagne avocate de Samuel Le Bihan.

Consécration

Portrait d'Isabelle Carré par le Studio Harcourt en 1998.

En 2003, elle reçoit le César de la meilleure actrice pour le film Se souvenir des belles choses de Zabou Breitman, où elle joue le rôle d’une jeune femme atteinte de la maladie d'Alzheimer.

En 2004, elle remporte le Molière de la meilleure comédienne pour son rôle dans la pièce de Roland Topor L'hiver sous la table mise en scène par Zabou Breitman.

En 2006, elle est nommée pour le César de la meilleure actrice pour le film Entre ses mains de Anne Fontaine, où elle joue aux côtés de Benoît Poelvoorde. Elle joue également de nouveau au théâtre dans Blanc d'Emmanuelle Marie sous la direction de Zabou Breitman, aux côtés de Léa Drucker qui interprète sa sœur au milieu d'une scène du Théâtre de la Madeleine transformée en un champ de blé entourant une maison campagnarde grâce au décor transcendant de Jean-Marc Stehlé, et baigné de la musique d'une violoncelliste scandant le récit en contrepoint.

En 2007, elle joue dans Anna M., réalisé par Michel Spinosa avec Gilbert Melki et Anne Consigny. Le film révèle un côté plus sombre. Après À la folie... pas du tout, c'est la deuxième fois qu'elle joue dans un film qui traite le sujet de l'érotomanie.

Influence

Isabelle Carré est ambassadrice de l'association "Un enfant par la main"[3] depuis 1999, une des marraines[4] de l'association "La chaîne de l'espoir"[5] et de l'association "Vaincre la mucoviscidose" (VLM)[6], depuis 2005, en compagnie de François Cluzet.

Isabelle Carré faisait en 2005 partie des 50 trentenaires les plus influents en France selon le Figaro Magazine (octobre 2005) aux côtés notamment de Virginie Calmels, Jean d'Arthuys, Marc-Olivier Fogiel, Hedi Slimane, Guillaume Klossa ou encore Matthieu Pigasse.

Filmographie

Isabelle Carré en 2010 à l'avant-première du film Les Émotifs anonymes.

NB : Il existe une comédienne homonyme, qui a tourné notamment Paulette, la pauvre petite milliardaire (1985).

Cinéma

Courts métrages

Télévision

Clip

  • 2012 : Vidéo-clip de la chanson J'ai peur des filles de Benoît Carré (ex Lilicub)

Théâtre

Discographie

Distinctions

Isabelle Carré en 2008 à la 33e cérémonie des César.
Année Récompense Film Résultat
1993 Meilleur espoir féminin Beau fixe Nommée
1996 Le Hussard sur le toit Nommée
1998 La Femme défendue Nommée
2003 Meilleure actrice Se souvenir des belles choses Lauréate
2004 Les Sentiments Nommée
2006 Entre ses mains Nommée
2008 Anna M. Nommée
2011 Les Émotifs anonymes Nommée


Autres

Liens externes

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Notes et références