Aller au contenu

« François Roberday » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Keanur (discuter | contributions)
Keanur (discuter | contributions)
Ligne 2 : Ligne 2 :


== Biographie ==
== Biographie ==
Roberday est d'une famille d'orfèvres liés au milieu musical de son époque : son père possède un « cabinet d'orgue » ; lui-même est beau-frère du [[clavecin]]iste [[Jean-Henri d'Anglebert]]. Après la mort de son père, il est nommé orfèvre du roi et acquiert en [[1659]] une des charges de valet de chambre de la reine. Il joue de l'orgue dans les églises parisiennes de Notre-Dame des Victoires et des Petits-Pères. Mais ses affaires tournent mal, il se retire près de [[Rambouillet]] et meurt dans la misère lors d'une épidémie.
Roberday est d'une famille d'orfèvres liés au milieu musical de son époque : son père possède un « cabinet d'orgue » ; lui-même est beau-frère du [[clavecin]]iste [[Jean-Henri d'Anglebert]].
Après la mort de son père, il est nommé orfèvre du roi et acquiert en [[1659]] une des charges de « Valet de Chambre de la Reyne ». Il joue de l'orgue dans les églises parisiennes de [[Notre-Dame-des-Victoires]] et des Petits-Pères. Mais ses affaires tournent mal, il se retire près de [[Rambouillet]] et meurt dans la misère lors d'une épidémie.


== Œuvres ==
== Œuvres ==

Version du 23 juin 2013 à 19:06

François Roberday, né à Paris et baptisé le 21 mars 1624, mort à Auffargis le , est un organiste et compositeur français.

Biographie

Roberday est d'une famille d'orfèvres liés au milieu musical de son époque : son père possède un « cabinet d'orgue » ; lui-même est beau-frère du claveciniste Jean-Henri d'Anglebert.

Après la mort de son père, il est nommé orfèvre du roi et acquiert en 1659 une des charges de « Valet de Chambre de la Reyne ». Il joue de l'orgue dans les églises parisiennes de Notre-Dame-des-Victoires et des Petits-Pères. Mais ses affaires tournent mal, il se retire près de Rambouillet et meurt dans la misère lors d'une épidémie.

Œuvres

Fac-similé de la page titre de l'édition originale de 1660.

Son œuvre pour orgue, imprimée à 500 exemplaires en 1660, consiste en douze « Fugues et Caprices à quatre parties, mise en Partition pour l’Orgue, dédiez aux Amateurs de la Musique », dont trois sont empruntés (selon sa préface) à des compositeurs de son temps : Frescobaldi (Fugue 5me d'après le Ricercar no 7), Ebner et Froberger; les autres sont composées sur des thèmes de Louis Couperin, De La Barre, Cambert, Bertalli (Antonio, 1605-1669), d'Anglebert et Cavalli.

Ces pièces pour l'orgue, et « si on veut jouer ces pièces de musique sur des violes ou autres semblables instruments » (Advertissement), bien que non destinées à la liturgie, le rattachent à la tradition polyphonique dont il est un des derniers représentants.

Selon une tradition non confirmée, il aurait été un des maîtres de Jean-Baptiste Lully.

Références

  • Fugues et Caprices de François Roberday, éd. Alexandre Guilmant, notes biographiques d’André Pirro, coll. «Archives des Maîtres de l’Orgue», vol. 3, Paris, Durand, 1901, (avec des œuvres de Clérambault, Du Mage et Daquin).
  • François Roberday. Fugues et Caprices, éd. Jean Ferrard, Paris, Heugel/Leduc, coll. Le Pupitre, LP 44, 1972.
  • Gallica Fugues et Caprices de François Roberday, édition originale.
  • François Roberday, par Brigitte François-Sappey dans le Guide de La Musique d'Orgue, dir. G. Cantagrel, Paris, Fayard, 2012, pp. 846-849.

Voir aussi

École française d'orgue

Liens externes

Pour une écoute

Partitions