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Vie intime de Napoléon Ier

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Napoléon et Joséphine, sa première épouse et impératrice des Français de 1804 à 1809.

La vie intime de Napoléon Ier concerne les relations amoureuses et privées du général, consul et Empereur des français. L'historien Frédéric Masson dans son ouvrage Napoléon et les femmes de 1894 attribue à Napoléon Bonaparte cinquante-huit conquêtes[1].

Décrit comme peu courtois avec les femmes, parfois brutal de langage, il manifestait même un certain mépris envers celles qui s'offraient trop facilement à lui[2].

Marié deux fois, il a deux maîtresses importantes. D'une part, Éléonore Denuelle de La Plaigne, qui lui donne son premier fils, le comte Léon, qui le conforte dans son idée qu'il n'est pas stérile, et d'autre part, une maîtresse dont il tombe éperdument amoureux, la comtesse Walewska.

Napoléon définit lui-même ses amourettes comme n'étant d'aucune importance. Il dira : « Joséphine a toujours peur que je tombe amoureux. Ne sait-elle pas que l'amour n'est pas fait pour moi ? Qu'est-ce que l'amour ? Une passion qui laisse tout l'univers d'un côté pour ne voir, ne mettre de l'autre que l'objet aimé[3]. »

Premières amours de Bonaparte

Jean Tulard remonte la première histoire d'amour de Napoléon à 1774, avec une petite amourette prénommée Giacominetta[4]. Napoléon écrit dans une lettre à une Emma « Seriez-vous méchante ou votre cœur a-t-il été donné ? »[4]. Il connaît son premier amour quelques années plus tard, avec Caroline du Colombier.

Caroline du Colombier

Caroline du Colombier, première relation, restée chaste, du jeune Napoléon Bonaparte.

Considérée comme le réel premier amour innocent de Napoléon Bonaparte, Charlotte Pierre Anne du Colombier, a une incidence particulière sur ce jeune sous-lieutenant, tout fraîchement sorti de l'École militaire supérieure de Paris, à la fin de l'année 1785. Affecté à un régiment en garnison à Valence, Bonaparte devient ami avec la famille de Madame du Colombier. Petit à petit, il se lie d'amitié pour les deux jeunes filles de la famille du Colombier et particulièrement pour Charlotte Pierre Anne, dite Caroline[5].

Née en 1761, elle a donc 25 ans, alors que Bonaparte n'en a que 17 en 1786. Cela ne les empêche pas de se rencontrer et de s'apprécier. Napoléon dira à Saint-Hélène que leur relation est restée chaste. Cette relation est décrite par les fidèles de l'Empereur à Saint-Hélène :

« On n'eût pas pu être plus innocent que nous, disait l'Empereur ; nous nous ménagions de petits rendez-vous ; je me souviens encore d'un au milieu de l'été, au point du jour ; on le croira avec peine, tout notre bonheur se réduisit à manger des cerises ensemble[6]. »

Leur relation s'interrompt car Bonaparte se déplace avec son régiment ; il ne peut entretenir d'engagement durable avec Caroline[7].

Resté en bonne relation avec elle, il offrira quelques années plus tard une magnifique bague à celle qui a été son premier amour. Elle deviendra Madame de Bressieux[5].

Désirée Clary

Bernardine-Eugénie-Désirée Clary, née le à Marseille, est la fille d’un riche marchand de soie marseillais, François Clary[8]. Lorsque la famille Bonaparte quitte la Corse en été 1793 pour s’installer à Marseille, pendant la période troublée de la Révolution française, elle se rapproche de la famille Clary.

Désirée Clary, première fiancée de Napoléon, et future reine consort de Suède.

Les deux familles se rencontrent. Le mariage entre les deux filles Clary et les deux aînés Bonaparte, Joseph et Napoléon est envisagé. Julie Clary, l’aînée, est promise à Joseph, qu’elle épouse en 1794, et Désirée est promise à Napoléon, avec qui elle se fiance le [9]. Par cette promesse, Désirée devient la première fiancée de Napoléon.

Bonaparte poursuit sa carrière et gagne Paris. Désirée ne le suit pas. Dans la capitale, Bonaparte fréquente les salons et se lie d’amitié avec une belle veuve créole, Joséphine de Beauharnais. Bonaparte délaisse peu à peu sa fiancée pour Joséphine. Désirée vit très mal cette rupture.

Dans les archives nationales de Suède, se trouve une lettre qu’elle aurait envoyée à Bonaparte après leur rupture : « Vous m'avez rendue malheureuse pour le reste de ma vie, mais j'ai encore la faiblesse de vous pardonner... Vous disiez que vous m'aimiez ? Jamais je ne me marierai, jamais je ne m'engagerai avec un autre[10]… » Peu de temps après, Désirée est présentée à Jean-Baptiste Bernadotte, jeune général au physique avantageux et qui se trouve être le rival de Bonaparte. Deux semaines à peine après leur première rencontre, ils se marient civilement à Sceaux le . Moins d’une année plus tard, elle donne naissance à un fils, Oscar[8].

Pendant le Directoire, Bernadotte devient ministre de la Guerre, et pendant le règne de Napoléon, il sera élevé au rang de maréchal d’Empire. En 1806, Bernadotte devient prince souverain d’un petit État italien proche de Naples, Pontecorvo. En 1810 que Bernadotte devient le successeur du vieux roi Charles XIII, au trône de Suède et de Norvège, faisant alors de sa femme la reine consort de Suède et de Norvège, et de son fils, le futur Oscar Ier.

Arrivée à Stockholm le avec son fils, Désirée n’aime ni la Cour de Suède, ni le climat qui avoisine les −20 °C en cette période-là. Cinq mois lui suffisent pour tomber en dépression. Elle décide alors de regagner Paris, où elle reste plus de dix années. Elle sert comme diplomate officieux entre Napoléon et la Cour de Suède. Elle y retourne en 1823 pour y être couronnée et y mourir en 1860, âgée de 83 ans.

Elle est considérée comme la « mère de la dynastie » de Suède, qui règne encore[9].

Joséphine de Beauharnais

Alexandre de Beauharnais, guillotiné en 1794, premier époux de Joséphine de Beauharnais

Première épouse de Napoléon, Marie-Josèphe-Rose de Tascher de la Pagerie est également le premier véritable amour de l’Empereur. Elle a un rôle politique déterminant dans les décisions de l'Empereur.

Née le , Marie-Josèphe-Rose dite Joséphine est née aux Antilles, en Martinique de Joseph-Gaspard de Tascher de La Pagerie, lieutenant d’infanterie de marine et de Rose Claire des Vergers de Sannois. Ses parents étaient de riches colons martiniquais, qui possédaient une plantation de canne à sucre.

Joséphine et son père quittent la Martinique pour s'installer en France à la fin de l'automne de l'année 1779[11].

Le , à l'âge de 16 ans, elle épouse le vicomte Alexandre de Beauharnais, alors âgé de 19 ans, jeune lieutenant et fils d'un gouverneur de la Martinique[11]. Peu de temps après leur mariage, ils auront ensemble deux enfants. Eugène, né en 1781 et Hortense, née en 1783 et mère du futur Napoléon III.

Pendant la Révolution française, Alexandre de Beauharnais, alors lieutenant-général de l’armée du Rhin est accusé de s’être rendu lors du siège de Mayence de 1793. Le Comité de sûreté générale le condamne à la guillotine, et Joséphine manque de le suivre sur l’échafaud. Emprisonnée au monastère des Carmes de Paris, elle est libérée après la chute de Robespierre et devient la maîtresse de Paul Barras, alors député des Basses-Alpes de la Convention nationale. Ce statut la hisse au niveau des femmes les plus en vue de la bonne société pendant le Directoire[12].

La rencontre entre Bonaparte et Joséphine

Joséphine de Beauharnais fréquentait la haute société, sans beaucoup de moyens financiers. Elle reçoit les personnalités les plus en vue de la capitale dans un petit hôtel qu’elle loue dans les quartiers chics. Avec deux enfants à charge, Hortense, 11 ans, et Eugène, 13 ans, elle parvient à se maintenir dans ce milieu en multipliant les expédients[13].

Ce serait lors d’un dîner mondain, vers mi-octobre 1795, que Bonaparte aurait fait la rencontre de Joséphine, de six années son aînée. Dans sa Vie de Napoléon, Stendhal décrit Bonaparte comme étant : « l'être le plus maigre et le plus singulier que, de ma vie, j'eusse rencontré. Suivant la mode du temps, il portait des oreilles de chien immenses et qui descendaient jusque sur ses épaules. La mise du général Bonaparte n'était pas faite pour rassurer. La redingote qu'il portait était tellement râpée, il avait l'air si misérable que j'eus peine à croire que cet homme fût général[14]. »

Bonaparte à la bataille du pont d'Arcole (1796). Sous cette apparence ingrate, Joséphine le rencontre pour la première fois

Il tombe immédiatement amoureux d’elle, qui se laisse séduire[15], trouvant un avantage à être la compagne d’un militaire populaire, en pleine ascension sociale, commandant en chef de l'Armée de l'Intérieur, ayant eu l’occasion de prouver sa valeur au combat, notamment lors du 13 vendémiaire (), où Bonaparte a écrasé la rébellion monarchiste.

Les deux amants s'envoient des lettres, fameuses, dans lesquelles se décèle un attachement particulier. Le 6 brumaire an IV () au soir, Joséphine écrit à Bonaparte : « Vous ne venez plus voir une amie qui vous aime ; vous l'avez tout à fait délaissée ; vous avez bien tort, car elle vous est tendrement attachée. Venez demain septidi déjeuner avec moi. J'ai besoin de vous voir et de causer avec vous sur vos intérêts. Bonsoir, mon ami, je vous embrasse. Veuve Beauharnais[11]. » À cette lettre Bonaparte répond le jour même : « Je ne conçois pas ce qui a pu donner lieu à votre lettre. Je vous prie de me faire le plaisir de croire que personne ne désire autant votre amitié que moi, et n'est plus prêt que moi à faire quelque chose qui puisse le prouver. Si mes occupations me l'avaient permis, je serais venu moi-même porter ma lettre. Buonaparte[11]. » Très rapidement, ils décident de se marier. La mairie de l’ancien 2e arrondissement de Paris accueille alors le mariage civil de Bonaparte et de Joséphine.

Joséphine, une épouse infidèle

Au surlendemain du mariage, Bonaparte part à la guerre en tant que commandant en chef de l’Armée d’Italie.

Au début de la première campagne d’Italie, à Paris, Joséphine se rapproche du capitaine Hippolyte Charles. Il devient l’amant de Joséphine lorsque Bonaparte est absent, en Italie[10].

Joséphine, impératrice des Français

Marie-Louise d'Autriche

Marie-Louise Léopoldine Françoise Thérèse Josèphe Lucie de Habsbourg-Lorraine, née le à Vienne au palais de la Hofburg, est la seconde épouse de Napoléon Ier. Fille aînée de François II, empereur des Romains (François Ier, empereur d’Autriche) et de Marie-Thérèse de Bourbon-Sicile (Marie-Thérèse de Bourbon-Naples), elle est l’arrière-petite-fille de la grande impératrice Marie-Thérèse d’Autriche, et la petite-nièce de Marie-Antoinette.

Marie-Louise d'Autriche, seconde épouse de Napoléon, impératrice des Français de 1810 à 1814.

Son mariage avec Napoléon n’a pas d’autre but que politique, qui est celui de créer une alliance entre l’Autriche et la France. En effet, depuis l’exécution de Marie-Antoinette le et la marche sur Vienne de 1805, les relations entre la France et l’Autriche ne sont pas bonnes. Napoléon a vaincu les armées autrichiennes à bataille de Wagram, le .

Le mariage entre Napoléon et Marie-Louise apparaît comme une nécessité. Alors que Joséphine n’arrive pas à donner d’héritier au trône impérial, Napoléon est à la recherche d’une épouse, une nouvelle impératrice, qui donnera un héritier à l’Empire français.

Le , Napoléon et Joséphine divorcent.

François Ier d’Autriche, qui souhaite apaiser les tensions entre les deux puissances, accordé sa fille en mariage à l’Empereur. La jeune archiduchesse Marie-Louise d’Autriche est âgée de dix-huit ans.

Le maréchal Berthier, illustré à la bataille de Wagram, représente l’Empereur. Il se rend à Vienne pour demander officiellement la main de Marie-Louise, le .

Le mariage civil est conclu le , alors que les époux ne se sont jamais rencontrés. La jeune mariée quitte Vienne le pour la France, accompagnée d’un cortège de quatre vingt-trois voitures. Deux semaines plus tard, le elle atteint Compiègne, où Napoléon, impatient, la retrouve. Après leur première rencontre, Napoléon est plutôt satisfait du physique de sa nouvelle épouse, et ils consomment leur mariage. Le mariage religieux, est célébré le , dans le Salon Carré du Louvre, aménagé en chapelle spécialement pour l’occasion.

Les nouveaux époux se plaisent mutuellement et le couple impérial donne naissance un héritier[16].

Après un accouchement difficile de plus de douze heures, Corvisart accouche l'impératrice. Napoléon François Joseph Charles Bonaparte, le roi de Rome naît au palais des Tuileries le . Cent un coups de canons sont tirés.

Pendant le règne de Napoléon, le rôle politique de Marie-Louise reste faible. Elle assume la fonction de régente lorsque l’Empereur part en campagne militaire, hors du territoire français.

Malgré ce mariage, l’alliance entre l’Autriche et la France se dénoue. La guerre est déclarée entre les deux puissances, en 1813. Napoléon, à la tête de sa Grande Armée, qui compte désormais un nouveau corps d’armée, les Marie-Louise, est battu. L'échec sanctionne la campagne d'Allemagne[16].

La coalition bat les armées napoléoniennes. Les russes, les autrichiens et les prussiens entrent dans Paris le . Joseph ordonne à Marie-Louise de quitter Paris avec le roi de Rome, car l’ennemi risque de les intercepter. Marie-Louise et son fils se réfugient à Blois, aux bords de la Loire.

Défait, Napoléon est contraint d’abdiquer le .

Après son abdication, Napoléon est exilé sur l’île d’Elbe et Marie-Louise envisage à le suivre. Son père, François Ier la persuade de rentrer à Vienne. Bien qu’elle fasse savoir à de nombreuses reprises qu’elle souhaite revoir Napoléon, elle s'en éloigne l’oublier, même lorsque Napoléon reprend le pouvoir en 1815. Elle renconte Adam Albert de Neipperg. Marie-Louise et Neipperg s’installent dans le duché de Parme en Italie, où elle est duchesse, le , et laisse son fils à Vienne, qui devient duc de Reichstadt.

Après la mort de Napoléon dans l’île de Sainte-Hélène le , Marie-Louise peut épouse son amant le , qui devient Prince-consort de Parme et de Plaisance.

Ensemble ils ont quatre enfants, Albertine de Montenuovo, née en 1817, Guglielmo Alberto di Montenuovo, né en 1819, Mathilde de Montenuovo, née en 1821 et Gustavo de Montenuovo, né en 1823.

Neipperg meurt en 1829, à l’âge de cinquante-trois ans. Trois années plus tard, le fils de Marie-Louise, duc de Reichstadt meurt, en 1832, à l’âge de vingt-et-un ans, d’une tuberculose.

Elle épouse en troisième noces le comte Charles-René de Bombelles en 1834, et termine sa vie avec lui[16].

À Parme, le , Marie-Louise d’Autriche meurt d’une mort d’une pleurésie rhumatoïde. Elle était âgée de cinquante-six ans.

Les maîtresses impériales

Tout au long de son règne, en France, ou pendant ses campagnes militaires, Napoléon a des maîtresses. Certaines de ces femmes s'offrent à lui soit par intérêt, soit par amour. Deux d'entre elles ont été importantes. Il s'agit d'Éléonore Denuelle et de Marie Walewska.

Éléonore Denuelle de La Plaigne

Éléonore Denuelle de La Plaigne, maîtresse de Napoléon, et mère de son premier enfant.

Née le à Paris, rue Poissonnière, Éléonore Denuelle de La Plaigne fut baptisée le 14 à l’Église Saint-Eustache de Paris. Dès son enfance, elle est mise en pension à Saint-Germain-en-Laye chez Madame Campan, dont elle reste proche.

Emmenée au théâtre de la Gaîté par sa mère, elle y fait la rencontre d’un homme, Jean-Honoré-François Revel, avec qui elle se marie à Saint-Germain-en-Laye le . Son mari, n’est pas un homme probe. Arrêté, il est condamné à deux années de prison pour « faux en écritures privées. » Elle renoue avec une ancienne camarade de classe, Caroline Bonaparte, devenue Altesse Impériale, la princesse Caroline Murat, petite sœur de Napoléon. Elle travaille auprès d’elle comme lectrice de Caroline. Elle divorce de Revel, le , ce dernier essayant longtemps d'annuler ce divorce[17].

Devenue dame du palais et lectrice de Sa Majesté Impériale, Joséphine, elle se rapproche de Napoléon et devient sa maîtresse en 1806.

En campagne militaire à Pultusk, le , Napoléon reçoit une nouvelle : Éléonore a accouché d’un enfant, le , au 29 rue de la Victoire à Paris[18]. C’est le premier enfant de Napoléon. La naissance du petit Léon est un événement important pour l’Empereur. Il sait enfin qu’il n’est pas stérile, et que c’est bien Joséphine qui n’arrive pas à lui donner d’enfant.

Napoléon ne revoit pas Éléonore et son fils. Il s’occupe d’eux en leur versant des pensions. Napoléon trouve un mari à Éléonore, un jeune lieutenant de 15e régiment d’infanterie, Philippe Augier de la Sauzaye. Ils se marient le à la mairie de l’ancien 10e arrondissement de Paris. Leur mariage est de courte durée, car, engagé dans la campagne de Russie, Philippe Augier de la Sauzaye trouve la mort à la Berézina, le .

Éléonore se remarie avec le comte Charles-Auguste-Émile-Louis de Luxbourg le . Ils restent mariés trente-cinq années, jusqu’à ce que celui-ci meurt le . Presque vingt années plus tard Éléonore meurt le , dans son bel appartement du boulevard Malesherbes.

Elle avait 81 ans[18].

Marie Walewska, la "femme polonaise de Napoléon"

Marie Walewska

Maria Łączyńska est née le à Kiernozia en Pologne. Lorsqu’elle a huit ans elle perd son père, qui a été tué à cause des répressions russes, et cela éveillera en elle une véritable méfiance envers les russes. Considérée comme très belle, blonde aux grands yeux bleus[19], elle sera mariée au comte Athenase (ou Anastazy) Walewski, alors qu'elle refusait d'épouser un jeune russe. Au moment du mariage, elle n’a que 17 ans, lui, a presque 70 ans[20], il est veuf pour la seconde fois, et l'aîné de ses petits-enfants avait neuf ans de plus que Marie. Néanmoins, il fait partie d'une des familles les plus puissantes de Pologne, il était très riche, et était l'ancien chambellan du roi[19]. Ensemble, ils auront un fils en 1805, Antoine[21].

"La femme polonaise de Napoléon"

Une coalition européenne s'est formée contre la France de Napoléon, ce qui le motive à commencer la campagne de Pologne en 1806. C'est lors de cette campagne qu’il rencontrera Marie, le , Napoléon entre à Bronie[19], où il est accueilli par près d'un million de polonais[22]. Il est véritablement perçu comme le libérateur du pays, un espoir. En effet, depuis la fin du XVIIIe siècle, la Pologne est partagée entre la Prusse, l'Autriche et surtout la Russie[22].

Par la suite, l'Empereur la reverra lors d'un bal.

Elle est poussée par le peuple polonais à devenir la maîtresse de l’Empereur français, afin d’essayer de l’influencer, qu'il protège la Pologne, notamment de la répression russe.

Petit à petit, ils tombent réciproquement très amoureux l’un de l’autre, et donneront naissance à un fils, Alexandre Walewski, né le [21].

Elle restera très fidèle à Napoléon jusqu’à son exil pour Saint-Hélène, avant de mourir en 1817 à l’âge de 31 ans d’une fièvre puerpérale, lors d'un accouchement[20].

Les nombreuses autres

La descendance de Napoléon Bonaparte

Descendance légitime de Napoléon

Après son divorce avec Joséphine de Beauharnais, Napoléon se marie une seconde fois, le 2 avril 1810 avec l’archiduchesse Marie-Louise d’Autriche, qui lui donne un fils onze mois plus tard :

Descendance illégitime de Napoléon

Annexe

Bibliographie

Lien interne

Lien externe

Notes et références

  1. Catherine Golliau, « Napoléon ou le goût des femmes », sur lepoint.fr, .
  2. Napoléon Bonaparte, Larousse, 2004
  3. Joséphine : Désir et Ambition, 2015
  4. a et b Jean Tulard, « Napoléon et les femmes », sur napoleon1er.fr.
  5. a et b « La bague donnée par Napoléon à son premier amour est en vente », sur parismatch.com,
  6. Maurice Gagneur, Napoléon d'après le Mémorial de Sainte-Hélène, Paris, Librairie Delagrave, , 324 p.
  7. « Caroline du Colombier (Amie de Napoléon) », sur du-colombier.fr,
  8. a et b « Portrait de Bernardine-Eugénie-Désirée Clary, princesse de Pontecorvo », sur napoleon.org.
  9. a et b « Désirée Clary, son incroyable destin de Marseille à Stockholm », sur pointdevue.fr, .
  10. a et b Michel de Decker, Napoléon : Les Coquettes de l'Empereur, .
  11. a b c et d Jacques Haumont, Lettres de Napoléon à Joséphine et de Joséphine à Napoléon, Paris, Jean de Bonnot, , 425 p.
  12. « Joséphine de Beauharnais (1763-1814) », sur herodote.net
  13. « Napoléon et Joséphine – La générale Bonaparte », sur napoleonbonaparte.wordpress.com,
  14. Stendhal, Vie de Napoléon, 1817-1818
  15. « Bonaparte et Joséphine: l'un fou amoureux, l'autre conquise par son ambition », sur lexpress.fr,
  16. a b et c « L’impératrice Marie-Louise (1791-1847) », sur napoleon.org
  17. « Denuelle de La Plaigne, Éléonore, (1787-1868) maîtresse de Napoléon, mère du comte Léon », sur napoleon.org
  18. a et b « Éléonore Denuelle de la Plaigne. (1787-1868) », sur napoleonprisonnier.com
  19. a b et c Frédéric Masson, Marie Walewska, Paris, Librairie Borel,
  20. a et b « Portrait de Marie Walewska », sur musee-armee.fr
  21. a et b Claude Dufresne, Marie Walewska, Pygmalion,
  22. a et b « Au cœur de l'histoire: La comtesse Marie Walewska, la femme tant aimée de Napoléon (Franck Ferrand) »