Nicolas de Saulx-Tavannes
Nicolas-Charles de Saulx-Tavannes | ||||||||
Gravure de Pietro Antonio Pazzi (1706–1770) | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Paris (France) |
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Père | Charles Marie de Saulx, Marquis de Tavannes (d) | |||||||
Mère | Marie d'Aguesseau (d) | |||||||
Décès | (à 68 ans) Paris (France) |
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Cardinal de l'Église catholique | ||||||||
Créé cardinal |
par le pape Benoît XIV |
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Titre cardinalice | néant | |||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par le cardinal de Fleury |
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Archevêque de Rouen Primat de Normandie | ||||||||
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Évêque-comte de Châlons et pair de France | ||||||||
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Autres fonctions | ||||||||
Fonction religieuse | ||||||||
Grand aumônier de France | ||||||||
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Nicolas-Charles de Saulx-Tavannes, né le à Paris et mort le à Paris, est un homme d'Église français des XVIIe et XVIIIe siècles. Pair de France, il est aussi archevêque de Rouen, cardinal et grand aumônier de France.
Biographie
Origines et famille
Nicolas de Saulx-Tavannes naît le à Paris de Charles-Marie de Saulx de Tavannes, comte de Buzançais, marquis de Tavannes, et de Marie-Catherine d'Aguesseau, dame de Lux.
Il est le neveu du chancelier d'Aguesseau et le cousin du cardinal de Gesvres[1].
Début de carrière
Il suit des études à la Sorbonne d'où il sort avec un doctorat en théologie en mars 1716. Il devient chanoine de Saint-Pierre d'Apognac[1].
Lors de l'Assemblée du clergé en 1715, il est l'un des promoteurs du gallicanisme. Abbé commendataire de Mont-Benoît en 1717, il est vicaire général de Pontoise[1].
Un prélat au service de la monarchie
Nommé évêque-comte de Châlons-en-Champagne par le duc d'Orléans, régent du royaume, il est élu le et consacré le 9 novembre à l'église du couvent des Théatins de Paris par André Hercule de Fleury, ancien évêque de Fréjus, assisté par François-César Le Blanc, évêque d'Avranches et François Honoré de Casaubon de Maniban, évêque de Mirepoix. Il devient par conséquent pair de France[1].
Il assiste au couronnement du roi Louis XV le . Il bénit cette même année le mariage entre le duc Louis d'Orléans et la princesse Augusta Maria von Baden[1].
Abbé commendataire de Saint-Michel de Thiérarche en 1725, il devient premier chapelain de la reine Marie Leszczyńska en 1725 et son grand chapelain en 1743.
Il résigne l'évêché de Châlons le et est promu le lendemain archevêque de Rouen[1]. Il achète en 1738 la bibliothèque de Pierre-Jules-César de Rochechouart, évêque d'Évreux. Il édifie alors pour accueillir les ouvrages un nouveau bâtiment qui remplace la galerie nord du jardin de l'archevêché, comprise entre le logis d'Amboise et le pavillon Saint-Romain. Il confie en 1742 à l'architecte Antoine Matthieu Le Carpentier l'aménagement de la cour d'honneur face aux corps des logis d'Estouteville et d'Amboise. Il reconstruit le portail d'entrée sur la rue des Bonnetiers, axé sur la cour. Il restaure le pavillon Notre-Dame, dont il remplace le toit-terrasse par un toit en pavillon. Il fait également réaliser l'escalier d'honneur qui donne accès à la salle des États, dont Le Carpentier est peut-être l'auteur[2].
Le par ordonnance, il réunit les 2 titres de la paroisse de Saint-Maclou de Pontoise. Il n'y aura donc désormais qu'un seul curé de Saint-Maclou.
En 1745, il est nommé abbé commendataire de Saint-Étienne de Caen[3]. En 1748, Louis XV le nomme commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit et grand aumônier de France. Il devient également proviseur de la Sorbonne[1].
Le 4 février 1755, il célèbre dans l'hôtel de Machault le mariage de Jean Louis Paul François de Noailles comte d’Ayen et d'Henriette Anne Louise d'Aguesseau[4], sa cousine.
Cardinalat
Il est créé cardinal-prêtre lors du consistoire du tenu par le pape Benoît XIV. Le pape lui envoie la barrette rouge avec un bref apostolique daté du . Il n'ira pas à Rome recevoir le chapeau rouge et ne disposera pas de titre cardinalice. Il ne participe pas au conclave de 1758 qui élit pape Clément XIII[1].
Il meurt le à Paris. Il est enterré dans l'église Saint-Sulpice sans disposer de mémorial funéraire[1].
Armoiries
D'azur à un lion d'or armé et lampassé de gueules.[5]
Notes et références
- (en)The Cardinals of the Holy Roman Church: Consistory of April 5, 1756 (VII)
- Descubes 2012, p. 92
- Célestin Hippeau, L'abbaye de Saint-Etienne de Caen, Caen, Librairie de A. Hardel, , 538 p. (lire en ligne), p. 327
- Mercure de France, juillet 1755, p. 216. Document numérisé.
- Popoff 1996, p. 91
Voir aussi
Sources et bibliographie
- Michel Popoff (préf. Hervé Pinoteau), Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : d'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, , 204 p. (ISBN 2-86377-140-X) ;
- Jean-Charles Descubes (dir.) (préf. Jean-Charles Descubes), Rouen : Primatiale de Normandie, Strasbourg, La Nuée Bleue, coll. « La grâce d'une cathédrale », , 511 p. (ISBN 978-2-7165-0792-9)
Liens internes
- Famille de Saulx
- Château de Lux
- Liste des évêques de Chalons en Champagne
- Liste des évêques et archevêques de Rouen
Liens externes
- Ressources relatives à la religion :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Abbé de Saint-Étienne de Caen
- Abbé commendataire du XVIIIe siècle
- Évêque de Châlons
- Archevêque de Rouen
- Évêque catholique français du XVIIIe siècle
- Grand aumônier de France
- Cardinal français créé au XVIIIe siècle
- Cardinal créé par Benoît XIV
- Commandeur de l'ordre du Saint-Esprit
- Naissance à Paris
- Naissance en septembre 1690
- Décès à Paris
- Décès en mars 1759
- Décès à 68 ans