Aller au contenu

Abu Obeida ibn Oqba al-Fihri

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 4 août 2023 à 00:06 et modifiée en dernier par Slzbg (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Abu Obeida ibn Oqba al-Fihri
une illustration sous licence libre serait bienvenue

Abu Obeida ibn Oqba al-Fihri est un aristocrate arabe qurayshite de la famille des Fihrides ou Oqbides.

Abu Obeida était le fils de Oqba Ibn Nafi Al Fihri, général arabe quraychite, fondateur de la ville tunisienne de Kairouan et Wali d'Ifriqyia, envoyé en 670 à la tête des armées musulmanes par Muʿawiya Ier, calife omeyyade de Damas, dans le but de conquérir et propager l'islam en Afrique du Nord.

Il participe à la conquête de l'Andalousie en 711.

Il a eu une illustre descendance :

  • Un de ses fils est Habib ibn Abi Obeida al-Fihri[1], fut un général, conquérant du Souss, qui participa en 740 à une expédition maritime vers la Sicile pour ce qui fut probablement la première tentative d'invasion à grande échelle de l'île (plutôt qu'un simple raid). À la suite d'un débarquement réussi et d'une rapide réédition de Syracuse après un bref siège, la ville accepte de payer un tribut. Mais l'éclatement de la Grande révolte berbère au Maghreb force son armée a un retour précipité pour se joindre aux forces envoyées réprimer le soulèvement.  Les Arabes sont vaincus par les Berbères et Habib ibn Abi Obeida est tué à la bataille de Bagdoura (près du Sebou) en 741.
  • Son petits fils Abd al-Rahman ibn Habib al-Fihri (fils du précédent) gouverna l'Ifriqiya indépendamment des califats omeyyades puis abbassides de 745 à 755.
  • Un autre de ses petits-fils Yusuf ibn 'Abd al-Rahman al-Fihri, gouvernera al-Andalus dans la même indépendance de 747 à 755.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Ibn Khaldoun, Histoire des berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale, vol. 1, (lire en ligne), p. 364