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« Lycanthrope » : différence entre les versions

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D'après [[Ernest Jones]]<ref name="jones">[[Ernest Jones]] ''Le cauchemar''</ref> le nom russe du loup-garou est ''volkodlak'', (de ''volk'' (loup) et ''dlak'' (poil)), alors que le terme slave ''vukodlak'', qui désigne également le loup-garou, est utilisé en [[Bulgarie]] et en [[Serbie]]. De même en tchèque : ''vilkodlak'' et en grec : ''vrykolakas'' sont utilisés pour désigner le vampire, ce qui signifie qu'il existe un rapport étroit entre le loup-garou et le [[vampire]].
D'après [[Ernest Jones]]<ref name="jones">[[Ernest Jones]] ''Le cauchemar''</ref> le nom russe du loup-garou est ''volkodlak'', (de ''volk'' (loup) et ''dlak'' (poil)), alors que le terme slave ''vukodlak'', qui désigne également le loup-garou, est utilisé en [[Bulgarie]] et en [[Serbie]]. De même en tchèque : ''vilkodlak'' et en grec : ''vrykolakas'' sont utilisés pour désigner le vampire, ce qui signifie qu'il existe un rapport étroit entre le loup-garou et le [[vampire]].


[[Boris Vian]] joue avec le mythe et les mots en définissant, dans son receuil [[Le Loup-garou (Vian)|Le Loup-garou]], l'anthropolycie (''anthropos'': ''l'homme''; ''lukos'': ''le loup'') comme le fait, pour un loup, de se transformer en homme une fois mordu par l'un d'eux.
[[Boris Vian]] joue avec le mythe et les mots en définissant, dans son recueil [[Le Loup-garou (Vian)|Le Loup-garou]], l'anthropolycie (''anthropos'': ''l'homme''; ''lukos'': ''le loup'') comme le fait, pour un loup, de se transformer en homme une fois mordu par l'un d'eux.
[[Image:Werwolf.png|280px|thumb|'''Le Loup-garou''', illustration de [[Lucas Cranach l'Ancien]] vers 1512.]]
[[Image:Werwolf.png|280px|thumb|'''Le Loup-garou''', illustration de [[Lucas Cranach l'Ancien]] vers 1512.]]



Version du 2 avril 2009 à 21:04

Un lycanthrope correspond dans les légendeà un homme qui, suite à la morsure d'un loup ou d'un lycanthrope, se transforme lui-même en loup-garou. Le terme désigne aussi une maladie psychiatrique. Ce terme comporte une acception plus large, désignant la transformation d'un homme en tout type d'animal[1], mais le terme thérianthropie tend aujourd'hui à s'y substituer.

Terminologie

Le terme « lycanthrope » vient lui du grec lycos (« loup ») et anthropos (« être humain »). C’est donc un être humain qui se croit transformé en loup. Le terme générique thérianthropie désigne une transformation d'un être humain en un autre animal ou la transformation inverse, qu'elle soit partielle ou complète. Il s'applique donc au loup-garou, mot utilisé de manière générique en Europe occidentale pour tous les lycanthropes.

Le terme loup-garou provient du vieux français leus warous (« homme-loup »), de leus (« loup ») et de warous, issu du francique wari wulf, à rapprocher de l’anglais werewolf issu de l’indo-européen wiro- (« homme » qui a donné vir en latin) et de wolf (« loup » en anglais). En somme, comme le fait remarquer Henriette Walter, ce mot est un pléonasme puisque garou, du francique wari wulf, veut déjà dire « homme-loup ». [2]

Le terme anglais « werewolf » est donc équivalent de notre loup-garou. Originellement, wolf voulait aussi dire « voleur »[3] ou viendrait de l'allemand "Wolf" voulant simplement dire loup. Le terme latin équivalent est versipelles.[4]

Dans le dialecte de certaines régions, comme en Basse-Normandie et en Bourgogne, le nom de « Vairou » était employé autrefois, la lettre V ne subissant pas la mutation en G dur, fréquente lors de l'évolution des mots bas-latins vers le français.

Dans les régions d'Amérique où immigrèrent des colons francophones, le terme de loup-garou évolua indépendamment pour devenir Rougarou en Louisiane et Loogaroo dans la Caraïbes.

D'après Ernest Jones[5] le nom russe du loup-garou est volkodlak, (de volk (loup) et dlak (poil)), alors que le terme slave vukodlak, qui désigne également le loup-garou, est utilisé en Bulgarie et en Serbie. De même en tchèque : vilkodlak et en grec : vrykolakas sont utilisés pour désigner le vampire, ce qui signifie qu'il existe un rapport étroit entre le loup-garou et le vampire.

Boris Vian joue avec le mythe et les mots en définissant, dans son recueil Le Loup-garou, l'anthropolycie (anthropos: l'homme; lukos: le loup) comme le fait, pour un loup, de se transformer en homme une fois mordu par l'un d'eux.

Le Loup-garou, illustration de Lucas Cranach l'Ancien vers 1512.

Caractéristiques du lycanthrope

Selon la légende la plus répandue, lors des nuits de pleine Lune, l'humain loup-garou, se transforme en un loup énorme avec des sens sur-développés et acquiert les caractères attribués à cet animal : puissance musculaire, agilité, ruse et férocité. Il chasse et attaque sans merci ses victimes pour les dévorer, ne contrôlant plus ses faits et gestes, et pouvant tuer de nombreuses victimes en une seule nuit. Les gens se sont mis à chasser les loups, s’en protégeant avec de l'eau bénite et les tuant avec une balle en argent ou avec des pieux d'argent.

La lune n'est pas toujours le seule facteur entrant en ligne de compte dans la transformation: l'homme atteint de lycanthropie doit parfois ôter ses vêtements avant de prendre la forme du loup-garou. Cette croyance apparaît déjà dans le Satyricon de Pétrone (Ier siècle). De même, dans le "Lai de Bisclavret" de Marie de France (XIIe s.), un chevalier doit se déshabiller entièrement avant de se métamorphoser et dissimule ses vêtements sous une pierre creuse car, s'il ne les retrouvait pas, il serait condamné à errer indéfiniment sous la forme d'un loup.

Selon la tradition, les loups-garous souffrent de la même répulsion que les vampires pour les choses sacrées et étaient, de même, considérés comme créatures du Diable. Ainsi les objets bénis semblent les seules armes efficaces contre eux. La fiction moderne, modifiant plus traits du mythe, a entre autre ajouté une vulnérabilité particulièrement poussée des loup garous vis-à-vis des objets en argent (balle, poignards,...).[6]

Leur condition peut être héréditaire ou acquise. Elle peut advenir par une malédiction prononcée par un sorcier ou par un prêtre, ou en trinquant (sans le savoir) avec un loup-garou qui prononce alors une formule de transmission (croyance lituanienne). La transmission par morsure est une invention très récente, du cinéma américain, par rapprochement avec le mythe du vampire.

De même, selon la légende, les humains atteint de lycanthropie peuvent conserver quelques caractéristiques, telles une modification de leur voix et de leurs yeux, des sourcils se rejoignant au-dessus du nez, des ongles légèrement rougeâtres, le majeur et l'index de même longueur (comme une patte de loup), les oreilles implantées un peu plus bas et en arrière de la tête, et de façon générale un peu plus de poils sur les mains, les pieds et dans le dos. Ces caractéristiques ont très certainement joué dans le passé pour désigner les personnes atteintes de lycanthropie (voir Étiologie plus bas).

L'apparence du loup garou est très variable selon les croyances et les époques: il peut aussi simplement se transformer en un loup immense, ne posséder que la tête d'un loup (cynocéphalie), le corps recouvert de poils, une queue, des griffes et des pattes de loup, mais rester sur 2 pattes comme l'être humain, ...

Le loup-garou peut donc être un homme vivant métamorphosé, mais il peut aussi être un corps qui sort de la tombe sous la forme d'un loup, variété connu sous le nom de loup-garou fantôme. On croyait par là que le corps métamorphosé était celui d'une âme damnée qui ne trouvait pas le repos dans sa tombe[5]. Cette âme damnée cherchait alors un hôte, humain de préférence. S'en suivait une confrontation quotidienne entre l'âme humaine et l'âme damnée afin de prendre possession du corps. Si l'âme damnée l'emportait, alors la transformation pouvait avoir lieu.

La légende du loup-garou évoque également celle du voyage nocturne. En effet, la croyance qu'une personne donnée pouvait se trouver dans deux endroits en même temps est attestée dans les multiples récits où les blessures du loup se retrouvaient sur le corps humain qui demeurait au foyer[5].

Lutte contre le loup-garou

En fonction des époques et des mythes, les façons de lutter contre les lycanthropes ont varié. Certaines armes reviennent de manière récurrentes dans les légendes ou les fictions modernes

  • L'exorcisme: dans de nombreux cas, cet état résulte d'une malédiction ou d'une possession. Dans de tels cas, l’exorcisme reste une autre façon de chasser l’esprit démoniaque qui a pris possession du corps du malheureux maudit et ainsi peut-être de lui sauver la vie.
  • Les armes à feu: les balles, principalement celles en argent ont souvent été évoquées comme les seules armes pouvant tuer un lycanthrope. Tout objet en argent, de préférence béni devient une arme fatale face à ces créatures. Ces croyances concernant l'argent sont cependant des ajouts très récents des cinéma hollywoodiens.
  • La ruse: une fois le lycanthrope démasqué sous sa forme humaine, il pourrait théoriquement possible de l'enfermer avant qu'il ne se transforme, à condition d'avoir une cage assez résistante.

Lycanthropes dans les mythologies

Tradition greco-romaine

Illustration du mythe de Lycaon. Gravure de Bernard Picart, XVIIIeme siecle

Certains rites grecs primitifs étaient liés au loup, entre autres en relation avec Zeus. Ainsi sur le mont Lykaion (le "mont du loup", rebaptisée en latin Mons Lycaeus puis Mont Lycée en français), Arcadie, était censé avoir lieu tous les 4 ans des jeux du nom de Lykaia et banquets en l'honneur de Zeus Lykaios durant lesquels des pratiques de cannibalismes étaient censés avoir lieu. La personne qui mangeait l'unique part de viande humaine se trouvait transformée en loup pour un an.

Agriopas, un écrivain de la Grèce antique mentionné par Pline l'Ancien.[7], l'auteur d'un receuil des citoires olympiques, appelé l'Olympionicae, raconte l'histoire de Demaenetus de Parrhasie (en Arcadie toujours) qui fut changé en loup pour 10 ans après avoir mangé un morceau de viande humaine aux festival de Zeus Lycaeus. Il participa après ces 10 ans, une fois sa forme humaine retrouvée, aux Jeux Olympiques.[8]

Demaenetus est certainement le même personnage que le Damarchus de l'histoire de Pausanias. Damarchus était un boxeur victorieux des Jeux Olympiques issu de Parrhasie, en Arcadie, et vivant aux alentours de 400 ACN. On raconte qu'il se serait changé en loup au cours du sacrifice en l'honneur de Zeus Lycaeus et redevenu humain au bout de neuf ans seulement.[9]

Ovide (-43 - 17), rapporte aussi que Lycaon, roi d'Arcadie et ses cinquante fils qui étaient réputés pour leur impiété, servirent parmi de nombreux plats à Zeus qui était venu leur rendre visite sous l’apparence d’un pauvre hère, un plat à base de chair humaine qui s’avèra être celle du plus jeune des fils. Ainsi il pourrait démasquer le Dieu des Dieux. Mais ce dernier, indigné, repoussa au loin la table du festin, foudroya tous les fils du roi, sauf Nyctimos, qui monta sur le trône et transforma Lycaon en loup :

« Ses vêtements se changent en poils, ses bras en jambes
devenu un loup il conserve encore des vestiges de son ancienne forme.
Il a toujours le même poil gris, le même air farouche, les mêmes yeux ardents ;
il est toujours l’image de la férocité.  »

— Ovide, les Métamorphoses (I,209)

L'idée d'anthropophagie semble étroitement liée au lycanthropisme dans la mythologie grecque. Pline l'Ancien (23 - 79) parle d'un écrivain grec, Évanthes, citant lui-même les livres des Arcadiens, dans lequel un individu d'une certaine famille s'est transformé en loup après avoir suspendu ses vêtements à un chêne et traversé un étang à la nage. Il reprit sa forme humaine au bout de neuf ans et retrouva même ses vêtements. Il parle également d'un certain Déménète de Parrhasie qui fut métamorphosé en loup après avoir goûté des entrailles d'un enfant, immolé dans le sacrifice de victimes humaines que les Arcadiens faisaient encore dans ce temps à Jupiter Lycéen[10].

Lycaon. Gravure d'Hendrik Goltzius (1558-1617) pour les Métamorphoses d'Ovide, livre I, 209 et suiv.

Au Ier siècle, Arétée de Cappadoce explique que certains hommes qui se sentent transformés en loup sont travaillés par les appétits et les affres de cet animal féroce, se jettent sur les troupeaux et les hommes pour les dévorer, sortent la nuit de préférence, hantent les cimetières et les monuments, hurlant à la mort, avec une perpétuelle altération, les yeux enfoncés et hagards, ne voyant qu’obscurément comme s’il était entouré de ténèbres, les jambes meurtries par les égratignures et les morsures de chiens.

Virgile (-70 -19) en parle également dans sa huitième églogue, où il fait dire à Alphésibée : « J’ai vu Moeris se faire loup et s’enfoncer dans les bois ».

D'autres personnages sont capables de se métamorphoser en loup par la magie, indépendamment d'une malédiction. Il s'agit d'avantage de divinités ou de magiciens qui utilisent ce pouvoir à des fins diverses. Au Ve siècle av. J.-C., Hérode[11] parle d’une race d’hommes habitant les contrées des bords de la mer Noire et capables en tant que magiciens habiles de se métamorphoser à volonté en loups, puis de reprendre leur apparence humaine.

Moyen-Âge occidental

  • Au XIIe siècle, Guillaume de Palerme parle du Leu-Garou. De nombreux sorciers avaient à l’époque pris l’habitude de courir dans les champs, les nuits de pleine lune, munis de peaux de loup, afin d’effrayer les populations. Marie de France compose un lai[12] dans lequel un chevalier doit se déshabiller entièrement avant de se changer en loup et dissimule ses vêtements sous une pierre creuse, car il ne pourrait pas retrouver sa forme humaine si on les lui dérobait.
  • De la fin du Moyen Âge et durant la Renaissance, en un peu plus de cent ans, on a enregistré, en France, près de 30 000 procès de loups-garous. Les populations rurales croyaient fortement à l’existence de ces « hommes loups » qui ravageaient les campagnes et s’attaquaient aux animaux comme aux être humains. En Europe, du XVe au XVIIIe siècle, près de 100 000 personnes ont été reconnues comme loup-garou et condamnées à être brûlées vives. Selon Collin de Plancy, des dizaines de milliers d’autres ont péri, sans autre forme de procès, lorsqu’un villageois était soupçonné d’être un loup-garou, il était attrapé et écorché vif, car la légende voulait que les poils se cachaient sous la peau.[réf. nécessaire]

Europe centrale et orientale

Le Loup-garou, estampe allemande de 1722. (Représentation cynocéphalique d'un lycanthrope)

De nombreuses autres légendes en Scandinavie, en Russie occidentale et en Europe centrale, font référence aux loups-garous. Les loups-garous scandinaves ne sont pas frappés du même ostracisme qu’ailleurs et, sans être ordinaire, le garou est plus ou moins accepté dans la société.

L'équivalent scandinave du loup-garou se nomme vargúlfr[13] [14].
Dans la Saga d'Egill fils de Grímr le chauve, le grand-père Úlfr fut surnommé Kveld-Úlfr, le loup du soir, car chaque soir il devenait farouche et avait envie de dormir. Egill hérita de cette propriété.
Dans la Völsunga saga Sigmundr et Sinfjötli découvrent deux hommes endormis. Des peaux de loups étaient suspendues au-dessus d'eux dans la maison ; tous les dix jours, il leur était possible de sortir de ces peaux. Sigmundr et Sinfjötli leur passèrent les peaux de loups et alors, ils ne purent aucunement en sortir, quoiqu'en vérité, ils eussent conservé la même nature qu'auparavant : ils hurlaient comme des loups, chacun d'eux sachant la signification de ce hurlement.
Les femmes peuvent aussi se transformer en louve : dans l'Edda poétique (Hárbardhsljódh), vargynjur est la femme-louve que Thórr a molesté[14].
Le loup et l'ours sont les motifs des guerriers-fauves, les berserkir (qui porte une chemise d'ours) ou úlfhedhnar (qui porte une pelisse de loup), qui dans les combats entraient dans une fureur guerrière. Cette fureur était une frénésie sacrée[15], ces guerriers des combattants d'élite[14].


Dans une vieille et héroïque saga tartare, Bürûh Kahn qui régnait sur six cent loups, passait une partie de son temps sous l'apparence d'un loup resplendissant comme de l'or[5].

Folklore roumain

Le vârcolac, créature du folklore roumain, possède différentes formes selon les traditions. En roumain, ce nom dérive de vukodlak, вълк (vâlk)/вук (vuk), signifiant loup et dlaka, signifiant "fourure", et décrit à l'origine un lycanthrope (Fourrure du loup littéralement).

Dans certaines version (notamment au Nord-Ouest de la Bulgarie), il s'agit d'un démon loup, qui avale occasionnellement la lune et le soleil, causant ainsi des éclipses, comme le fait le loup Fenrir de la mythologie nordique[16]. Ce terme renvoi parfois également à un mage ayant la capacité de se transformer en loup pour se camoufler, et bien entendu craint des hommes. D'autres légendes le décrive cmme un fantôme ou un vampire (voir Vrykolakas), et finalement comme un loup-garou ou lycanthrope selon d'autres encore.

Le Pricolici, donc l'étymologie est inconnue[17], également issu du Folklore roumain, désigne (exclusivement) un lycanthrope. Comme les strigoi, ce soit des esprits morts qui reviennent à la vie pour faire du mal aux vivants. Mais contrairement à eux, qui possèdent une apparence similaire à celle qu'ils avaient avant de mourir, les pricolici ressemblent à des loups ou des chiens. Il s'agit essentiellement d'hommes violents de leur vivant, qui reviennent pour continuer leurs méfaits.

De nombreuses attaques ont été recensées dans les zones rurales de Roumanie, décrivant des loups anormalement grands, attaquant silencieusement des personnes solitaires qui ne s'y attendent pas. Ces victimes assurent généralement qu'il ne s'agit pas de loups ordinaires.

Folklore français

Le terme garache désigne dans le folklore de Vendée et du Poitou un loup-garou femelle, se métamorphosant la nuit en punition d'une faute commise sous sa forme humaine. On connaît deux sortes de garaches : les "garaches-à-sauter", qui sautent au-dessus des haies, et les "garaches-à-percer", qui traversent les buissons épineux.

Contrairement aux loups-garous mâles qui sont censés survivre en cas de blessures et conserver les mutilations après avoir retrouvé leur forme humaine, les garaches blessées meurent ou retrouvent leur apparence originelle. Une variante de cette légende présente la garache comme une sorte de dame blanche. Une autre encore la rapproche des sorcières. Il existe également une confusion importante entre la garache et la birette (ou galipote), une espèce proche des voirloups, dont les spécimens sont censés survivre aux blessures qu'on leur inflige, comme le commun des loups-garous.[18]

  • A Aizenay , l'abbé Baudry signala la présence d'une de ces créatures en 1873. Quelques années plus tard, dans la même ville, le docteur Baudouin fit de même.
  • A Angles, on a signalé qu'une Garache avait été tuée dans le champ de Pérochelles, à l'est de la ville. Une autre garache serait passée de vie à trépas dans les environs de la cabane de la petite Lamberde, prés de la Tour de Moricq. On racontait que cette dernière n'était autre qu'une reine d'Angleterre transformée par la malédiction et condamnée à visiter sept paroisses par nuit pendant sept ans.
  • A l'Abbaye de Mortemer ,une femme métamorphosée en bête et condamnée à tourner chaque nuits autour de sept forêts et sept villages. Une représentation du peintre Jacques de Larocque-Latour est visible dans les sous-sols de Mortemer.

Les voirloups sont des lycanthropes (ou des thérianthropes dans le cas de transformations en animaux autres que le loup) légendaires d'Europe de l'Ouest, présents surtout dans la mythologie française et plus particulièrement dans celle du Pays d'Othe[19]. Ce massif s'étend entre Sens, Troyes et Joigny. Unissant les départements de l'Aube et de l'Yonne, il forme une bande d'environ 20 kilomètres de large sur 50 kilomètres de long. La région comprise, à l'est, entre Maraye-en-Othe et Bercenay-en-Othe est la plus fertile en légendes sur les voirloups. Contrairement à une croyance très répandue, il ne s'agirait pas d'une sorte de loup-garou mais plutôt d'un "cousin" de celui-ci, une espèce lycanthropique quelque peu différente régie par d'autres règles.

Les voirloups sont à l'origine des hommes ou des femmes ayant commis les sept péchés capitaux et s'étant laissés posséder par le diable. [20]. Pendant leur période de transformation, ces créatures peuvent prendre la forme de loups, mais aussi celle de renards, de sangliers, de boucs, ou de chats ; en fait, de toute sorte de bête malfaisante dans la peau de laquelle il leur est plus facile de perpétrer impunément leurs forfaits. Ils se promènent dans la forêt de minuit à l'aube sans faire aucun bruit. Les voirloups sont nyctalopes et leurs yeux phosphorescents redoutent les premières lueurs du jour. Ces yeux sont susceptibles d'allumer la paille ou le fourrage à distance, dans les champs, les granges ou les sinots. Les voirloups sont souvent invulnérables. Ils voient ce qui les entoure comme en plein jour malgré l'heure tardive. Ce sont des adversaires particulièrement dangereux pour l'être humain. Toutefois, ils ne tuent pas ceux qu'ils attaquent, mais leur sucent parfois le sang à la manière des vampires.

Selon d'autres traditions, les voirloups se métamorphosent à minuit, lorsqu'après s'être enduits les membres inférieurs, devant et derrière, avec une mixture particulière (l'amalgame), ils adressent une supplique au démon. Ils sont recouverts par le pelage de l'animal désiré tout en conservant l'entendement humain et ne reprennent leur forme initiale qu'à l'aube, lorsqu'apparaissent à l'horizon les premières lueurs du jour. Avec le chant du coq, l'homme changé en bête rentre alors dans sa forme naturelle.
Dans la plupart des récits, le voirloup passe ses journées à épier les mortels pour vérifier qu'on ne dit et n'écrit rien sur lui. Ceux qui se risquent à le décrire sous sa forme animale en font sa connaissance à la nuit tombée. Le voirloup égorge et dépèce les chiens et le bétail. Il se désaltère du sang de ses victimes. D'ailleurs, la vue du sang l'affole et il ne se calme qu'en versant le sang à son tour. [21] Il s'attaque à l'homme mais, dans ce cas, ne tue jamais. De même, il est impossible de le tuer. En revanche, lorsqu'on le blesse, même s'il est insensible à la douleur et guérit très vite, il en conserve toujours des cicatrices.
Mais on le piège difficilement. Même s'il n'a pas la faculté de jeter des sorts, le voirloup est par nature poussé à accomplir le plus de mal possible au nom de Satan. Sous sa forme humaine, il est facilement reconnaissable à la tache rougeâtre qu'il présente au bas de la colonne vertébrale, ou encore à la fourche à deux dents qui se dessine sur son épaule gauche.[21]

La birette est une variante exclusivement féminine du voirloup. Cette créature du folklore des bords de la Loire acquiert souvent son caractère lycanthropique de la même façon que le voirloup, en établissant un pacte ou en se laissant posséder par le diable. Mais les enfants aînés des birettes (parfois de bons chrétiens dégoûtés par les pratiques de leur mère) sont également condamnés à se changer en birette, qu'ils l'acceptent ou non, et peuvent transmettre cette tare à toute leur descendance.

Rougarou

Folklore Cajun

Selon Barry Jean Ancelet, expert du folklore Cajun et professeur à l'université de Louisiane à Lafayette, les légendes concernant les rougarou se retrouvent dans toute la Louisiane française où le terme est parfois indifféremment échangé avec celui de loup garou. Les légendes à ce sujet proviennent directement des immigrants français qui s'y installèrent, ainsi qu'au Canada.

La créature est censée hanter les les marais autours d'Acadiana et de la Nouvelle-Orléans, et éventuellement les champs et forêts des alentours, selon les légendes cajuns.

L'histoire est souvent utilisée afin d'inspirer la peur et l'obéissance. Elle est ainsi parfois utilisée afin de faire obéir les enfants, comme le serait le croque-mitaine dans d'autres régions. Selon certaines version, une telle créature chasserait les catholiques qui briseraient le carême. Cela rejoint la légende française selon laquelle quelqu'un brisant le carême 7 ans d'affilés se voit transformé en loup-garou.

Selon le mythe le plus courant, le rougarou se transforme en humain durant la journée, faisant bien attention à ce moment là de ne pas révéler sa malédiction de peur d'être tué. Celle-ci ne se termine que lorsqu'il verse le sang d'une victime humaine.[22]

D'autres contes décrivent le rougarou parfois comme un cavalier sans tête, parfois comme une sorcière. Dans ces derniers, seule une sorcière peut être à l'origine du rougarou, soit en se transformant elle-même en loup, soit en maudissant quelqu'un.[23]

Folklore amérindien

Le Rugaru a été associé avec des légendes amérindiennes, même si ces relations ont souvent été discutée. On compare ainsi parfois le rougarou au sasquatch ou au cannibale wendigo.

Les mythes concernant les wendigo, comme dans les autres légendes transmises par tradition orale, varient d'une région ou d'une tribu à l'autre, mais le cannibalisme semble en rester un point crucial.

Folklore des Caraïbes

Le Loogaroo est un lycanthrope des Caraïbes, ayant pris cette apparence suite à un pacte avec le diable. Il résulte d'une combinaison des croyances européennes et vodou.

Il peut quitter sa peau (la laissant généralement sous l'"Arbre du Diable", arbre à cotton) avant de chasser ses proies afin d'en offrir le sang au démon. Il a cependant des habitudes compulsives et compte sans cesse les grains de sable sur le sol. Ainsi un moyen de s'en défendre est de laisser un tas de grains de riz sur le pas de sa porte en espérant que le soleil se lève avant qu'il ait finit de les compter. A ce moment là il devra retourner dans sa peau sans avoir eu l'occasion d'attaquer quelqu'un. Selon certains contes on peut retirer la peau de l'arbre afin qu'il ne puisse la retrouver à son retour.

Folklore écossais

Le wulver est une sorte de loup-garou propre au folklore des iles Shetland, en Écosse. Il est décrit comme un homme couvert d'une fine toison brune mais avec une tête de loup.

Contrairement à la majorité des lycanthropdes, le wulver n'est pas agressif si on ne l'embête pas. Il passe la majeure partie de son temps assis sur un rocher à pêcher. On raconte qu'il laisse parfois du poisson sur l'appui de fenêtre des familles pauvres.[24]

Légendes contemporaines

Nombreuses sont les cas d'attaques sur des troupeau ou, plus rarement, des hommes qui font ressurgir l'hypothèse du loup-garou. Lors du XXe siècle, plusieurs affaires ont été liées au mythe du loup-garou :

Loup garou dans la fiction

Livres

  • La bande dessinée Le Chasseur de Voirloups réalisée par Ronnie G. Martin et Alain Richard, raconte les péripéties d'un homme mandaté par le gouvernement français pour enquêter sur une secte du Pays d'Othe, dont les cruels adeptes se déguisent en hommes-loups. Ceci n'est pas du tout du goût des membres de la secte des hommes-loups, qui voient en lui un empêcheur de tourner en rond. Surgissant des ténèbres, dans les dernières pages de la bande dessinée, intervient ce qui semble être un véritable voirloup. Celui-ci semble profondément irrité par tout le tapage et les simagrées de la secte. Il se jette sur une adepte qui, prise de remords, venait aider le héros de l'histoire à qui la secte s'en était prise. Le voirloup la mord à la gorge et, dans une rage intense, la dépouille de sa peau de loup, au nez et à la barbe du chasseur de voirloups qui assiste impuissant à la scène. Elle décédera peu après son transfert à l'hôpital de Troyes.
  • Dans le troisième tome de la série Harry Potter, un professeur de l'école Poudlard, Remus Lupin, est un loup garou.
  • Dans la saga Twilight, Stephenie Meyer fait intervenir une certaine sorte de loup garou pouvant se transformer comme bon leur semble tout en étant pleinement conscient. Il s'agit d'indiens descendant d'une tribu ancestrale.

Films

Jeux

Autres

  • L'écrivain allemand Christian Morgenstern a composé un poème dans lequel un loup-garou interroge le fantôme d'un maitre d'école à son sujet, ce qui donne lieu à de nombreuses plaisanteries grammaticales.

Autres thérianthropes

De par le monde, de nombreuses mythologies ont données des traits thérianthropes à des créatures. Les humains possédants des traits d'animaux sauvages ont ainsi été identifiés dans plusieurs cultures:

  • Dans le panthéon de l’Égypte ancienne, de nombreux dieux étaient représentés sous la forme d’un hybride, moitié homme et moitié animal.
  • Au Mexique, les nahuals sont des humains capable de se transformer en divers animaux.

Les créatures a corps humain mais tête de canidé (comme Anubis dans la mythologie égyptienne) sont une portion particulière de ce groupe, portant le nom de cynocéphalie.

Étiologie

Plusieurs symptômes peuvent avoir, dans le pensé, laissé croire d'une personne était atteinte de lycanthropie, dans le sens où elle se transformait en loup se nourrissait d'êtres humains.

Dans le domaine de la psychiatrie, le fait de penser que son corps se transforme en animal (loup ou autre) constitue un symptôme de maladie psychiatrique.

Certaines théories ésotériques se sont également développés, s'inspirant des croyances nordiques anciennes.

Hypertrichose

L'hypertrichose se manifeste par une apparition d'une pilosité excessive sur l'entièreté du corps, que ce soit chez la femme ou chez l'homme. Bien que le nombre de cas observés est très rare, on peut supposer que dans le passé, les personnes atteintes étaient stigmatisée et prises pour des bêtes. [27]

Porphyrie

La porphyrie se caractérise par une surabondance dans l'organisme de porphyrines, précurseurs de l'hème. Ce dérèglement s'accompagne de divers symptômes extérieurs ayant sans doute laissé supposer à des cas de lycanthropie ou de vampirisme (coloration des dents et ongles en rouge, nécrose des gencives faisant ressortir les dents, croissance rapide des cheveux,....)[28][29]

Psychiatrie

Johann Weyer, médecin des Pays-Bas (1515-1588), explique la lycanthropie comme un phénomène imaginaire et maladif[30]. Il décrit ainsi les malades qui en sont atteints : ils sont pâles, ont les yeux enfoncés et la langue fort sèche.
Il en est de même de Jean de Nynauld qui publie en 1615 De la lycanthropie, transformation et extase des sorciers :

« mélancholie ou folie louvière à cause de ceux qui en estoient atteints pensent être transformés en loup ou en chien. »

Collin de Plancy, dans son Dictionnaire infernal, publié en 1818, définit la lycanthropie comme une

« maladie qui, dans les siècles où l’on ne voyait partout que démons, sorcelleries et maléfices, troublait l’imagination des cerveaux faibles, au point qu’ils se croyaient métamorphosés en loups-garous, et se conduisaient en conséquence. Les mélancoliques étaient plus que les autres disposés à devenir lycanthropes, c’est-à-dire hommes loups. ».

Aujourd'hui, la croyance que son propre corps peut se transformer en loup est une zoopathie, à savoir un symptôme d'une maladie psychiatrique en cours. La structure de ce délire est de type paraphrénique.

Très récemment, le journal Courrier international du 6 novembre 2003 - n° 679, rapporte ces témoignages insolites tenus devant le tribunal criminel de Lausanne (Suisse) où un homme est poursuivi pour avoir massacré son épouse à coups de couteau : « J’ai vu ses canines pousser. Elles dégageaient une odeur étrange. Comme celle d’un loup-garou ». L’accusé a conservé « un contact avec la réalité », indiqua de son côté l’expert psychiatrique.

Esotérisme

Selon Claude Lecouteux[31] la croyance aux loups-garous est liée à celle des voyages de l'âme, dont elle ne représente qu'un cas particulier. Dans la mythologie nordique, hamr, "la peau", est une des formes que peut prendre "l'âme", l'homme pouvant en avoir plusieurs. Elle est précisemment la forme interne qui épouse intimement l'enveloppe corporelle. La manifestation de l' hamr s'accompagne d'un accroissement de force, peut prendre l'aspect d'un animal, et se jouer des distances et des obstacles[32]. Le changement de forme, "tandis que l'individu tombe en léthargie", est "un point qui rappelle exactement la transe pendant laquelle l'esprit du chaman visite l'autre monde et entre en communication avec les esprits qu'il interroge"[33].

Selon Régis Boyer, le Hugr, dans la tradition Scandinave, est un principe actif universel qui peut parfois être capté par des gens malveillants pour produire des effets nuisibles. C'est ainsi que dans la Saga de Thórdr hredha, un homme voit en rêve dix-huit loups qui sont en fait le "hugr de loups" de ses ennemis, en fait le "mauvais hugr".

Notes et références

  1. À l'article LYCANTHROPIE, le Trésor de la langue française informatisé écrit : « Forme de délire dans lequel le sujet se croit transformé en loup (ou, par extension, en un animal quelconque) et en imite le comportement. »
  2. L’étonnante histoire des noms des mammifères, Henriette Walter et Pierre Avenas (2003)
  3. Dans le Rigveda, le loup est appelé le voleur et la coutume existait de pendre un loup aux côtés de tout voleur sur le gibet (source Ernest Jones Le Cauchemar)
  4. Il signifie « qui retourne sa peau », cf. Pline l'Ancien, Historia naturalis, VIII, XXXIV, §80. [(la) lire en ligne] Pline indique d'ailleurs qu'il ne faut pas y croire :

    Texte latin : Homines in lupos verti rursusque restitui sibi falsum esse confidenter existimare debemus aut credere omnia quae fabulosa tot saeculis conperimus.
    Traduction : Il nous faut assurément considérer comme faux que les hommes puissent se changer en loups et inversement, à moins d'accorder crédit à toutes les choses fabuleuses dont on nous a abreuvés au cours des siècles

  5. a b c et d Ernest Jones Le cauchemar
  6. Summers Montague, The Werewolf in Lore and Legend, Dover 2004 (ISBN 0-486-43090-1)
  7. Pline L'Ancien, Naturalis Historia viii. 22; cependant certains manuscrits de Pline lui donne le nom de "Acopas" ou "Copas"; D'autres textes le nomment "Scopas" ou "Apollas"
  8. (en) Montague Summers, The Werewolf in Lore and Legend, Dover Publications, , 139-140 p. (ISBN 0-486-43090-1, lire en ligne)
  9. Pausanias. Description de la Greece, [1] - "Quant au boxeur, du nom de Damarchus, un arcadien de Parrhasie, je ne peux croire (excepté, bien sur, sa victoire Olympique) ce qu'en disent les poètes à son propos, comment il se transforma en loup au sacrifice de Zeus Lycaeus, et comment 9 ans plus tard il redevint un homme. Je ne crois pas non plus que les arcadiens aient retenu ceci de lui, sinon il aurait été inscrit à l'inscription à Olympie qui est: "Cette statue est dédiée à Damarchus, fils de Dinytas, Parrhasien né en Arcadie."
  10. Pline l'ancien, Histoire naturelle, Livre VIII ch.XXXIV (XXII.)
  11. Hérodote, IV, 105
  12. le Bisclavret
  13. vargr=loup (acception antique et nordique) et úlfr=loup(acception pangermanique) : ref Régis Boyer le monde du double - La magie chez les anciens Scandinaves, L'Ile Verte Berg International, 1986, (ISBN 2900269482)
  14. a b et c Régis Boyer le monde du double - La magie chez les anciens Scandinaves, L'Ile Verte Berg International, 1986, (ISBN 2900269482)
  15. furor Teutonicus de Tacite ; amok malais
  16. Иваничка Димитрова. Българска народна митология. С.1983.стр. 163-164
  17. Dicṭionarul explicativ al limbii române
  18. Encyclopédie du Merveilleux, Tome 3 : Des Peuples de l'Ombre d'Édouard Brasey (2006)
  19. Notre pays d'Othe, Jeanne Martel-Jeannine Velut, office de tourisme du pays d'Othe et de la vallée de la Vanne, imprimeries Paton, 2003. ISBN 2-907894-32-3
  20. Le chasseur de voirloups, Ronnie G. Martin et Alain Richard, imprimeries La Renaissance, 1986
  21. a et b Mystérieuse forêt d'Othe, Gabriel Groley, imprimerie Paton, Troyes 1976
  22. The Nicholls Worth; interview with Barry Ancelet
  23. New Orleans Gothic legend
  24. (en) Jessie Saxby, Shetland Traditional Lore, Edinburgh, Grant & Murray,
  25. Étude sur le loup
  26. a b et c [http://www.loup.org/spip/Les-Morsures-du-loup-garou,337.html Les morsures du Loup-garou, Alain Pozzuoli
  27. (en)Werewolf boy: What is hypertrichosis?, Tom Chivers, 156 mai 2008, Telegraph. http://www.telegraph.co.uk/news/newstopics/howaboutthat/1960632/Werewolf-boy-What-is-hypertrichosis.html
  28. Elaine Marieb, Anatomie et physiologie humaines, 2005
  29. (en)Werewolves & Vampires, Edward Willett, 1998. http://www.edwardwillett.com/Columns/werewolvesvampires.htm
  30. Histoires, disputes et discours des illusions et impostures des diables
  31. Claude Lecouteux, fantômes et revenants au moyen âge, postface de Régis Boyer, IMAGO, 1986, (ISBN 2902702337)
  32. hamfor, le voyage du hamr
  33. Claude Lecouteux, p.178

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • James Frazer, Le trésor légendaire de l'humanité. Feuilles détachées du 'Rameau d'or' par lady Frazer, Rieder, 1925. Un chap. sur les Loups-Garous.
  • Alexandra Costache-Babcinschi, Le loup - le monstre du Moyen Âge ? Histoire des loups au Moyen Âge français, chapitre II. [lire en ligne]
  • Claude Prieur, Dialogue de la lycanthropie, ou transformation d'hommes en loups, vulgairement dits loups-garous, et si elle se peut faire (Louvain, J. Maës, et Philippe Zangre, 1596, in-8°)
  • Jacques Auguste Simon Collin de Plancy, Dictionnaire infernal, Slatkine, Genève, 1980. Reprod. en fac-sim. de la 6e éd., H. Plon, Paris, 1863. (ISBN 2-05-100139-1)
  • Jean Giono, Un roi sans divertissement, Gallimard, Paris, 2003 (ISBN 2-07-030397-7)– Dans ce roman, publié pour la première fois en 1947, un tueur en série sévit en hiver dans un village de montagne, perpétrant ses meurtres à la manière d'un loup. Dès le début du récit, la figure du loup-garou est explicitement évoquée.
  • A. Van Hageland et Jean-Baptiste Baronian (éd.), Treize histoires de loups-garous, Verviers, Marabout, 1975.
  • Claude Lecouteux, Fées; sorcières et loups-garous. Histoire du double au Moyen Âge, Imago, 3° éd. 2001.
  • Thomas Pfeiffer, Le Brûleur de loups, Lyon, Bellier, 2004.
  • Barbara Sadoul (éd.), Gare au garou !, Paris, Librio, 2000.
  • Les Morsures du loup-garou, anthologie présentée par Alain Pozzuoli, Les Belles Lettres, Paris, 2004. (ISBN 2-251-44266-9)
  • Roland Villeneuve, Loups-garous et vampires : les amants de la mort, P. Bordas, Paris, 1991. (ISBN 2-86311-211-2)
  • Encyclopédie du Merveilleux, Tome 3 : Des Peuples de l'Ombre d'Édouard Brasey (2006)