The Rolling Stones
Genre musical |
Rock 'n' roll Rhythm and blues Blues rock |
---|---|
Années actives | 1962—présent |
Labels |
Decca EMI Virgin |
Membres |
Mick Jagger Keith Richards Charlie Watts Ron Wood |
---|---|
Anciens membres |
Brian Jones Mick Taylor Bill Wyman Dick Taylor |
The Rolling Stones est un groupe de rock 'n' roll britannique créé dans les années 1960 par Brian Jones. Le nom du groupe vient d'une chanson de Muddy Waters, Rollin stone. Le blues a toujours été la source d'inspiration principale des Stones, qui ont été l'un des principaux acteurs du retour de cette musique sur le devant de la scène, à travers le British Blues Boom.
Membres du groupe
Le nom originel du groupe était « The Rollin’ Stones » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique[1],[2]. Le groupe originel était formé de :
- Mick Jagger (chant)
- Keith Richards (guitare rythmique)
- Brian Jones (guitare solo)
- Ian Stewart (piano)
- Charlie Watts (batterie)
- Bill Wyman (basse)
Ian Stewart sera écarté par leur premier manager Andrew Loog Oldham avant même leur premier single. Il restera néanmoins le pianiste — non exclusif — sur les disques, et sera jusqu'à sa mort le « road manager » du groupe et le « sixième Stone ».
Histoire du groupe
Création et débuts
En octobre 1960, Mick Jagger et Keith Richards, deux amis d'enfance — ils ont fréquenté la même école depuis leur maternelle —, qui s'étaient un peu perdus de vue, se retrouvent sur le quai de la gare de Dartford. Mick a des disques avec lui, dont le Best of Muddy Waters, ce qui incite Keith à venir lui parler. Mick invitera Keith à le rejoindre dans son groupe tout juste naissant, Little Boy Blue & The Blues Boys. Keith viendra avec son ami Mick Taylor. Brian Jones, grand amateur de blues, joue déjà avec le pianiste Ian Stewart. Tous deux fréquentent assidûment le Ealing Club, un club de jazz de la banlieue ouest de Londres, dans lequel Mick, en plus de son petit groupe, y chante aussi dans les Blues Incorporated d'Alexis Korner, qui ont pour batteur un certain Charlie Watts. Brian sera l'artisan de leur rencontre ; le blues et le r'n'b en seront les fondations.
Après un hiver difficile pour Mick, Keith et Brian, passé en colocation avec un certain James Phelge[3] au désormais célèbre 102, Edith Grove à Londres, avec comme ultimes ressources les maigres cachets de quelques petits concerts[4], les Stones sont enfin prêts à devenir pro. C'est à cette periode que Philip Townsend fait les photos dont les clichés circuleront à travers les plus grandes galeries du monde comme les premières photos des Stones.
Le premier concert des Stones se passe au Marquee à Londres, le 12 juillet 1962. Le groupe est alors composé de Brian, Mick, Keith, Ian Stewart au piano, Dick Taylor à la basse et Mike Ivory à la batterie. Taylor partira ensuite former les Pretty Things. Le poste de batteur est toujours aléatoire, oscillant entre Tony Chapman et Mick Ivory. Les Stones cherchent un bassiste. En décembre 1962, Tony Chapman leur présente Bill Wyman, au Red Lion Club[5] qui leur plaît immédiatement, peut être grâce à ses amplis, denrée rare à l'époque, mais aussi grâce à ses capacités : il est plus âgé de 7 ans que Mick et Keith, et joue déjà depuis de nombreuses années dans son groupe les Cliftons, avec Tony, tout en étant amateur. Les batteurs des Stones étant trop instables, Charlie Watts, qui connaissait bien Mick pour avoir joué avec lui, se joindra à eux définitivement en Janvier 1963, laissant sa place au sein des Blues Incorporated à Ginger Baker. En mars de la même année, ils enregistrent à l'IBC Studio de Portland Place, à Londres, une démo, avec comme ingénieur du son le futur mythique Glyn Johns, composée de reprises de r'n'b[6]. La première photographie du groupe en concert, prise par Dezo Hoffmann, date du : Mick, Charlie, Brian, Bill, Keith (seuls visibles) participent à un gala de bienfaisance organisé par le journal News of the World à Battersea[7]. Les Stones joueront régulièrement au Ealing Club, puis au Crawdaddy, club que vient d'ouvrir Giorgio Gomelsky. De quelques dizaines de spectateurs, l'audience passe rapidement à plusieurs centaines, dépassant les capacités de la salle.
Andrew Loog Oldham, jeune publicitaire de 19 ans, qui a déjà travaillé avec Brian Epstein, Bob Dylan et Little Richard, associé au manager Eric Easton, ne rêve que de rencontrer et manager « ses » Beatles, qui viennent de sortir Love me do. Dans son parcours des clubs de Londres, il entre un jour au Crawdaddy[8], et voit les Stones. C'est la révélation, il sera leur manager : il signe avec eux un contrat de management dès le lendemain, le [9].
Avec leur nouveau manager, leur carrière décolle. En 1963, la maison de disque Decca et son Directeur artistique (A&R) Dick Row, célèbre pour avoir refusé les Beatles[10], leur fait enregistrer leur premier single[11], avec, sur la face A, une reprise de Chuck Berry, Come on[12], et, sur la face B, I want to be loved de Willie Dixon. Ce premier disque leur permet d'entrer discrètement dans les charts britanniques, et de se faire remarquer par la presse. Un deuxième single sort avec, en face A, un titre composé par John Lennon et Paul McCartney, I Wanna Be Your Man [13], et en face B un instrumental : Stoned[14].
Ils font leur première apparition TV dans l'émission Thank your lucky star de Pete Murray. Leur look, pourtant si conventionnel de nos jours, paraît outrancier. Leurs cheveux longs[15] font scandale ; ce look original et leur attitude parfois méprisante donneront des idées à Andrew L.Oldham.
Afin de se démarquer des Beatles apparus un peu plus tôt et dont la popularité est exceptionnelle, le jeune manager des Stones leur crée une image de « mauvais garçons ». En opposition aux allures de « gentils gendres » des Fab Four, Jagger et sa bande cultivent leur différence, refusant très rapidement le costume-cravate[16], insistant sur leur chevelure, et défraient la chronique par leurs frasques[17].
C'est à cette époque que Brian Jones commence à manquer quelques concerts pour des raisons de santé, et à se perdre dans ses conquêtes féminines et leur conséquences[18] ; il a déjà deux enfants[19]…
Leur carrière prend enfin un tournant définitif. Les concerts deviennent quotidiens, Bill Wyman [réf. nécessaire] et Charlie Watts quittent leur emploi pour intégrer les Stones à plein temps, Mick laisse tomber ses études, l'appartement à Edit Grove abandonné, Keith, Mick et Andrew habitent ensemble dans un nouveau logement. Ce dernier fait sera le point de départ d'une nouvelle collaboration : Andrew obligera Mick et Keith à travailler ensemble, à l'image de McCartney et Lennon, à l'écriture d'un titre pour les Stones : ceux-ci lui soumettront As time go by que le manger renomme immédiatement As tears go by et qui est un succès.
L'envol de 1965
Cependant l'opposition de style entre les deux groupes est le résultat d'un marketing de différenciation alors que leur parcours musical est parallèle : influences communes du rock'n'roll et du r'n'b ; Mick Jagger & Keith Richards décollent enfin comme compositeurs, tout d'abord avec The Last Time, puis (I Can't Get No) Satisfaction, suivis par As Tears Goes By, Get Off Of My Cloud & 19th Nervous Breakdown. Les Rolling Stones introduisent à partir de leur 1er chef-d'œuvre Aftermath (en particulier sous l'impulsion de Brian Jones) des influences psychédéliques et la musique indienne (on peut notamment rappeler le sitar de Paint It, Black, la dulcimer sur Lady Jane ou les marimbas de Under My Thumb). L'album Between the Buttons continue sur la même lancée avec la flûte mélodieuse de Brian sur Ruby Tuesday mais contient aussi des morceaux de rock comme Let's spend the night together et Connection et des influences "music-hall". L'album Satanic Majesties Request sort en décembre 1967 et porte d'ailleurs largement la « patte » de Brian Jones. Il n'aura toutefois sur le moment qu'un succès mitigé, déconcertant par son côté « planant » quelques fans du blues pur et dur, néanmoins deux titres emergent, She's A Rainbow et 2000 Light Years From Home.
1966 sera l'année des dernières tournées avant un grand break : ils avaient tourné de façon ininterrompue depuis leurs débuts, donnant entre 250 et 300 concerts par an. Après leur 5e tournées US et la 8e UK, toutes 2 en 66, les Stones s'accordent du repos. Mick tournera un film[20], Bill fera de la production, Brian composera une BO de film, etc.
1967 voit la première arrestation de Mick Jagger et de Keith Richards pour possession de drogues. Vite relaxés, il ne feront pas de prison, sinon les quelques jours d'attente de leur comparution. Le quotidien The Times viendra d'ailleurs à leur secours avec un superbe éditorial en leur faveur, prémice du changement de société en cours.
1968 marque leur grand retour et le début de la fin pour Brian Jones qui s'enfonce de plus en plus dans des addictions dangereuses et la paranoïa, après l'échec commercial de Satanic, les Rolling Stones reviennent aux racines du blues et du rock, d'abord avec le single Jumping Jack Flash, puis avec l'album Beggars Banquet. L'album remet les Rolling Stones en selle avec des morceaux comme Sympathy For The Devil et Street Fightin' Man qui vont asseoir leur réputation du groupe le plus violent de l'histoire du rock et de « greatest band of rock & roll in the world ».
Le tournant de 1969
L'exclusion de Brian Jones et la (re)découverte de l'accord ouvert
Brian Jones, bien que leader dès l'origine, est exclu du groupe en 1969. Comme le montre une des séquences du documentaire de Jean-Luc Godard réalisé en 1968, Sympathy for the Devil, il a du mal à se concentrer et à jouer en studio, les techniciens du son allant jusqu'à le laisser interpréter un morceau tout en lui coupant son micro de manière à ne pas enregistrer sur la piste de fausses notes. De plus, ses problèmes de drogues ne lui permettaient plus de suivre le groupe en tournée, et son soudain surpoids dont témoignent encore quelques photos de l'époque ne le faisait plus correspondre à l'image sexy des Stones. Il meurt le 3 Juillet 1969, noyé dans sa piscine. Brian Jones participa encore un peu à l'album Let It Bleed, aussi « violent » que l'album précédent avec des titres tels que Gimme Shelter, You Can't Always Get What You Want et surtout Midnight Rambler (qui évoque Albert DeSalvo, l'étrangleur de Boston), qui deviendra un classique sur scène.
Dès 1968, Keith Richards découvre une façon de s'accorder (l'open tuning) qui marquera le nouveau son des Rolling Stones. En effet, cet accordage qui est utilisé par les bluesmen permet aux Stones de changer leur façon de composer. Certains pourront regretter que celui-ci appauvrisse l'aspect mélodique de leurs chansons, d'autres salueront les innombrables chansons qui seront le fruit de l'open tuning (Jumpin' Jack Flash, Street Fighting Man, You Can't Always Get What You Want, Honky Tonk Woman, Gimme Shelter, Happy, Start Me Up pour n'en citer que quelques unes)
Le retour à la scène
Le « grand retour » à la scène date de juillet 1969, lors du concert gratuit à Hyde Park, le premier depuis deux ans et demi, pour l'intronisation du nouveau guitariste Mick Taylor, qui vient de chez John Mayall[21], et, fait non prévu, pour rendre un hommage à Brian Jones, décédé 2 jours plus tôt. Mick Jagger lira à cette occasion un poème de Percy Bysshe Shelley, Adonais. Mick Taylor contribuera à renforcer les racines blues des Rolling Stones et sa participation aux albums Exile on Main Street et Sticky Fingers marquera le retour à des compositions et des productions plus épurées.
Altamont
À l'issue de leur tournée américaine de 1969 qui marque leur grand retour aux États-Unis, ils décident de donner un concert gratuit à San Francisco. Le concert aura finalement lieu à Altamont (Californie), mais l'aura sauvage des Stones et la mauvaise organisation du concert se soldera par le meurtre d'un spectateur noir, Meredith Hunter, par des Hells Angels. Ce festival marquera la fin de l'utopie hippie (voir le film Gimme Shelter). La tournée américaine de 1969 sera néanmoins immortalisée par l'album en public Get yer ya ya's out, où les riffs de Keith Richards et les solos de Mick Taylor sont d'une efficacité redoutable.
L'apogée
En 1971, les Rolling Stones sortent l'album Sticky Fingers avec la célèbre pochette, dessinée par Andy Warhol. Les références au sexe et à la drogue sont explicites, les compositions sont excellentes (Brown sugar, Wild horses, Bitch, Sister Morphine, Dead Flowers ). L'arrivée de Mick Taylor donne un nouveau souffle au groupe qui entame la même année une tournée d'adieu au Royaume-Uni. C'est en effet en exil fiscal sur la Côte d'Azur que le groupe enregistre et sort en 1972 son premier double album Exile on Main Street, que suivra une tournée triomphale en Amérique du Nord (STP : Stones Touring Party). Les Rolling Stones sont alors à leur zénith. L'album est excellent même s'il ne contient pas vraiment de hit. La chanson Sweet Black Angel, est un hommage à Angela Davis, et le blues y est omniprésent. Le film Cocksucker Blues tourné par Robert Frank pendant la tournée nord américaine ne sortira pas, car il présentait une vision trop crue du groupe (drogues, groupies, destruction de chambres d'hôtel, scènes d'orgies dans un avion). En 1973, l'inspiration du groupe commence à fléchir, à cause de l'addiction de plus en plus préoccupante à l'héroïne de Keith Richards. Ces problèmes de stupéfiants ayant marqué les autorités françaises, le guitariste est déclaré persona non grata dans l'Hexagone, y privant le groupe de tout concert pendant plusieurs années. L'album qui sort la même année, Goat's Head Soup est nettement inférieur aux précédents. Malgré tout il devient un succès commercial grâce à la chanson Angie. La tournée européenne qui promeut l'album reste l'une des meilleures de leur carrière. Afin de satisfaire les spectateurs français malgré leurs démêlés judiciaires, les Rolling Stones et la radio RTL affrètent un train spécial à destination d'un concert exceptionnel donné à Bruxelles : le bootleg Brussels Affairs reflète le son excellent de cette tournée, les Stones sont au zénith de leurs prestations scéniques, les prestations de Mick Taylor sont absolument fantastiques.
La période sombre
Départ de Mick Taylor - Arrivée de Ron Wood
En 1974 sort l'album It's Only Rock'n Roll, est le premier album produit sous le vocable de "Glimmer Twins", surnom du duo Jagger-Richards. L'album ouvre sur le titre If You Can't Rock Me avec Keith Richards à la basse, suivi de Ain't Too Proud To Beg, reprise des Temptations. On notera le morceau Time Waits For No One, avec un solo de Mick Taylor très inspiré et surtout le morceau soul Fingerprint File qui fait référence aux exactions du FBI et des dictatures sud américaines. Mick Taylor quittera les Stones après l'album It's Only Rock'n'Roll[22] en 1974. Il sera remplacé par Ron Wood, issu des Faces et ayant travaillé avec Rod Stewart et Jeff Beck (en tant que bassiste). Bien que musicien moins accompli, il correspond mieux au reste du groupe par son look et son esprit (très « sex, drugs & rock'n'roll »). Plus de trente ans après son arrivée, il continue pourtant à être considéré comme « le petit nouveau ».
Années 75-85
Les années suivantes, jusqu'au mi-80, seront une période trouble. Keith Richards est dans ses addictions, la prison et les interdictions de séjours, la mort de proches[23], doutes musicaux, albums inégaux[24], arrivée du disco dans leur musique,fait qu'il y a des disputes entre Mick Jagger et Keith Richards
Séparation des Stones ?
L'arrestation de Keith à Toronto en 1977, qui risque sept ans de prison, met le groupe en péril et jette le doute sur la pérennité de la présence du guitariste au sein des Stones. Le sommet des troubles est atteint en 1986 avec l'album Dirty Work, sur lequel Bill Wyman et Charlie Watts jouent volontiers les absents[25]. Le titre de l'album est un clin d'œil aux fans, qui connaissent les difficultés du groupe. Cette période sera celle de l'interrogation autour des Stones, des albums solo de Jagger et Richards, mais aussi de Wood et Watts.
L'éternel retour
Une forme de renaissance viendra avec l'album Steel Wheels, qui verra les Stones, à nouveau soudés, retrouver l'inspiration et l'envie de jouer ensemble. Si les tournées se font dans des grands stades et deviennent un vrai business industriel[26], Keith insistera pour pouvoir toujours jouer dans des petites salles, plus ou moins officiellement, usant parfois de pseudonyme pour le groupe, afin de rester près des ses fans. À titre d'exemple, l'album Stripped est enregistré en partie à l'Olympia de Paris, et en partie au Paradiso Club d'Amsterdam.
Visiblement lassé de ne pas être crédité pour ses contributions, et peut être aussi des tournées incessantes dans les stades ou bien aussi par son avance en âge sur les autres[27], Bill Wyman quitte le groupe le 6 janvier 1993 pour prendre sa retraite. Il forme les Rhythms Kings, groupe comprenant des requins de studios, tous de ses amis, comme Peter Frampton, Albert Lee ou Gary Brooker, et enregistre plusieurs albums aux consonances blues et jazz. Il aura la satisfaction d'être le membre des Stones à avoir vendu le plus d'albums en solo.
Un nouvel album en 1994, Voodoo Lounge, encore plus « roots » que Steel Wheels, donne l'impression une fois de plus que les Stones sont de retour. Nouvelle tournée mondiale, et nouveau succès.
Les Stones sortent un nouvel album en 1997 (Bridges to Babylon), marqué par la volonté de s'inscrire dans l'air du temps (production des Dust Brothers, basse de Me'Shell Ndegéocello, cosignature à l'amiable du premier single avec K.D. Lang) tout en gardant le son traditionnel. Cet album, plutôt moyen somme toute [réf. nécessaire], donne l'occasion d'une nouvelle tournée mondiale, qui durera de septembre 1997 à septembre 1998, pour reprendre de janvier à juin 1999.
Pour fêter leurs quarante années de carrière, les Rolling Stones repartent en tournée mondiale en 2002-2003. Cette tournée appelée Licks Tour voit les Stones au meilleur de leur forme depuis leurs plus grandes années de gloire! [réf. nécessaire] Ils n'ont pas d'album à promouvoir cette fois, sinon une vague compilation qui comporte quatre titres inédits (dont le très beau Losing my touch chanté par Keith), mais ils surprendront quand même leur monde en répétant plus de quatre-vingt chansons tirées de l'ensemble de leur répertoire (!) et notamment des chansons jamais jouées sur scène comme l'emblématique Can't you hear me knockin'. Ils en profiteront aussi pour écumer un grand nombre de petites salles, dont de nouveau l'Olympia à Paris. La tournée, remarquée pour sa vigueur, le plaisir qu'ils ont à jouer ensemble, le son et l'énergie, sera l'occasion du premier DVD des Rolling Stones, Four Flicks, qui donne trois concerts (New York : Madison Square Garden, Paris : Olympia et Twickenham) et plus de quarante chansons, très bien jouées, très bien filmées.
L'album A Bigger Bang apparaît à certains comme une nouvelle résurrection. Il est en effet enregistré « à l'ancienne », dans le château français de Mick Jagger, avec de nombreux blues et des titres très « roots », et la « patte » de Keith. Mais peinant quelque peu à se renouveler avec cet album de plus, ils ne font pas illusion auprès d'une partie de la critique et des fans.
Leur dernière tournée mondiale « A Bigger Bang » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique a commencé le à Boston (USA). Après les étapes américaines (Nord et Sud), asiatiques et en Océanie, un accident très médiatisé de Keith Richards (tombé tête la première d'un cocotier) a contraint le groupe à différer l'ouverture de la tournée européenne, bouleversant nombre de dates et en annulant quelques-unes. En France, deux concerts initialement prévus au Stade de France, furent fondus en une seule soirée le 28 juillet 2006, l'une de leurs meilleures prestations dans l'Hexagone selon de nombreux avis. Les Rolling Stones seront également à Nice le 8 août, renouant pour un soir au Palais Nikaïa (stade Charles Ehrmann) avec leur années « Riviera » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique. Se confirme aussi un retour de la tournée aux États-Unis, prévu dès septembre pour plusieurs mois.
Cette tournée « A Bigger Bang » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique est d'ores et déjà devenue la plus lucrative de l'histoire de la musique, avec depuis l'automne 2005 des recettes de 437 millions $US et une audience de 3,5 millions de personnes pour 110 spectacles. Le groupe a également attiré deux millions de personnes lors du concert gratuit de Rio de Janeiro, sur la plage de Copacabana, en février dernier.
Ainsi depuis la sortie de Voodoo Lounge en 1994, les Rolling Stones ont passé plus de sept ans sur scène, avec un évident plaisir qui, même s'il n'est pas dénué de manœuvres commerciales et de gains colossaux, démontre, s'il le fallait encore, que le groupe représente le seul témoignage de l'âge d'or du rock'n'roll, et la preuve que leur musique est intemporelle.
Les Stones sont considérés, avec les Beatles, les Who, Led Zeppelin et quelques autres, comme des inventeurs de la musique populaire moderne. Ils ont tenu à catégoriser dès les origines leur musique comme du Rhythm and Blues (d'après Ray Charles, c'était le nom donné autrefois au Rock and roll avant qu'il ne devienne à la mode), et se réclamèrent à plusieurs reprises de la filiation des grands bluesmen. Légendaires, ils continuent à attirer les foules, et apparaissent lors de grands événements, comme lors du Super Bowl[28].
Le nom du groupe vient, en effet, d'un titre de Muddy Waters, mais qui est Rolling Stone Blues et non Like a Rolling Stone de Bob Dylan repris par les Stones eux-mêmes pendant la tournée Voodoo Lounge de 1995.
Clips
Un aspect important des Rolling Stones est la qualité de leurs clips vidéo. Truculents comme She Was Hot (« Elle était chaude » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique), touchants comme Harlem Shuffle, simples comme Waiting On a Friend, allusions aux exactions des escadrons de la mort en Amérique centrale comme Undercover, et recourant pour certains à des techniques comme l'image de synthèse, les manipulations vidéo, voire le « portamento visuel » (Like a rolling stone), ils constituent des œuvres à part entière.
Discographie
Comme pour la plupart des artistes de l'époque, la discographie des Rolling Stones est problématique. En effet, avant 1967, des albums différents sont parus d'une part au Royaume-Uni (et pour l'Europe) et d'autre part aux États-Unis. Ensuite, les toutes premières chansons du groupe furent éditées à une période où le format 33-tours n'était pas encore démocratisé, et beaucoup de faces B de 45-tours ne figurent toujours sur aucun album. En outre, leur discographie non-officielle, les Bootleg, sont, tout au moins dans les vingt premières années de carrière, aussi voire beaucoup plus nombreux que leurs disques officiels, les Rolling Stones étant sur le podium des groupes les plus piratés de l'époque, aux côtés de Led Zeppelin et d'Aerosmith.
Albums originaux
Éditions britanniques (avant 1967)
- The Rolling Stones (1964)
- The Rolling Stones No. 2 (1965)
- Out of Our Heads (1965)
- Aftermath (1966)
- Between the Buttons (1967)
Éditions américaines (avant 1967)
- England's Newest Hit Makers (1964)
- 12 X 5 (1964)
- The Rolling Stones, Now ! (1965)
- Out of Our Heads (1965)
- December's Children (and Everybody's) (1965)
- Aftermath (1966)
- Between the Buttons (1967)
Éditions internationales (depuis 1967)
Année | Album | Charts | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
1967 | Their Satanic Majesties Request | 1 | - | - | - | 3 | |
1968 | Beggars Banquet | 1 | - | - | - | 3 | |
1969 | Let It Bleed | 1 | - | - | - | 1 | |
1971 | Sticky Fingers | 3 | - | - | - | 1 | |
1972 | Exile on Main Street | 8 | - | - | - | 1 | |
1973 | Goats Head Soup | 1 | - | - | - | 1 | |
1974 | It's Only Rock'n Roll | 1 | - | - | - | 2 | |
1976 | Black and Blue | 1 | - | - | - | 2 | |
1978 | Some Girls | 2 | - | - | - | 2 | |
1980 | Emotional Rescue | 1 | - | - | - | 1 | |
1981 | Tattoo You | 1 | - | - | - | 2 | |
1983 | Undercover | 11 | - | - | 5 | 3 | |
1986 | Dirty Work | 9 | - | - | 1 | 4 | |
1989 | Steel Wheels | 6 | - | - | 2 | 2 | |
1994 | Voodoo Lounge | 2 | - | - | 1 | 1 | |
1997 | Bridges to Babylon | 2 | 2 | - | 3 | 6 | |
2005 | A Bigger Bang | 3 | 1 | 3 | 1 | 2 |
Albums en concert
- 1966 : Got Live If You Want It!
- 1970 : Get Yer Ya-Ya's Out!
- 1977 : Love You Live
- 1982 : Still Life – American Concert 1981
- 1991 : Flashpoint
- 1995 : Stripped
- 1996 : The Rock and Roll Circus
- 1998 : No Security
- 2004 : Live Licks
- 2008 : Shine a Light
Compilations et albums de collection
- Big Hits - High Tide and Green Grass (1966)
- Flowers (1967)
- Through the Past Darkly (Big Hits Vol. 2) (1969)
- Hot Rocks 1964-1971 (1971)
- Stone Age (1971)
- More Hot Rocks (Big Hits & Fazed Cookies) (1972)
- Milestones (1972)
- Gimme Shelter (1972)
- Rock N' Rolling Stones (1972)
- No Stone Unturned (1973)
- Metamorphosis (1975)
- Rolled Gold (1975)
- Made in the Shade (1975)
- Time Waits for No One (1978)
- Sucking in the Seventies (1981)
- Solid Rock (1981)
- Slow Rollers (1981)
- Rewind (1971-1984) (1984)
- The London Years (1989)
- Jump Back '71-'91 (1993)
- Forty Licks (2002)
- Rarities (2005)
- Rolled Gold Plus - The Very Best Of The Rolling Stones (2007)
Quelques bootlegs
Liste non exhaustive, car encore plus problématique à réaliser que pour les disques officiels ; les Bootleg des Stones se répartissant eux-mêmes en 3 sous-catégories : les pirates live, les pirates studios, et les interviews[29].
- 1969 The trident mixes
- 1970 Thee satanic sessions
- 1972 Welcome to New York! (live)
- 1973 Brussels Affair
- 1975 Reggae 'n' roll
- 1978 Some more girls
- 1978 Place Pigalle - Some more girls 2
- 1979 The black album
- 1984 On top of old smokey (live)
- 1995 Miami dice (live)
Pour une liste beaucoup plus complète, voir le site suivant
Vidéographie
- 1964 : T.A.M.I. Show[30]
- 1966 : Charlie is My Darling de Pete Whitehead. Un documentaire sur leur tournée en Irlande.
- 1968 : One + One / Sympathy for the Devil, film de Jean-Luc Godard (DVD). La séance d'enregistrement en studio de Sympathy for the Devil devient la matière d'une réflexion qui se veut politique.
- 1969 : The Stones in the Park (VHS)
- 1970 : Cinq plus un, film de Guy Job[31]
- 1970 : Gimme Shelter de David Maysles et Albert Maysles. Un documentaire tourné lors du concert d'Altamont lors duquel un de leur fan est tué par un Hell's Angel.
- 1972 : Cocksucker Blues du photographe Robert Franck. Un documentaire sulfureux qui fut interdit de diffusion par les Stones.
- 1981 : Let's Spend the Night Together de Hal Hasby (VHS). Un documentaire sur la tournée du groupe aux États-Unis.
- 1984 : Video Rewind (VHS)
- 1989 : 25x5 - The continuing adventures of the Rolling Stones (VHS)
- 1990/1994 : Live At the Max (VHS+DVD) de Julian Temple. Un documentaire sur la tournée "Steel Wheels", en format géant Imax.
- 1995 : Voodoo Lounge (Concert de Miami le 25 novembre 1994) (VHS+DVD)
- 1996 : The Rock and Roll Circus (DVD - concert de 1968)
- 1998 : Live Bridges To Babylon (concert de St Louis le 11 décembre 1997) (VHS+DVD)
- 2001 : Gimme Shelter (VHS)
- 2002 : Four Flicks (Coffret 4 DVD, incluant 3 concerts, dont l'Olympia de Paris le 11 juillet 2003)
- 2005 : The rolling stones (17 clips des années 1964 à 1983) Falcon neue Medien 0370 (DVD)
- 2006 : Brian Jones & les Rolling Stones (DVD)
- 2007 : The Biggest Bang (Coffret 4 DVD)
- 2006/2008 : Shine a Light, film de Martin Scorcese. Un documentaire tourné lors de deux concerts donnés à New York, les 20 octobre et 1er novembre 2006 au Beacon Theater, au profit de la Fondation Bill Clinton.
Extraits d'interviews
1969
Q : Êtes-vous davantage satisfaits aujourd'hui après le succès de (I Can't Get No) Satisfaction ?
- R: « Sexuellement satisfaits, financièrement pas satisfaits et philosophiquement à l'essai. » (Mick Jagger)
1987
Q : Vous devez avoir zoné partout en 25 années de travail avec les Stones ?
- R: « Oui, zoné 20 et travaillé 5. » (Charlie Watts)
1996
Q : Daryll Jones (successeur de Bill Wyman à la basse) sera-t-il un jour considéré comme membre à part entière des Stones ?
- R: « Oui, tous les gens qui jouent des chansons des Rolling Stones avec moi sont des Rolling Stones. » (Keith Richards)
- R: « Non, le groupe est trop vieux. » (Mick Jagger)
199?
Q : Quel est votre sentiment à propos de la décision de la reine d'Angleterre, concernant votre anoblissement ? (Mick Jagger est devenu Lord.)
- R: « Je suis très content d'être récompensé pour 30 ans de mauvaise conduite. » (Mick Jagger)
- R: « Hé les gars, n'essayez pas de vieillir avec élégance, ça ne vous irait pas ! » (Pete Townshend durant un discours d'intronisation des Stones au « Rock 'n' Roll Hall of Fame » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique.)
Q : Vous savez pourquoi la célèbre marque de cigarettes américaines, avec un cow-boy sur le paquet rouge et blanc, a des bouts filtres blancs aux USA et jaunes en Europe ?
- R: « C'est pour permettre à Keith Richards de savoir sur quel continent il se trouve, parce que sinon… » [réf. nécessaire]
Citations
- « Les Stones symbolisent la vitalité à l'état pur et c'est pourquoi ils sont toujours présents aujourd'hui », Martin Scorcese, 2008.
Bibliographie
Articles
- (Dossier, coordonné par Jean-Dominique Brierre en collaboration avec Jean-Marie Leduc), « The Rolling Stones » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, Paroles et Musique, p. 23-37 :
- Jean-Dominique Brierre, « Le style des Stones » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, p. 36, 37.
- Jean-Dominique Brierre, traductions-adaptations :
- « La Fille des faubourgs (Back Street Girl) » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, p. 33 ;
- « L'Émeutier (Street Fighting Man) » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, p. 34.
- Thierry Chatain, « L'histoire » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, p. 25-29 ;
- Jean-Marie Leduc, encadrés in Thierry Chatain :
- « Mick Jagger » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, p. 25 ;
- « Brian Jones » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, p. 28 ;
- « Keith Richards » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, p. 27 ;
- « Ian Stewart » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, p. 29 ;
- « Mick Taylor » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, p. 26 ;
- « Charlie Watts » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, p. 28 ;
- « Ron Wood » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, p. 26 ;
- « Bill Wyman » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, p. 27.
- Jean-Marie Leduc, encadrés in Thierry Chatain :
- Jean-Marie Leduc, « Interviews » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, p. 31-35 :
- « Mick Jagger : « C'est l'énergie qui nous a tenus… » » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, p. 31-33 ;
- « Keith Richards : « Oublions la moitié du groupe… » » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, p. 34-35 ;
- « Ron Wood : « J'ai dû me battre pour gagner mes sous !… » » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, p. 34-35.
- Robert Schlockoff, « Le cinéma des Stones » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, p. 30.
Revues, magazines…
- Music Geant, Hors-série nº 4, « Le Monde des Rolling Stones à travers leurs interviews » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, s. d.
- Extra, nº 26, janvier 1973
- Best, nº 54, janvier 1973
- Best, nº 55, février 1973
- Best, nº 56, mars 1973
- Best, nº 58, mai 1973
- Best, nº 63, octobre 1973
- Rock & Folk, nº 81, octobre 1973
- RTL'Rock, « Spécial Rolling Stones » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, octobre 1973
- Extra, nº 37, décembre 1973
- Best, nº 76, novembre 1974
- Best, nº 144, juillet 1980
- Best, nº 145, août 1980
- Best, nº 167, juin 1982
- Guitare Magazine, nº 20, juin 1982
- Salut !, nº 175, du 9 au 22 juin 1982
- Rock & Folk, nº 185, juin 1982
- Rock en Stock, nº 53, juin 1982
- Best, nº 168, juillet 1982
- Rock & Folk, nº 186, juillet 1982
- Rock en Stock, nº 54/55, juillet/août 1982
- Photo, nº 197, février 1984
- Best, nº 169, août 1982
- Rock & Folk, nº 217, mars 1985
- Paroles et Musique, nº 65, décembre 1986, (Dossier)
- L'Événement &, Hors-série nº 1, « Spécial Rolling Stones » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, juin 1990
- Musicien, Hors-série nº 2, « Spécial Rolling Stones » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, 1990
- Best, nº 264, juillet 1990
- Best, nº 265, août 1990
- Rock & Folk, Spécial Hors-série nº 1, « 1966-1990 Nos années Stones » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, 1990
- Jukebox Magazine, nº 72, juillet-août 1993
- Rock & Folk, Spécial Hors-série nº 10, « Nos années Stones : 1963-1995 » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, juin 1995
- Rock & Folk, Hors-série nº 12, « 30 ans de rock et de folk » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, novembre 1996
- Jukebox Magazine, nº 231, juin 2006
- Rock & Folk, nº 466, juin 2006
Livres
- (en) David Dalton, Rolling Stones - An unauthorized biography in words, photographs and music, Amsco Music Publishing Company, New York, 1971 (ISBN 0825616692[à vérifier : ISBN invalide])
- Philippe Bas-Rabérin, Les Rolling Stones, Albin Michel / Rock & Folk, coll. « Rock & Folk », Paris, 1972, 192 p.
- (en) Tony Scaduto, Mick Jagger : Everybody's Lucifer, Berkeley Publishing Corporation, New York, 1974, 297 p. + 16 p. H. T.
- François Jouffa, Jacques Barsamian, Stones-story, Éditions de France, coll. « Story », Paris, s. d. (1976), 160 p.
- (en) Robert Greenfield, S.T.P. A Journey Through America With the Rolling Stones, 2002 (ISBN 0304811995[à vérifier : ISBN invalide]) Modèle:Référence à compléter
- Robert Greenfield (trad. Philippe Paringaux), S.T.P. À travers l'Amérique avec les Rolling Stones, Les Humanoïdes associés, coll. « Speed 17 », Paris, 1977, 395 p. + 16 p. H. T. (ISBN 2902123191)
- Roy Carr (trad. J. M. Denis), The Rolling Stones, Éditions Delville, Paris, 1976, 120 p. (ISBN 2859220038)
- (en) David Dalton, The Rolling Stones : The First Twenty Years [« Les Rolling Stones : Les Vingt premières années »], Alfred A. Knopf, New York, 1981, 192 p. (ISBN 0394524276)
- (en) Robert Palmer, Mary Shanahan, The Rolling Stones [« Les Rolling Stones »], Sphere Books Limited, Londres, 1984, 256 p. (ISBN 0722166567)
- (en) Philipp Norman, The Stones, Penguin (ISBN 0140174117) [réf. nécessaire]
- Philipp Norman (trad. Éditions Robert Laffont), Les Stones, Éditions Robert Laffont, 1984, 410 p. + 8 p. H. T. (ISBN 2221045750)
- (en) Felix Aeppli, Heart of Stone : The Definitive Rolling Stones Discography, 1962-1983 [« Heart of Stone : Discographie complète des Rolling Stones, 1962-1983 »], Pierian Press, Ann Arbor, coll. « Rock & Roll Reference, nº 17, 1985, xliv + 535 p. (ISBN 0876501927)
- (en) Martin Elliott, The Rolling Stones Complete Recording Sessions 1963 – 1989 : A Sessionography, Discography and History of Recordings From the Famous Chart-toppers to the Infamous Rarities, January 1963 – November 1989 Modèle:Trasou, Blandford, Londres, 1990, 224 p. (ISBN 0713721189)
- David Carter (trad. Jacques Collin), Les Rolling Stones, Éditions Hors Collection, s. l., 1994, 80 p. (ISBN 2258058820[à vérifier : ISBN invalide])
- (en) Bill Wyman, Stone Alone, 1996 (ISBN 0306807831) [réf. nécessaire]
- Steve Appleford (trad. Jacques Collin), L'Intégrale Rolling Stones : Les Secrets de toutes leurs chansons, Éditions Hors Collection, s. l., 1997, 256 p. (ISBN 2258048834)
- (en) James Phelge, Nankering With the Rolling Stones, 2000 (ISBN 1556523734) Modèle:Référence à compléter
- (en) Stanley Booth, The True Adventures of the Rolling Stones, 2000 (ISBN 1556524005) Modèle:Référence à compléter
- François Bon, Les Rolling Stones, une biographie, 2002 (ISBN 2213613087) Modèle:Référence à compléter
- Jacques Barsamian, François Jouffa, Les Stones : 40 ans de rock & roll, Éditions Ramsay, Paris, 2003, 500 p. (volume de texte), 32 p. (album photos), CD Aux sources des Stones (ISBN 2841146537)
- (en) Bill Wyman, Rolling with the Stones, 2003 (ISBN 0789499983) Modèle:Référence à compléter
- The Rolling Stones (traduction française), Selon les Rolling Stones, Fayard, 2003 (ISBN 2-213-61679-5)
- (en) Andrew Loog Oldham, Rolling Stoned, Flammarion, 2006 [réf. nécessaire]
- Philippe Manœuvre, Stoned [réf. nécessaire]
- Gered Mankowitz, The Rolling Stones - Out of Their Heads. Photographs 1965-67 and 1982 (ISBN 389602664X) Modèle:Référence à compléter
- Plusieurs livres de photos d'art (+ les livres de Wyman et Wood) chez Genesis Publications [réf. nécessaire]
- (fr)François Bon :Rolling Stones : une biographie de 600 pages sur les Rolling Stones
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
- « Dear Sir, I am writing on behalf of the “Rollin’ Stones” Rhythm and Blues band. ». Début de la lettre datée du « 2. 1. 63. » – ou ? – envoyée par Brian Jones au “Jazz Club” en vue de passer une audition. Brian précise la composition du groupe : « Our front line consists of : vocal + harmonica (electric), and two guitars, supported by a rhythm section comprising bass, piano, and drums. » ; fac-similé publié avec traduction par Gavin Martin, Interview d'Outre-Tombe : 1994 Brian vous parle, première parution le 9 juillet 1994 dans NME, repris (trad. : Stan Cuesta) dans Rock & Folk, Spécial Hors-série nº 10, « Nos années Stones : 1963-1995 » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, juin 1995, p. 37.
- Voire « Brian Jones and Mick Jagger & The Rollin’ Stones » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique pour leur première apparition sur scène en juin 1962, Thierry Chatain, article cité, p. 25, 2e col.
- Nom qui servira de base au pseudonyme « Nanker Phelge » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique utilisé par les Stones à leur début pour certains de leurs titres.
- « Pour sa première apparition rémunérée sur scène, Mick Jagger touche la somme de dix-sept shillings et six pences. Soit un peu moins de dix francs pour chanter avec le groupe Blues Incorporated d'Alexis Korner dans un club de Londres. », Paul Rambali, « Money… Honey… » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, article publié dans Vogue-Hommes en février 1994 reproduit dans Rock & Folk, Spécial Hors-série nº 10, « Nos années Stones : 1963-1995 » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, juin 1995, p. 98-104, p. 98 § « 1962 » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique. À titre de comparaison, Charlie Watts, le seul Stone à exercer alors une activité salariée, gagne annuellement 200 £ comme graphiste dans une agence de publicité.
- Un pub dans lequel ils répétaient.
- Diddley Daddy et Road Runner de Bo Diddley, Bright Lights Big City et Baby What's Wrong? de Jimmy Reed, et I want To Be loved de Willie Dixon.
- Eliot F. (Joe Staline ?), Flash !, mai 1995, in Rock & Folk, Spécial Hors-série nº 10, « Nos années Stones : 1963-1995 » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, juin 1995, p. 142-144, p. 142 § 2 et photographie.
- Sur les conseils de Peter Jones, journaliste qui avait chroniqué les Stones après les avoir vus au Crawdaddy Club.
- Benoît Feller, « Stonologie » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, in Rock & Folk, Spécial Hors-série nº 10, « Nos années Stones : 1963-1995 » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, juin 1995, p. 10-21, p. 12.
- Dick Row est surnommé dans le milieu « The man who turned down the Beatles. ».
- Sorti en juin 1963, référence : Decca F11675.
- Les Stones ne seront jamais contents de l'enregistrement et du choix du titre imposé par leur manager [réf. nécessaire], et ne joueront jamais ce titre sur scène.
- Sorti en novembre 1963, référence : Decca F11764.
- Pas encore signé « Jagger/Richards » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, mais « Nanker Phelge » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, pseudonyme utilisé pour créditer l'ensemble du groupe.
- Qui recouvraient juste les oreilles !
- Tenue de scène quasi obligatoire de l'époque, que même les Beatles avaient adoptée dès leur premier single, rejetant « perfecto » et cheveux gominés aux oubliettes.
- Comme uriner (Mick, Bill et Brian, le ) sur les pompes d'une station-service qui refuse de leur ouvrir ses toilettes, grand scandale pour l'époque dans un Royaume-Uni civique !
- James Phelge : « Brian was more preoccupied with his domestic situation and seemed to have no spare time. », dans son livre Nankering With the Rolling Stones. [réf. nécessaire]
- L'un conçu au lycée, l'autre en 61 avec Pat Andrew, avec qui il vit plus ou moins régulièrement.
- Performance, avec Anita Pallenberg.
- Qui a fait découvrir Eric Clapton et Peter Green.
- Le single It's Only Rock'n'Roll sera composé et en partie enregistré chez Ron Wood, avec ce dernier et Mick Jagger aux guitares, David Bowie dans les chœurs, Kenny Jones à la batterie, et Willie Weeks à la basse (dixit Bill Wyman dans son livre Rolling With The Stones, page 424).
- Dont Graham Parson et Ian Stewart.
- It's Only Rock'n'Roll et Black and Blue ne sont pas considérés comme des albums majeurs. [réf. nécessaire]
- Plusieurs invités contribueront à cet album, dont Tom Waits, Jimmy Cliff, Steve Naïve et les guitaristes Jimmy Page et Bobby Womack.
- Géré par Jagger.
- Il a 7 ans de plus que Mick et Keith.
- (en) Stones' Super Bowl songs censored.
- Joe Staline, Nos années bootlegs, mai 1995, in Rock & Folk, Spécial Hors-série nº 10, « Nos années Stones : 1963-1995 » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, juin 1995, p. 136-140.
- « Le premier film jamais tourné sur un concert de rock dévoile les Stones au début de leur carrière avec le T.A.M.I. Show où l'on retrouve, en octobre 1964, James Brown et les Suprêmes, Chuck Berry et les Beach Boys. » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, Robert Schlockoff, article cité.
- « Cinq » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, ce sont les Stones filmés à Hyde Park le concurremment à Jo Durden Smith, The Stones in the Park ; « plus un » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique, c'est Johnny Halliday, filmé au Palais des sports.
Modèle:The Rolling Stones Modèle:Meilleurs chanteurs vendeur d'album dans le monde