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« Mouvement démocrate (France) » : différence entre les versions

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Version du 30 avril 2008 à 19:32

Modèle:Infobox parti politique français

Le Mouvement démocrate (MoDem[1]) est un parti politique créé par François Bayrou à la suite du premier tour de la présidentielle de 2007. Le principe de sa création a été adopté le par une résolution votée par le Conseil national de l'Union pour la démocratie française (UDF). Le MoDem prend la forme d'un parti politique[2] qui entend rassembler les démocrates soucieux d'un positionnement indépendant, de type central, sur l'échiquier politique[3]. En s'abstenant lors du vote de confiance au gouvernement Fillon, les quatre députés revendiqués par le MoDem[4] ont confirmé le positionnement « indépendant » de leur formation, à la fois en dehors de la majorité et de l'opposition parlementaires. Le Mouvement démocrate a été officiellement fondé le à l'occasion de son congrès fondateur à Villepinte (Seine-Saint-Denis). Le mouvement de jeunesse du Mouvement démocrate s'appelle les Jeunes Démocrates.

Création du MoDem

De l'UDF « libre » à son intégration au Mouvement démocrate

Le premier tour de l'élection présidentielle de 2007

Depuis 1974 et la fondation de l'UDF comme confédération des partis du centre et de la droite non gaulliste, le centre a été, en France, associé à la droite. Dès sa fondation, il devint l'allié traditionnel du RPR dans les coalitions de droite, sans que pour autant ne cessent de se manifester des velléités d'indépendance du centre. C'est ainsi que, sous l'impulsion de François Bayrou, élu président du parti en 1998, l'UDF a opéré un recentrage progressif, au prix de déchirements internes : départ de Démocratie libérale en 1998, conduite d'une liste concurrente de celle du RPR (avec un affrontement résolu au cours de la campagne) en 1999, et surtout création de l'UMP par Jacques Chirac et Alain Juppé en 2002, marquent différentes étapes d'un chemin qui mène une partie du centre à la rupture de son compagnonnage privilégié avec la droite : un seul ministre UDF, Gilles de Robien, siège ainsi au gouvernement entre 2002 et 2007, contre l'avis de François Bayrou.

En 2004, l'UDF quitte le Parti populaire européen et fonde le Parti démocrate européen avec notamment les Italiens de centre-gauche de la Margherita ; à l'Assemblée nationale, il affirmera de plus en plus franchement ses divergences de vues avec l'UMP. Enfin, en janvier 2006, le congrès de Lyon définit l'UDF comme un « parti libre » capable d'envisager des alliances aussi bien avec la droite qu'avec la gauche. De la même façon, Cap 21, parti écologiste classé à droite jusqu'en 2002, s'est rapproché du centre en présentant en 2004 des listes communes avec l'UDF.

Après une campagne electorale qui a vu sa montée progressive dans les sondages d'opinion , François Bayrou arrive en troisième position au premier tour de l'élection présidentielle, avec 18,57 % des voix le 22 avril 2007. Entre le premier et le second tour, François Bayrou, décide seul de la position à tenir pour le second tour de l'élection présidentielle sans réunir le bureau politique de l'UDF, afin d'accélerer la recomposition du centre conformément à ses vœux. Il avait auparavant laissé les barons de l'UDF se prononcer à titre personnel pour le candidat UMP ou la candidate PS, la majorité d'entre eux optant pour un soutien clair à Nicolas Sarkozy. Selon les sondages, les électeurs de François Bayrou au 1er tour de l'élection présidentielle de 2007 ont alors été aussi nombreux à choisir au second tour Ségolène Royal que Nicolas Sarkozy (40 % chacun selon TNS Sofres) alors que François Bayrou avait clairement indiqué son intention de ne pas voter pour Nicolas Sarkozy.

Les lendemains de la présidentielle

Francois Bayrou au premier meeting du Mouvement Démocrate au Zénith, le 24 mai 2007

François Bayrou annonce, dès le soir du premier tour, son intention de créer un nouveau parti (« Parti démocrate ») :

« Les Français trouveront pour les représenter une force de contre-pouvoir, libre, capable de dire oui si l’action va dans le bon sens et non si elle va dans le mauvais sens. Capable, autrement dit, de faire sortir la politique des réflexes du toujours pour et du toujours contre, pour défendre l’intérêt général. (…) Le parti démocrate défendra l'idée que la responsabilité de la France et de l'Europe doit s'exercer en particulier dans le domaine de la lutte contre le réchauffement de la planète, de la défense de la biodiversité et du développement du tiers-monde, particulièrement de l'Afrique. Ce nouveau parti défendra la démocratie, comme portant des valeurs et un idéal, considérant que ce sont ces valeurs qui donnent leur sens à la vie des hommes et à la société qu'ils forment. »

— François Bayrou, Conférence de presse à Paris, 25 avril 2007

Le principe de la fondation du Mouvement démocrate a été voté le 10 mai 2007 par les conseillers nationaux de l'UDF réunis à la Mutualité, à main levée, à l'unanimité moins 4 voix « contre » et 4 abstentions[5]. L'intention annoncée de présenter des candidats dans toutes les circonscriptions aux élections législatives de 2007, s'est traduite par la présentation de 535 candidats (sur 577 circonscriptions), chiffre qui n'avait jamais été atteint par l'ancienne ou la nouvelle UDF. Vingt-trois députés UDF de 2002 ont eux décidé de soutenir Nicolas Sarkozy, entendant se situer dans la majorité présidentielle, et dix-huit d'entre eux ont créé un nouveau parti qui se définit comme de centre-droit, le Nouveau Centre.François Bayrou entend, à l'inverse, structurer autour de lui un mouvement central indépendant de la droite comme de la gauche. Le lancement public du mouvement s'est déroulé le 24 mai 2007 au Zénith de Paris.

Formations politiques fondatrices

  • L'Union pour la démocratie française (UDF) est considéré comme le principal parti fondateur du MoDem, d'une part en termes quantitatifs (près de 35 000 adhérents), d'autre part parce que François Bayrou et Marielle de Sarnez sont issus de l'UDF. Cependant, une forte majorité des députés sortants UDF, certains sénateurs et certaines figures politiques traditionnelles de l'UDF, comme le député européen Jean-Louis Bourlanges ou Simone Veil (qui a soutenu Nicolas Sarkozy avant le premier tour), se sont démarqués de cette initiative en rejoignant soit l'UMP soit le Nouveau Centre. Toutefois, la grande majorité des autres élus de l'UDF (y compris les députés européens et la majorité des sénateurs) participent à la création du Mouvement démocrate. Didier Bariani a expliqué à l'occasion du Conseil national de l'UDF, réuni le 10 mai 2007, que « les statuts de l'UDF ne seront ni modifiés, ni amendés, ni complétés demain » : « L'UDF dans sa dénomination, ses statuts et son règlement reste totalement intacte. Elle sera membre fondateur, ou partie constituante, du Mouvement démocrate ». Ainsi, d'autres formations pourront également s'y joindre si elles le souhaitent.
  • Cap 21, le parti créé par Corinne Lepage, se considère également, depuis son dernier congrès, comme un "parti fondateur du MoDem". En effet, tous les adhérents de l'UDF comme de Cap 21 étaient membres fondateurs du Mouvement démocrate en décembre 2007.

L'acte de naissance du MoDem

L'une des premières formes du logo du Mouvement Démocrate

Nom

  • Annoncé le 25 avril, le « Parti démocrate » ne fut pas créé pour deux raisons : la connotation fâcheuse du sigle résultat des initiales correspondantes (« PD » évoquant « pédés », désignation injurieuse des homosexuels en français métropolitain) d'une part ; l'existence d'un autre Parti démocrate français d'autre part. François Bayrou proposa donc le 4 mai 2007 le nom de Mouvement démocrate (MoDem).
  • Les membres fondateurs du MoDem sont: François Bayrou, Marielle de Sarnez, Michel Mercier et Jacqueline Gouraud. Les statuts de l'association, créée le 7 mai, ont fait l'objet d'un dépôt en préfecture le 9 mai (veille du Conseil National de l'UDF, le 10 mai, à la Mutualité de Paris).

L'existence depuis 1978 du Mouvement démocrate français (formation politique gaulliste et souverainiste) ne semble pas être sujette à polémique.

  • Le Mouvement démocrate est surnommé « MoDem » ; cet acronyme aurait été inventé par les jeunes UDF sur les forums Internet et fut repris immédiatement par François Bayrou lors du Conseil national fondateur du 10 mai 2007.

Congrès fondateur

  • À ce jour, le MoDem est formellement un parti politique (car il a déposé ses statuts et son association de financement a été agréée par la commission des comptes de campagne [6]). Cette association de financement a été créée pour permettre le recueil des adhésions depuis le . Le nom exact déposé pour le rattachement financier des candidats aux élections législatives 2007 est UDF-Mouvement démocrate.
  • Le congrès fondateur du MoDem s'est tenu le samedi 1er décembre (journée entière) et le dimanche 2 décembre (le matin) 2007. Le congrès UDF s'est tenu juste avant, le vendredi 30 novembre (après-midi). Les deux congrès ont eu lieu au parc des Expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis (près de l'aéroport Charles-de-Gaulle).
  • Lors de son congrès, les statuts du parti ont été adoptés avec une procédure de votes à mains levées, à la suite de dizaines d'amendements. François Bayrou (seul candidat) a ensuite été élu président du MoDem et un bureau exécutif provisoire a été nommé.

Forum des démocrates

  • Le Mouvement démocrate a organisé la tenue de cet événement (13 au 16 septembre 2007, à Seignosse-Le Pénon) dont l'objectif a été d'engager un débat interne, ouvert à d'éventuelles futures organisations membres, sur le futur parti.

Bureau exécutif

Un bureau exécutif national, a été nommé par François Bayrou lors du Congrès fondateur. François Bayrou, qui était, depuis sa création, le président de facto du Mouvement démocrate et seul candidat en lice[7], a été élu président du MoDem lors de ce congrès par un vote des militants. Les 28 autres membres du bureau exécutif provisoire (avril 2008) sont :

Les adhérents du MoDem

Il est possible d'être à la fois membre de l'UDF, indépendamment de l'adhésion au MoDem et réciproquement. Cependant les statuts de l'UDF[8], comme ceux de la plupart des autres partis, excluent la double appartenance : ceux du MoDem n'ont été rendus publics que le 1er décembre 2007[9] et le Conseil national de l'UDF ayant approuvé la création du MoDem, cette double appartenance ne fera pas difficulté et de nombreux adhérents ont à la fois une carte UDF pour 2007 et une carte MoDem — ces dernières, avec un code-barres, ont été distribuées seulement après le 10 septembre 2007, même pour ceux qui ont immédiatement adhéré au nouveau mouvement fin mai 2007. Depuis le 30 novembre 2007, tous les adhérents UDF sont considérés comme membres fondateurs du MoDem.

Au 1er décembre 2007, le MoDem revendique « entre 50.000 et 60.000 adhérents » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique[10]. François Bayrou, à Seignosse, a annoncé comme objectif, 100 000 adhérents en 2008.

Selon une étude de l'IFOP parue sur La Croix, le ), les électeurs du MoDem sont nettement plus jeunes et plus urbains que ceux de l'UDF. Les 18-24 ans constituent désormais 15 % des électeurs de Bayrou en 2007, contre 5 % en 2002. De même, la part des 25-35 ans sympathisants de Bayrou est passée de 16 à 20% entre mars et mai 2007. Concernant les CSP, 33 % des sympathisants du MoDem appartiennent aux professions intermédiaires et aux employés (contre 21 % en 2004), alors que la proportion d'ouvriers et de ruraux est en forte baisse.

Parmi les personnalités de la société civile qui ont revendiqué leur adhésion au MoDem, on peut citer l'acteur Vincent Lindon[11] et l'historien Jean-Pierre Rioux[12].

Valeurs défendues par le MoDem

François Bayrou (2007)

Une ambition européenne

Dès avant la création du Mouvement démocrate, François Bayrou a lancé le Parti démocrate européen, initié en avril 2004 aux côtés de Francesco Rutelli, et dont le président d'honneur est Romano Prodi[13]. Le Parti démocrate européen a créé en 2005 avec les New Democrats, composante "clintonienne" du Parti démocrate américain, une Alliance mondiale des Démocrates.

Un renouveau de la pratique politique

La volonté de rénovation de la vie politique a été la clef de voûte de la campagne de François Bayrou lors de la campagne électorale de 2007. Elle se caractérise ainsi selon le Mouvement Démocrate:

  • volonté d'ouverture ;
  • dépassement du clivage gauche/droite ;
  • mouvement novateur et participatif ;
  • une génération politique nouvelle ;
  • un mouvement précurseur « en matière de réflexion, de détection, de formation, de création d'idées » Lettre aux adhérents, 13 avril 2007

Résultats et stratégies aux élections

Élections législatives 2007

Les premières candidatures du nouveau parti le sont aux élections législatives de juin 2007, soit moins d'un mois après sa création - où il présente des candidats dans presque toutes les circonscriptions.

D'après le ministère de l'Intérieur, les 535 candidats de l'UDF-Mouvement démocrate ont obtenu 1 981 107 voix (7,61 %) le 10 juin 2007. Ce score, qui se situe dans la moyenne des résultats de l'ancienne UDF à ces élections, faisant du MoDem, le 3e parti au niveau national, nettement devant les 2,04 % du Nouveau Centre[14], mais loin derrière l'UMP et le PS. La forte abstention nationale lors de ce premier tour ne permet pas à plusieurs candidats du Mouvement démocrate de se maintenir au second tour, ceux-ci n'ayant pas atteint les 12,5 % des inscrits. Le MoDem ne donne pas de consigne de vote nationale même si certains candidats appellent à voter pour tel ou tel candidat au second tour. Six candidats du MoDem sont présents au second tour dont l'un, Jean Lassalle, dans la seule triangulaire effectivement constatée (MoDem-UMP-PS). Dans l'autre triangulaire envisageable, l'UMP décide de retirer son candidat face à François Bayrou dans un « geste d'amitié » (mais le candidat UMP était en ballottage défavorable).

Le MoDem revendique 3 sièges à l'Assemblée nationale, tous non-inscrits :

Deux autres députés avaient pendant un temps été revendiqués par le MoDem :

  • Thierry Benoit avait fait campagne sous l'étiquette « UDF » uniquement, mais François Bayrou l'avait évoqué dans son discours télévisuel au soir des résultats comme un des députés MoDem (et avait d'ailleurs une candidate UMP face à lui). Il se considère centriste et non MoDem même s'il a participé au « Forum des démocrates » à Seignosse. Le 26 novembre 2007, il annonce dans Ouest-France qu'il n'adhèrera pas au Mouvement démocrate, ce qu'il confirme au dernier congrès de l'UDF à Villepinte — même s'il n'exclut pas son retour.
  • Jean-Christophe Lagarde avait été investi par le MoDem, mais avait fait campagne sans étiquette et sans candidat UMP face à lui. Il a rejoint le groupe parlementaire du Nouveau Centre à l'Assemblée nationale[16]. Il est également depuis le 3 juillet 2007, le 5e vice-président national du Nouveau Centre.

Élections municipales 2008

Le MoDem a revendiqué son indépendance et son refus de la bipolarisation en choisissant une stratégie du « cas par cas » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique en fonction des enjeux et des projets locaux. Le parti a ainsi été conduit à présenter des listes indépendantes dans certaines villes ou à s'allier à d'autres formations politiques, soit à droite (comme à Bordeaux avec Alain Juppé) soit à gauche (comme à Dijon avec François Rebsamen). Les adversaires du MoDem et certains médias ont souvent qualifié d'« illisible »[17] ou d'« opportuniste »[18] cette stratégie. Ces élections ont confirmé d'une part la difficulté qu'a le MoDem de construire une nouvelle force politique centrale et indépendante, comme l'ont montré certaines dissensions internes comme à Lyon[19], et d'autre part l'avantage de son positionnement qui lui ont permis d'apparaître au soir du 1er tour la « clé du deuxième tour »[20] selon certains analystes.

À l’issue du premier tour, le MoDem a obtenu 594 960 voix soit 3,70 % des suffrages exprimés dans les communes de plus de 3 500 habitants , selon le décompte réalisé par le Ministère de l'intérieur [21] (les candidats centristes membres de la majorité présidentielle dont le Nouveau Centre ayant quant à eux rassemblé 3,49 % des suffrages exprimés). Le site officiel du MoDem a préféré mettre en avant le résultat du parti réalisé dans les 350 villes où il présentait des listes indépendantes, soit une « moyenne de près de 16 % des voix » relevant également que « 15 villes ont été gagnées au premier tour dont 2 de plus de 40 000 habitants »[22].

Au second tour, la stratégie fut aussi choisie en fonction des situations locales. Dans 60 villes[23], les candidats ont maintenu leur liste (comme à Saint-Étienne ou à Rennes), parfois après avoir exprimé sans succès leur volonté de fusionner avec d'autres listes (comme à Paris). Dans d'autres villes, les listes MoDem pouvant se maintenir se sont retirées, le plus souvent sans donner de consignes de vote (comme à Lyon ou Blois). Enfin, d'autres listes ont fait le choix de fusionner (comme Jean-Luc Bennahmias avec la liste PS à Marseille, Jean-Luc Forget avec la liste UMP à Toulouse ou avec le PCF à Aubagne, ce dernier choix ayant été condamné par François Bayrou).

À l'issue du second tour, les résultats du MoDem se traduisent souvent par des défaites. Malgré un faible écart de voix, c'est symboliquement le cas de François Bayrou à Pau dont la candidature était un enjeu majeur du parti.

Autre enjeu majeur, à Paris, où le MoDem ne réussit à conserver qu'un seul siège de conseiller de Paris, en la personne de Marielle de Sarnez. Il n'est donc plus en mesure de constituer un groupe au sein du Conseil et n'aura pas contribué à modifier sensiblement l'équilibre des forces entre droite et gauche, le PS, l'UMP et leurs alliés, conservant respectivement 12 contre 8 arrondissements, comme durant la précédente mandature.

Le MoDem gagne ou conserve cependant un certain nombre de villes comme Saint-Leu, Biarritz, Mont-de-Marsan ou Saint-Brieuc et parvient à réaliser quelques scores notables dans d'autres villes, comme à Saint-Étienne, où son maintien au second tour favorise la victoire du Parti socialiste contre le maire radical valoisien sortant. Il est à noter que la majorité des villes conservées ou gagnées par le MoDem l'ont été à la faveur d'alliances électorales conclues au 1er ou au 2d tours avec les forces politiques de droite et du centre-droit. Cette donnée a été mise en avant par Jean Arthuis et Thierry Cornillet, anciens membres du MoDem, qui ont fortement remis en cause la stratégie adoptée par le parti durant le scrutin (en mars et avril 2008).

Élections sénatoriales 2008

Dans la perspective des élections sénatoriales de septembre 2008, où les élus municipaux fourniront 95 % des grands électeurs, le faible score du MoDem aux élections municipales de mars pourrait constituer un handicap. Le mode de scrutin de ces élections, variable en fonction du nombre de sièges à pourvoir, sera de plus peu favorable aux candidats MoDem dans les départements comptant moins de 4 sénateurs (74 sièges seront pourvus par un scrutin majoritaire, 40 à la proportionnelle).

Sénateurs sortants UDF-UC MoDem dont le mandat est renouvelable en 2008 :

Élus et personnalités membres du MoDem

Députés

Sénateurs

Les sénateurs centristes (MoDem, Nouveau Centre et indépendants) sont pour la plupart restés membres du groupe Union centriste-UDF. Si une majorité est aujourd'hui membre du MoDem (seuls 5 sénateurs sur les 30 membres du groupe ont adhéré au Nouveau Centre), un certain nombre d'entre eux sont avant tout membres du MoDem à travers leur adhésion à l'UDF, qui est désormais une composante du MoDem. Certains sénateurs peuvent donc être membres du MoDem sans forcément soutenir pleinement la démarche qui a vu l'intégration de l'UDF en son sein. Les positions de certains sénateurs peuvent également être duales, comme c'est le cas de Michel Mercier, membre du bureau exécutif du MoDem au niveau national mais qui a abandonné la présidence de la fédération départementale de son parti en février 2008 en raison de dissensions internes locales. Il convient également de tenir compte du contexte électoral, certains sénateurs attendant l'issue du prochain renouvellement du Sénat (septembre 2008) pour adopter une ligne de conduite définitive à l'égard du MoDem.

  • Sénateurs membres du bureau exécutif du MoDem :
  1. Jacqueline Gourault (Loir-et-Cher),
  2. Jean-Jacques Jégou (Val-de-Marne),
  3. Philippe Arnaud (Charente),
  4. Yves Détraigne (Marne),
  5. Jean-Marie Vanlerenberghe (Pas-de-Calais),
  6. Denis Badré (Hauts-de-Seine).
  • Sénateurs membres du MoDem :
  1. Christian Gaudin (Maine-et-Loire),
  2. Adrien Giraud (Mayotte).
  • Sénateurs membres du MoDem, mais restant avant tout attachés à leur appartenance à l'UDF :
  1. Nicolas About (président de la commission des affaires sociales au Sénat)[24],
  2. Muguette Dini (Rhône),
  3. Daniel Soulage (Lot-et-Garonne) [25],
  4. François Zocchetto (Mayenne)[26].
  • Sénateurs membres du bureau exécutif du MoDem s'étant opposés à François Bayrou lors de la réunion du bureau de l'UDF du 16 avril 2008 [27] :
  1. Michel Mercier (Rhône),
  2. Françoise Férat (Marne),
  3. Philippe Nogrix (Ille-et-Vilaine),
  4. Catherine Morin-Desailly (Seine-Maritime).
  • Sénateurs membres du MoDem s'étant opposés à François Bayrou lors de la réunion du bureau de l'UDF du 16 avril 2008 [28] :
  1. Marcel Deneux (Somme).
  • Sénateur initialement membre du bureau exécutif mais ayant quitté le MoDem depuis le congrès de décembre 2007 :
  1. Jean Arthuis[29], (Mayenne).

Députés européens

Autres élus et personnalités politiques

Anciens députés
Anciens ministres
Élus (et anciens élus) locaux UDF restés fidèles à François Bayrou
Élus (et anciens élus) locaux issus des Verts
  • Danièle Auffray, ancienne adjointe (non inscrite) au maire de Paris, chargée de la recherche et des nouvelles technologies
  • Jean Calvet, conseiller général de Seine-et-Marne, issu des Verts, candidat Modem aux législatives de 2007
  • Christophe Madrolle, conseiller municipal à Marseille, issu des Verts
  • Olivier Pagès, ancien conseiller de Paris
Personnalités investies par le MoDem aux élections législatives de juin 2007
  • Djamel Bouras, ancien judoka, candidat dans la 2e circonscription de Seine-Saint-Denis[34].

Formations politiques soutenant la création du MoDem

  • Cap 21

Le rapprochement de Cap 21 avec le Mouvement démocrate s'explique essentiellement par la volonté de Corinne Lepage de refonder l'écologie politique sur trois idées essentielles : dépasser le clivage gauche-droite (en rassembler des écologistes du centre-droit et de gauche) ; réunir les associatifs, les écologistes et les scientifiques[35]. « Il faut voir comment ce parti nouveau pourra effectivement trouver sa place dans le sillage du Parti démocrate »[35]. Selon des analyses, Cap 21 pourrait s'associer au Modem, sur le modèle de l'association du Parti radical valoisien avec l'UDF puis l'UMP. Le Congrès de CAP21 du 23 juin 2007 a adopté à une quasi-unanimité la participation de CAP 21 à la fondation du Mouvement démocrate confiant un mandat au bureau politique pour l'élaboration des statuts et de la charte des valeurs. CAP21 est membre fondateur du MoDem depuis le congrès de Villepinte mais conserve son autonomie politique et financière.

  • Mouvement écologiste indépendant

Le Mouvement écologiste indépendant (MEI) a soutenu la candidature de François Bayrou à l'élection présidentielle de 2007. Il a par la suite proposé une alliance pour des candidatures communes MEI-Modem aux élections législatives de 2007[36] mais aucun accord électoral n'a eu lieu.

  • Union des républicains radicaux

L'Union des républicains radicaux, issu du Pôle républicain, « se réjouit de la création de ce mouvement voulant jouer un rôle dans l'équilibre des pouvoirs[37] ».

  • Parti national basque

Le Parti national basque a soutenu les deux candidats du Modem aux élections législatives de 2007[38].

  • Partis polynésiens

Après avoir milité pour la candidature de François Bayrou à l'élection présidentielle de 2007, deux partis polynésiens ont soutenu la création du Modem : le No oe e te nunaa et le Fetia Api. Deux de leurs candidates ont été investies par le MoDem. Depuis le Fetia Api a passé un accord financier avec le Nouveau Centre, accord qui rattache la formation polynésienne à la formation centriste ayant rejoint la majorité présidentielle et lui permettra de bénéficier d'un financement public qui lui aurait été, sinon, refusé.

  • Parti mahorais

Le MDM a soutenu François Bayrou lors de l'élection présidentielle de 2007. Abdoulatifou Aly est un candidat dissident du MDM, puisqu'il est issu de la « Force de l'alternance » (minoritaire au MDM). Il a obtenu l'investiture du Modem entre les deux tours de l'élection législative de 2007 et siège en tant que non-inscrit avec les députés MoDem. Le Modem soutient la départementalisation de Mayotte qui est aujourd'hui une collectivité d'outre-mer.

Les centristes opposés à la création du Mouvement démocrate

Plusieurs personnalités de l'UDF ont exprimé leur opposition ou leur scepticisme quant à la création du Mouvement démocrate. Ils développent deux arguments principaux.

Pour certains, l'UDF ne doit pas rester dans l'opposition et doit au contraire (en tant que telle ou via la création d'un nouveau parti allié à l'UMP) rejoindre la majorité présidentielle de Nicolas Sarkozy.

Plus nuancées, d'autres personnalités pensent que la création du Mouvement démocrate scellerait une hostilité originelle de principe à l'UMP. Elle limiterait les possibilités d'alliances avec des formations de gauche, donc avec le PS, qui n'a pas procédé à l'aggiornamento qui conditionne selon eux cette éventualité.

Enfin, certains, comme Jean-Louis Bourlanges ou Jean Arthuis considèrent que la constitution d'une force politique centriste complètement indépendante repose sur une stratégie difficile à tenir dans le cadre des institutions de la Ve République (élection présidentielle au suffrage universel direct, mode de scrutin majoritaire aux élections législatives).

De plus, la plupart de ces personnalités contestent les modalités de création du MoDem menées par François Bayrou. Ils regrettent une démarche qu'ils jugent pour certains trop hâtive et peu respectueuse d'un débat interne qui aurait dû la précéder selon eux.

Au 12 juillet, sur les 530 membres du bureau politique de l'UDF, 80 avaient été radiés pour avoir rejoint le Nouveau Centre[39].

Les partisans d'une alliance avec l'UMP

La plupart d'entre eux sont aujourd'hui regroupés au sein du Parti social libéral européen, devenu le Nouveau Centre, qui s'est allié à l'UMP à l'occasion des élections législatives de juin 2007. Quelques uns ont également fait le choix de rejoindre l'UMP, comme Gisèle Gautier, sénatrice de Loire-Atlantique ou Pierre-Christophe Baguet, député des Hauts-de-Seine, ou de devenir "centriste indépendant" comme Pierre Albertini, ancien député et maire de Rouen.

Plusieurs personnalités de l'UDF ont souhaité la création d'un nouveau parti de centre-droit, indépendant de l'UMP mais qui serait son allié fidèle. « L’idée est de créer un parti de centre-droit, indépendant de l’UMP », a expliqué le sénateur UDF Yves Pozzo di Borgo, qui fait partie des parlementaires centristes soutenant la candidature de Nicolas Sarkozy. Selon ses dires, Gilles de Robien serait également favorable a ce parti "loyal et indépendant"[40]. Le 8 mai 2007, il annonce sa volonté que se constitue un groupe des députés ex-UDF et soutiens de la majorité présidentielle suite aux élections législatives de juin. Il affirme avoir le soutien de "23 ou 24" députés UDF sur 29[41].

Trois membres de l'équipe de campagne de François Bayrou se sont clairement opposés dès le 7 mai 2007 à la création du Mouvement démocrate[42]. Hervé Morin, président du groupe UDF à l'Assemblée nationale annonce son ralliement définitif à la majorité présidentielle de Nicolas Sarkozy, et donc implicitement qu'il n'adhérera pas au Mouvement démocrate. François Sauvadet, porte-parole de l'UDF a pris la même position. Tout comme Maurice Leroy, député du Loir-et-Cher, pourtant réputé très proche de François Bayrou.

Le 9 mai, une tribune dans Le Figaro appelant l'UDF à intégrer la majorité présidentielle de Nicolas Sarkozy tout en demeurant indépendante de l'UMP [43] sous la signature de 23 élus membres ou apparentés de l'UDF (dont 22 députés) : Jean-Pierre Abelin, Pierre Albertini, Pierre-Christophe Baguet, Christian Blanc, Charles de Courson, Stéphane Demilly, Jean Dionis du Séjour, Philippe Folliot, Francis Hillmeyer, Olivier Jardé (suppléant de Gilles de Robien), Yvan Lachaud, Maurice Leroy, Claude Leteurtre, Hervé Morin, Nicolas Perruchot, Jean-Luc Préel, François Rochebloine, Rudy Salles, André Santini, François Sauvadet, Francis Vercamer, et Philippe Vigier (conseiller régional du Centre, candidat aux élections législatives en Eure-et-Loir). Certains d'entre eux, notamment Pierre Albertini et Charles de Courson, ont contesté dans les médias avoir signé une telle opinion.

Les "sceptiques"

Plusieurs parlementaires de l'UDF prennent également leurs distances avec plus de nuances[42].

  • Jean Arthuis a voté, au Congrès de Villepinte, la motion intégrant l'UDF au nouveau Mouvement Démocrate. Auparavant, il avait évoqué un risque de scission au sein de l'UDF, regretté l'hostilité de François Bayrou à l'égard de Nicolas Sarkozy et souhaité que l'UDF demeure un parti en tant que tel. En avril 2008, il annonce qu'il quitte définitivement le MoDem avec pour objectif de reconstruire l'« UDF ».
  • Jean-Louis Bourlanges, ancien député européen et chroniqueur à France Culture, quant à lui, a affirmé son scepticisme face à la stratégie de François Bayrou avant de démissionner de l'UDF lors du Congrès de mai 2007 à Paris. Sans réforme des institutions de la Ve République et sans réforme interne (ou scission) au sein du Parti socialiste, un grand parti du centre indépendant ne serait selon lui pas viable à long terme[44].

« Tant que la proportionnelle n’aura pas été instituée, un parti indépendant de la droite et de la gauche aura du mal à disposer de la masse critique nécessaire à sa survie électorale. Le centre a besoin d’alliés, qu’ils soient de droite ou de gauche. Le système majoritaire à deux tours permet de faire échec au bipartisme, pas à la bipolarisation. ». Avant d'interrompre son discours lors du Congrès de l'UDF de mai 2007, victime d'un malaise, il avait notamment plaidé sous les huées de l'auditoire que l'UDF "devait se relier" à l'UMP et que le MoDem s'enfermerait sinon « dans la plus sympathique mais la plus tragique des stratégies politiques » .

Voir aussi

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(langue non reconnue : mouvement + langue non reconnue : démocrate) Mouvement démocrate (France) (Wikisource)

Liens externes

Notes et références

  1. On trouve parfois les graphies suivantes: Modem, MODEM et MoDEM. L'abréviation MD est aussi utilisée par certains médias.
  2. Il est reconnu comme tel par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques depuis le (cf. [1]). Les statuts provisoires du mouvement avaient été déposés en préfecture, pour pouvoir recevoir les cotisations des adhérents dès fin mai 2007. De nouveaux statuts ont été adoptés lors du congrès fondateur des 1er et 2 décembre 2007.
  3. Forum des démocrates à Seignosse, du 13 au 16 septembre 2007, où la notion de mouvement « centriste » semble avoir été écartée de la charte des valeurs proposée.
  4. Bayrou, Lassalle, Aly et Benoit qui siègent comme non-inscrits. Benoit se considère et se présente comme UDF uniquement et ne rejoint pas ("« provisoirement »") le MoDem lors du congrès extraordinaire de l'UDF, le 30 novembre 2007.
  5. http://www.udf.org/discours/bayrou_cn_100507.html discours prononcé par François Bayrou à l'occasion du Conseil national de l'UDF du 10 mai 2007.
  6. J.O n° 121 du 26 mai 2007 page 9884
  7. Un autre candidat n'a pas été autorisé à concourir[réf. nécessaire]
  8. « Article 4 - Adhésion : L'adhésion à l'UDF s'exprime individuellement (…) L'appartenance à l'UDF est exclusive de toute adhésion à une autre formation politique au sens de l'Article 4 de la Constitution de la République. Tout manquement à la présente disposition entraîne la radiation automatique. »
  9. Même si des statuts, considérés par François Bayrou, comme provisoires et transitoires, avaient été préalablement déposés en préfécture pour débuter la campagne d'adhésion.
  10. Bayrou veut faire du MoDem un "commando de transformation de la société française", Yahoo! News, 1er décembre 2007
  11. Vincent Lindon : "Le MoDem : un mouvement en mouvement !" sur le site officiel de François Bayrou (page consultée le 14 mars 2008).
  12. Modeste cri d'un sectateur blessé, chronique parue dans Le Monde du , repris aussi sur le site officiel du Mouvement Démocrate. Pages consultées le 13 décembre 2007.
  13. Taurillon.org
  14. Le Nouveau Centre ne présentait que 80 candidats, dont seulement 38 ont dépassé 1 % des voix.
  15. Comme les autres députés revendiqués par le MoDem, il s'est également abstenu lors du vote de confiance au gouvernement Fillon.
  16. www.assemblee-nationale.fr
  17. Par exemple dans Le Soir du 10 mars 2008.
  18. Par exemple Olivier Dartigolles, porte-parole du Parti communiste français, sur le site de son parti (page consultée le 17 mars 2008)/
  19. A Lyon le MoDem s'entre-déchire en direct sur Rue89, le 2 février 2008.
  20. Face au MoDem, François Hollande pose ses conditions, dans 'Libération, le 10 mars 2008.
  21. [2] Résultats complets du 1er tour des élections municipales au niveau national - Site du Ministère de 'intérieur
  22. Site officiel du MoDem (page consultée le 17 mars 2008).
  23. [3] Statistiques : candidatures au second tour - Site du Ministère de 'intérieur
  24. http://elections.leparisien.fr/elections-municipales-2008/paris-ile-de-france-municipales/849-about-choisit-devys.php Article du Parisien 18/01/2008 "[Nicolas About] qui reste accroché, lui, au sigle historique"
  25. http://www.jeandionis.com/une-art.asp?pid=209 Communiqué de presse publié sur le site de Jean Dionis le 22/09/2007 "[Daniel Soulage] a tenu à préciser sa position politique. N’appartenant à aucun groupe – Modem ou Nouveau Centre – mais résolument centriste, il assumera une présidence de transition de la Fédération UDF 47"
  26. http://www.laval.maville.com/La-demission-d-Arthuis-fait-eclater-le-MoDem-/re/actudet/actu_dep-611026------_actu.html Article de Ouest-France paru sur Laval.maville.com le 07/04/2008 "La démission de Jean Arthuis devrait en entraîner d'autres. À commencer par celle de François Zocchetto. « Je suis sur la même longueur d'onde que Jean Arthuis », avoue l'autre sénateur UDF-MoDem du département. "
  27. http://www.lepoint.fr/actualites-politique/arthuis-denonce-les-pratiques-totalitaires-de-bayrou/917/0/238927 Le Point - 17/04/08
  28. http://www.lepoint.fr/actualites-politique/arthuis-denonce-les-pratiques-totalitaires-de-bayrou/917/0/238927 Le Point - 17/04/08
  29. « Jean Arthuis quitte le MoDem et veut refonder l'UDF », Le Nouvel Observateur, 6 avril 2008.
  30. « Azouz Begag donne "un carton rouge" à Nicolas Sarkozy et un "carton blanc" à Ségolène Royal », AP, sur le site du Nouvel Observateur, 25 avril 2007.
  31. « Azouz Begag sera candidat du Mouvement démocrate dans le Rhône », AFP, sur le site du Monde, le 15 mai 2007.
  32. Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis, 18/07/07
  33. Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis, 18/07/07
  34. « Législatives : Djamel Bouras candidat en Seine-Saint-Denis », sur le site du Nouvel Observateur, 18 mai 2007
  35. a et b AFP, « Corinne Lepage : le vote "blanc" est "plus civique" que l'abstention », sur le site du Nouvel Observateur, 25 avril 2007.
  36. Yahoo! News
  37. Site officiel de l'Union des républicains radicaux
  38. « Le vendredi 18 mai heure par heure », Le Nouvel Observateur, 19 mai 2007.
  39. M. Bayrou justifie pour la première fois sa stratégie devant ses fidèles, Le Monde, 13 juillet 2007
  40. « Sarkozy pourrait créer "un nouveau parti centriste" », Journal chrétien, 25 avril 2007.
  41. Nouvelobs
  42. a et b Le Figaro
  43. Le Figaro
  44. Le Figaro

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