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== Biographie ==
== Biographie ==
Roger Leray est le fils d'Émile Leray, chauffeur-livreur et de Berthe Alamone, blanchisseuse. D'origine modeste, Roger Leray est élève du lycée technique Vauban de [[Courbevoie]]<ref>{{Lien web|langue = fr|titre = LERAY Roger, Louis, Émile|url = https://maitron.fr/spip.php?article140082|site = lemaitron.fr|date = 28 mars 2012|consulté le = 11 août 2024 }}.</ref>. Il y obtient un brevet d’enseignement industriel et commence sa vie professionnelle comme [[ouvrier]] [[Tourneur-fraiseur|tourneur]]{{refnec}}.
Roger Leray est le fils d'Émile Leray, chauffeur-livreur et de Berthe Alamone, blanchisseuse. D'origine modeste, Roger Leray est élève du lycée technique Vauban de [[Courbevoie]]<ref>{{Lien web|langue = fr|titre = LERAY Roger, Louis, Émile|url = https://maitron.fr/spip.php?article140082|site = lemaitron.fr|date = 28 mars 2012|consulté le = 11 août 2024 }}.</ref>. Il y obtient un brevet d’enseignement industriel et commence sa vie professionnelle comme [[ouvrier]] [[Tourneur-fraiseur|tourneur]]{{refnec}}. Roger Leray fait partie d'une génération dont la jeunesse est marquée par la [[Seconde Guerre mondiale]]. Réfractaire au [[Service du travail obligatoire (France)|Service de travail obligatoire]] (STO), il rejoint la [[2e division blindée (France)|2e division blindée]] et participe à ces campagnes de [[Paris]] à [[Berchtesgaden]]. A la fin du conflit, il poursuit dans la carrière militaire et part en Indochine, il est élevé au grade de [[Sergent-major]] à [[Saigon]]. Roger Leray quitte l'armée et travaille dans le privé en France et en [[Turquie]]{{sfn|Collectif|P=117|2016|id=DK20216}}.

=== Engagement politique ===
=== Engagement politique ===
Par la suite, Roger Leray adhère au [[Parti radical (France)|Parti radical]]. Engagé à gauche, il rejoignit la [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] en 1963, puis le [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]], dans les années soixante-dix. Proche [[François Mitterrand]] et, au congrès socialiste de Metz, en 1979, il vote la motion présentée par premier secrétaire du parti. Roger Leray récusait les notions de gauche et de droite, préférant parler de progressistes et de conservateurs.{{refnec}}
Par la suite, Roger Leray adhère au [[Parti radical (France)|Parti radical]]. Engagé à gauche, il rejoignit la [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] en 1963, puis le [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]], dans les années soixante-dix. Proche [[François Mitterrand]] et, au congrès socialiste de Metz, en 1979, il vote la motion présentée par premier secrétaire du parti. Roger Leray récusait les notions de gauche et de droite, préférant parler de progressistes et de conservateurs.{{refnec}}

Version du 12 août 2024 à 15:56

Roger Leray
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Fonctions
Grand maître du Grand Orient de France
-
Paul-Henri Gourdot (d)
Grand maître du Grand Orient de France
-
Paul-Henri Gourdot (d)
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de

Roger Leray né le à Levallois-Perret Hauts-de-Seine et mort le dans la même ville, est un ouvrier français, devenu ingénieur, membre du Parti socialiste unifié puis du Parti socialiste. Franc-maçon, il est élu grand maître du Grand Orient de France.

Biographie

Roger Leray est le fils d'Émile Leray, chauffeur-livreur et de Berthe Alamone, blanchisseuse. D'origine modeste, Roger Leray est élève du lycée technique Vauban de Courbevoie[1]. Il y obtient un brevet d’enseignement industriel et commence sa vie professionnelle comme ouvrier tourneur[réf. nécessaire]. Roger Leray fait partie d'une génération dont la jeunesse est marquée par la Seconde Guerre mondiale. Réfractaire au Service de travail obligatoire (STO), il rejoint la 2e division blindée et participe à ces campagnes de Paris à Berchtesgaden. A la fin du conflit, il poursuit dans la carrière militaire et part en Indochine, il est élevé au grade de Sergent-major à Saigon. Roger Leray quitte l'armée et travaille dans le privé en France et en Turquie[2].

Engagement politique

Par la suite, Roger Leray adhère au Parti radical. Engagé à gauche, il rejoignit la SFIO en 1963, puis le Parti socialiste, dans les années soixante-dix. Proche François Mitterrand et, au congrès socialiste de Metz, en 1979, il vote la motion présentée par premier secrétaire du parti. Roger Leray récusait les notions de gauche et de droite, préférant parler de progressistes et de conservateurs.[réf. nécessaire]

Franc-maçonnerie

Il est initié en franc-maçonnerie en 1957 au sein du Grand Orient de France. Il est élu au conseil de l’Ordre de l'obédience maçonnique en 1969, il siège trois ans. Grand Maître adjoint aux côtés de Fred Zeller en 1971, il refonde en 1973 la loge « Le Travail », à Abbeville, après 67 ans d'inactivité, ainsi qu’une loge à Sarcelles.

Réélu au Conseil de l’Ordre en 1978, il est élu Grand maître une première fois en 1979. Réélu en 1980, n'étant pas rééligible en 1981. Il retrouve la grande maîtrise en 1984, puis réélu de nouveau en 1985 et 1986.

Grand maître ancré à gauche, il arrive à Roger Leray d'intervenir dans le domaine sociétal, sur de nombreux sujets politiques, notamment pour y défendre la laïcité, une valeur chère au Grand Orient[réf. nécessaire]

Autres engagements

En 1988, après avoir quitté ses fonctions de grand maître, Roger Leray est désigné par Michel Rocard, alors Premier ministre, comme membre d'une mission chargée d'apprécier la situation en Nouvelle-Calédonie aux lendemains du drame d'Ouvéa[3].

Roger Leray a également été membre du Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé. Il est nommé en 1989 au Conseil économique, social et environnemental.

Notes et références

  1. « LERAY Roger, Louis, Émile », sur lemaitron.fr, (consulté le ).
  2. Collectif 2016.
  3. « Ancien grand maître du Grand Orient de France Roger Leray est mort », sur lemonde.fr, (consulté le ).

Voir aussiv

Bibliogaphie

  • Collectif (préf. Daniel Keller), Les grands maîtres du Grand Orient de France : Du XVIIIe siècle à nos jours, Conform Edition, , 125 p. (ISBN 978-2-917075-72-2), « 53 », p. 117.Voir et modifier les données sur Wikidata

Liens externes