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Le quotidien se démarque par son format réduit, et est à l'époque majoritairement composé d'informations provenant d'autres journaux. Il n'a alors pas de couleur politique particulière, et se concentre principalement sur l'actualité de la capitale. Vassallo accorde une place importante au [[procès Fadda]], qui met en cause les milieux de la haute société romaine, qu'il n'hésite pas à attaquer à de nombreuses reprises. Grâce à la notoriété acquise au cours de ses deux premières années d'existence, le ''Messaggero'' atteint un tirage de 35 000 exemplaires. En [[1880]], son fondateur Luigi Cesana en assume personnellement la direction.
Le quotidien se démarque par son format réduit, et est à l'époque majoritairement composé d'informations provenant d'autres journaux. Il n'a alors pas de couleur politique particulière, et se concentre principalement sur l'actualité de la capitale. Vassallo accorde une place importante au [[procès Fadda]], qui met en cause les milieux de la haute société romaine, qu'il n'hésite pas à attaquer à de nombreuses reprises. Grâce à la notoriété acquise au cours de ses deux premières années d'existence, le ''Messaggero'' atteint un tirage de 35 000 exemplaires. En [[1880]], son fondateur Luigi Cesana en assume personnellement la direction.


Fort de ses succès commerciaux, Cesana décide de rénover la production du journal, devant notamment l'un des premiers en Italie à utiliser le [[Stéréotype (imprimerie)|stéréotype]]. La diffusion augmente avec une deuxième édition publiée. En [[1890]], le journal tire quotidiennement à 45 000 exemplaires, ce qui fait de lui le deuxième en terme de diffusion dans l'[[Italie centrale]], après La Tribuna. Il soutient d'abord [[Giovanni Giolitti]], puis est plus contrastée.<ref>{{Chapitre|langue=it|titre chapitre=Il Messaggero|titre ouvrage=Wikipedia|date=2024-06-23|lire en ligne=https://it.wikipedia.org/wiki/Il_Messaggero#Fondazione|consulté le=2024-08-22}}</ref> {{Autres projets|Commons=Category:Il Messaggero}}
Fort de ses succès commerciaux, Cesana décide de rénover la production du journal, devant notamment l'un des premiers en Italie à utiliser le [[Stéréotype (imprimerie)|stéréotype]]. La diffusion augmente avec une deuxième édition publiée. En [[1890]], le journal tire quotidiennement à 45 000 exemplaires, ce qui fait de lui le deuxième en terme de diffusion dans l'[[Italie centrale]], après La Tribuna. Il soutient d'abord [[Giovanni Giolitti]], puis est plus contrastée.<ref name=":0">{{Chapitre|langue=it|titre chapitre=Il Messaggero|titre ouvrage=Wikipedia|date=2024-06-23|lire en ligne=https://it.wikipedia.org/wiki/Il_Messaggero#Fondazione|consulté le=2024-08-22}}</ref> {{Autres projets|Commons=Category:Il Messaggero}}

=== XXème siècle ===
Le successeur de Cesana en [[1905]] est Ottorino Raimondi, issu de la rédaction romaine du [[Corriere della Sera]]<ref name=":0" />.

Lors des élections municipales de 1907, ''Il Messaggero'' déclare son soutien au candidat [[Ernesto Nathan]], leader du « Blocco del Popolo ». Le journal soutient le maire pendant son mandat (1907-1913).

À la veille de la [[Première Guerre mondiale]], ''Il Messaggero'' est le deuxième quotidien de Rome, avec 70 000 exemplaires diffusés, derrière ''[[Il Giornale d'Italia]]''.<ref name=":1">{{Article|titre=Orietta Filippini, Memoria della Chiesa, memoria dello Stato. Carlo Cartari (1614–1697) e l’Archivio di Castel Sant’Angelo. Bologna, il Mulino 2010|périodique=Historische Zeitschrift|volume=295|numéro=2|pages=512|date=2012-10|issn=0018-2613|doi=10.1524/hzhz.2012.0516|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1524/hzhz.2012.0516|consulté le=2024-08-22}}</ref> Le journal soutient la campagne [[Interventionnisme militaire|interventionniste]] et, une fois la guerre commencée, nombre de ses rédacteurs partent au front. Pendant les années de guerre, le tirage dépasse les 100 000 exemplaires<ref name=":1" />.

À partir de [[1918]], pour faire face à la réduction du journal à 4 pages (en raison de la guerre en cours), le quotidien lance plusieurs suppléments hebdomadaires : Il Messaggero dello sport, Il Messaggero commerciale, Il Messaggero giudiziario et Il Messaggero della domenica. En [[1920]], le journal s'installe à l'emplacement actuel, 152 Via del Tritone (entre la [[Piazza Barberini]] et le Corso), à la place de l'Hôtel Select.

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Version du 22 août 2024 à 15:20

Il Messaggero
Image illustrative de l’article Il Messaggero

Pays Drapeau de l'Italie Italie
Langue Italien
Périodicité Quotidien
Genre Généraliste
Diffusion 201 600 ex. (octobre 2008)
Date de fondation 1878
Ville d’édition Rome

Directeur de la rédaction Virman Cusenza
Site web Il Messaggero

Il Messaggero est un quotidien italien, de Rome. Il est diffusé à 242 000 exemplaires de moyenne () et à 217 500 en , ce qui en fait le 5e quotidien italien.

L'immeuble du Messaggero situé via del Tritone.

Histoire

Fondation

Le quotidien est fondé à Rome le 8 décembre 1878 par le milanais Luigi Cesana et par Baldare Avanzini. Entre le 16 et le 19 décembre, 4 numéros d'essai sont imprimés, et sont identifiés comme annexes d'un autre journal, Il Fanfulla, paraissant à Rome depuis 1871 et duquel un des propriétaires est le père de Cesana.

Les publications régulières commencent le 1er janvier 1879 avec un tirage de 20 000 copies. Le prix au numéro s'élève à 5 centimes, comme cela se fait à l'époque pour les journaux de 4 feuillets. Son premier directeur est Fedele Albanese, auquel succède en avril de la même année le journaliste Luigi Arnaldo Vassallo.

Le quotidien se démarque par son format réduit, et est à l'époque majoritairement composé d'informations provenant d'autres journaux. Il n'a alors pas de couleur politique particulière, et se concentre principalement sur l'actualité de la capitale. Vassallo accorde une place importante au procès Fadda, qui met en cause les milieux de la haute société romaine, qu'il n'hésite pas à attaquer à de nombreuses reprises. Grâce à la notoriété acquise au cours de ses deux premières années d'existence, le Messaggero atteint un tirage de 35 000 exemplaires. En 1880, son fondateur Luigi Cesana en assume personnellement la direction.

Fort de ses succès commerciaux, Cesana décide de rénover la production du journal, devant notamment l'un des premiers en Italie à utiliser le stéréotype. La diffusion augmente avec une deuxième édition publiée. En 1890, le journal tire quotidiennement à 45 000 exemplaires, ce qui fait de lui le deuxième en terme de diffusion dans l'Italie centrale, après La Tribuna. Il soutient d'abord Giovanni Giolitti, puis est plus contrastée.[1]

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XXème siècle

Le successeur de Cesana en 1905 est Ottorino Raimondi, issu de la rédaction romaine du Corriere della Sera[1].

Lors des élections municipales de 1907, Il Messaggero déclare son soutien au candidat Ernesto Nathan, leader du « Blocco del Popolo ». Le journal soutient le maire pendant son mandat (1907-1913).

À la veille de la Première Guerre mondiale, Il Messaggero est le deuxième quotidien de Rome, avec 70 000 exemplaires diffusés, derrière Il Giornale d'Italia.[2] Le journal soutient la campagne interventionniste et, une fois la guerre commencée, nombre de ses rédacteurs partent au front. Pendant les années de guerre, le tirage dépasse les 100 000 exemplaires[2].

À partir de 1918, pour faire face à la réduction du journal à 4 pages (en raison de la guerre en cours), le quotidien lance plusieurs suppléments hebdomadaires : Il Messaggero dello sport, Il Messaggero commerciale, Il Messaggero giudiziario et Il Messaggero della domenica. En 1920, le journal s'installe à l'emplacement actuel, 152 Via del Tritone (entre la Piazza Barberini et le Corso), à la place de l'Hôtel Select.

  1. a et b (it) « Il Messaggero », dans Wikipedia, (lire en ligne)
  2. a et b « Orietta Filippini, Memoria della Chiesa, memoria dello Stato. Carlo Cartari (1614–1697) e l’Archivio di Castel Sant’Angelo. Bologna, il Mulino 2010 », Historische Zeitschrift, vol. 295, no 2,‎ , p. 512 (ISSN 0018-2613, DOI 10.1524/hzhz.2012.0516, lire en ligne, consulté le )