« Slam (concert) » : différence entre les versions
m →Slammeurs célèbres : typographie |
→Pour le public : joli TI |
||
Ligne 21 : | Ligne 21 : | ||
=== Pour le public === |
=== Pour le public === |
||
Le ''slammeur'' peut se jeter de façon un peu brutale dans la foule et effectuer une mauvaise réception, ce qui risque de blesser les spectateurs censés le rattraper. Il peut aussi mettre quelques coups à ses porteurs.{{refsou}} |
|||
*Le ''slammeur'', un peu agité, peut mettre quelques coups à ses porteurs. |
|||
*Certains ''slammeurs'' se mettent en tête de se jeter dans la foule dans le but de slammer mais en position assise. Une personne assise étant moins étalée est quasiment impossible à rattraper et peut faire très mal à la personne à la réception (les cervicales sont assez exposées…). |
|||
*Si le ''slammeur'' a une masse pondérale importante, il peut être très pénible pour la foule de le soulever. Une personne de plus de {{unité|100|kg}} pourrait tout simplement tomber sur une personne n'étant pas assez forte pour la soulever à bout de bras. |
|||
*Lors d'un slam depuis la foule, le ''slammeur'' arrivant depuis l'arrière de la salle, les spectateurs ne voient généralement pas arriver la personne et ne le rattrapent donc pas, il tombe alors de tout son poids sur des personnes ne l'ayant pas vu. |
|||
*Lors d'un concert où il y a de nombreux slams depuis l'arrière de la salle, les spectateurs peuvent, d'une part, être incommodés et, d'autre part, ne pas être attentifs à ce qui se passe derrière eux. |
|||
== Représentations == |
== Représentations == |
Version du 10 novembre 2019 à 19:44
Le slam (aussi appelé body surfing au Québec, et crowd surf en anglais) est une action généralement observée dans les concerts punk, rock et metal, et qui consiste, pour une personne, à sauter ou à se laisser tomber depuis la scène (stage diving) et à se laisser porter par la foule, en étant allongée. Cette personne (appelée slammeur) est ainsi portée à tour de rôle par les spectateurs à bras tendus, ce qui donne alors l'impression qu'elle navigue au-dessus de la foule.
En général, il est préférable, pour le slammeur, de s'allonger sur le ventre, en "faisant la planche", plutôt que sur le dos, pour pouvoir mieux repérer les zones où le public est beaucoup moins dense. Il lui est également possible de s'allonger sur le dos (comme sur la photo) mais il faut être prêt à s'accrocher à tout moment et avoir une bonne confiance dans le public. Le slammeur peut aussi être actif pendant son déplacement, il peut, par exemple, tenter de se servir de ses bras pour continuer à avancer en cas de surplace. Il doit notamment anticiper la fin de son slam en regardant bien devant lui pour pouvoir repérer les zones qui seront susceptible d'entraîner sa chute. Il lui est alors préférable de se redresser et de tenter de s'accrocher du mieux que possible et ainsi retomber à peu près sur les pieds.
Dans de nombreux concerts où l'accès à la scène est interdite au public (notamment les festivals), le slammeur peut tout simplement demander à ses voisins de le soulever et il va partir du milieu ou du fond de la salle, pour arriver jusqu'aux barrières de l'avant de la fosse, juste avant la scène. Le slammeur surfe plus longtemps et il est généralement récupéré par des membres de la sécurité.
Dans ce cas, le meilleur côté du slam, à savoir profiter d'une vue imprenable sur la scène, et se laisser porter par la musique, est fortement compromis.
Les dangers du slam
Les personnes pratiquant le slam le font avant tout pour s'amuser et se divertir car il s'agit d'une expérience qui peut être très agréable, mais peut également avoir de mauvaises conséquences dans certains cas.
Pour le slammeur
- La pire des situations pour le slammeur est, bien sûr, de voir tout simplement les spectateurs s'écarter à la vue de son plongeon. La conséquence en est généralement très désagréable et peut être plus ou moins grave, selon la nature du sol (béton ou terre). Dans le meilleur des cas celui-ci sera mal rattrapé et verra son slam se terminer à un mètre de la scène, ce qui n'est pas forcément le but recherché.
- Pour éviter ce genre d'accident, le slammeur doit donc, en général, éviter de se jeter de façon frénétique dans la foule, s'il n'est pas complètement certain de sa bonne réception. Il peut aussi, tout simplement, se laisser tomber dans la foule, sur le ventre, plutôt que de plonger. Ainsi si jamais les spectateurs commencent à s'écarter le slammeur peut toujours tenter de se redresser plus ou moins bien.
- Si le slammeur ne voit pas arriver la fin de son slam, il peut tomber, au sol, la tête en premier. Le slammeur doit donc essayer d'anticiper la fin du slam.
- Le slammeur peut perdre le contenu de ses poches. Il vaut mieux confier ses objets de valeur à un ami, ou disposer de poches à fermetures. Il peut aussi arriver des vols de portable ou de portefeuille
- Lors d'un slam, où les spectateurs ont une force et une taille différente, un slammeur peut se retrouver à être déplacé très rapidement puis plus lentement, ou être récupéré tardivement et parfois se retrouver presque au niveau du sol, la panique étant, là, le plus gros danger.
Pour le public
Le slammeur peut se jeter de façon un peu brutale dans la foule et effectuer une mauvaise réception, ce qui risque de blesser les spectateurs censés le rattraper. Il peut aussi mettre quelques coups à ses porteurs.[réf. souhaitée]
Représentations
- Les films Phantom of the Paradise (1974) et Tommy (1975) montrent des scènes de slam.
- Le claviériste du groupe Rammstein, Christian Lorenz, pratiquait le slam sur la foule à l'aide d'un canoë avec lequel il naviguait sur la foule. Il a abandonné cette pratique à la suite d'une chute[1]. Oliver Riedel, bassiste du groupe, reprend la technique, en utilisant un canot de sauvetage pneumatique à fond dur[2] (le groupe français Marcel et son orchestre entreprenait aussi ce petit jeu du bateau). Cependant, durant la tournée Liebe ist für alle Da, c'est à nouveau Christian Lorenz qui se prête à cette discipline[3].
- Le rappeur Rohff est connu pour l'exécution de slams, lors de concerts, en interprétant le morceau Ça Fait Plaisir. En effet, ce titre comporte les paroles : « Quand le public connaît mes textes par cœur, ça fait chaud au cœur. Ça me donne envie de sauter dans la foule comme un rockeur ». Après avoir dit ces paroles, il dépose généralement son micro et effectue un slam[4].
- Lors de la tournée de -M-, alias Matthieu Chedid, intitulée Les Saisons de passage, les 2 guitaristes, Joseph Chedid et Pierre Cohen, effectuent un slam durant le titre Hold-Up (Reprise de son père Louis Chedid).
- Le guitariste du groupe La Femme, Sacha Got, est connu pour pratiquer le slam lors de plusieurs concerts, sur une planche de surf, en interprétant le morceau Sur La Planche.
Slammeurs célèbres
- Keny Arkana (en fin de concert, sur la chanson la Rage) ;
- Frah (chanteur de Shaka Ponk) ;
- Peter Gabriel[5] ;
- Gunther Love ;
- Mathias Malzieu ;
- Iggy Pop ;
- Sam (chanteuse de Shaka Ponk) ;
- Didier Wampas ;
- Shy'm ;
- XXXTentacion.
Notes et références
- « Le public y est allé un peu trop fort avec ce dernier et Christian est tombé par terre il est revenu nu comme un ver et furieux sur scène… » - Till dans le documentaire (Anaconda im netz (DVD völkerball))
- Stripped live in Nîmes (DVD völkerball)
- [vidéo] « Rammstein, Flake boat trip », sur YouTube
- [vidéo] « Rohff, Toulouse », sur YouTube
- [vidéo] « Peter Gabriel, Lay your hands on me, Athènes, 1987 », sur YouTube