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« Corde sympathique » : différence entre les versions

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Dans un [[Instrument à cordes|instrument de musique à cordes]], les '''cordes sympathiques''' sont des [[Corde (musique)|cordes]] dont la vibration est déclenchée uniquement par celle de la [[table d'harmonie]], elle-même générée par la vibration d'autres cordes, [[Instrument à cordes frottées|frottées]], [[Instrument à cordes pincées|pincées]] ou [[Instrument à cordes frappées|frappées]].
[[Catégorie:Instrument à cordes]] [[Catégorie:Technique (facture instrumentale)]]
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Les cordes sympathiques sont des cordes libres, sur lesquelles on n'exerce aucune action, mais qui vibrent par simple résonance — par [[sympathie]] — avec les notes jouées de même [[Hauteur (musique)|hauteur]]. Le son de ces instruments est ainsi plus aéré et donne l'impression de [[réverbération (acoustique)|réverbération]] — acoustique résonante d'un lieu, comme dans une [[cathédrale]].
Les '''cordes sympathiques''' sont, dans un [[instrument de musique]], des cordes qui vibrent uniquement par la vibration de la table générée par d'autres cordes frottées, pincées ou frappées.


Il s'agit habituellement de cordes métalliques, car ce type de corde possède un potentiel de résonance supérieur aux cordes en boyau. Cependant, on peut considérer comme cordes sympathiques les [[bourdon (musique)|bourdons]] en boyau figurant sur certains instruments comme le ''lirone'' ou la ''lira da braccio''.
== Cordes sympathiques ==


Les cordes sympathiques en métal passent sur un [[chevalet (musique)|chevalet]] autonome, mais à une hauteur différente, au-dessous des autres cordes. Elles sont souvent fixées sur la tête de l'instrument rallongée pour accueillir des chevilles surnuméraires. D'autres systèmes ont coexisté :
Certains [[instrument de musique|instruments de musique]] comportent des '''cordes sympathiques'''.
* Fixation par des pointes en haut de l'instrument, et [[accord (organologie)|accord]] sur des chevilles placées dans le tasseau, au bas de la caisse de résonnance ;
* Fixation sous la touche, avec un système d'accord au bas de la caisse.


On a coutume d'appeler les instruments à cordes sympathiques des « instruments d'amour ». Cependant, il serait plus juste de les nommer « instruments all'inglese », les anglais ayant la réputation, dès le {{XVIIe}} siècle, d'avoir inventé le procédé. On le trouve pourtant décrit chez Glaréan au {{XVIe}} siècle. Notons enfin que toute corde métallique non étouffée devient une corde sympathique sur un [[clavecin]] ou un [[clavicorde]]. Le procédé était donc connu de très loin.
Il s'agit de [[Corde (musique)|corde]]s libres, sur lesquelles on n'exerce aucune action, mais qui vibrent par simple résonance — par [[sympathie]] — avec les notes jouées de même [[Hauteur (musique)|hauteur]]. Le son de ces instruments est ainsi plus aéré et donne l'impression de [[réverbération (acoustique)|réverbération]] — acoustique résonante d'un lieu, comme dans une [[cathédrale]]. Ces cordes sont, dans l'acception commune, métalliques, car elles ont un potentiel de résonance supérieur aux cordes en boyau. Cependant, on peut considérer comme cordes sympathiques les bourdons en boyau figurant sur certains instruments comme le lirone ou la lira da braccio.Les cordes sympathiques en métal passent sur un [[chevalet (musique)|chevalet]] autonome, mais à une hauteur différente, sous les autres cordes. Elles sont souvent fixées sur la tête de l'instrument rallongée pour accueillir des chevilles surnuméraires. D'autres systèmes ont coexisté : fixation par des pointes en haut de l'instrument, et accord sur des chevilles placées dans le tasseau, au bas de la caisse de résonnance, fixation sous la touche, avec un système d'accord au bas de la caisse.

On a coûtume d'appeler les instruments à cordes sympathiques des instruments d'amour. Cependant, il serait plus juste de les nommer "all'inglese", les anglais ayant la réputation, dès le 17ème siècle, d'avoir inventé le procédé. On le trouve pourtant décrit chez Glaréan au 16ème siècle. Notons enfin que toute corde métallique non étouffée devient une corde sympathique sur un clavecin ou un clavicorde. Le procédé était donc connu de très loin.
== Voir aussi ==


* [[Vielle à roue]]
* [[Vielle à roue]]
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{{portail musique}}
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[[Catégorie:Instrument à cordes]]
[[Catégorie:Technique (facture instrumentale)]]

Version du 19 octobre 2005 à 11:26

Dans un instrument de musique à cordes, les cordes sympathiques sont des cordes dont la vibration est déclenchée uniquement par celle de la table d'harmonie, elle-même générée par la vibration d'autres cordes, frottées, pincées ou frappées.

Les cordes sympathiques sont des cordes libres, sur lesquelles on n'exerce aucune action, mais qui vibrent par simple résonance — par sympathie — avec les notes jouées de même hauteur. Le son de ces instruments est ainsi plus aéré et donne l'impression de réverbération — acoustique résonante d'un lieu, comme dans une cathédrale.

Il s'agit habituellement de cordes métalliques, car ce type de corde possède un potentiel de résonance supérieur aux cordes en boyau. Cependant, on peut considérer comme cordes sympathiques les bourdons en boyau figurant sur certains instruments comme le lirone ou la lira da braccio.

Les cordes sympathiques en métal passent sur un chevalet autonome, mais à une hauteur différente, au-dessous des autres cordes. Elles sont souvent fixées sur la tête de l'instrument rallongée pour accueillir des chevilles surnuméraires. D'autres systèmes ont coexisté :

  • Fixation par des pointes en haut de l'instrument, et accord sur des chevilles placées dans le tasseau, au bas de la caisse de résonnance ;
  • Fixation sous la touche, avec un système d'accord au bas de la caisse.

On a coutume d'appeler les instruments à cordes sympathiques des « instruments d'amour ». Cependant, il serait plus juste de les nommer « instruments all'inglese », les anglais ayant la réputation, dès le XVIIe siècle, d'avoir inventé le procédé. On le trouve pourtant décrit chez Glaréan au XVIe siècle. Notons enfin que toute corde métallique non étouffée devient une corde sympathique sur un clavecin ou un clavicorde. Le procédé était donc connu de très loin.

Voir aussi