« Marc Schœlcher » : différence entre les versions
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Les porcelaines de sa production se caractérisent par leur fond « or », « écaille » ou « marbré » et par leur décor, peint d'après aquarelles de vues de Paris ou de châteaux<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=|prénom1=|auteur institutionnel=Encyclopédie Larousse en ligne|titre=Marc Schoelcher|url=http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Schoelcher/143569|site=www.larousse.fr|éditeur=[[éditions Larousse]]|date=|consulté le=2018-06-21}}.</ref>. |
Les porcelaines de sa production se caractérisent par leur fond « or », « écaille » ou « marbré » et par leur décor, peint d'après aquarelles de vues de Paris ou de châteaux<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=|prénom1=|auteur institutionnel=Encyclopédie Larousse en ligne|titre=Marc Schoelcher|url=http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Schoelcher/143569|site=www.larousse.fr|éditeur=[[éditions Larousse]]|date=|consulté le=2018-06-21}}.</ref>. |
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Reçue par sa femme Victoire après qu'elle demande la séparation des biens en 1806, la manufacture de la rue du Faubourg-Saint-Denis, où l'activité ne se poursuit pas au-delà de 1810, est vendue par elle à [[Alphonse Letellier]] et [[Jean-Léonard Violet|Jean Violet]] en {{date-|août 1823}}{{sfn|Plinval|1985|p=95}}. De son côté, Marc Schoelcher continue à vendre de la porcelaine dans le magasin qu'il loue [[boulevard des Italiens]]. La même année 1806, il participe à l'[[Exposition des produits de l'industrie française|exposition des produits de l'industrie]]{{sfn|Plinval|1985|p=96}}. En 1819, il se voit décerné une médaille d'argent lors de la même exposition des produits de l'industrie<ref>{{lien web | url = https://www.erudit.org/fr/revues/bshg/2014-n169-bshg01676/1028369ar.pdf | titre = Victor Schoelcher (1804-1893) : Itinéraire d’un collectionneur et humaniste au XIXe siècle | site = Erudit.org | date = septembre 2014 | auteur = Matthieu Dussauge }}</ref>{{,}}<ref>{{ |
Reçue par sa femme Victoire après qu'elle demande la séparation des biens en 1806, la manufacture de la rue du Faubourg-Saint-Denis, où l'activité ne se poursuit pas au-delà de 1810, est vendue par elle à [[Alphonse Letellier]] et [[Jean-Léonard Violet|Jean Violet]] en {{date-|août 1823}}{{sfn|Plinval|1985|p=95}}. De son côté, Marc Schoelcher continue à vendre de la porcelaine dans le magasin qu'il loue [[boulevard des Italiens]]. La même année 1806, il participe à l'[[Exposition des produits de l'industrie française|exposition des produits de l'industrie]]{{sfn|Plinval|1985|p=96}}. En 1819, il se voit décerné une médaille d'argent lors de la même exposition des produits de l'industrie<ref>{{lien web | url = https://www.erudit.org/fr/revues/bshg/2014-n169-bshg01676/1028369ar.pdf | titre = Victor Schoelcher (1804-1893) : Itinéraire d’un collectionneur et humaniste au XIXe siècle | site = Erudit.org | date = septembre 2014 | auteur = Matthieu Dussauge }}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage | auteur1=Louis baron Costaz | titre=Rapport du Jury central sur les produits de l'industrie française | éditeur=De l'Imprimerie royale | année=1819 }}</ref>. |
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En 1828, il commence à associer son fils Victor à ses affaires. En 1829, il l'envoie au Mexique et aux États-Unis pour y prospecter de nouveaux clients, et c'est pendant ce voyage que naissent les sentiments abolitionnistes de [[Victor Schoelcher]]<ref>{{lien web | url = http://senegalmetis.com/B6_Victor_Schoelcher.html | titre = Victor Schœlcher, père de l'aboliton | site = Sengalmetis.com | date = 17 mars 2017 }}</ref>. |
En 1828, il commence à associer son fils Victor à ses affaires. En 1829, il l'envoie au Mexique et aux États-Unis pour y prospecter de nouveaux clients, et c'est pendant ce voyage que naissent les sentiments abolitionnistes de [[Victor Schoelcher]]<ref>{{lien web | url = http://senegalmetis.com/B6_Victor_Schoelcher.html | titre = Victor Schœlcher, père de l'aboliton | site = Sengalmetis.com | date = 17 mars 2017 }}</ref>. |
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Le {{date-|14 octobre 1832}}, à 66 ans, Marc Schoelcher meurt dans l'appartement de l'entresol de son magasin, après avoir dicté son testament en présence de l'écrivain [[Frédéric Soulié]]{{sfn|Plinval|1985|p=96}}. Victor lui succède jusqu'en 1834, date à laquelle il cesse ses activités commerciales pour se consacrer à la politique{{sfn|Plinval|1985|p=95 et 96}}{{,}}<ref>{{Ouvrage | auteur1=Anne Girollet | titre=Victor Schoelcher, abolitionniste et républicain : approche juridique et politique de l'oeuvre d'un fondateur de la République | éditeur=KARTHALA Editions | année=2000 | pages totales=409 | passage=25 | isbn=978-2-84586-004-9 | lire en ligne=https://books.google.com/books?id=x4u00Nbz5goC&printsec=frontcover}}</ref>. |
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Il est d'abord inhumé provisoirement, avant de pouvoir bénéficier d'un monument financé par ses fils grâce à l'héritage de sa femme Victoire, disparue en 1839 ; il est, enfin, enterré au [[cimetière du Père-Lachaise]]. La sculpture est exécutée par [[wikidata:Q24082741|Alexis-Hippolyte Fromanger]] et présentée au Salon de 1840, puis installée sur le tombeau l'année suivante. [[Victor Schœlcher|Victor]] le rejoint en 1894. Pour respecter la volonté de ce dernier, qui souhaitait être enterré auprès de son père, leurs corps ont été transférés ensemble au [[Panthéon (Paris)|Panthéon de Paris]] en 1949<ref>{{Ouvrage|langue=fr |
Il est d'abord inhumé provisoirement, avant de pouvoir bénéficier d'un monument financé par ses fils grâce à l'héritage de sa femme Victoire, disparue en 1839 ; il est, enfin, enterré au [[cimetière du Père-Lachaise]]. La sculpture est exécutée par [[wikidata:Q24082741|Alexis-Hippolyte Fromanger]] et présentée au Salon de 1840, puis installée sur le tombeau l'année suivante. [[Victor Schœlcher|Victor]] le rejoint en 1894. Pour respecter la volonté de ce dernier, qui souhaitait être enterré auprès de son père, leurs corps ont été transférés ensemble au [[Panthéon (Paris)|Panthéon de Paris]] en 1949<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Anne Girollet|titre=Victor Schœlcher, abolitionniste et républicain|sous-titre=Approche juridique et politique de l'œuvre d'un fondateur de la République|éditeur=[[Éditions Karthala|Karthala]]|année=2000|pages totales=409|passage=34|isbn=978-2-84586-004-9|lire en ligne=https://books.google.be/books?id=x4u00Nbz5goC&pg=PA105}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Victor Schoelcher : un sénateur philantrope|url=https://www.senat.fr/evenement/archives/D36/1949.html|site=www.senat.fr|consulté le=2018-06-21}}.</ref>. |
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Un portrait de Marc Schœlcher est exposé au [[Sénat (France)|Sénat]], peint par [[Xavier Sigalon]]<ref>{{Ouvrage | auteur1=Anne Girollet | titre=Victor Schoelcher, abolitionniste et républicain : approche juridique et politique de l'oeuvre d'un fondateur de la République | éditeur=KARTHALA Editions | année=2000 | pages totales=409 | passage=362 | isbn=978-2-84586-004-9 | lire en ligne=https://books.google.com/books?id=x4u00Nbz5goC&printsec=frontcover}}</ref>. |
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* {{Ouvrage|prénom1=Régine de|nom1=Plinval|titre=La Porcelaine à Paris sous le Consulat et l'Empire|sous-titre=fabrication, commerce, étude topographique des immeubles ayant abrité des manufactures de porcelaine|éditeur=[[librairie Droz]]|année=1985|pages totales=239|passage=93-97|isbn=978-2-600-04619-0|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=fB_a0hNtjYEC&q=Schoelcher}}. |
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=== Liens externes === |
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Version du 2 septembre 2020 à 22:11
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nationalité | |
Activité |
Porcelainier |
Enfant |
Marc Schœlcher (prononcé /ʃœlʃεr/), né le à Fessenheim et mort le à Paris, est un porcelainier français.
Biographie
Famille
Il est fils de Jean-Baptiste et Jeanne Hoffmann, cultivateurs[1].
Époux de Victoire Jacob, marchande lingère à Paris[2] et meldoise d'origine, dont il se sépare en 1806, il a trois fils, dont Marc-Antoine et Victor Schœlcher, homme politique, signataire comme sous-secrétaire d'État du décret d'abolition de l'esclavage du 27 avril 1848.
Parmi ses descendants contemporains, Marc Schœlcher compte Dominique Schelcher, PDG du groupe Système U depuis [3].
Carrière
Il arrive à Paris en 1789 afin d'étudier au séminaire. Empêché par la Révolution de poursuivre sa vocation, il devient l'élève d'un porcelainier époux d'une de ses cousines, Jean-Baptiste Locré, gérant de la manufacture de la rue de la Fontaine-au-Roi, lequel la cède à Laurent Russinger en 1787[4]. En 1798, il reprend la manufacture de porcelaine sise au numéro 60 de la rue du Faubourg-Saint-Denis. C'est là que naît Victor le . Il poursuit dans le même temps une activité de faïencier rue de la Monnaie[2].
Les porcelaines de sa production se caractérisent par leur fond « or », « écaille » ou « marbré » et par leur décor, peint d'après aquarelles de vues de Paris ou de châteaux[5].
Reçue par sa femme Victoire après qu'elle demande la séparation des biens en 1806, la manufacture de la rue du Faubourg-Saint-Denis, où l'activité ne se poursuit pas au-delà de 1810, est vendue par elle à Alphonse Letellier et Jean Violet en [2]. De son côté, Marc Schoelcher continue à vendre de la porcelaine dans le magasin qu'il loue boulevard des Italiens. La même année 1806, il participe à l'exposition des produits de l'industrie[6]. En 1819, il se voit décerné une médaille d'argent lors de la même exposition des produits de l'industrie[7],[8].
En 1828, il commence à associer son fils Victor à ses affaires. En 1829, il l'envoie au Mexique et aux États-Unis pour y prospecter de nouveaux clients, et c'est pendant ce voyage que naissent les sentiments abolitionnistes de Victor Schoelcher[9].
Le , à 66 ans, Marc Schoelcher meurt dans l'appartement de l'entresol de son magasin, après avoir dicté son testament en présence de l'écrivain Frédéric Soulié[6]. Victor lui succède jusqu'en 1834, date à laquelle il cesse ses activités commerciales pour se consacrer à la politique[10],[11].
Tombe
Il est d'abord inhumé provisoirement, avant de pouvoir bénéficier d'un monument financé par ses fils grâce à l'héritage de sa femme Victoire, disparue en 1839 ; il est, enfin, enterré au cimetière du Père-Lachaise. La sculpture est exécutée par Alexis-Hippolyte Fromanger et présentée au Salon de 1840, puis installée sur le tombeau l'année suivante. Victor le rejoint en 1894. Pour respecter la volonté de ce dernier, qui souhaitait être enterré auprès de son père, leurs corps ont été transférés ensemble au Panthéon de Paris en 1949[12],[13].
Un portrait de Marc Schœlcher est exposé au Sénat, peint par Xavier Sigalon[14].
Notes et références
- Plinval 1985, p. 94.
- Plinval 1985, p. 95.
- Morgan Leclerc, « Dominique Schelcher officiellement nouveau patron de Système U », sur Lsa-conso.fr,
- Plinval 1985, p. 94-95.
- Encyclopédie Larousse en ligne, « Marc Schoelcher », sur www.larousse.fr, éditions Larousse (consulté le ).
- Plinval 1985, p. 96.
- Matthieu Dussauge, « Victor Schoelcher (1804-1893) : Itinéraire d’un collectionneur et humaniste au XIXe siècle », sur Erudit.org,
- Louis baron Costaz, Rapport du Jury central sur les produits de l'industrie française, De l'Imprimerie royale,
- « Victor Schœlcher, père de l'aboliton », sur Sengalmetis.com,
- Plinval 1985, p. 95 et 96.
- Anne Girollet, Victor Schoelcher, abolitionniste et républicain : approche juridique et politique de l'oeuvre d'un fondateur de la République, KARTHALA Editions, , 409 p. (ISBN 978-2-84586-004-9, lire en ligne), p. 25
- Anne Girollet, Victor Schœlcher, abolitionniste et républicain : Approche juridique et politique de l'œuvre d'un fondateur de la République, Karthala, , 409 p. (ISBN 978-2-84586-004-9, lire en ligne), p. 34.
- « Victor Schoelcher : un sénateur philantrope », sur www.senat.fr (consulté le ).
- Anne Girollet, Victor Schoelcher, abolitionniste et républicain : approche juridique et politique de l'oeuvre d'un fondateur de la République, KARTHALA Editions, , 409 p. (ISBN 978-2-84586-004-9, lire en ligne), p. 362
Annexes
Bibliographie
- Régine de Plinval, La Porcelaine à Paris sous le Consulat et l'Empire : fabrication, commerce, étude topographique des immeubles ayant abrité des manufactures de porcelaine, librairie Droz, , 239 p. (ISBN 978-2-600-04619-0, lire en ligne), p. 93-97.
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :