Aller au contenu

Abderrahmane Laghouati

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 31 mai 2024 à 15:08 et modifiée en dernier par Mehnimalik (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Abderrahmane Laghouati
Abderrahmane Laghouati
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Autres informations
Conflit

Abderrahmane Laghouati, né en 1926 et décédé le à l'âge de 84 ans des suites d'une longue maladie, était un ancien moudjahid. [1]

Biographie

Guerre d'Algérie

Connu sous le nom de guerre de Laroussi, il a dirigé d’une main de maître un début de création des services des transmissions par les autorités militaires de la révolution. Par la suite, il fut désigné inspecteur dans l’organigramme des transmissions du premier gouvernement provisoire de la République algérienne. M. Laghouati fut derrière le lancement de la radio clandestine qui fut en quelque sorte la voix de l’Algérie libre et combattante.

Il a effectué le premier enregistrement de Kassaman, l'hymne national algérien. L'hymne fut rédigé par le poète Moufdi Zakaria en prison le . La revue El Rassed, l’organe central du Centre national des études et des recherches sur le Mouvement national et la Révolution du , publie le texte de Kassaman et précise « poème de Moufdi Zakaria, composition de Mohamed Fawzi, rédaction : prison de Barberousse, cellule 69, Alger le  ». Quoi qu’il en soit, le poème proposé à Abane Ramdane reçoit tout de suite son approbation. Kassaman est né, reste à le mettre en musique. La tâche fut d’abord confiée à Mohamed Touri qui sollicita des jeunes choristes. L’enregistrement a été fait par Abderrahmane Laghouati.

L'après-guerre

Il fut un des premiers dirigeants de l'institution publique RTA de l'Algérie indépendante, a également contribué, par la suite, à l'émergence de publications spécialisées dans la culture et la communication, notamment la fameuse revue Les Deux Écrans, aujourd'hui disparue.

Dirigeant l'ex-RTA de main de maître à un moment crucial de son évolution, peu de temps après l'indépendance du pays, il était connu pour avoir encouragé une présence accrue des femmes dans l'animation et la production télévisuelles ou radiophoniques, notamment en leur ouvrant les portes des services techniques et du montage, selon de récents témoignages.

Il a occupé aussi le poste de directeur général de l’office national du cinéma.