Le Temps du tango
Sortie | 1958 |
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Enregistré |
1958 |
Durée | 3:49 |
Genre | chanson française |
Auteur | Jean-Roger Caussimon |
Label | Disques Odéon |
Pistes de Encore du Léo Ferré
Le Temps du tango est une chanson nostalgique de Léo Ferré et Jean-Roger Caussimon, figurant en ouverture du dernier album de Ferré paru chez Odéon, en 1958. Caussimon l'interprètera à son tour dans son premier album, en 1970 quand il se lancera dans la carrière de chanteur.
Ce succès public est devenu un classique du répertoire de Léo Ferré, abondamment repris.
Historique
La collaboration de Léo Ferré avec Jean-Roger Caussimon remonte à la fin des années 1940, avec la méconnue « À la Seine »[1] et le désormais classique « Monsieur William » (1950-53). « Le Temps du tango » s'inscrit dans un moment de collaboration plus suivie entre les deux hommes, qui verra naître dans un même élan « Mon Sébasto », « Mon Camarade » et « Les Indifférentes », cette dernière étant chantée sur scène à Bobino mais jamais enregistrée en studio, puis quelques temps après le classique « Comme à Ostende » (1960) et « Nous deux » (1961).
C'est la première fois que Ferré enregistre un tango, musique alors à la mode. Il reviendra ponctuellement à cette forme musicale avec « Mister Giorgina » (1962), « Les Corbeaux » (1964), et plus tard « Le Tango Guatemala » au sein de son Opéra du pauvre (1983).
Production
- Jean Cardon : accordéon
- Autres musiciens non identifiés à ce jour
- Prise de son : ?
- Production exécutive : M. Dory
Reprises
Cette chanson a été chantée notamment par Renée Passeur (?), Cora Vaucaire (?), Réda Caire (1960), Catherine Sauvage (1961), Jean-Roger Caussimon (1970), Philippe Léotard (1993), Renée Claude (1994), Sapho (2006), Bernard Lavilliers (2009), LetzeLéo et Natasha Bezriche (2013). Les accordéonistes Jean Cardon et Maurice Larcange en ont donné un version instrumentale, respectivement en 1959 et en 1976. Le saxophoniste jazz Éric Barret en a fait de même en 2004.
Liens internes
Références
- Texte mis en musique par Ferré dès 1946 mais enregistré au disque en 1954, sur l'album Le Piano du pauvre.