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Mgr Laurence mourut à Rome le 30 janvier 1870 au cours du [[Premier concile œcuménique du Vatican | Concile de 1870]]. Avant de quitter sa ville épiscopale, déjà menacé par la maladie, il fut prié par quelques-uns de différer son voyage. « Et mon devoir d’évêque", répondit le prélat?? "Si je meurs n'y a-t-il pas de cimetières à Rome ? » |
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== Bibliographie == |
== Bibliographie == |
Version du 17 août 2012 à 12:59
Bertrand-Sévère Laurence | ||||||||
Monseigneur Laurence | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Oroix |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | Rome |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Vicaire Général du Diocèse de Tarbes | ||||||||
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Évêque de Tarbes | ||||||||
– | ||||||||
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Autres fonctions | ||||||||
Fonction religieuse | ||||||||
Supérieur du Séminaire de Saint-Pé (1822-1834) | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Bertrand-Sévère Laurence (ou Monseigneur Laurence) est un homme d'Église du sud de la France, né en 1790 et décédé en 1870, lors du premier concile du Vatican. Il est surtout connu pour avoir été l’Évêque de Tarbes durant les Apparitions de Lourdes en 1858, et pour les avoir reconnues quatre ans plus tard.
Bibliographie
Formation
Né d'une famille de petits artisans dans une ville du Béarn, le jeune homme a passé sa jeunesse presque sans fréquenter l'école. A 20 ans, il ne savait que lire et écrire et ses connaissances intellectuelles n'allaient guère plus loin. Cependant, il se révéla être un élève distingué à la pension de Bordères et à l'école secondaire de Bétharram, avant de se faire particulièrement remarquer au collège d'Aires (dans les Landes), où il fut envoyé terminer ses études.
En 1821 à l'age de 31 ans, il est ordonné prêtre et l'année suivante nommé supérieur d'un petit séminaire qu'il s'agissait de créer à St-Pé, sur les ruines d'un ancien monastère Bénédictin. L'abbé Laurence fit face à toutes les difficultés et c'est alors que se révélèrent son esprit d'initiative et son talent d'administrateur. Le père quitta son séminaire en 1834, appelé par l’Évêque (Mgr Double) qui le nomma vicaire général et lui confia la direction du grand séminaire de Tarbes. Ainsi connu du diocèse, l'abbé fut réclamé par les prêtres locaux pour succéder à l’Évêque à sa mort. C'est ainsi qu’exceptionnellement, un prêtre porta la crosse épiscopale sur les lieux où il avait été enfant.
Ministère
D'une dévotion filiale envers la Vierge Marie à qui il attribuait son élévation, il fit réédifier en son honneur dans son diocèse, plusieurs sanctuaires que la révolution avait détruit: Garaison, Héas, Piétat... Il y rétablit le culte et les manifestations populaires d'autrefois.
Toujours soucieux des intérêts matériels et moraux de ses diocésains, il s'occupa des hôpitaux, fonda des écoles et favorisa les missions paroissiales.
Petit par sa naissance, grand par sa vertu, aussi savant que dévoué et sage, tel fut l’Évêque que la Vierge s'était choisi pour se faire reconnaître et proclamer à la Grotte de Massabielle.
C'est ainsi qu'à partir de 1858, l’Évêque fut confronté aux apparitions mariales de la cité lourdaise. Il s'informait par courrier de l'évolution des évènements, en constante relation avec l' Abbé Peyramale, doyen et curé de la ville de Lourdes en ces temps-là. Mgr Laurence était un esprit froid, méditatif, pratique. Il n'abandonnait jamais rien au hasard et faisait la part des choses. C'est ainsi que le 18 janvier 1862, après mures réflexions et au nom de toute l'Église, Mgr Laurence, publie un mandement par lequel il reconnaît officiellement les apparitions de Lourdes. Dans son mandemant, après un rappel descriptif des apparitions, l'évêque explique la sage lenteur que l'Eglise apporte dans l'appréciation des faits surnaturels. Pour lui, l'Eglise demande des preuves certaines, avant de les admettre et de les proclamer divins, car le démon peut égarer l'homme en se déguisant en ange de lumière : "Nous nous sommes inspirés auprès de la commission, composée de prêtres sages, pieux, instruits, expérimentés, qui ont interrogé l' enfant, étudié les faits, tout examiné, tout pesé. Nous avons aussi invoqué l'autorité de la science, et nous sommes demeurés convaincus que l'Apparition est surnaturelle et divine, et que, par conséquent, ce que Bernadette a vu, c'est la Très Sainte Vierge. Notre conviction s'est formée sur le témoignage de Bernadette, mais surtout d'après les faits qui se sont produits et qui ne peuvent être expliqués que par une intervention divine".
Fin de vie
Mgr Laurence mourut à Rome le 30 janvier 1870 au cours du Concile de 1870. Avant de quitter sa ville épiscopale, déjà menacé par la maladie, il fut prié par quelques-uns de différer son voyage. « Et mon devoir d’évêque", répondit le prélat?? "Si je meurs n'y a-t-il pas de cimetières à Rome ? »
Bibliographie
- Jean-Baptiste Estrade, Les apparitions de Lourdes; Souvenirs intimes d'un témoin, Lourdes, Editions de l'Oeuvre de la Grotte, 1989.