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== Parcours ==
== Parcours ==
Dans les années 1830, Eugénie Luce part pour [[Alger]], laissant derrière elle mari et famille{{sfn|Rogers|2013|p=}}. Elle fonde en 1845 l'école Luce Benaben '<ref name="Rogers"/> : il s'agit de la première école franco-arabe pour filles musulmanes<ref> Luce Benabec{{article |nom=Rogers |prénom=Rebecca |jour=1|mois=janvier|année=2012 |titre=À l'école arabe de Mme Luce |url=http://www.histoire.presse.fr/mensuel/371/a-l-ecole-arabe-de-mme-luce-01-01-2012-41664 |périodique=L'Histoire|numéro=371 |page=52}}</ref>. Elle y dispense un enseignement sur le modèle européen, les élèves y apprennent le français et la couture, entre autres. L'école est financée par le gouvernement d'[[Algérie française]] jusqu'en 1861. Elle devient ensuite une [[Formation professionnelle|école professionnelle]] où on enseigne la [[broderie]] afin d'éduquer les élèves à un art traditionnel algérien, à une époque où cet artisanat d'art commence à être supplanté par l'importation de produits manufacturés<ref name="WDL 8800">{{lien web|lang=en|url = http://www.wdl.org/en/item/8800/ |titre = Luce Ben Aben School of Arab Embroidery I, Algiers, Algeria|année = 1899}}</ref>{{,}}<ref name="WDL 8803">{{lien web|lang=en|url = http://www.wdl.org/en/item/8803/ |titre = Luce Ben Aben School of Arab Embroidery II, Algiers, Algeria|année = 1899}}</ref>. La production d'art de l'école est exportée en Europe et aux États-Unis<ref name="Rogers"/>.
Dans les années 1830, Eugénie Luce part pour [[Alger]], laissant derrière elle mari et famille{{sfn|Rogers|2013|p=}}. Elle fonde en 1845 l'école Luce Benaben<ref name="Rogers"/> : il s'agit de la première école franco-arabe pour filles musulmanes<ref> Luce Benabec{{article |nom=Rogers |prénom=Rebecca |jour=1|mois=janvier|année=2012 |titre=À l'école arabe de Mme Luce |url=http://www.histoire.presse.fr/mensuel/371/a-l-ecole-arabe-de-mme-luce-01-01-2012-41664 |périodique=L'Histoire|numéro=371 |page=52}}</ref>. Elle y dispense un enseignement sur le modèle européen, les élèves y apprennent le français et la couture, entre autres. L'école est financée par le gouvernement d'[[Algérie française]] jusqu'en 1861. Elle devient ensuite une [[Formation professionnelle|école professionnelle]] où on enseigne la [[broderie]] afin d'éduquer les élèves à un art traditionnel algérien, à une époque où cet artisanat d'art commence à être supplanté par l'importation de produits manufacturés<ref name="WDL 8800">{{lien web|lang=en|url = http://www.wdl.org/en/item/8800/ |titre = Luce Ben Aben School of Arab Embroidery I, Algiers, Algeria|année = 1899}}</ref>{{,}}<ref name="WDL 8803">{{lien web|lang=en|url = http://www.wdl.org/en/item/8803/ |titre = Luce Ben Aben School of Arab Embroidery II, Algiers, Algeria|année = 1899}}</ref>. La production d'art de l'école est exportée en Europe et aux États-Unis<ref name="Rogers"/>.


== Fin de vie ==
== Fin de vie ==

Version du 10 avril 2021 à 07:50

Eugénie Luce
L'école Luce Ben Aben, vers 1899
Biographie
Naissance
Décès
[1] (à 78 ans)
Montrichard
Nationalité
Domicile
Activité
éducation

Eugénie Luce (1804-1882) était une éducatrice française. Elle fonde en 1845 à Alger l'école Luce Ben Aben School, première école franco-arabe pour filles musulmanes dans le pays.

Parcours

Dans les années 1830, Eugénie Luce part pour Alger, laissant derrière elle mari et famille[2]. Elle fonde en 1845 l'école Luce Benaben[3] : il s'agit de la première école franco-arabe pour filles musulmanes[4]. Elle y dispense un enseignement sur le modèle européen, les élèves y apprennent le français et la couture, entre autres. L'école est financée par le gouvernement d'Algérie française jusqu'en 1861. Elle devient ensuite une école professionnelle où on enseigne la broderie afin d'éduquer les élèves à un art traditionnel algérien, à une époque où cet artisanat d'art commence à être supplanté par l'importation de produits manufacturés[5],[6]. La production d'art de l'école est exportée en Europe et aux États-Unis[3].

Fin de vie

Eugénie Luce revient à Montrichard[3] où elle décède en 1882. Après sa mort, sa petite-fille Madame Ben-Aben prend la direction de l'école jusqu'à sa mort en 1915[5].

Notes et références

  1. Notice de la BnF
  2. Rogers 2013.
  3. a b et c (en) Rebecca E. Rogers, « Promoting the Welfare of Indigenous Women: Franco-Algerian Itineraries (1845-1915) », Berkshrie Conference of Women Historians
  4. Luce BenabecRebecca Rogers, « À l'école arabe de Mme Luce », L'Histoire, no 371,‎ , p. 52 (lire en ligne)
  5. a et b (en) « Luce Ben Aben School of Arab Embroidery I, Algiers, Algeria »,
  6. (en) « Luce Ben Aben School of Arab Embroidery II, Algiers, Algeria »,

Bibliographie

Liens externes