Arena rock
Arena rock, parfois appelé stadium rock[1], anthem rock[2], ou corporate rock[3]) est une forme de rock qui est joué dans de très vastes lieux comme des stades souvent dans le cadre de tournées. Les groupes spécialisés dans cette forme musicale viennent le plus souvent du milieu du hard rock, du heavy metal ou du rock progressif mais choisissent une approche plus commerciale, formatée et prposant des morceaux de hard rock et des ballades dont les refrains peuvent être facilement repris par les spectateurs[4].
Histoire
Les origines de l'arena rock remontent aux années 1960. On donne parfois la date de 1965 lorsque les beatles se produisent au Shea Stadium de New York. Les festivals musicaux comme celui de Monterey en 1967 ou celui de Woodstock en 1969 ont aussi influencé le genre[5] tout comme les concerts des groupes The Rolling Stones, Grand Funk Railroad et Led Zeppelin qui jouent dans d'immenses stades lors de leurs tournées américaines. Dans les années les progrès dans l'amplification du son permet aux groupes de se produire dans des lieux toujours plus vaste[1] et l'utilisation de fumée, de feux d'artifice et de jeux de lumières deviennent la norme[6]. Il a été suggéré que la fin des années 1960 et les désillusions qui marquent cette période, surtout après le concert d'Altamont en 1969, ont poussé les groupes vers cette forme plus commerciale de rock[1]. Parmi les groupes habitués à ce genre de performance se trouvent Journey, REO Speedwagon, Foreigner, Styx[4], Kiss, Peter Frampton[7] Boston (groupe) et Queen[8],[9].
Ces groupes sont souvent sponsorisé et le genre est alors surnommé de façon péjorative corporate rock[10]. Tout cet aspect commercial et grandiloquent a entraîné par réaction le développement d'autrs formes musicales comme le pub rock[11] et le punk[12]. Les années 1980 voient l' arena rock être l'apanage de groupe de glam metal comme Aerosmith[13], Mötley Crüe, Quiet Riot, W.A.S.P. et Ratt. Leur popularité a été mise à mal par l'apparition de groupes plus alternatifs comme Nirvana au début des années 1990[14].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Arena rock » (voir la liste des auteurs).
- S. Waksman, This Ain't the Summer of Love: Conflict and Crossover in Heavy Metal and Punk (University of California Press, 2009), ISBN 0-520-25310-8, pp. 21-31.
- G. Donaldson, The Making of Modern America: the Nation from 1945 to the Present (Rowman and Littlefield, 2009), ISBN 0-7425-4820-1, p. 248.
- L. M. Scrivani-Tidd, The Greenwood Encyclopedia of Rock History: From Arenas to the Underground, 1974-1980 (Greenwood Press, 2006), ISBN 0-313-32937-0, p. 74.
- “Arena rock”, Allmusic, retrieved 20 January 2011
- E. Weisbard, This is Pop: in Search of the Elusive at Experience Music Project (Harvard University Press, 2004), ISBN 0-674-01321-2, p. 62.
- R. Shuker, Popular Music: the Key Concepts (London: Routledge, 2nd edn., 2002), 0415284252, p. 158
- J. Shepherd, ed., Continuum Encyclopedia of Popular Music of the World, Volume 1 (Continuum, 2003), ISBN 0-8264-6321-5, p. 423.
- P. Buckley, The Rough Guide to Rock (London: Rough Guides, 3rd edn., 2003), ISBN 1-84353-105-4, p. 835.
- Thrills, Adrian (11 March 2011) We STILL rock you: Re-releases chart Queen's rise to power Daily Mail. Retrieved 16 June 2011
- W. M. Reynolds and J. A. Webber, Expanding Curriculum Theory: Dis/positions and Lines of Flight (London: Routledge, 2004), ISBN 0-8058-4664-6, p. 24.
- A. Bennett, “Even better than the real thing? Understanding the tribute band phenomenon”, S. Homan, ed., Access All Eras: Tribute Bands and Global Pop Culture, (Hill International, 2006), ISBN 0-335-21690-0, p. 26.
- P. Browne and R. B. Browne, The Guide to United States popular culture, (Popular Press, 2001), ISBN 0-87972-821-3, p. 31
- D. L. Joyner, American Popular Music (McGraw-Hill, 3rd edn., 2008), ISBN 0-07-352657-6, p. 261.
- [https://www.allmusic.com/explore/style/d2693# "Hair metal"], Allmusic. Consulté le 6 juillet 2010.