« Mungo Park » : différence entre les versions
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Mungo Park est né à Fowlshiels dans le [[Scottish Borders|Selkirkshire]] le [[10 septembre]] [[1771]]. Après avoir fait des études de médecine, il devint chirurgien. Passionné de voyages il se porta volontaire pour trouver les sources du [[Niger (fleuve)|Niger]], à la Société Africaine de Londres. A cette époque, comme pour le [[Nil]] en Afrique orientale, la principale énigme géographique de l'Afrique de l’Ouest est le cours du [[Niger (fleuve)|Niger]]. Un fleuve, qui en raison du relief, prend sa source à quelques centaines de kilomètres de la côte mais fait une boucle de 4 000 km à l'intérieur, avant de regagner le golfe de Guinée. Les géographes européens ne connaissent de ce grand fleuve que ce qu'en avait dit Pline qui avait parlé de Niger, puis [[Idrisi]] et [[Léon l'Africain]]. Or ce dernier avait embrouillé les choses en prétendant que le Niger coulait vers l'Ouest. Les hypothèses les plus fantaisistes se heurtaient. |
Mungo Park est né à Fowlshiels dans le [[Scottish Borders|Selkirkshire]] le [[10 septembre]] [[1771]]. Après avoir fait des études de médecine, il devint chirurgien. Passionné de voyages il se porta volontaire pour trouver les sources du [[Niger (fleuve)|Niger]], à la Société Africaine de Londres. A cette époque, comme pour le [[Nil]] en Afrique orientale, la principale énigme géographique de l'Afrique de l’Ouest est le cours du [[Niger (fleuve)|Niger]]. Un fleuve, qui en raison du relief, prend sa source à quelques centaines de kilomètres de la côte mais fait une boucle de 4 000 km à l'intérieur, avant de regagner le golfe de Guinée. Les géographes européens ne connaissent de ce grand fleuve que ce qu'en avait dit Pline qui avait parlé de Niger, puis [[Idrisi]] et [[Léon l'Africain]]. Or ce dernier avait embrouillé les choses en prétendant que le Niger coulait vers l'Ouest. Les hypothèses les plus fantaisistes se heurtaient. |
Version du 19 juillet 2006 à 15:28
Mungo Park (1771-1806) était un explorateur britannique, d'origine écossais.
Mungo Park est né à Fowlshiels dans le Selkirkshire le 10 septembre 1771. Après avoir fait des études de médecine, il devint chirurgien. Passionné de voyages il se porta volontaire pour trouver les sources du Niger, à la Société Africaine de Londres. A cette époque, comme pour le Nil en Afrique orientale, la principale énigme géographique de l'Afrique de l’Ouest est le cours du Niger. Un fleuve, qui en raison du relief, prend sa source à quelques centaines de kilomètres de la côte mais fait une boucle de 4 000 km à l'intérieur, avant de regagner le golfe de Guinée. Les géographes européens ne connaissent de ce grand fleuve que ce qu'en avait dit Pline qui avait parlé de Niger, puis Idrisi et Léon l'Africain. Or ce dernier avait embrouillé les choses en prétendant que le Niger coulait vers l'Ouest. Les hypothèses les plus fantaisistes se heurtaient.
Mungo Park proposa de reprendre les explorations de Houghton et partit le 22 Mai 1795 pour la Gambie. Le 21 Juin 1795 il atteignit l'embouchure de la Gambie et il remonta le fleuve jusqu'au comptoir de Pisania. Il apprit le dialecte local grâce au médecin du comptoir et commença son périple dans les terres en décembre 1795. Il traversa le Lit du Sénégal, visita le Moullé, le Bondou, le Kaarta et fut arrêté par les maures et prisonnier pendant quatre mois, de leur chef Ali qui le traita en esclave. Il arrive à s'échapper dans le désert seul sans presque rien à boire et à manger. Après trois semaines de souffrances, il atteint la ville de Sego, où il peut enfin voir le Niger. Il remonta le fleuve sur 110 km, mais étant épuisé et malade il décida de rejoindre Sego. Averti par des indigènes, il appris que la ville était tombé au main de son ancien geôlier. Il décida alors de rallier la ville de Kamalia. La saison des pluies ayant commencé, le voyage fut alors encore plus pénible que dans le désert. Il arriva épuisé à Kamalia et resta plusieurs jours entre la vie et la mort. Remis sur pied il décida de se joindre à une caravane d'esclave qui rejoignait la côte. Six mois plus tard de retour au Royaume-Uni, il publie le récit de son voyage. En 1803, à la demande de son gouvernement il accepte de mener une nouvelle expédition sur le Niger. Il repartit le 30 janvier 1805 à Gorée, puis rallia Bamako. Il construisit un bateau pour remonter le Niger. La maladie et les embuscades des autochtones décimèrent l'expédition (Il perdit 33 de ses compagnons). Malgré ses difficultés, il remonta le niger sur 1600 km, avant d'être attaqué par les Haoussas. Sur le point d'être submergé, il se retira vers le fleuve ou il se noya avec ses compagnons restants. Un guide et un porteur rescapé rapportèrent sa fin tragique.