Kiev
Kyiv
Kiev (uk) Київ | ||||
Héraldique |
Drapeau |
|||
De haut en bas, gauche-droite : la Palais Mariinsky, la laure des Grottes, le bâtiment rouge (uk) de l'université nationale, la maison aux Chimères, le Cathédrale Sainte-Sophie, la place de l'Indépendance. |
||||
Administration | ||||
---|---|---|---|---|
Pays | Ukraine | |||
Subdivision | Ville à statut spécial | |||
Chef de l'administration | Vitali Klitschko | |||
Maire | Vitali Klitschko | |||
Code postal | 01000 — 06999 | |||
Indicatif tél. | +380 44 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Kievien[1] | |||
Population | 2 887 974 hab. (2015) | |||
Densité | 3 442 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 50° 27′ 13″ nord, 30° 30′ 59″ est | |||
Altitude | 179 m |
|||
Superficie | 83 900 ha = 839 km2 | |||
Divers | ||||
Fondation | [2] | |||
Statut | Ville depuis 1494 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Ukraine
Géolocalisation sur la carte : Ukraine
Géolocalisation sur la carte : oblast de Kiev
| ||||
Liens | ||||
Site web | kyivcity.gov.ua | |||
modifier |
Kiev (/kjɛf/ ou /kjɛv/), (en ukrainien : Київ, Kyïv /ˈkɪjiu̯/ ; en russe : Киев, Kiyev /ˈkʲi(j)ɪf/), est la capitale et la plus grande ville de l'Ukraine (2 887 974 habitants en 2015). Elle est également le chef-lieu de l'oblast de Kiev et l'une des plus anciennes villes de Ruthénie (lato sensu).
Kiev se trouve sur la rivière Dniepr, au nord-ouest du pays. La date exacte de sa fondation reste inconnue. Les fouilles archéologiques donnent lieu de croire que Kiev est devenue une ville à la fin du IXe siècle. Kiev a été la capitale de la Ruthénie, de la principauté de Kiev, du grand-duché de Lituanie, de la République populaire ukrainienne, de l’État ukrainien et de la République socialiste soviétique d'Ukraine. Kiev a été aussi le centre administratif du grand-duché de Ruthénie, de la voïvodie de Kiev, du gouvernement de Kiev et du district général de Kiev pendant la Seconde Guerre mondiale.
La ville est un des plus anciens centres de l'Europe de l'Est et du christianisme. La cathédrale Sainte-Sophie et la laure des Grottes de Kiev sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial.
Géographie
Site
La vieille ville est construite sur des collines surplombant le fleuve Dniepr (Dnipro en ukrainien). La ville actuelle s'étend sur les deux rives du fleuve, près de son confluent avec la Desna.
Climat
Kiev bénéficie d'un climat continental. Selon la classification de Köppen, il est de type Dfb (climat tempéré froid sans saison sèche avec été tempéré). La neige recouvre le sol en moyenne 97 jours par an entre mi-novembre et fin mars. La hauteur de neige atteint, en moyenne, 20 cm en février (maximum de 440 cm). Le record de précipitations reçues sur une année est de 925 mm en 1933. L'année la plus sèche a été 1975, avec seulement 395 mm de précipitations reçues.
- Température record la plus froide : −32,2 °C ().
- Température record la plus chaude : 39,9 °C ().
- Nombre moyen de jours avec neige dans l'année : 80.
- Nombre moyen de jours de pluie dans l'année : 146.
- Nombre moyen de jours avec de l'orage dans l'année : 28.
- Nombre moyen de jours avec tempête de neige dans l'année : 10.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −5,5 | −5 | −0,8 | 5,7 | 10,9 | 14,8 | 16,7 | 15,7 | 10,6 | 5,1 | 0,4 | −3,9 | 5,4 |
Température moyenne (°C) | −3,2 | −2,3 | 2,5 | 10 | 15,8 | 19,5 | 21,3 | 20,5 | 14,9 | 8,6 | 2,6 | −1,8 | 9 |
Température maximale moyenne (°C) | −0,8 | 0,7 | 6,5 | 15 | 21,1 | 24,6 | 26,5 | 25,9 | 20 | 12,9 | 5,3 | 0,5 | 13,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−32,9 11/1951 |
−32,2 7/1929 |
−24,9 7/1964 |
−10,4 3/1931 |
−2,4 12/1900 |
2,4 5/1930 |
5,8 23/1904 |
3,3 30/1966 |
−2,9 29/1881 |
−17,8 31/1920 |
−21,9 26/1890 |
−30 31/1895 |
−32,9 11/1/1951 |
Record de chaleur (°C) date du record |
11,1 11/1991 |
17,3 26/1990 |
22,4 20/1990 |
30,2 30/2012 |
33,6 27/2007 |
35 25/1885 |
39,4 30/1936 |
39,3 20/1946 |
33,6 11/1898 |
28 4/1888 |
23,2 1/1926 |
14,7 5/2008 |
39,4 30/7/1936 |
Ensoleillement (h) | 42 | 64 | 112 | 162 | 257 | 273 | 287 | 252 | 189 | 123 | 51 | 31 | 1 843 |
Précipitations (mm) | 38 | 40 | 40 | 42 | 65 | 73 | 68 | 56 | 57 | 46 | 46 | 47 | 618 |
dont neige (cm) | 9 | 11 | 7 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 | 5 | 34 |
Nombre de jours avec précipitations | 8 | 7 | 9 | 13 | 14 | 15 | 14 | 11 | 14 | 12 | 12 | 9 | 138 |
Humidité relative (%) | 83 | 80 | 74 | 64 | 62 | 67 | 68 | 67 | 74 | 77 | 85 | 86 | 74 |
Nombre de jours avec neige | 17 | 17 | 10 | 2 | 0,2 | 0 | 0 | 0 | 0,03 | 2 | 9 | 16 | 73 |
Nombre de jours d'orage | 0,2 | 0 | 0,1 | 1 | 5 | 7 | 8 | 4 | 2 | 0,2 | 0,03 | 0,03 | 28 |
Nombre de jours avec brouillard | 4 | 5 | 3 | 2 | 1 | 0,4 | 0,3 | 0,3 | 1 | 4 | 7 | 7 | 35 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
−0,8 −5,5 38 | 0,7 −5 40 | 6,5 −0,8 40 | 15 5,7 42 | 21,1 10,9 65 | 24,6 14,8 73 | 26,5 16,7 68 | 25,9 15,7 56 | 20 10,6 57 | 12,9 5,1 46 | 5,3 0,4 46 | 0,5 −3,9 47 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Transports
La ville de Kiev possède un réseau de trois lignes de métro d'une longueur totale de 54,8 km. Sa construction remonte à la seconde moitié du XXe siècle. Une quatrième ligne est en cours de construction. L'étendue de la ville et l'éloignement entre les stations — plus proche du métro londonien que du métro parisien — exigent pour le compléter un dense réseau de bus, trolleybus et tramway. Alors que les projets de construction et d'agrandissement du réseau sont loin d'être achevés, à partir de la seconde moitié des années 2000, ce système de transport en commun arrive à saturation. Les probables explications sont multiples : forte croissance de l'activité économique, augmentation de la population active et étudiante et émigration d'origine rurale.
Alors qu'à la même époque, la majorité des villes européennes construisaient de nouvelles lignes de tramway, la ville de Kiev a détruit une partie de ses lignes durant les années 1990. Une politique inverse est de nouveau à l'étude. Il y a 21 lignes. Des autobus (70 lignes) et trolleybus (39 lignes) sont présents à Kiev.
-
Un trolleybus sur la place de Sophie (Sofiyivska)
-
Un funiculaire
-
Un tramway
-
Un pont de métro
Chemin de fer
La vieille gare de Kiev a été construite entre 1868-1870 par l'architecte V. Vychnevetskyi. La gare actuelle a été construite entre 1927-1932 et conçue par O. Verbytskyi. Elle est accessible depuis le métro 1.
Trains de banlieue
La compagnie PZZ, (Ukrainien: Південно-Західна залізниця) est une composante de la société Ukrzaliznytsia. Elle gère les transports ferroviaires de la région de Kiev.
Il y a 5 directions d'elektrichka (train de banlieue) à partir de Kiev :
- Nijyn vers le nord-est
- Hrebinka vers le sud-est
- Myronivka vers le sud
- Fastiv vers le sud-ouest
- Korosten vers l'ouest
Transport aérien
Kiev est desservi par trois aéroports :
- Aéroport de Kiev-Boryspil : aéroport international situé à 30 km.
- Aéroport international de Kiev (Jouliany) : aéroport international, le plus ancien de la ville situé au sud de la ville.
- Aéroport de Hostomel : aéroport international de fret.
Administration
Kiev est la capitale de l'Ukraine depuis 1934 et contient donc les principaux organes du gouvernement : résidence présidentielle (Palais Mariinsky), parlement (Rada), ministères, offices nationaux.
Kiev est une municipalité indépendante de l'oblast du même nom et gérée au niveau national. Cependant, le gouvernement de l'oblast est situé dans la ville.
D'un point de vue administratif, la transcription en alphabet latin du nom de la ville est « Kyiv » depuis la décision du adoptée par la Commission ukrainienne de la terminologie officielle[7]. Cette orthographe correspond davantage à la prononciation réelle du nom que l'ancienne orthographe « Kiev » car le « e » est atténué et donne un son semblable à celui d'un « i ». De plus, cette transcription est plus proche de l'orthographe ukrainienne.
La ville de Kiev est divisée en 10 districts administratifs (raïons).
-
Cour suprême d'Ukraine.
Organisation administrative
La ville de Kiev est divisée en 10 districts (raïons). Trois districts sont situés sur la rive gauche du Dniepr et sept sur la rive droite. Chacun compte au moins 10 microraïons (ou microdistricts). Par exemple, le district de Petcherskyï compte les microdistricts historiques de : Petchersk, Lypky, Klov, Vydoubytchi, Zvirinets, Telytchka, Tchorna Hora etc.
-
Carte des arrondissements de Kiev.
Histoire
La grande ville de Kiev rendait hommage aux Khazars ; le nom de Kiev provient du prénom d'un des princes slaves fondateurs de la ville : Kyi, l'ainé des quatre fondateurs de la ville avec Shchek, Khoryv et leur sœur Lybid. Durant son histoire, Kiev, l'une des plus vieilles villes d'Europe de l'Est, passa par plusieurs étapes, de la grandeur jusqu'à une relative obscurité.
Les recherches archéologiques montrent que le site de Kiev est occupé depuis le Paléolithique.
La ville a probablement été fondée comme étape du commerce entre Constantinople et la Scandinavie.
Un centre pré-urbain s'est formé entre les VIe et VIIe siècles sur la colline Zamkova. Le site couvrait alors 4 hectares et devait être protégé par une palissade de terre et de bois (semblable à celle que les archéologues ont retrouvée sur la colline voisine Starokievska, protégeant un autre site pré-urbain de même époque, d'environ deux hectares). Là se trouvait le centre du pouvoir politique et religieux, comme le prouve la découverte du sanctuaire dédié à Svjatovit-Rod.
C'est entre les VIIIe et IXe siècles que Kiev, centre pré-urbain des Poljanes, se transforme en une ville importante d'environ 11 hectares. Les princes commencent alors le rassemblement des tribus slaves auxquelles ils imposent la tournée fiscale appelée polioudie. Le nom de Kiev apparaît pour la première fois dans la Chronique des temps passés (Povest vremennykh let). Trois frères, Ki, Chtchek et Khoriv y sont présentés comme les fondateurs de Kiev qui, en réalité, est déjà un centre politique affirmé.
En 882, Kiev est prise par Oleg (en ukrainien : Oleh), un Varègue, le successeur de Riourik, prince (kniaz) de Novgorod et elle devient la capitale du premier État ruthène (la Rus' de Kiev, connue en Europe sous le nom de Principauté de Kiev).
Le christianisme grec y est introduit peu de temps après par Olga (ou Olha), la régente de Kiev (945-964) ; il est ensuite imposé par Vladimir Ier (980-1015), considéré comme le véritable fondateur de l'empire de Kiev.
Expansion économique et développement artistique (Xe et XIe siècles)
Entre les Xe et XIe siècles, Kiev connaît un développement urbain et architectural exceptionnel, rendu possible par l'exploitation de la célèbre route des Varègues aux Grecs, le long de laquelle s'organise un commerce important vers Constantinople, bien régulé par les traités de commerce de 912, 945 et 971.
Profitant de cette croissance économique, le prince Vladimir veut construire un État centralisé dont Kiev doit être la capitale. Après avoir échoué dans sa tentative de s'appuyer sur le dieu païen Péroun, Vladimir est baptisé à Chersonèse en 989 par le clergé byzantin et épouse la princesse porphyrogénète Anne. Il entend alors doter Kiev, sa capitale à l'architecture en bois, du signe visible de sa nouvelle foi en confiant à des maîtres grecs la construction d'une merveilleuse cathédrale en brique et en pierre, décorée de somptueuses fresques et mosaïques, l'église de la Sainte-Mère-de-Dieu, dite de la Dime (989 - 993). Elle est érigée au cœur de la ville nouvelle dit « ville de Vladimir », à proximité du marché des Grands-mères (Babyn torzok). Cette œuvre d'urbanisme sera encore amplifiée sous le règne de son fils et successeur, Iaroslav le Sage (1018 - 1054). La ville de Iaroslav est dessinée autour de trois bâtiments majeurs, les monastères Saint-Georges et Sainte-Irène qui bordent la voie qui conduit à la merveille du septentrion, la cathédrale Sainte-Sophie de Kiev (1037 - 1041), comme la désigne le métropolite Hilarion dans son célèbre Dit sur la Grâce et la Foi.
Sur la rive gauche du Dniepr, dominant le fleuve de quelque 70 mètres, se dresse par ailleurs Kiev, dont les 400 églises, les 8 marchés et la foule innombrable de ses habitants provoquèrent, en 1018, l'admiration de l'évêque Thietmar de Mersebourg.
Kiev est alors une ville importante qui rassemble plus de 30 000 habitants répartis sur les 80 hectares de la ville haute et les 150 hectares de la ville basse ou podol. Cette croissance urbaine, qui voit se multiplier les monuments religieux, est couronnée par la fondation, hors de Kiev, mais à proximité de la ville, du célèbre monastère des Grottes (Petcherska Lavra) en 1051, sous la direction d'Antoine, puis de Théodose.
Siège de la chaire métropolitaine de Kiev, lieu de rayonnement d'églises et de monastères d'inspiration byzantine, résidence princière mais aussi centre de production de manuscrits, Kiev brille alors de toute sa splendeur. L'alliance avec la dynastie des Riourikides est recherchée par les principales cours européennes. Le roi de France Henri Ier en fera venir Anne, fille du prince Iaroslav, qu'il épousera en 1049.
Déclin (fin XIe siècle-XIVe siècle)
Il s'amorce peu après la mort de Iaroslav en 1054. Le système successoral de frère à frère engendre de longs et violents conflits entre oncles et neveux dont l'enjeu est la possession du trône de Kiev. En conséquence, ces conflits affaiblissent la ville et en font une proie tentante pour les peuples de la steppe, les Polovtsi. C'est en 1169 que Kiev succombera sous les coups du prince de Vladimir, André Ier Bogolioubski à la tête d'une coalition princière. La ville est pillée et mise à sac. Ce n'est que le début d'un long déclin, marqué par un nouveau sac perpétré en 1203 par Riourik Rostislavitch, avant la prise de la ville, ou plutôt ce qu'il en restait après le passage des Tatars de Batu Khan le . Cette fois-ci, c'en est bien fini pour Kiev de sa splendeur d'antan. En 1362, Kiev est prise une nouvelle fois par le prince Olgierd qui en fait un bien patrimonial pour son fils, Vladimir.
Union de Pologne-Lituanie et hetmanat cosaque (XIVe siècle-XVIIIe siècle)
De 1363 à 1667, Kiev fait partie de l'Union de Pologne-Lituanie, qui devient, par l'Union de Lublin en 1569, la République des Deux Nations. À la fin du XVe siècle, Kiev adopte le droit de Magdebourg. Après l'union de Brest (1596), Kiev devient l'un des lieux majeurs de l'affrontement entre uniates et orthodoxes.
À la suite de la révolte des Cosaques de 1648, le hetman Bogdan Khmelnitski fait une entrée triomphante dans Kiev. Il cherche à établir un État ukrainien indépendant, l'Hetmanat cosaque. Cependant, la guerre avec la puissante armée polonaise devient très difficile, et Khmelnytskyï se tourne vers une alliance avec le tsar de Moscovie. Par le traité d'Androusovo de 1667, Kiev fait partie des territoires ukrainiens placés sous le protectorat de Moscou. Ces territoires seront incorporés par la suite dans l'Empire russe. L'Hetmanat cosaque disparaît officiellement sous le règne de la tsarine Catherine II.
Kiev dans l'empire russe
Au XIXe siècle, Kiev prit un certain essor grâce au développement du chemin de fer. Après la reconstruction complête de la ville basse après l'incendie de 1811 avec des maisons d'un étage et des bâtiments administratifs de style palladien par Andreï Melenski, la ville haute se couvre, dans la seconde moitié du même siècle, d'immeubles bourgeois de briques de cinq étages environ (voir Nikolaï Gordenine), lui donnant une allure de capitale provinciale de l'empire russe et de ville d'Europe centrale.
En 1834 fut fondée l'actuelle université nationale Taras-Chevtchenko.
En 1917, à la suite de la révolution russe de la même année, Kiev devint la capitale de la nouvelle République populaire ukrainienne qui proclame son indépendance vis-à-vis de la Russie. La Rada centrale s'installe à Kiev et exerce le pouvoir législatif.
Période soviétique (1920-1991)
En 1920, la ville tombe aux mains des bolcheviks. En 1934, elle devient la capitale de la République socialiste soviétique d'Ukraine (RSSU) en remplacement de Kharkiv. La grande famine de 1932-33 orchestrée par Staline fait des ravages parmi la population migrante n'étant pas enregistrée et ne disposant pas de cartes de rationnement.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est occupée par l'Allemagne nazie à partir du et à la suite du plus grand encerclement de troupes de l'histoire. La ville est gravement endommagée par cette occupation, tant sur le plan matériel qu'humain: les 29 et a lieu le massacre de Babi Yar, nom d'un ravin de la périphérie urbaine : 33 371 hommes, femmes et enfants juifs y sont assassinés par balle par les Einsatzgruppen nazis. Plusieurs dizaines de milliers de victimes s'ajouteront au décompte jusqu'à l'ouverture du camp de concentration de Syrets au nord de la ville.
Du 24 au 28 septembre 1941, des explosions vraisemblablement déclenchées par des détonateurs installés par le NKVD dévastèrent la principale voie du centre, l'avenue Kretchtchavik et les rues avoisinantes où s'étaient établies la Kommandantur et d'autres administrations et où s'étaient installés dans les appartements les officiers et dirigeants allemands. Les explosions et l'incendie qui dura jusqu'au 29 septembre détruisirent une grande partie du centre et firent des victimes parmi les envahisseurs mais également en plus grand nombre dans la population civile[8].
Le , la ville est finalement reprise par l'Armée rouge.
À la fin de la guerre, Kiev reçoit le titre de Ville héros, au même titre qu'Odessa, Sébastopol et Kertch, pour commémorer la résistance féroce opposée aux troupes allemandes. La ville se relève et redevient rapidement le troisième centre économique soviétique. Le 26 avril 1986, l'explosion du réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl, située à peine à 100 km au nord, épargne l'agglomération grâce aux vents qui poussent les retombées radioactives vers le nord.
L'indépendance du pays est déclarée par le Parlement ukrainien le 24 août 1991.
Capitale de l'Ukraine indépendante
En 1991, après la dislocation de l'URSS, Kiev devient la capitale de l'Ukraine indépendante. La ville s'ouvre alors à l'économie de marché, son aspect se modernise rapidement et prend l'allure d'une grande capitale européenne. De nos jours Kiev concentre l'attractivité et les ressources du centre économique, financier et culturel de l'Ukraine.
En novembre 2004, Kiev devient le centre d'une vaste campagne de protestation pacifique (Révolution orange) qui confirme les choix démocratiques de la société ukrainienne.
En , de nombreuses personnes sont blessées par des cocktails Molotov. Il y a des explosions, des barricades sont érigées et de nombreux pneus sont enflammés[9].Les affrontements entre la police et les manifestants qui réclament la démission du Président Ianoukovitch font plusieurs centaines de blessés; plusieurs morts sont à déplorer. Fin , la contestation qui a débuté à Kiev semble s'étendre à l'ensemble du pays.
Population
Données
Recensements (*) ou estimations de la population[10] :
Année | Population | Naissances annuelles | Décès annuels | Solde naturel annuel | Taux de natalité (‰) | Taux de mortalité (‰) | Solde naturel (‰) | Indice de fécondité | Mortalité infantile | Taux de mortalité infantile (%) |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1990 | 2 624 400 | 31 632 | 22 754 | 8 878 | 12,0 | 8,6 | 3,4 | 1,51 | 405 | 12,7 |
1991 | 2 643 400 | 28 981 | 24 153 | 4 828 | 10,9 | 9,1 | 1,8 | 1,39 | 411 | 14,1 |
1992 | 2 651 300 | 25 632 | 25 134 | 498 | 9,7 | 9,5 | 0,2 | 1,24 | 446 | 17,2 |
1993 | 2 654 600 | 22 853 | 27 407 | -4 554 | 8,6 | 10,3 | -1,7 | 1,11 | 404 | 17,5 |
1994 | 2 653 500 | 21 507 | 28 539 | -7 032 | 8,1 | 10,8 | 2,7 | 1,05 | 344 | 15,9 |
1995 | 2 643 800 | 21 115 | 30 378 | -9 263 | 8,0 | 13,5 | -3,5 | 1,04 | 309 | 14,6 |
1996 | 2 637 900 | 20 039 | 28 322 | -8 283 | 7,6 | 12,8 | -3,2 | 0,98 | 297 | 14,7 |
1997 | 2 629 600 | 19 648 | 26 278 | -6 630 | 7,5 | 10,0 | -2,5 | 0,95 | 374 | 19,0 |
1998 | 2 625 300 | 18 304 | 25 714 | -7 410 | 7,0 | 9,8 | -2,8 | 0,88 | 246 | 13,3 |
1999 | 2 618 300 | 18 323 | 26 042 | -7 719 | 7,0 | 9,9 | -2,9 | 0,87 | 231 | 12,6 |
2000 | 2 615 300 | 18 954 | 26 603 | -7 649 | 7,3 | 10,2 | -2,9 | 0,88 | 193 | 10,2 |
2001 | 2 613 100 | 19 360 | 27 168 | -7 808 | 7,4 | 10,4 | -3,0 | 0,91 | 159 | 8,2 |
2002 | 2 611 327 | 21 156 | 27 641 | -6 485 | 8,1 | 10,6 | -2,5 | 0,94 | 196 | 9,4 |
2003 | 2 621 689 | 23 275 | 28 134 | -4 589 | 8,8 | 10,7 | -1,9 | 0,98 | 206 | 9,0 |
2004 | 2 639 030 | 25 884 | 28 487 | -2 603 | 9,8 | 10,7 | -1,9 | 1,07 | 168 | 6,6 |
2005 | 2 666 401 | 26 258 | 30 075 | -3 817 | 9,8 | 11,2 | -1,4 | 1,11 | 197 | 7,5 |
2006 | 2 693 224 | 28 101 | 29 920 | -1 819 | 10,4 | 11,1 | -0,7 | 1,13 | 226 | 8,1 |
2007 | 2 718 096 | 28 445 | 31 111 | -2 666 | 10,4 | 11,4 | -1,0 | 1,16 | 275 | 9,7 |
2008 | 2 740 233 | 31 965 | 30 067 | 1 898 | 11,6 | 10,9 | 0,7 | 1,23 | 280 | 8,9 |
2009 | 2 765 531 | 32 488 | 28 292 | 4 196 | 11,7 | 10,2 | 1,5 | 1,30 | 244 | 7,5 |
2010 | 2 785 131 | 32 082 | 28 625 | 3 457 | 11,5 | 10,3 | 1,2 | 1,30 | 233 | 7,3 |
2011 | 2 799 199 | 32 068 | 27 050 | 5 018 | 11,4 | 9,6 | 2,2 | 1,29 | 255 | 8,0 |
2012 | 2 814 258 | 33 887 | 27 840 | 6 047 | 12,0 | 9,8 | 2,2 | 1,38 | 262 | 7,8 |
2013 | 2 845 023 | 33 305 | 28 003 | 5 302 | 11,7 | 9,8 | 1,9 | 1,36 | 272 | 8,2 |
2014 | 2 868 702 | 34 821 | 29 992 | 4 829 | 12,1 | 10,4 | 1,7 | 1,45 | 243 | 7,0 |
2015 | 2 887 974 | 35 558 | 30 425 | 5 133 | 12,3 | 10,5 | 1,8 | 1,50 | 265 | 7,5 |
2016 | 2 906 569 | 36 570 | 30 666 | 5 904 | 12,6 | 10,5 | 2,1 | 1,57 | 201 | 5,5 |
2017 | 2 925 760 | 35 359 | 30 808 | 4 551 | 12,1 | 10,5 | 1,6 | 1,54 | 203 | 5,7 |
2018 | 2 934 522 | 34 586 | 32 231 | 2 355 | 11,8 | 11,0 | 0,8 | 1,54 |
Kiev fait partie des rares capitales d'Europe orientale a connaître depuis la fin du communisme en Europe un accroissement total (naturel et migratoire) positif de sa population. La ville a toutefois connu un accroissement naturel négatif (plus de décès que de naissances) entre 1993 et 2007 qui a été cependant compensé par l'immigration durant cette période.
Le taux de natalité en 2013 de 11,7 pour mille (contre de 12,0 pour mille en 2012) était supérieur de 5 points à la moyenne nationale tandis que le taux de mortalité était de 9,8 pour mille la même année (contre un taux de 9,8 pour mille en 2012) était inférieur d'environ 65 pour cent à la moyenne nationale.
Au xxe siècle, la ville a connu des changements importants de sa composition ethnique. La dislocation de l'URSS a amplifié un peu le mouvement comme le montrent les tableaux officiels ci-après. Globalement, la part des Ukrainiens a fortement augmenté passant ainsi de 31 % en 1874 à 82 % en 2001, tandis qu'au cours de la même période la part des Russes a chuté de 58 % à 13 % de la population. Au niveau national (pour toute l'Ukraine) en 2001, les Ukrainiens représentent 67 %, les Russes 30 %, et les autres 3 %[12], ce qui montre d'une part, que la proportion des Ukrainiens à Kiev est plus forte que dans le reste du pays, et d'autre part que la proportion des autres est plus forte aussi, ce qui se retrouve également dans d'autres capitales.
Nationalité | 1874[13] | 1897[14] | 1919[15] | 1926[16] | 1939[17] | 1959[18] | 1970[19] | 1979[19] | 1989[20] | 2001[20] | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Ukrainiens | 38,6 | 31,43 % | 55,1 | 22,22 % | 128,7 | 23,64 % | 216,5 | 42,28 % | 450,6 | 53,21 % | 663,9 | 60,11 % | 1056,9 | 64,76 % | 1455,6 | 67,89 % | 1863,7 | 72,45 % | 2110,8 | 82,22 % |
Russes | 58,2 | 47,42 % | 134,3 | 54,20 % | 232,1 | 42,65 % | 125,5 | 24,51 % | 139,5 | 16,47 % | 254,3 | 23,02 % | 373,6 | 22,89 % | 474,4 | 22,13 % | 536,7 | 20,87 % | 337,3 | 13,14 % |
Juifs | 12,9 | 10,53 % | 30,0 | 12,08 % | 114,5 | 21,07 % | 140,3 | 27,40 % | 224,2 | 26,48 % | 153,5 | 13,90 % | 152,0 | 9,31 % | 132,2 | 6,17 % | 100,6 | 3,91 % | 17,9 | 0,70 % |
Polonais | 7,9 | 6,41 % | 16,6 | 6,69 % | 36,8 | 6,77 % | 13,7 | 2,68 % | 11,8 | 1,39 % | 8,5 | 0,77 % | 9,7 | 0,59 % | 10,5 | 0,49 % | 10,4 | 0,40 % | 6,9 | 0,30 % |
Total | 122,7 | 100,00 % | 247,7 | 100,00 % | 544,4 | 100,00 % | 512,1 | 100,00 % | 846,7 | 100,00 % | 1104,3 | 100,00 % | 1631,9 | 100,00 % | 2143,9 | 100,00 % | 2572,2 | 100,00 % | 2567,9 | 100,00 % |
Rang | Nationalité/Communauté | Nombre | Pourcentage |
---|---|---|---|
1 | Ukrainiens | 2 110 767 | 82,23 % |
2 | Russes | 337 323 | 13,14 % |
3 | Juifs | 17 962 | 0,70 % |
4 | Biélorusses | 16 549 | 0,64 % |
5 | Polonais | 6 924 | 0,27 % |
6 | Arméniens | 4 935 | 0,19 % |
7 | Azéris | 2 567 | 0,10 % |
8 | Tatars | 2 451 | 0,10 % |
9 | Géorgiens | 2 352 | 0,09 % |
10 | Roumanophones | 1 927 | 0,08 % |
11 | Bulgares | 1 524 | 0,06 % |
12 | Arabes | 1 426 | 0,06 % |
13 | Allemands | 1 123 | 0,04 % |
14 | Grecs | 901 | 0,04 % |
15 | Ouzbeks | 688 | 0,03 % |
16 | Chinois | 505 | 0,02 % |
Autres | 11 134 | 0,43 % | |
Inconnu/Non précisé | 45 895 | 1,79 % | |
Total | 2 566 953 | 100 % |
Structure par âge
- 0-14 ans : 16,6% (hommes 249 082, femmes 234 555)
- 15-64 ans : 68,6% (hommes 938 794, femmes 1 055 417)
- 65 ans et plus : 14,8% (hommes 157 419, femmes 274 245) (2019 officiel)
Âge médian :
- total : 39,2 ans
- hommes : 37,0 ans
- femmes : 41,3 ans (2019 officiel)
Économie
Kiev est un centre industriel, scientifique, culturel et d'éducation important de l'Europe orientale. C'est le siège de nombreuses entreprises de haute technologie, d'institutions universitaires, de musées et d'institutions artistiques.
Éducation
- Académie de musique Tchaïkovski de Kiev
- Institut polytechnique de Kiev
- Université nationale de construction et d'architecture de Kiev (KNUCA)
- Université nationale Académie Mohyla de Kiev
- Université nationale des langues de Kiev
- Université nationale Taras-Chevtchenko de Kiev
- Université nationale de commerce et d'économie de Kiev
Culture
Activités / Événements culturels
En mai, les visiteurs de Kiev peuvent découvrir le festival du printemps. Les week-ends, les rues du centre-ville (comme le fameux Khrechtchatik) sont fermées à la circulation des véhicules au profit des piétons. Au mois d'août se tient le Festival international du film de Kiev Stozhary.
Chaque année la ville accueille les IEM (Intel Extrem Master) OP KOREAN SKILL.
En , Kiev a accueilli le 68e congrès international de la jeunesse qui rassemble des participants venant du monde entier et dont la langue de travail est l'espéranto.
Musées
Kiev compte une quarantaine de musées. En 2009, ils recevaient environ 4,3 millions de visiteurs.
- Musée national de l'histoire de l'Ukraine
- Musée de l'histoire de l'Ukraine dans la Seconde Guerre mondiale
- Musée de l'occupation soviétique de Kiev
- Musée national de Tchernobyl
- Musée d'une rue
- Musée national d'art d'Ukraine
- Musée Khanenko
- Musée national de peinture de Kiev
- Centre national de la culture populaire, musée Ivan Honchar
- Musée Mikhaïl Boulgakov
Lieux de culte
Le centre spirituel et patrimonial de la ville est la laure des Grottes de Kiev et la cathédrale Sainte-Sophie de Kiev. La cathédrale, commencée en 1017 et achevée en 1037, a été conçue pour émuler la splendeur des églises byzantines. Bien qu'elle soit consacrée à la « sainte sagesse », comme la grande cathédrale de Constantinople, elle a une forme très différente. Plutôt qu'un unique dôme hémisphérique s'élevant au-dessus du corps du bâtiment, Sainte-Sophie possède 13 dômes en forme de bulbe. Le dôme central est doré et un peu plus grand que les autres qui sont verts, et tous ont des lanternes dorées. L'Embassy of the Blessed Kingdom of God for All Nations est fondée en 1994.
-
Monastère de l'Archange Michael
-
Monastère Pokrovsky
-
Monastère Trinity Ioninsky
-
La kenessa du Karaïsme à Kiev. Août 2017.
Bâtiments d'importances
- Palais Mariinsky
- Maison aux Chimères - Art nouveau
- Tour de télévision de Kiev
- Avenue Krechtchatyk - Architecture stalinienne (magasin tsum)
- Place de l'Indépendance (Kiev), appelée aussi Maïdan (place en ukrainien). Place centrale de Kiev, très commerçante et où se tient tout type de manifestation, notamment la révolution orange de 2004 et de 2013.
-
Palais Mariyinsky
-
Concert sur Maïdan
-
Жовтневий палац (uk), centre international de la culture et des arts à Kiev. Mai 2019.
Kiev compte aussi plus d'une cinquantaine de gratte-ciel construits quasiment tous depuis les années 2000.
Marchés
- Marché de Besarabsky
- Marché Petrovka
Sports
Trois clubs de football jouent en première division ukrainienne: Dynamo Kiev, Arsenal Kiev et le FK Obolon Kiev (2011-2012).
Hockey sur glace : HK Sokil Kiev
Basketball : BK Kiev
Stades
- Stade olympique, plus grande enceinte sportive du pays avec plus de 70 000 places ayant accueilli les finales de l'Euro 2012 et de la Ligue des champions de l'UEFA 2017-2018
- Stade Dynamo Lobanovski (Stade de football du Dynamo Kiev et de l'Arsenal Kiev)
- Obolon Arena (stade de football du FK Obolon Kiev)
- Palais des sports de Kiev (Hockey sur glace : HK Sokil Kiev)
Spécialité de Kiev
- Gâteau de Kiev (ukrainien : Київський торт), à base de noisette et de meringue.
Kiev dans les arts
Peinture
La Porte dorée de Kiev inspira l'architecte et peintre russe Viktor Hartmann dans la réalisation de son dessin de projet pour La Grande Porte de Kiev. Ce dessin devait servir lors du concours organisé par l'empereur Alexandre II en 1866, pour la construction d'une grande porte monumentale à l'entrée de la ville. Bien que le projet fut annulé faute d'argent, le dessin fut conservé.
Musique
Le compositeur russe Modeste Moussorgski s'inspira de plusieurs peintures de son ami Viktor Hartmann, exposées un an après sa mort (dont la Porte de Kiev) afin de réaliser sa « série de dix pièces pour piano » en 1874 : Tableaux d'une exposition.
Littérature
Honoré de Balzac, écrivain français, a beaucoup voyagé pour rencontrer son admiratrice et future épouse, la polonaise Ewelina Hańska, avec qui il a d'abord entretenu une longue relation épistolaire. Il la rencontre notamment dans ses domaines de Kiev, dont l’opulence l'impressionne au point qu'il écrit « J'ai vu Versailles au milieu des blés[21] ». Il raconte sa découverte de la ville dans des lettres formant un ensemble de 61 feuillets (seulement écrits au recto), paru par la suite sous le nom de Lettre sur Kiev.
À la suite de l'écrivain Mikhaïl Boulgakov, la romancière russe d'expression française Irène Némirovsky exalte dans plusieurs de ses romans ou nouvelles la splendeur du printemps en fleurs dans la ville haute de Kiev ; elle y décrit aussi sans fard la misère profonde du Podol, cœur historique de la ville devenu à l'époque impériale le ghetto des Juifs pauvres[22].
Personnalités
Jumelages
Jumelages actuels
Kiev est en partenariat avec :
- Almaty (Kazakhstan) depuis 1991
- Athènes (Grèce)
- Belgrade (Serbie)
- Bratislava (Slovaquie)
- Bruxelles (Belgique)
- Budapest (Hongrie)
- Châlette-sur-Loing (France)
- Chicago (États-Unis)
- Chișinău (Moldavie)
- Cracovie (Pologne)
- Édimbourg (Écosse)
- Erevan (Arménie)
- Florence (Italie)
- Helsinki (Finlande)
- Kyoto (Japon)
- Leipzig (Allemagne)
- Minsk (Biélorussie)
- Munich (Allemagne)
- Odense (Danemark)
- Paris (France)
- Pretoria (Afrique du Sud)
- Riga (Lettonie)
- Rome (Italie)
- Santiago du Chili (Chili)
- Senlis (France)
- Sofia (Bulgarie)
- Stockholm (Suède)
- Tallinn (Estonie)
- Tbilissi (Géorgie)
- Toronto (Canada)
- Toulouse (France)
- Varsovie (Pologne)
- Vienne (Autriche)
- Vilnius (Lituanie)
- Wuhan (Chine)
Anciens jumelages
Le , le conseil municipal de la ville de Kiev déclare non valides le jumelage avec six villes et régions de la Fédération de Russie : Moscou, Volgograd, Saint-Pétersbourg, Oulan-Oudé, la République des Komis et Makhatchkala. La décision a été soutenue par 97 députés[23].
Notes et références
Notes
Références
- http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/no_106_janv-mars_2009_cle446315.pdf
- (en) « History of Kyiv : The early period », sur Britannica.com (consulté le ).
- (da) « Archived copy » [archive du ] (consulté le )
- (ru) « Климатические таблицы. Данные для Киева. », Погода и Климат (consulté le ).
- (uk) « CENTRAL GEOPHYSICAL OBSERVATORY named after Boris Sreznevsky », CENTRAL GEOPHYSICAL OBSERVATORY named after Boris Sreznevsky (consulté le ).
- (uk) « ЦЕНТРАЛЬНА ГЕОФІЗИЧНА ОБСЕРВАТОРІЯ імені Бориса Срезневського », CENTRAL GEOPHYSICAL OBSERVATORY named after Boris Sreznevsky (consulté le ).
- « Kyiv (Kiev) Travel Guide. Kiev?, Kyiv?! Which is right? », sur uazone.net (consulté le ).
- Anatoli Kouznetsov, Babi Yar, Paris, Robert Laffont, , 447 p. (ISBN 978-2-221-12703-2), p. 83-90
- Kiev : la place de l'Indépendance transformée en camp retranché lepoint.fr 24 janvier 2014
- (ru) Recensements de 1959, 1970 et 1979 sur www.webgeo.ru — (uk) Office des statistiques d'Ukraine : Статистичний збірник «Чисельність наявного населення України на 1 січня 2008 року» [Manuel statistique « Nombre d'habitants de l'Ukraine au 1er janvier 2008 »]. [1] ; Статистичний збірник «Чисельність наявного населення України на 1 січня 2010 року» [Manuel statistique « Nombre d'habitants de l'Ukraine au 1er janvier 2010 »]. [2] ; Статистичний збірник «Чисельність наявного населення України на 1 січня 2011 року» [Manuel statistique « Nombre d'habitants de l'Ukraine au 1er janvier 2011 »]. [3]
- [4]
- Recensement de 2001 : Population par nationalité
- Обзор данных о населении г. Киева по однодневной переписи, произведенной в 1874 г. — Реферат д. чл. П. П. Чубинского, читанный в годичном собрании Юго-Зап. Отдела 23 марта 1875 г.
- Первая всеобщая перепись населения Российской Империи 1897 г. Распределение населения по родному языку и уездам. г. Киев
- Перепись г. Киева 16 марта 1919 г. = Перепис м. Київа 16 березня 1919 р./ Киев. губ. стат. бюро ; [авт. предисл. Ал. Волков]. — Киев : [Б. и.], 1920
- Національний склад населення за переписом 1926 р. у Києві та Київському округу
- Всесоюзная перепись населения 1939 г. Распределение городского и сельского областей союзных республик по национальности и полу. г. Киев
- Національний склад центральних областей за переписами 1959 та 1989 рр.
- Демоскоп — Итоги переписи населения Украины 2001 года
- Всеукраїнський перепис населення 2001 р. — Національний склад Києва
- Roselyne de Ayala & Jean-Pierre Guéno, Les Plus Beaux Récits de voyage, Éditions de la Martinière, , p. 126-127
- O. Philipponnat et P. Lienhardt, La Vie d'Irène Némirovsky, Paris, Denoël, 2007, Le Livre de Poche 2007, p. 24 et p. 55.
- (uk) « Київрада визнала побратимство з 6-ма містами та регіонами РФ такими, що не є дійсними » [« Le conseil municipal de Kiev a déclaré inéligible le jumelage avec 6 villes et régions de la Fédération de Russie »], site officiel du conseil municipal de Kiev,
Voir aussi
Bibliographie
- Gauvard, Claude (dir.), De Libera, Alain, Zink, Michel, Dictionnaire du Moyen Âge, Paris, Quadrige/PUF, 2002, p. 803-804.
- (en) S. Franklin et J. Shepard, The Emergence of Rus' 750-1200, Londres-New York, Longman History of Russia, .
- (ru) B. A. Kolcin, Drevnjaja Rus', gorod, zamok, selo, Moscou, Arkheologija SSSR, .
- (de) H. Rüss, Das Reich von Kiev, Handbuch der Geschichte Russlands, t. 1, Lief, p. 233-392
- (ru) P. P. Tolocko, Drevnij Kiev, Kiev, .
Articles connexes
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à la musique :
- (uk) Site de la mairie
- (ru) Carte de Kiev sur le site Yandex avec la fonctionnalité de navigation virtuelle dans les rues (onglet « Панорамы », analogue à Google Street View)
- (ru) Carte topographique soviétique à 1/200 000
- (en) [PDF] Guide touristique de Kiev dans la série In Your Pocket (en)