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== Biographie ==
== Biographie ==
Jacqueline Ki-Zerbo a effectué ses études secondaires à Dakar au Sénégal ou elle a obtenue son baccalauréat. En 1956, elle décroche sa licence d’anglais à la [[Sorbonne Universités|Sorbonne]] à Paris<ref>[https://lefaso.net/spip.php?page=web-tv-video&id_article=68654&rubrique163 Jacqueline Ki-Zerbo]</ref>.
Jacqueline Ki-Zerbo a effectué ses études secondaires à Dakar au Sénégal elle a obtenu son baccalauréat. En 1956, elle décroche sa licence d’anglais à la [[Sorbonne Universités|Sorbonne]] à Paris<ref>[https://lefaso.net/spip.php?page=web-tv-video&id_article=68654&rubrique163 Jacqueline Ki-Zerbo]</ref>.


Après avoir enseigné l’anglais à Dakar, elle est nommée directrice du cours normal de jeunes filles de Ouagadougou en  1961 où elle restera jusqu’en 1974. Fervente défenseur de la condition de la femme, Jacqueline Ki-Zerbo est membre fondateur de l’Entraide féminine voltaïque<ref>[https://www.cairn.info/la-recherche-feministe-francophone--9782811102777-page-353.htm Entraide féminine voltaïque]</ref>. Entre 1961 et 1966 elle fut  directrice de la presse syndicale la voix des enseignants.
Après avoir enseigné l’anglais à Dakar, elle est nommée directrice du cours normal de jeunes filles de Ouagadougou en  1961 où elle restera jusqu’en 1974. Fervente défenseur de la condition de la femme, Jacqueline Ki-Zerbo est membre fondateur de l’Entraide féminine voltaïque<ref>[https://www.cairn.info/la-recherche-feministe-francophone--9782811102777-page-353.htm Entraide féminine voltaïque]</ref>. Entre 1961 et 1966 elle fut  directrice de la presse syndicale la voix des enseignants.

Version du 16 mai 2020 à 20:00

Jacqueline Ki-Zerbo
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Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Burkinabè
Formation
Activité
Conjoint
Enfant

Jacqueline Ki-Zerbo, née Coulibaly est une femme militante pour les droits de la femme, le développement endogène de l’Afrique  et de la démocratie. Née en 23/09/1933 à Ségou au Mali et décèdée le 15 décembre 2015 à Ouagadougou[1].

Biographie

Jacqueline Ki-Zerbo a effectué ses études secondaires à Dakar au Sénégal où elle a obtenu son baccalauréat. En 1956, elle décroche sa licence d’anglais à la Sorbonne à Paris[2].

Après avoir enseigné l’anglais à Dakar, elle est nommée directrice du cours normal de jeunes filles de Ouagadougou en  1961 où elle restera jusqu’en 1974. Fervente défenseur de la condition de la femme, Jacqueline Ki-Zerbo est membre fondateur de l’Entraide féminine voltaïque[3]. Entre 1961 et 1966 elle fut  directrice de la presse syndicale la voix des enseignants.

Ayant la même vision que son époux qui est de construire une Afrique libre, indépendante et prospère, elle rejoint la Guinée avec Joseph Ki-Zerbo pour soutenir Sékou Toure qui avait opté pour l’indépendance et avait fait appel aux intellectuels africains. Elle y enseignera au cours national de Doka, avant de devenir la directrice du cours normal de jeunes filles à Conakry. C’est cet engament politique qui l’avait conduit à jouer un rôle fondamental dans la création du mouvement de libération nationale. Dans la mémoire collective Jacqueline Ki-Zerbo est une figure déterminante dans les évènements du 3 janvier 1966[4] En effet, Ce jour-là, elle a conduit un groupe de femmes et de jeunes filles qui a marché sur la présidence avec des pancartes où il était inscrit « de l’eau, du pain et la démocratie pour le peuple »

Distinctions

  • 1984 : Prix Paul G. Hoffmann pour son travail remarquable en matière de développement national et international.
  • 1994 : Nomination parmi les hommes et les femmes les plus admirés par « The American BiographicalInstitute’s ».
  • 1994 : Nomination « Femmes pionnières d’Afrique » par la Fédération des Associations de femmes juristes d’Afrique.
  • 2008 : Elle est décorée chevalier de l’Ordre national du mérite des arts, des lettres et de la communication avec agrafe « littérature orale et écrite » dans le cadre de la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO)[5]

Notes et références

Liens externes