Saint-Ulric
Saint-Ulric | |||
Saint-Ulric vue du bord de la mer | |||
Administration | |||
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Pays | Canada | ||
Province | Québec | ||
Région | Bas-Saint-Laurent | ||
Subdivision régionale | La Matanie | ||
Statut municipal | Municipalité | ||
Maire Mandat |
Pierre Thibodeau 2013 - 2017 |
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Constitution | |||
Démographie | |||
Gentilé | Ulricois, oise | ||
Population | 1 585 hab. (2016) | ||
Densité | 13 hab./km2 | ||
Code géographique | 08073 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 48° 47′ 00″ nord, 67° 42′ 00″ ouest | ||
Superficie | 12 020 ha = 120,20 km2 | ||
Divers | |||
Fuseau horaire | UTC−05:00 | ||
Indicatif | +1 418 | ||
Localisation | |||
Localisation de Saint-Ulric dans La Matanie | |||
Géolocalisation sur la carte : Québec
Géolocalisation sur la carte : Bas-Saint-Laurent
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Liens | |||
Site web | www.st-ulric.ca | ||
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Saint-Ulric est une municipalité de la province de Québec, au Canada, située dans la municipalité régionale de comté de La Matanie, au Bas-Saint-Laurent. La municipalité fait partie de la région touristique de la Gaspésie. La municipalité actuelle est née de la fusion de la municipalité de village de Saint-Ulric et de la municipalité de paroisse de Saint-Ulric-de-Matane en 2000.
Toponymie
L'endroit est d'abord connu sous le nom de Rivière-Blanche[1]. Ce fut d'ailleurs le nom officiel de la municipalité du 12 janvier au 11 novembre 2000[1],}[2],[3]. Même après la création de Saint-Ulric, l'endroit était souvent appelé Saint-Ulric-de-Rivière-Blanche[2].
Le toponyme de Saint-Ulric est en l'honneur du juge et homme politique Ulric-Joseph Tessier (1817-1892)[1],[2],[4]. Il s'agissait d'un homme important pour la région puisqu'il possédait les seigneuries qui forme aujourd'hui les municipalités de Bic, Saint-Fabien, Saint-Mathieu, Saint-Simon et Trois-Pistoles[1]. Son épouse hérita également de la seigneurie de Rimouski[1]. Il fit don du terrain pour construire l'église et le presbytère à Saint-Ulric[1]. D'ailleurs, le bureau de poste local porta le nom de Tessierville de 1860 à 1911[2]. Saint Ulric était un prêtre qui fonda plusieurs monastères en Germanie au Moyen Âge[1]. De son côté la nom de Rivière-Blanche était directement emprunté à la rivière Blanche[2]. Celle-ci doit son nom aux brouillons blancs créés par les chutes et les cascades sur son cours[2].
Les gentilés sont appelés Ulricois et Ulricoises[1],[5],[6].
Géographie
Saint-Ulric est situé au bord du fleuve Saint-Laurent sur son versant sud à 400 km au nord-est de Québec et à 300 km à l'ouest de Gaspé[6]. À cette hauteur, le fleuve est appelé « la mer » à cause de sa largeur et de son eau salée[6]. Les villes importantes près de Saint-Ulric sont Matane à 15 km au nord-est, Amqui à 70 km au sud-est ainsi que Mont-Joli à 55 km et Rimouski à 80 km au sud-ouest[2]. Saint-Ulric est situé sur la route 132 dans sa boucle autour de la péninsule gaspésienne entre Baie-des-Sables au sud-ouest et Matane et nord-est[2].
La municipalité de Saint-Ulric fait partie de la municipalité régionale de comté de Matane dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent[5],[7]. Elle fait partie de la région touristique de la Gaspésie. La paroisse catholique de Saint-Ulric fait partie de l'archidiocèse de Rimouski. Lors de sa création, la municipalité faisait partie du canton de Matane[2].
Le territoire de la municipalité couvre une superficie totale de 119 km2, mais sa partie urbanisée ne crouvre que 2,5 km2[5],[7],[6]. En plus de la rivière Blanche, elle comprend également les lacs Blanc, des Cabourons et des Îles[1],[2]. D'ailleurs, l'embouchure de la rivière Blanche sur le fleuve Saint-Laurent se situe à Saint-Ulric[2].
Démographie
Selon Statistique Canada, la population de Saint-Ulric était de 1 642 habitants en 2011[8]. La municipalité a connu une croissance démographique au cours des dernières années. En effet, en 2006, la population était de 1 696 habitants ; ce qui correspond à un taux de croissance de moins 3,4 % en cinq ans[8]. L'âge médian des Ulricois est de 46 ans[8].
Le nombre total de logements privés dans la municipalité est de 916[8]. Cependant, seulement 743 de ces logements sont habités par des résidents permanents[8]. La majorité des logements de Saint-Ulric sont des maisons individuelles[8].
Selon Statistique Canada, 3,5 % de la population est issue de l'immigration[8]. Tous les immigrants de Saint-Ulric sont arrivés au Canada avant 2000 et la majorité sont arrivés avant 1991[8]. 97,4 % de la population a le français comme langue maternelle et 0,5 % a le français et l'anglais[8]. 1,5 % a seulement l'anglais et 0,5 % a une autre langue que le français et l'anglais en tant que langue maternelle[8]. 15,9 % de la population maitrise les deux langues officielles et tout le monde maitrise le français[8]. 99,7 % de la population utilise le français a la maison tandis que le reste utilise l'anglais[8]. Selon Statistique Canada, 1,2 % de la population a une identité autochtone[8].
Le taux de chômage dans la municipalité était de 12,9 % en 2006[8]. Le revenu médian des Ulricois était de 22 058 $ en 2005[8].
31 % de la population de 15 ans et plus de Saint-Ulric n'a aucun diplôme d'éducation[8]. 32 % de cette population n'a que le diplôme d'études secondaire ou professionnelles[8]. Personne ne possède de diplôme de niveau universitaire à Saint-Ulric[8]. 2 % des diplômés de Saint-Ulric ont effectué leurs études à l'extérieur du Canada[8]. Le principal domaine d'études des Ulricois est « l'architecture, le génie et les services connexes »[8].
Histoire
Les premiers colons arrivent à cet endroit en 1844 et la colonie adopte le nom de Rivière-Blanche puisqu'elle est établie autour de la rivière Blanche[4]. La mission catholique de Saint-Ulric est fondée en 1857, la chapelle avait été construite l'année précédente sur un terrain donné par Ulric-Joseph Tessier[2],[4]. La municipalité de canton de Matane est créée en 1860[2]. Le bureau de poste est ouvert la même année, mais sous le nom de Tessierville[2]. La paroisse de Saint-Ulric-de-Matane est érigée canoniquement le [2],[4]. Le 1er juin de la même année, la municipalité de paroisse du même nom est officiellement créée[7]. Son territoire est détaché des paroisses de Matane et de Saint-Damase[2]. Une nouvelle église est construite pour remplacée la chapelle et elle est bénie le [4]
En 1911, le bureau de poste adopte le nom de Saint-Ulric[2]. La municipalité de village de Saint-Ulric se détache en 1921 de la municipalité de paroisse de Saint-Ulric-de-Matane[2],[4]. Elle couvre une superficie de 2,5 km2 et est enclavée par la municipalité de canton et le fleuve Saint-Laurent[1]. Le 12 janvier 2000, la municipalité de village de Saint-Ulric et la municipalité de paroisse de Saint-Ulric-de-Matane fusionnent sous le nom de Rivière-Blanche[1],[2],[3],[4]. Le 11 novembre de la même année, elle réadopte le nom de Saint-Ulric[1],[2],[3].
Administration
Le conseil municipal de Saint-Ulric est composé d'un maire et de six conseillers qui sont élus en bloc à tous les quatre ans sans division territoriale[5],[7],[9].
mandat | fonction | nom[5],[9] |
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2013 - 2017 | maire | Pierre Thibodeau |
conseillers | ||
#1 | Patrice Gauthier | |
#2 | Annie Bernier | |
#3 | Denis Desrosiers | |
#4 | Pierre Lagacé | |
#5 | Sylvie Pelletier | |
#6 | Denis Castonguay |
De plus, Louise Coll est la directrice-générale, la secrétaire-trésorière et la coordonnatrice en mesures d'urgences de la municipalité[5].
Personnalités liées à la commune
- Loraine Lagacé (1943-2013), femme politique et écrivain francophone, y est née.
Vivre à Saint-Ulric
Saint-Ulric comprend une école primaire et secondaire[6]. Les services financiers sont assurés par une caisse populaire Desjardins[6]. La municipalité est dotée d'un service d'incendie assuré par 15 pompiers volontaires à la caserne 17[10].
Les activités économiques principales de Saint-Ulric sont l'agriculture et le tourisme[2],[6]. Le tourisme local est surtour du à l'attrait du fleuve Saint-Laurent pour la villégiature[2],[6]. La municipalité comprend également des exploitations bovines, laitières, ovines et porcines[6]. La tourbe y est aussi exploitée[6]. Plusieurs commerces sont aussi présents[6].
Le parc d'éoliennes Le Nordais comporte 24 éoliennes de 75 kW sur le territoire de la municipalité[6]. L'électricité est vendu à Hydro-Québec[6].
Culture
Un musée de l'histoire ferroviaire est présent à Saint-Ulric[1].
Municipalités limitrophes
Pointe-Lebel, Fleuve Saint-Laurent |
Fleuve Saint-Laurent | |||
Baie-des-Sables | N | Matane | ||
O Saint-Ulric E | ||||
S | ||||
Saint-Damase | Saint-Léandre |
Notes et références
- Saint-Ulric (municipalité de village) dans Fiche descriptive de la Commission de toponymie du Québec, page consultée le 6 mars 2011
- Saint-Ulric-de-Matane dans Fiche descriptive de la Commission de toponymie du Québec, page consultée le 6 mars 2011
- Saint-Ulric (municipalité) dans Fiche descriptive de la Commission de toponymie du Québec, page consultée le 6 mars 2011
- Son historique sur le site officiel de la municipalité de Saint-Ulric, page consultée le 6 mars 2011
- Saint-Ulric dans le Répertoire des municipalités du Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire du Québec, page consultée le 6 mars 2011
- Son portrait sur le site officiel de la municipalité de Saint-Ulric, page consultée le 6 mars 2011
- Renseignements généraux sur le site officiel de la municipalité de Saint-Ulric, page consultée le 6 mars 2011
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- Membres du conseil sur le site officiel de la municipalité de Saint-Ulric, page consultée le 6 mars 2011
- Service d'incendie et d'urgence 9-1-1 sur le site officiel de la municipalité de Saint-Ulric, page consultée le 6 mars 2011
Annexes
Articles connexes
- Rivière Blanche (canton de Matane), un cours d'eau
- Rivière Blanche Sud (canton de Matane), un cours d'eau
- Rivière Alex, un cours d'eau
- Petite rivière Blanche (canton de Matane), un cours d'eau
- Matane
- Gaspésie
- Fleuve Saint-Laurent