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Guy Rocher nait en 1924 à Berthierville, du mariage de Jeanne Magnan et de Barthélemy Rocher, ingénieur civil de formation<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Claude|nom1=Lessard|titre=Le Rocher de la sociologie / Pierre Duchesne, Guy Rocher, tome 1 (1924-1963). Voir, juger, agir, Montréal, Éditions Québec Amérique, 2019, 458 pages|périodique=Les Cahiers de lecture de L'Action nationale|volume=13|numéro=3|date=2019|issn=1911-9372|issn2=1929-5561|lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/lecture/2019-v13-n3-lecture04689/91151ac/|consulté le=2022-03-21|pages=31–33}}</ref>. En 1931, la famille déménage à Saint-Lambert, et l'année suivante, le père décède<ref name=":3">{{Chapitre|langue=fr|auteur1=Céline Saint-Pierre|titre chapitre=Guy Rocher, Introduction à la sociologie générale|auteurs ouvrage=Sous la direction de Claude Corbeau|titre ouvrage=Monuments intellectuels québécois du XXe siècle|lieu=Sillery|éditeur=Septentrion|année=2006|pages totales=291|passage=239-247|isbn=2-89448-450-X}}</ref>. L'événement affectera le jeune garçon de 8 ans<ref name=":3" />. Débute alors une vie de pensionnat<ref name=":3" /> qui se poursuivra en 1935 avec un cours classique au séminaire de l'Assomption<ref name=":1">{{Article|langue=fr|prénom1=Jacques|nom1=Beauchemin|titre=Guy Rocher, Voir - Juger - Agir / Pierre Duchesne, Guy Rocher, Voir – juger – Agir, Éditions Québec-Amérique, Montréal, 2019, Tome 1, 458 p.|périodique=Recherches sociographiques|volume=60|numéro=3|pages=665–671|date=2019|issn=0034-1282|issn2=1705-6225|doi=10.7202/1075154ar|lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/rs/2019-v60-n3-rs05825/1075154ar/|consulté le=2022-03-21}}</ref>. À la fin de ses études au séminaire, il rejoint le mouvement de la Jeunesse étudiante catholique (JEC)<ref name=":1" />, dont il sera le président national de 1943 à 1945<ref name=":4">Gilles Gagné et Jean-Phlippe Warren, ''Sociologie et Valeurs'' : ''quatorze penseurs québécois du XXe siècle''. Montréal, Les Presses de l'Université de Montréal, 2003, 395 <abbr>p.</abbr> <small>([[International Standard Book Number|ISBN]] [[Spécial:Ouvrages de référence/2-7606-1831-5|2-7606-1831-5]])</small>, <abbr>p.</abbr> 183-200.</ref>. Ce mouvement faisait une place conséquente aux laïcs au sein de l'Église, tout en permettant une certaine contestation du pouvoir hiérarchique de celle-ci<ref name=":4" />.
Guy Rocher nait en 1924 à Berthierville, du mariage de Jeanne Magnan et de Barthélemy Rocher, ingénieur civil de formation<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Claude|nom1=Lessard|titre=Le Rocher de la sociologie / Pierre Duchesne, Guy Rocher, tome 1 (1924-1963). Voir, juger, agir, Montréal, Éditions Québec Amérique, 2019, 458 pages|périodique=Les Cahiers de lecture de L'Action nationale|volume=13|numéro=3|date=2019|issn=1911-9372|issn2=1929-5561|lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/lecture/2019-v13-n3-lecture04689/91151ac/|consulté le=2022-03-21|pages=31–33}}</ref>. En 1931, la famille déménage à Saint-Lambert, et l'année suivante, le père décède<ref name=":3">{{Chapitre|langue=fr|auteur1=Céline Saint-Pierre|titre chapitre=Guy Rocher, Introduction à la sociologie générale|auteurs ouvrage=Sous la direction de Claude Corbeau|titre ouvrage=Monuments intellectuels québécois du XXe siècle|lieu=Sillery|éditeur=Septentrion|année=2006|pages totales=291|passage=239-247|isbn=2-89448-450-X}}</ref>. L'événement affectera le jeune garçon de 8 ans<ref name=":3" />. Débute alors une vie de pensionnat<ref name=":3" /> qui se poursuivra en 1935 avec un cours classique au séminaire de l'Assomption<ref name=":1">{{Article|langue=fr|prénom1=Jacques|nom1=Beauchemin|titre=Guy Rocher, Voir - Juger - Agir / Pierre Duchesne, Guy Rocher, Voir – juger – Agir, Éditions Québec-Amérique, Montréal, 2019, Tome 1, 458 p.|périodique=Recherches sociographiques|volume=60|numéro=3|pages=665–671|date=2019|issn=0034-1282|issn2=1705-6225|doi=10.7202/1075154ar|lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/rs/2019-v60-n3-rs05825/1075154ar/|consulté le=2022-03-21}}</ref>. À la fin de ses études au séminaire, il rejoint le mouvement de la Jeunesse étudiante catholique (JEC)<ref name=":1" />, dont il sera le président national de 1943 à 1945<ref name=":4">Gilles Gagné et Jean-Phlippe Warren, ''Sociologie et Valeurs'' : ''quatorze penseurs québécois du XXe siècle''. Montréal, Les Presses de l'Université de Montréal, 2003, 395 <abbr>p.</abbr> <small>([[International Standard Book Number|ISBN]] [[Spécial:Ouvrages de référence/2-7606-1831-5|2-7606-1831-5]])</small>, <abbr>p.</abbr> 183-200.</ref>. Ce mouvement faisait une place conséquente aux laïcs au sein de l'Église, tout en permettant une certaine contestation du pouvoir hiérarchique de celle-ci<ref name=":4" />.


En 1947, il part étudier les sciences sociales à l'Université Laval avec le père [[Georges-Henri Lévesque]]. À la fin des années 1940, il épouse la dirigeante et jéciste Suzanne Cloutier, qui se formera par la suite en travail social à l'Université de Montréal, et réalisera une maîtrise sur les villages étudiants développés par le mouvement JEC<ref>Duchesne 2019, p.193</ref>. Suzanne Cloutier avait été recruté dans le mouvement par Simone Monet, "future syndicaliste et l'une des fondatrices de la Fédération des femmes du Québec"<ref>Duchesne 2019, p.194</ref>.
En 1947, il part étudier les sciences sociales à l'Université Laval avec le père [[Georges-Henri Lévesque]]. À la fin des années 1940, il épouse la dirigeante et jéciste Suzanne Cloutier, qui se formera par la suite en travail social à l'Université de Montréal, et réalisera une maîtrise sur les villages étudiants développés par le mouvement JEC<ref>Duchesne 2019, p.193</ref>. Suzanne Cloutier avait été recruté dans le mouvement par [[Simonne Monet-Chartrand|Simone Monet]], « future syndicaliste et l'une des fondatrices de la Fédération des femmes du Québec »<ref>Duchesne 2019, p.194</ref>.


Après ses études en sociologie et l'obtention d'une maîtrise, il débute un doctorat à Harvard (1950-52), sous la direction de [[Talcott Parsons]]. Ce séjour fait tomber ses préjugés sur les États-Unis, et il y développera une grande admiration pour la vie universitaire de cette institution<ref name=":4" />. Les imposants frais d’inscription à Havard seront couverts par une bourse d’étude de la Confédération des travailleurs catholiques canadiens (l’ancêtre de la CSN)<ref name=":2">{{Article|langue=français|auteur1=Yvan Perrier|titre=Portrait : Guy Rocher, le réformiste|périodique=À babord|pages=|date=février/mars 2015|issn=1710-209X|lire en ligne=https://www.ababord.org/Guy-Rocher}}</ref>. À son retour de Boston en 1952, il enseignera, à l'invitation du père Lévesque, à l'Université Laval jusqu'en 1960, période pendant laquelle il terminera son doctorat (1958)<ref name=":3" />. Sa thèse porte sur les « rapports de pouvoirs entre l'Église et l'État en Nouvelles-France au XVIIe siècle »<ref name=":6">Gagné et Warren 2003, p.186</ref>.
Après ses études en sociologie et l'obtention d'une maîtrise, il débute un doctorat à Harvard (1950-52), sous la direction de [[Talcott Parsons]]. Ce séjour fait tomber ses préjugés sur les États-Unis, et il y développera une grande admiration pour la vie universitaire de cette institution<ref name=":4" />. Les imposants frais d’inscription à Havard seront couverts par une bourse d’étude de la Confédération des travailleurs catholiques canadiens (l’ancêtre de la CSN)<ref name=":2">{{Article|langue=français|auteur1=Yvan Perrier|titre=Portrait : Guy Rocher, le réformiste|périodique=À babord|pages=|date=février/mars 2015|issn=1710-209X|lire en ligne=https://www.ababord.org/Guy-Rocher}}</ref>. À son retour de Boston en 1952, il enseignera, à l'invitation du père Lévesque, à l'Université Laval jusqu'en 1960, période pendant laquelle il terminera son doctorat (1958)<ref name=":3" />. Sa thèse porte sur les « rapports de pouvoirs entre l'Église et l'État en Nouvelles-France au XVIIe siècle »<ref name=":6">Gagné et Warren 2003, p.186</ref>.
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Entre 1961 et 1966, Guy Rocher sera membre de la Commission royale d’enquête sur l’enseignement ou [[Commission Parent]], où il défendra, entre autres, l'[[État-providence]]. Cette commission recommandait d’établir un ministère de l’Éducation, ce qui mettrait fin à la suprématie de l’Église catholique dans le domaine de l’éducation<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Pierre Duchesne|titre=Guy Rocher, Tome 2 (1963-2021) : Le Sociologue du Québec|lieu=Montréal|éditeur=Québec Amérique|date=2021|pages totales=624|passage=P.13|isbn=978-2-7644-4501-3}}</ref>. Guy Rocher dira : « L’État québécois, au 19<sup>e</sup> siècle, avait délégué aux évêques le pouvoir politique sur l’enseignement public. En créant un ministère de l’Éducation […], nous enlevions aux évêques tout le pouvoir qu’ils avaient »<ref name=":0" />. Son rôle dépassera son mandat de commissaire, puisqu’il agira aussi comme médiateur entre les parties adverses<ref name=":1" />.
Entre 1961 et 1966, Guy Rocher sera membre de la Commission royale d’enquête sur l’enseignement ou [[Commission Parent]], où il défendra, entre autres, l'[[État-providence]]. Cette commission recommandait d’établir un ministère de l’Éducation, ce qui mettrait fin à la suprématie de l’Église catholique dans le domaine de l’éducation<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Pierre Duchesne|titre=Guy Rocher, Tome 2 (1963-2021) : Le Sociologue du Québec|lieu=Montréal|éditeur=Québec Amérique|date=2021|pages totales=624|passage=P.13|isbn=978-2-7644-4501-3}}</ref>. Guy Rocher dira : « L’État québécois, au 19<sup>e</sup> siècle, avait délégué aux évêques le pouvoir politique sur l’enseignement public. En créant un ministère de l’Éducation […], nous enlevions aux évêques tout le pouvoir qu’ils avaient »<ref name=":0" />. Son rôle dépassera son mandat de commissaire, puisqu’il agira aussi comme médiateur entre les parties adverses<ref name=":1" />.


En 1970, il entreprend avec son ancien étudiant, devenu professeur à la Faculté d'éducation de l'Université Laval<ref>Duschesne 2021, p.231</ref>, Pierre W. Bélanger<ref>{{Lien web |titre=Pierre W. Bélanger {{!}} Éméritat {{!}} Université Laval |url=https://www.ulaval.ca/notre-universite/prix-et-distinctions/emeritat/pierre-w-belanger |site=www.ulaval.ca |consulté le=2024-03-26}}</ref>, une recherche longitudinale sur les aspirations scolaires et professionnelles des étudiants (ASOPE). Cette recherche s'intéresse à l’accessibilité à l’éducation<ref name=":5">{{Article|langue=fr|prénom1=Claude|nom1=Trottier|titre=Pierre W. Bélanger (1934-2009)|périodique=Recherches sociographiques|volume=50|numéro=3|pages=711–717|date=2009|issn=0034-1282|issn2=1705-6225|doi=10.7202/039103ar|lire en ligne=https://assets.erudit.tech/fr/revues/rs/2009-v50-n3-rs3630/039103ar/|consulté le=2024-03-26}}</ref>, préoccupation qui a habité les années soixante. Quelques 20,000 étudiants sont recrutés, soit trois « cohortes d’étudiants francophones et anglophones des écoles secondaires et des collèges et des universités du Québec, qui ont été suivies sur une période de quatre à six ans, certains jusqu’à l’université »<ref name=":5" />. Ce projet de recherche majeur a permis, entre autres, « de faire le point sur l’atteinte des objectifs de démocratisation de l’éducation après la réforme scolaire des années 1960 »<ref name=":5" />.
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== Le sociologue et le service public ==
== Le sociologue et le service public ==

Version du 29 mars 2024 à 21:29

Guy Rocher, né le à Berthierville, est un sociologue, professeur et conférencier québécois. Il a été professeur en sciences sociales au Département de sociologie de l'Université de Montréal et chercheur au Centre de recherche en droit public.

Biographie

Guy Rocher nait en 1924 à Berthierville, du mariage de Jeanne Magnan et de Barthélemy Rocher, ingénieur civil de formation[1]. En 1931, la famille déménage à Saint-Lambert, et l'année suivante, le père décède[2]. L'événement affectera le jeune garçon de 8 ans[2]. Débute alors une vie de pensionnat[2] qui se poursuivra en 1935 avec un cours classique au séminaire de l'Assomption[3]. À la fin de ses études au séminaire, il rejoint le mouvement de la Jeunesse étudiante catholique (JEC)[3], dont il sera le président national de 1943 à 1945[4]. Ce mouvement faisait une place conséquente aux laïcs au sein de l'Église, tout en permettant une certaine contestation du pouvoir hiérarchique de celle-ci[4].

En 1947, il part étudier les sciences sociales à l'Université Laval avec le père Georges-Henri Lévesque. À la fin des années 1940, il épouse la dirigeante et jéciste Suzanne Cloutier, qui se formera par la suite en travail social à l'Université de Montréal, et réalisera une maîtrise sur les villages étudiants développés par le mouvement JEC[5]. Suzanne Cloutier avait été recruté dans le mouvement par Simone Monet, « future syndicaliste et l'une des fondatrices de la Fédération des femmes du Québec »[6].

Après ses études en sociologie et l'obtention d'une maîtrise, il débute un doctorat à Harvard (1950-52), sous la direction de Talcott Parsons. Ce séjour fait tomber ses préjugés sur les États-Unis, et il y développera une grande admiration pour la vie universitaire de cette institution[4]. Les imposants frais d’inscription à Havard seront couverts par une bourse d’étude de la Confédération des travailleurs catholiques canadiens (l’ancêtre de la CSN)[7]. À son retour de Boston en 1952, il enseignera, à l'invitation du père Lévesque, à l'Université Laval jusqu'en 1960, période pendant laquelle il terminera son doctorat (1958)[2]. Sa thèse porte sur les « rapports de pouvoirs entre l'Église et l'État en Nouvelles-France au XVIIe siècle »[8].

En 1960, il rejoint l'Université de Montréal comme directeur du Département de sociologie de l'Université de Montréal, puis de 1962 à 1967, il agit comme vice-doyen de la Faculté des sciences sociales[2]. En 1979, il rejoint le Centre de recherche en droit public de la Faculté de droit de l'Université de Montréal[4].

Le sociologue de l'éducation

La problématique des changement sociaux traverse l’œuvre du sociologue. Dans les années 1950 et 1960, pour contrer le conservatisme ambiant et favoriser le changement, Guy Rocher croit qu'il faut agir sur les valeurs et qu'à cet égard la transformation des institutions d'enseignement est de première importance[8].

Entre 1961 et 1966, Guy Rocher sera membre de la Commission royale d’enquête sur l’enseignement ou Commission Parent, où il défendra, entre autres, l'État-providence. Cette commission recommandait d’établir un ministère de l’Éducation, ce qui mettrait fin à la suprématie de l’Église catholique dans le domaine de l’éducation[9]. Guy Rocher dira : « L’État québécois, au 19e siècle, avait délégué aux évêques le pouvoir politique sur l’enseignement public. En créant un ministère de l’Éducation […], nous enlevions aux évêques tout le pouvoir qu’ils avaient »[9]. Son rôle dépassera son mandat de commissaire, puisqu’il agira aussi comme médiateur entre les parties adverses[3].

En 1970, il entreprend avec Pierre W. Bélanger[10], son ancien étudiant devenu professeur à la Faculté d'éducation de l'Université Laval[11], une recherche longitudinale sur les aspirations scolaires et professionnelles des étudiants (ASOPE). Cette recherche s'intéresse à l’accessibilité à l’éducation[12]. Quelques 20,000 étudiants sont recrutés, soit trois « cohortes d’étudiants francophones et anglophones des écoles secondaires et des collèges et des universités du Québec, qui ont été suivies sur une période de quatre à six ans, certains jusqu’à l’université »[12]. Ce projet de recherche majeur a permis, entre autres, « de faire le point sur l’atteinte des objectifs de démocratisation de l’éducation après la réforme scolaire des années 1960 »[12].

Le sociologue et le service public

  • 1961-1966 : membre de la de la Commission royale d’enquête sur l’enseignement ou Commission Parent
  • 1965 : président du comité chargé d'étudier les modalités de création d'une université de langue française à Montréal[4]
  • 1969-1974 : vice-président du Conseils des arts du Canada. Mandat : superviser le financement de la recherche en sciences sociales[13].
  • 1977-1979 : secrétaire général associé au Conseil exécutif et sous-ministre au Développement culturel du gouvernement du Québec[4]
  • Il participe à la rédaction de la Charte de la langue française, communément appelée loi 101[7].
  • 1981-1983 : secrétaire général associé au Conseil exécutif et sous-ministre au Développement social

Publications

Guy Rocher compte plus d'une centaine de publications.

  • Introduction à la sociologie générale, vol. 3, Montréal (Québec), Canada, Éditions H.M.H., 1968-1969 (ISBN 9782896476497)
  • Talcott Parsons et la sociologie américaine, Paris, France, Presses universitaires de France, , 238 p. (ISBN 978-2130320623)
  • Le Québec en mutation, Montréal (Québec), Canada, Éditions H.M.H., , 345 p.
  • Entre les rêves et l'histoire. Entretiens avec Georges Khal, Montréal (Québec), Canada, VLB, , 230 p. (ISBN 978-2890053557)
  • Guy Rocher : Entretiens, Montréal, (Québec), Canada, avec François Rocher, Éditions du Boréal, , 252 p. (ISBN 978-2-7646-2010-6)

Prix et distinctions

Archives

Le fonds d'archives de Guy Rocher est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[16].

Bibliographie

  • 2019 : Pierre Duchesne, Guy Rocher, tome 1 (1924-1963). Voir, juger, agir, Montréal, Éditions Québec Amérique, 2019, 458 pages.
  • 2021 : Pierre Duchesne, Guy Rocher, tome 2 (1963-2021). Le sociologue du Québec, Montréal, Éditions Québec Amérique, 2021, 624 pages.
  • 2019 : Guy Rocher. Le savant et le politique, sous la direction de Violaine Lemay et Karim Benyekhlef, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 2014, 246 p.2019.
  • 2006 : Céline Saint-Pierre et Jean-Philippe Warren (sous la direction de), Sociologie et société québécoise : Présences de Guy Rocher, Montréal, Les Presses de l'Université de Montréal, 2006, 319 p.
  • 2003 : Gilles Gagné et Jean-Phlippe Warren, Sociologie et Valeurs : quatorze penseurs québécois du XXe siècle. Montréal, Les Presses de l'Université de Montréal, 2003, 395 p. (ISBN 2-7606-1831-5), 391p.
  • 1989 : Guy Rocher, Entre les rêves et l’histoire. (Entretiens avec Georges Khal), Montréal, VLB Éditeur, 1989, 230 p.
  • 1996 : Hommage à Guy Rocher, pour l'obtention du prix Léon-Gérin, 1995, publié dans Cahiers de recherche sociologique (savante, fonds Érudit), Numéro 26, 1996.

Notes et références

  1. Claude Lessard, « Le Rocher de la sociologie / Pierre Duchesne, Guy Rocher, tome 1 (1924-1963). Voir, juger, agir, Montréal, Éditions Québec Amérique, 2019, 458 pages », Les Cahiers de lecture de L'Action nationale, vol. 13, no 3,‎ , p. 31–33 (ISSN 1911-9372 et 1929-5561, lire en ligne, consulté le )
  2. a b c d et e Céline Saint-Pierre, « Guy Rocher, Introduction à la sociologie générale », dans Sous la direction de Claude Corbeau, Monuments intellectuels québécois du XXe siècle, Sillery, Septentrion, , 291 p. (ISBN 2-89448-450-X), p. 239-247
  3. a b et c Jacques Beauchemin, « Guy Rocher, Voir - Juger - Agir / Pierre Duchesne, Guy Rocher, Voir – juger – Agir, Éditions Québec-Amérique, Montréal, 2019, Tome 1, 458 p. », Recherches sociographiques, vol. 60, no 3,‎ , p. 665–671 (ISSN 0034-1282 et 1705-6225, DOI 10.7202/1075154ar, lire en ligne, consulté le )
  4. a b c d e et f Gilles Gagné et Jean-Phlippe Warren, Sociologie et Valeurs : quatorze penseurs québécois du XXe siècle. Montréal, Les Presses de l'Université de Montréal, 2003, 395 p. (ISBN 2-7606-1831-5), p. 183-200.
  5. Duchesne 2019, p.193
  6. Duchesne 2019, p.194
  7. a et b Yvan Perrier, « Portrait : Guy Rocher, le réformiste », À babord,‎ (ISSN 1710-209X, lire en ligne)
  8. a et b Gagné et Warren 2003, p.186
  9. a et b Pierre Duchesne, Guy Rocher, Tome 2 (1963-2021) : Le Sociologue du Québec, Montréal, Québec Amérique, , 624 p. (ISBN 978-2-7644-4501-3), P.13
  10. « Pierre W. Bélanger | Éméritat | Université Laval », sur www.ulaval.ca (consulté le )
  11. Duschesne 2021, p.231
  12. a b et c Claude Trottier, « Pierre W. Bélanger (1934-2009) », Recherches sociographiques, vol. 50, no 3,‎ , p. 711–717 (ISSN 0034-1282 et 1705-6225, DOI 10.7202/039103ar, lire en ligne, consulté le )
  13. Pierre Duschesne, Guy Rocher : le sociologue du Québec, tome II (1963-2021), Montréal, Québec Amérique, , 624 p. (ISBN 978-2-7644-4501-3), p. 229
  14. « Guy Rocher », sur gouv.qc.ca (consulté le ).
  15. « Guy Rocher », sur Prix du Québec, (consulté le ).
  16. Fonds Guy Rocher (MSS167) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes