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Lya De Putti

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Lya De Putti
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Lya De Putti photographiée par Alexander Binder.
Naissance [1]
Vécse, Autriche-Hongrie (aujourd'hui Vojčice en Slovaquie)
Décès (à 34 ans)
New York, États-Unis
Profession Actrice
Films notables Variétés, La Terre qui flambe

Lya De Putti (née en 1897[1] en Autriche-Hongrie et morte en 1931 à New York) fut une actrice du cinéma muet remarquée pour ses rôles de femme fatale, « vamp malgré elle[2] ».

Née Amália Putti[3] (hongrois : Putti Amália) à Vécse, Autriche-Hongrie (aujourd'hui Vojčice en Slovaquie), elle était la fille de Julius de Putti (hongrois : Putti Gyula), baron[4] et officier de cavalerie[5], et de Mária Holyos[6] (hongrois : Holyos Mária), une comtesse[4].

Lya de Putti photographiée par Alexander Binder.

Elle commença la scène en Autriche-Hongrie avant de rejoindre Berlin où elle intégra un ballet. Elle fit ses débuts à l'écran en 1918 dans un film de Béla Balogh[7] et devint première danseuse au théâtre Wintergarten de Berlin en 1924 après être passée par la Roumanie après la République des conseils de Hongrie[8].

Dans ses films allemands, elle fut essentiellement remarquée après 1921 et Le Tombeau hindou et Le Tigre du Bengale, « une superproduction en deux parties réalisée par Joe May et scénarisée par Fritz Lang et Thea von Harbou »[8]. On la vit par exemple dans une adaptation de Manon Lescaut[9] et dans une autre production UFA, Variétés, dirigé par Ewald André Dupont et où elle côtoyait Emil Jannings. Elle tourna aussi avec Conrad Veidt, Alfred Abel, Werner Krauss, Grete Mosheim et Lil Dagover. Elle fut aussi dirigée par F. W. Murnau (dans La Terre qui flambe, film légendaire qui fut longtemps considéré comme perdu avant d'être retrouvé chez un curé[10]), Arthur Robison et Fritz Lang.

En 1926, Lya de Putti partit pour les États-Unis où elle fut engagée par Adolph Zukor, de la Paramount Pictures, puis par Cosmopolitan Productions et les Studios Universal[8]. Pour James Young, Manfred Noa ou Nils Olaf Chrisander, elle joua les femmes fatales[2], coiffée comme Louise Brooks et Colleen Moore. Elle apparut dans The Sorrows of Satan (de D. W. Griffith), et seuls les Européens purent voir la version où elle était nue. Elle tourna aussi avec des acteurs comme Adolphe Menjou et Zasu Pitts, mais sans trouver le succès, ce qui la décida à tenter sa chance à Broadway. Mais son accent la gênant, elle partit en Grande-Bretagne tourner des films muets et améliorer son accent pour pouvoir jouer dans des films parlants.

Elle serait morte en 1931 d'une pneumonie[11], conséquence d'une opération destinée à retirer de son œsophage un os de poulet[4].

Filmographie sélective

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Notes et références

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  1. a et b D'autres sources évoquent 1896, 1899 ou 1901 : « Putti, Lya de », sur VIAF et Marlène Pilaete, « Lya De Putti », sur cineartistes.com
  2. a et b elle s'était forgé en Allemagne une image de « vamp malgré elle » : « Dictionnaire du Cinéma : DE PUTTI (Lya) », sur Larousse,
  3. ou Amalya de Putty de Hoyos selon Marlène Pilaete, op. cit.
  4. a b et c « Lya De Putti », sur IMDb
  5. (hu) Aladár Schöpflin (dir.), Magyar Színművészeti Lexikon [« Encyclopédie de l'art scénique hongrois »], Budapest, Színészegyesület, 1929-1931, « Putty Lia », p. 503
  6. (hu) « Tiszti személyügyi iratanyagok », sur Hadtörténelmi Levéltár [« Archives militaires - Documents du personnel officier »] : « Neve: Putti Sándor fhdgy. / Szül.év: 1891 / Anyja neve: Holyos Mária » dans Pesky-Rosenzweig (titres dans Miákich-Peskó)
  7. « A Császár katonái (1918) », sur IMDb
  8. a b et c Marlène Pilaete, op. cit.
  9. « Manon Lescaut (1926) », sur IMDb
  10. Frédéric Bonnaud, « Arte, 23h25,«La terre qui flambe». Premier regard sur un joyau de Murnau. », Libération,‎ (lire en ligne)
  11. (en) « Lya De Putti Dead Here Of Pneumonia. », New York Times,‎ , p. 20

Bibliographie

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  • Johannes Zeilinger: Lya de Putti – Ein vergessenes Leben. Karolinger-Verl., Wien 1991, (ISBN 3-85418-051-9)
  • F.-B. Habel: Verrückt vor Begehren. Die Filmdiven aus der Stummfilmzeit Schwarzkopf & Schwarzkopf, Berlin 1999.

Liens externes

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