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Pendant cette période, il participe aux activités syndicales et politiques de son établissement ; en 1989, il dirige une petite troupe de lycéens ; parallèlement, sa classe de [[Terminale C]] obtient 100% de réussite au [[bac]]. En février, la mort de son oncle maternel le fait rentrer dans une dépression qui amènera son couple à s'expatrier en [[Guadeloupe]]. |
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=== L'exil Guadeloupéen === |
Dernière version du 10 novembre 2024 à 09:14
Ivan Sarokan, né le 20 juin 1958 à Marseille, mort le 9 novembre 2023 dans le Nanga Parbat est un écrivain français, auteur de nombreux ouvrages de fictions dont l'univers post-exotique se revendique d'une filiation avec Antoine Volodine. Normalien supérieur, 1958 Ivan Sarokan est par ailleurs docteur en mathématiques.
Biographie
[modifier | modifier le code]Les années de formation
[modifier | modifier le code]Né d'Henri Sarokan, comptable, et d'Yvonne Sicard, professeur de coupe et couture, Ivan Sarokan fait remonter ses ancêtres aux premiers Sarokan, ayant occupé la méotide vers l'an 1200. De son enfance, il retient d'avoir habité la Corniche, les environs de la Blancarde, le quartier Menpenti. Après avoir fréquenté le lycée Pierre Puget (1968-1975) et le Lycée Thiers (1975-1978), Sarokan intègre l'ENS Saint-Cloud en Mathématiques. Son passage à normale lui vaut de rencontrer quelques brillants esprits, qui deviendront ses amis, dont Bruno Laurioux, Michel Papaud, Laurent Flieder, Paul Garapon, Jean-Baptiste Sibertin-Blanc, etc.
Ecrivant depuis l'âge de 8 ans, Sarokan délaisse les mathématiques pour la poésie et la littérature avant de se consacrer à la défense de son école, menacée de décentralisation. Il adhère au SNES et participe au congrès de Clermont-Ferrand de ce syndicat, mais rate sa maîtrise d'un quart de certificat et est contraint à une année sabbatique pendant laquelle il retourne à Marseille, rattraper cette erreur et décrocher son CAPES. En 1983, il réussit l'agrégation, et est nommé en poste à Moscou au titre du service national actif.
Les années Moscovites
[modifier | modifier le code]Initié au russe par Jean Durin, Sarokan fréquente pendant son séjour à Moscou toute sorte de milieux, la chorale de l'ambassade et le milieu français de la Spassonalivkoski, le correspondant de l'Humanité, Gérard Streiff, et le correspondant du milliardaire rouge Doumeng, mais aussi plusieurs familles moscovites dont les Levental et les Chimes.
Moscou est l'occasion pour Sarokan de parcourir les théâtres et les salles d'expositions, mais aussi d'écrire un premier roman (perdu) de science-fiction, ayant pour cadre la fin du monde et se terminant en Pologne ainsi que le premier jet de Paysages.
Voyageant dans l'URSS, Sarokan se rend à Pskov, Kiev, Minsk, Leningrad, l'Asie centrale, le Caucase, où il suit la route militaire et les traces de Lermontov et Dumas. Ebloui par la culture géorgienne, particulièrement les passes de Passanaouri, d'Ananouri et la vallée de Mskheta, les ors des musées de Tbilissi, il y rencontre pour la première fois Jalal-al-Din Mankoberti, prétendant de la reine Tamar, dont il fera son héros dans un de ses romans, quinze ans plus tard. Après Samarkande et Khiva, où il retrouve le dernier empereur du Khorezm, Sarokan pousse jusqu'à Irkoutsk. La même année, ses voyages hors URSS, l'amènent à visiter Tokyo, Prague et Budapest.
Bien qu'il soit le témoin de l'ère Gorbatchev et assez bien introduit dans la nomenklature, Sarokan ne comprend rien - de son propre aveu - à l'effondrement auquel il est en train d'assister. Il rentre à Paris, nommé en poste à Evry, avec une seule idée : faire du théâtre et revenir à Moscou étudier au VGIK.
Les années de Théâtre
[modifier | modifier le code]Sarokan s'inscrit en 1985 au Cours Simon. Il en est l'élève deux ans. Cette tentative prend fin sur un constat d'amertume. Travailler cinq textes par semaine s'avère un challenge insoutenable, alors qu'il est nommé en poste à Colombes, et doit incarner le rôle d'un acteur saoul, incapable lui même d'interpréter le Roi Lear. Apprenant que la fille d'Antoine Vitez, auquel il a écrit pour lui demander son soutien, vient d'être nommée au VGIK, il quitte Paris en 1987, et rejoint sa future épouse à Evry, abandonnant toute prétention d'acteur.
Premières Nouvelles
[modifier | modifier le code]C'est sur la terrasse d'un des appartements de fonction du Lycée d'Ivry qu'il retrouve en 1987, que Sarokan écrit la plupart des nouvelles de VNALM, dont Huachicumbo, Pougne, Logiques, les Dentelles de Givre, la Prison et le Singe nu. Pendant cette période, il participe aux activités syndicales et politiques de son établissement ; en 1989, il dirige une petite troupe de lycéens ; parallèlement, sa classe de Terminale C obtient 100% de réussite au bac. En février, la mort de son oncle maternel le fait rentrer dans une dépression qui amènera son couple à s'expatrier en Guadeloupe.