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Il participe aux [[Freikorps]] et au [[Putsch de la Brasserie|putsch de la Brasserie de Munich]] (1923). Il entre dans la [[Schutzstaffel|SS]] en 1929, et pendant un certain temps, il est le chauffeur d'[[Heinrich Himmler]]. En tant que Reichamtsleiter il officie à la chancellerie du Führer, dirigée par le Reichsleiter [[Philipp Bouhler]], où il dirige le programme d'euthanasie des handicapés plus connu sous le nom de "[[Programme Aktion T4]]" au cours duquel entre soixante-dix et quatre-vingt mille handicapés et malades mentaux sont exécutés dans des [[chambres à gaz]] aménagées dans des instituts d'euthanasie. |
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Il s'implique aussi directement dans la [[Shoah]] puisqu'en septembre 1941 en visite à Lublin il informe [[Odilo Globocnik]] de l'intégration du personnel de l'Aktion T4 dans l'[[Aktion Reinhardt]], qu'il propose à la même période son aide à la création d'installations de gazage à Riga<ref>Christopher Browning, ''les origines de la solution finale'', Points/Histoire, Seuil 2009 p.644</ref>, et qu'il insiste dans une lettre à [[Himmler]] datée du 23 juin 1942 sur la nécessité, pour la réussite totale de l'opération, d'accélérer le processus de déportation et d'extermination des Juifs<ref>Eugen Kogon, Adalbert Ruckerl, Hermann Langbein, ''les chambres à gaz, secret d'état'', Points/Histoire, Seuil 1987 p.136</ref>. Il est jugé au [[Procès des médecins]] à [[Nuremberg]] en 1947. Reconnu coupable de crimes contre l'humanité, il est condamné à mort et pendu le 2 juin 1948 dans la prison de Landsberg am Lech. |
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Version du 12 janvier 2012 à 14:20
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| Naissance |
Haaren |
|---|---|
| Décès |
(à 43 ans) Landsberg am Lech |
Viktor Brack, né le à Haaren – faisant aujourd'hui partie d'Aix-la-Chapelle – et exécuté par pendaison le à Landsberg am Lech, est un criminel de guerre nazi.
Il participe aux Freikorps et au putsch de la Brasserie de Munich (1923). Il entre dans la SS en 1929, et pendant un certain temps, il est le chauffeur d'Heinrich Himmler. En tant que Reichamtsleiter il officie à la chancellerie du Führer, dirigée par le Reichsleiter Philipp Bouhler, où il dirige le programme d'euthanasie des handicapés plus connu sous le nom de "Programme Aktion T4" au cours duquel entre soixante-dix et quatre-vingt mille handicapés et malades mentaux sont exécutés dans des chambres à gaz aménagées dans des instituts d'euthanasie.
Il s'implique aussi directement dans la Shoah puisqu'en septembre 1941 en visite à Lublin il informe Odilo Globocnik de l'intégration du personnel de l'Aktion T4 dans l'Aktion Reinhardt, qu'il propose à la même période son aide à la création d'installations de gazage à Riga[1], et qu'il insiste dans une lettre à Himmler datée du 23 juin 1942 sur la nécessité, pour la réussite totale de l'opération, d'accélérer le processus de déportation et d'extermination des Juifs[2]. Il est jugé au Procès des médecins à Nuremberg en 1947. Reconnu coupable de crimes contre l'humanité, il est condamné à mort et pendu le 2 juin 1948 dans la prison de Landsberg am Lech.
Notes et références
- Christopher Browning, les origines de la solution finale, Points/Histoire, Seuil 2009 p.644
- Eugen Kogon, Adalbert Ruckerl, Hermann Langbein, les chambres à gaz, secret d'état, Points/Histoire, Seuil 1987 p.136
