Épigraphe (littérature)
Apparence
En littérature, une épigraphe est une phrase en prose ou en vers placée en tête d'un livre, d'un ouvrage ou d'un chapitre, pour en annoncer ou résumer le contenu, ou pour éclairer sur les intentions de l'auteur. Voir aussi : épigraphe.
On utilise parfois le terme « exergue » mais cet emploi est généralement considéré comme abusif[1],[2].
Exemples
- Le Rouge et le Noir de Stendhal porte en épigraphe cette parole de Danton : « La vérité, l'âpre vérité. »
- La Nausée de Jean-Paul Sartre porte en épigraphe cet extrait de L'église de Louis-Ferdinand Céline : « C'est un garçon sans importance collective. C'est tout juste un individu. »
- Le chapitre VI le temps spectaculaire de La Société du Spectacle de Guy Debord porte en épigraphe cet extrait de L'homme de cour de Baltasar Gracian : « Nous n'avons rien que le temps, dont jouissent ceux mêmes qui n'ont point de demeure. »
- Point de lendemain de Vivant Denon porte en épigraphe : « la lettre tue, et l'esprit vivifie. »
- Le poème Vers Dorés de Nerval porte en épigraphe une citation de Pythagore : « eh quoi, tout est sensible ! »
- Carmen de Prosper Mérimée porte en épigraphe une citation en grec de Palladas, que Mérimée traduisait par « Toute femme est (amer) comme le fiel ; mais elle a deux bons moments, un au lit, l’autre à sa mort. »
Références
- ↑ Le Grand Robert, article « exergue » : « Ce sens est critiqué; on préfère parfois épigraphe. »
- ↑ Informations lexicographiques et étymologiques de « exergue » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Une collection d'épigraphes françaises : Gilles G. Jobin, « Épigraphe » (consulté le )