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=== Lieux-dits, quartiers et hameaux ===
=== Lieux-dits, quartiers et hameaux ===
Outre son chef-lieu Tazmalt-ville, la commune de Tazmalt est composée des localités suivantes<ref name="JO67">{{article|langue=fr|prénom1=|nom1=|lien auteur1=|titre=Décret {{numéro|84-365}} du {{Date|1|novembre|1984}} fixant la composition, la consistance et les limites territoriales des communes|périodique=Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire|lien périodique= |volume= |numéro=67 |jour=19 |mois=décembre |année=1984 |pages=1485 |issn=|url texte=http://www.joradp.dz/JO8499/1984/067/F_Pag.htm |consulté le=25 mars 2011}}.</ref> : Tiouririne, Tinessouine, Ibehlel, Idhrikène, Roudha, Hirouche, Ikherbane, Bir el Ksar, Mezerzour, Ichikar, Tazribt, Allaghène<ref name="Allaghene">Pluriel du mot berbère ''allaγ'', signifiant « sommet » et par extension « tête », « cerveau » ([[#cheriguen|Foudil Cheriguen, {{p.|166}}]]).</ref>, Laazib Sidi Ali, Timedthit, Tassergante, Boubaloui, Tigounatine, Aït Sidi Omar, Tabaallt, Aït Mohand Ouali.
Outre son chef-lieu Tazmalt-ville, la commune de Tazmalt est composée des localités suivantes<ref name="JO67">{{article|langue=fr|prénom1=|nom1=|lien auteur1=|titre=Décret {{numéro|84-365}} du {{Date|1|novembre|1984}} fixant la composition, la consistance et les limites territoriales des communes|périodique=Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire|lien périodique= |volume= |numéro=67 |jour=19 |mois=décembre |année=1984 |pages=1485 |issn=|url texte=http://www.joradp.dz/JO8499/1984/067/F_Pag.htm |consulté le=25 mars 2011}}.</ref> : Tiouririne, Tinessouine ivehlal, Idhrikène, Roudha, Hirouche, Ikherbane, Bir el Ksar, Mezerzour, Ichikar, Tazribt, Allaghène<ref name="Allaghene">Pluriel du mot berbère ''allaγ'', signifiant « sommet » et par extension « tête », « cerveau » ([[#cheriguen|Foudil Cheriguen, {{p.|166}}]]).</ref>, Laazib Sidi Ali, Timedthit, Tassergante, Boubaloui, Tigounatine, Aït Sidi Omar, Tabaallt, Aït Mohand Ouali.


Tazmalt-ville est composée essentiellement des quartiers suivants : Lkumi Oufella, Lkumi g-wadda, la cité, Merlot (1, 2 et 3), Tiwririn, les 4 chemins, l'horloge, le centre ville, axxam yerghan<!-- La commune compte plusieurs villages. Le plus grand est incontestablement Allaghen, situé à {{nombre|5|km}} et compte {{nombre|3000}} habitants environ. Quant aux autres, on distingue principalement dans le désordre, Ikhervan, Roudha, Hirouche, Ichiqer, Mzerzour, Fighou, Tazrivt, Tineswin, la cité (le village agricole), Ivejuten Oufella ou Ath Salah, Ath Ssâidi, Ath Lyoutna, Ath Lhadj, Ath Ssâid, Tasergant, Tigwnatin, Ath Waâli, etc.-->.
Tazmalt-ville est composée essentiellement des quartiers suivants : Lkumi Oufella, Lkumi g-wadda, la cité, Merlot (1, 2 et 3), Tiwririn, les 4 chemins, l'horloge, le centre ville, axxam yerghan<!-- La commune compte plusieurs villages. Le plus grand est incontestablement Allaghen, situé à {{nombre|5|km}} et compte {{nombre|3000}} habitants environ. Quant aux autres, on distingue principalement dans le désordre, Ikhervan, Roudha, Hirouche, Ichiqer, Mzerzour, Fighou, Tazrivt, Tineswin, la cité (le village agricole), Ivejuten Oufella ou Ath Salah, Ath Ssâidi, Ath Lyoutna, Ath Lhadj, Ath Ssâid, Tasergant, Tigwnatin, Ath Waâli, etc.-->.

Version du 19 juillet 2012 à 14:36

Tazmalt
Tazmalt
Mairie de Tazmalt (2007)
Noms
Nom arabe algérien تازمالت
Nom kabyle ⵜⴰⵣⵎⴰⵍⵜ
Administration
Pays Drapeau de l'Algérie Algérie
Région Kabylie
Wilaya Béjaïa
Daïra Tazmalt
Président de l'APC
Mandat
Amara Bouzid (FFS)
2007-2012
Code postal 06006
Code ONS 0627
Indicatif +213 (34 31)
Géographie
Coordonnées 36° 23′ 04″ nord, 4° 23′ 57″ est
Altitude Min. 100 m
Max. 100 m
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Voir sur la carte topographique d'Algérie
Tazmalt
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Voir sur la carte administrative d'Algérie
Tazmalt
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
Voir sur la carte topographique d'Algérie (nord)
Tazmalt

Tazmalt (en arabe تازمالت; en Kabyle ⵜⴰⵣⵎⴰⵍⵜ)est une commune algérienne et le chef-lieu éponyme de la daïra de Tazmalt de la wilaya de Béjaïa, en Kabylie. Située à 80 kilomètres au sud-ouest de chef-lieu de la wilaya de Béjaïa.

Géographie

Situation

la commune comme toute la daira de Tazmalt, fait partie géographiquement de la vallée du Sahel. Bâtie à une moyenne de 300 mètres d'altitude, la commune est située à 170 km au sud-est d'Alger, soit la ville de toute la wilaya de Béjaïa la plus proche de la capitale et de Bouira (seulement 45 km), et 80 km au sud de Tizi_Ouzou et à quelques 80 kilomètres au sud-ouest de chef-lieu de la wilaya de Béjaïa.

Communes limitrophes de Nom ?
Nom ?

Relief, géologie, hydrographie

La commune de Tazmalt est située dans la vallée du Sahel, autrement dit la vallée qui englobe toutes les plaines du djurdjura. Pour information, on appelle "Sahel- Djurdjura", toute la région qui englobe les plaines du massif du Djurdjura s'étendant de la commune de Tazmalt jusqu'aux limites sud, est et ouest de la wilaya de Bouira; une vallée arrosée principalement par la rivière Sahel et ses affluents se situant en amont. On distingue le versant nord du Djurdjura, formant un massif montagneux, dépendant exclusivement de la wilaya de Tizi Ouzou, et le versant sud, comme un plateau où l'on découvre les plaines du Djurdjura, réparties entre la Daira de Tazmalt (wilaya de Béjaïa) et une importante portion de la wilaya de Bouira, de Chorfa jusqu'à Lakhdaria (ex. Palestro).

Transports

  • RN 26
  • CW 7 Bouira, Tizi ouzou (beni-hamdoun,Ivahlal,Beni M'likeche)
  • RN 106 BBA (Ighil Ali, Boudjellil, Aït R'zine depuis allaghane)

Tazmalt est reliée au réseau de la SNTF (ligne pénétrante Beni_Mansour-Béjaïa).

Lieux-dits, quartiers et hameaux

Outre son chef-lieu Tazmalt-ville, la commune de Tazmalt est composée des localités suivantes[1] : Tiouririne, Tinessouine ivehlal, Idhrikène, Roudha, Hirouche, Ikherbane, Bir el Ksar, Mezerzour, Ichikar, Tazribt, Allaghène[2], Laazib Sidi Ali, Timedthit, Tassergante, Boubaloui, Tigounatine, Aït Sidi Omar, Tabaallt, Aït Mohand Ouali.

Tazmalt-ville est composée essentiellement des quartiers suivants : Lkumi Oufella, Lkumi g-wadda, la cité, Merlot (1, 2 et 3), Tiwririn, les 4 chemins, l'horloge, le centre ville, axxam yerghan.

Urbanisme

Toponymie

Le nom de Tazmalt est un microtoponyme berbère lié à la topographie ou à une caractéristique particulière du lieu considéré et signifiant « celle qui contraint »[3].

Histoire

Fichier:Tazmalt rue cartailler.jpg
Rue Cartailler_café Tajnant_

Pendant l'ére coloniale[Quand ?], le marché hebdomadaire (du mercredi), du douar Tazmalt, érigé à Larbaa Taqdimt, commune de Boudjellil, a été déplacé vers Tazmalt[pas clair]. Quelques années plus tard[Quand ?], le jour de marché fut changé du mercredi au jeudi. Ce marché a tout de même conservé son nom référentiel "Tazmalt", désignant aujourd'hui, non seulement un marché d'envergure nationale[réf. nécessaire] mais aussi une des deux villes (avec Bouira) en pleine expansion dans la vallée du Sahel[réf. nécessaire]. L'Administration coloniale aurait ainsi créé une petite ville, dans un endroit très stratégique[réf. nécessaire] aux bords de la vallée du Sahel. Selon de multiples témoignages datant des dernières décennies[évasif], les premières familles pionnières de Tazmalt d'avant 1920 étaient issues de la tribu d'At Mlikech[réf. nécessaire]. Selon l'histoire de la région du Sahel-Djurdjura[évasif], la ville de Tazmalt a été fondée en tant qu’agglomération coloniale suite à la loi Warnier (1873), qui dépossédait les paysans de leurs terres et cantonnait les tribus dans les montagnes. Les premières familles qui s'y sont installées lors de la naissance de Tazmalt (avant 1920) sont des authentiques Ath M'likech[réf. nécessaire]. La première école libre de la commune a fait son apparition au début des années 1950[réf. nécessaire], à côté de la mosquée faisant face à l'église construite par l'occupant. Ces deux édifices se côtoyaient sans heurts.

Entre 1914 et 1918, beaucoup de jeunes Mellikech furent enrôlés de force dans l’armée française pour participer à la première guerre
mondiale. La tradition orale garde en mémoire ces mobilisations douloureuses exprimées sous forme de poèmes ou de complaintes
émouvantes, colportés par des femmes notamment les épouses ou les mères pour « panser » leurs blessures :

Ceux qui ont de la chance sont revenus en vainqueurs mais arrivés chez-eux, ils se sont vite rangés du côté des vaincus car la situation de leurs concitoyens n’avait pas changé d’un iota. Leur lot quotidien étaientt la misère, l’injustice, la répression, l’ignorance, la faim…[réf. nécessaire]

De nos jours, la plupart de habitants sont les Kabyles issus des hauteurs nord et sud de Tazmalt (massif du djurdjura), et tous appartenant historiquement à At Mellikech, Igawawen, Imceddalen, Iwaqquren, At-Hemdun-Ibehlal-Iqerbuziyen, et du massif des At Abbas(djurdjura meridionnal). Les Kabyles issus de la basse Kabylie (d'Akbou à Béjaia) ne représentent que quelques rares familles. Néanmoins, il est aisé de constater que l'on dénombre également une minorité arabophone. Celle-ci provient principalement des régions kabylophones et arabophones des départements[wilayas] limitrophes, comme Bordj Bou Arréridj et M'Sila. Cependant, parmi cette minorité, la plupart parlent aujourd'hui couramment le kabyle.[réf. nécessaire]

Entre 1939 et 1945, durant la seconde guerre mondiale, une fois de plus, beaucoup de Mellikech ont combattu aux côtés des alliés malgré eux. Cette guerre « sera le catalyseur de l’esprit nationaliste. La région des At Mellikech fut un bastion pour les indépendantistes du PPA-MTLD sous la direction de Larbi Oulebsir, l’un des compagnons de Messali Hadj. Au début de 1955, Mira Abderrahmane organisa les premières sections de maquisards. Les Mellikech renouèrent avec leur tempérament belliqueux et payèrent un lourd tribut pour la liberté et la justice sociale dont témoigneront éternellement les neuf cents (900) chouhada du cimetière de Tazmalt. »

Démographie

Selon le dernier recensement général de la population d'avril 2008, la commune de Tazmalt compte 28 891 habitants[4]. Son taux d'accroissement est de 1,1 %. La ville de Tazmalt proprement dite compte pour sa part 24 559 habitants[4], ce qui fait d'elle la cinquième ville de la Kabylie, après Béjaïa, Tizi Ouzou, Bouira et Akbou[réf. nécessaire].

Administration et politique

Économie

Son économie repose essentiellement sur l'agriculture, basée principalement sur l'oléiculture, selon les statistiques officielles, Tazmalt est la commune la plus oléicole de toute la Kabylie, d'où son nom originel de Tazerrajt, signifiant localement l'olivier aux gros fruits. À signaler également, d'après une étude menée déjà à l'époque coloniale, l'huile d'olive de Tazmalt est réputée pour être la meilleure d'Algérie.[réf. nécessaire]

Industrie

L'industrie y est très peu développée, de par l'absence de zones d'activités, malgré sa situation géographique. En effet Tazmalt est géographiquement située au centre de la Kabylie et en est le carrefour le plus important de la région. Etant seulement à 170 kilomètres de la capitale du pays, Alger, cela fait d'elle la ville de la wilaya de Béjaia la plus proche de la capitale. Cependant son marché hebdomadaire, qui attire de nombreux algériens, participe grandement à l'activité économique de la ville.

Vie quotidienne

Depuis une vingtaine d'années, grâce à l'apport de la mairie, le marché de Tazmalt est devenu le plus important de toute la Kabylie, en drainant des foules venues des quatre coins d'Algérie. En dépit de l'existence d'une "maison de jeunes", Tazmalt possède une faible infrastructure culturelle. La langue utilisée est essentiellement le kabyle. Adossée au massif du Djurdjura, sur le versant sud. Tazmalt, a connu par le passé, durant les années 50, 60 et 70 une intense activité culturelle. Les soirées furent très animées par la salle de cinéma, dont l'inauguration remonte à l'année 1951, ainsi que diverses loteries où des centaines de jeunes s'y amusaient sans cesse jusqu'à l'aube.

Patrimoine

Personnalités

La commune et même toute la daira de Tazmalt possède plusieurs personnalités historiques et culturelles reconnues à l'échelle régionale et nationale, c'est pourquoi Tazmalt reste et restera la capitale culturelle de toute la wilaya et même au delà.[Interprétation personnelle ?]

  • Abdelaziz Yessad, écrivain, y a vécu[réf. nécessaire] ;
  • Malek Houd, poète d'expression kabyle, y a fait ses études[5] ;
  • Djamel Arezki, écrivain d'expression kabyle et française, y est né. Il a publié Akal d wawal, recueil de nouvelles aux éditions Tira de Béjaia en 2009 et Contes et Légendes de Kabylie, Éditions Flies France, Paris 2010[6].
  • Brahim Tazaghart, poète et romancier d'expression kabyle, y est né[7].
  • Rachid Oulebsir, romancier, a publié trois livres : Les Derniers Kabyles, roman, éditions Tira, Béjaia, 2009, Le Rêve des Momies, roman, L’Harmattan, Paris, 2011, L'Olivier kabyle, entre mythes et réalités', essai, L'Harmattan, 2008[8].
  • Hamou Amirouche, ancien secrétaire d'Amirouche, a publié un livre intitulé : Akfadou, Un an avec le colonel Amirouche, 2011.
  • Abderrahmane Mira, militant de la cause de l'indépendance de l'Algérie, né en 1922, tombé au combat en 1959. Commandant de la wilaya III (Kabylie), surnommé le tigre de la Soummam. .

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

Sources, notes et références

  1. « Décret no 84-365 du fixant la composition, la consistance et les limites territoriales des communes », Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire, no 67,‎ , p. 1485 (lire en ligne).
  2. Pluriel du mot berbère allaγ, signifiant « sommet » et par extension « tête », « cerveau » (Foudil Cheriguen, p. 166).
  3. Foudil Cheriguen, Toponymie algérienne des lieux habités (les noms composés), Alger, Épigraphe, , p. 38.
  4. a et b « Wilaya de Béjaïa : répartition de la population résidente des ménages ordinaires et collectifs, selon la commune de résidence et la dispersion ». Données du recensement général de la population et de l'habitat de 2008 sur le site de l'ONS.
  5. Abdelaziz Yessad, Malek Houd, la poésie comme destin, Le Midi Libre, 31 août 2007.
  6. K. Mejdoub, Café littéraire - Akal d wawal de Djamel Arezki : Un recueil inspiré d'anciens récits, El Watan, 23 septembre 2009.
  7. Larbi Graine, «La société kabyle a évolué, mais les gens ne le reconnaissent pas», Le Midi Libre, 6 juin 2010.
  8. http://francais.enseignement.over-blog.com/article-le-reve-des-momies-de-rachid-oulebsir-l-elegie-des-ancetres-81609476.html