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'''Mohand Cherif Sahli''', né le {{date|6|octobre|1906}} au village Tasga de [[Souk Oufella]] ([[Algérie]]) et mort le {{date|4|juillet|1989}} à [[Alger]], d'origine de la tribu des [[Aït Waghlis]], il est écrivain, historien, militant de la [[Guerre d'Algérie|cause nationale]] et ancien ambassadeur
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== Biographie ==
== Biographie ==
Mohand Cherif Sahli est né à Tasga, commune de [[Souk Oufella]] dans la tribu des Aït Ouaghlis. Il effectue sa scolarité primaire à [[Sidi Aïch (Algérie)|Sidi Aïch]] et secondaire au lycée Bugeaud (Emir) d’Alger. Il termine le cycle universitaire à [[Paris]], Sorbonne, où il obtient une licence de philosophie et une agrégation. Il enseigne à Paris entre [[1930]] et [[1939]]. Révoqué en 1939 pour ses écrits nationalistes et défaut de naturalisation. Il s’engage dans la lutte pour la cause nationale. Il devient journaliste, critique et créateur des journaux: ''El Oumma'', ''El Ifriqia'', ''El Hayat'' et ''[[Résistance algérienne]]''. En 1939, il rencontre [[Mostefa Lacheraf]]. En [[1950]], il renoue avec l’enseignement en [[France]].
Mohand Cherif Sahli est né à Tasga, commune de [[Souk Oufella]] dans la tribu des Aït Ouaghlis. Il effectue sa scolarité primaire à [[Sidi Aïch (Algérie)|Sidi Aïch]] et secondaire au lycée Bugeaud (Emir) d’Alger. Il termine le cycle universitaire à [[Paris]], Sorbonne, où il obtient une licence de philosophie et une agrégation. Il enseigne à Paris entre [[1930]] et [[1939]]. Révoqué en 1939 pour ses écrits nationalistes et défaut de naturalisation. Il s’engage dans la lutte pour la cause algerienne. Il devient journaliste, critique et créateur des journaux: ''El Oumma'', ''El Ifriqia'', ''El Hayat'' et ''[[Résistance algérienne]]''. En 1939, il rencontre [[Mostefa Lacheraf]]. En [[1950]], il renoue avec l’enseignement en [[France]].


Il écrit en [[1947]], ''Le message de Youghourta'' et ''L’Emir Abdelkader Chevalier de la foi''. En [[1955]], il est membre de la commission presse de la fédération [[Front de libération nationale (Algérie)|FLN]] de France. De [[1957]] à [[1962]], il est représentant permanent du FLN, puis ambassadeur du [[Gouvernement provisoire de la République algérienne|GPRA]] dans les [[pays scandinaves]]. Au lendemain de l’indépendance, il est directeur des archives, puis ambassadeur en [[Chine]], [[Corée du Nord]], [[Vietnam]], puis en [[Tchécoslovaquie]] ([[1971]]-[[1978]]). Il ne s’est jamais marié et a été recueilli, depuis sa retraite en [[1978]], par le fils d'un de ses cousins, chez qui il est mort le {{date-|4 juillet 1989}} à Alger. Il est enterré au carré des Martyrs d’El Alia<ref>[http://www.elwatan.com/hebdo/portrait/le-philosophe-happe-par-la-politique-08-03-2012-161981_164.php Le philosophe happé par la politique. Article du journal El Watan du 30/06/2011.] Consulté le 09/04/2012.</ref>.
Il écrit en [[1947]], ''Le message de Youghourta'' et ''L’Emir Abdelkader Chevalier de la foi''. En [[1955]], il est membre de la commission presse de la fédération [[Front de libération nationale (Algérie)|FLN]] de France. De [[1957]] à [[1962]], il est représentant permanent du FLN, puis ambassadeur du [[Gouvernement provisoire de la République algérienne|GPRA]] dans les [[pays scandinaves]]. Au lendemain de l’indépendance, il est directeur des Archives, puis ambassadeur en [[Chine]], [[Corée du Nord]], [[Vietnam]], puis en [[Tchécoslovaquie]] ([[1971]]-[[1978]]). Il ne s’est jamais marié et a été recueilli, depuis sa retraite en [[1978]], par le fils d'un de ses cousins, chez qui, il est mort, le {{date-|4 juillet 1989}} à Alger. Il est enterré au carré des Martyrs d’El Alia<ref>[http://www.elwatan.com/hebdo/portrait/le-philosophe-happe-par-la-politique-08-03-2012-161981_164.php Le philosophe happé par la politique. Article du journal El Watan du 30/06/2011.] Consulté le 09/04/2012.</ref>.


== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
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* Décoloniser l'histoire. L'Algérie accuse le complot contre les peuples africains,1986, édition ENAP, Alger
* Décoloniser l'histoire. L'Algérie accuse le complot contre les peuples africains,1986, édition ENAP, Alger
* L'Emir Abdelkader.: Mythes français et réalités algériennes,1988, édition ENAP, Alger
* L'Emir Abdelkader.: Mythes français et réalités algériennes,1988, édition ENAP, Alger
* Le message de Yougourtha, 1968 edition Paris : L'Algérien en Europe.
* Le message de Yougourtha, 1968 Edition Paris : L'Algérien en Europe.


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 15 octobre 2021 à 15:27

Mohand Cherif Sahli
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
AlgerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
française (jusqu'au )
algérienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités

Mohand Cherif Sahli, né le au village Tasga de Souk Oufella (Algérie) et mort le à Alger, d'origine de la tribu des Aït Waghlis, il est écrivain, historien, militant de la cause algérienne et ancien ambassadeur.

Biographie

Mohand Cherif Sahli est né à Tasga, commune de Souk Oufella dans la tribu des Aït Ouaghlis. Il effectue sa scolarité primaire à Sidi Aïch et secondaire au lycée Bugeaud (Emir) d’Alger. Il termine le cycle universitaire à Paris, Sorbonne, où il obtient une licence de philosophie et une agrégation. Il enseigne à Paris entre 1930 et 1939. Révoqué en 1939 pour ses écrits nationalistes et défaut de naturalisation. Il s’engage dans la lutte pour la cause algerienne. Il devient journaliste, critique et créateur des journaux: El Oumma, El Ifriqia, El Hayat et Résistance algérienne. En 1939, il rencontre Mostefa Lacheraf. En 1950, il renoue avec l’enseignement en France.

Il écrit en 1947, Le message de Youghourta et L’Emir Abdelkader Chevalier de la foi. En 1955, il est membre de la commission presse de la fédération FLN de France. De 1957 à 1962, il est représentant permanent du FLN, puis ambassadeur du GPRA dans les pays scandinaves. Au lendemain de l’indépendance, il est directeur des Archives, puis ambassadeur en Chine, Corée du Nord, Vietnam, puis en Tchécoslovaquie (1971-1978). Il ne s’est jamais marié et a été recueilli, depuis sa retraite en 1978, par le fils d'un de ses cousins, chez qui, il est mort, le à Alger. Il est enterré au carré des Martyrs d’El Alia[1].

Bibliographie

  • Abdelkader, chevalier de la foi, 1967 (Éditeur Amicale des Algériens en Europe (A.A.E)).
  • Le complot contre les peuples africains,1950 à Alger, Les éditions algériennes En-Nahdha.
  • Décoloniser l'histoire. L'Algérie accuse le complot contre les peuples africains,1986, édition ENAP, Alger
  • L'Emir Abdelkader.: Mythes français et réalités algériennes,1988, édition ENAP, Alger
  • Le message de Yougourtha, 1968 Edition Paris : L'Algérien en Europe.

Notes et références