« L'Île aux fleurs » : différence entre les versions
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⚫ | Il est important de savoir que ce court métrage se passe dans l'état de [[Rio Grande do Sul]] qui est un état au Sud au [[Brésil]]. Le Brésil à ce moment-là tire profit de l’industrie agroalimentaire. Cet état s'est développé grâce aux activités d’élevage et d'agriculture. Le documentaire est clairement circonscrit dans un espace précis soit le Brésil à la fin du XXème siècle. Le Brésil est le pays le plus inégalitaire au monde. À travers ce court métrage, il est possible de voir les inégalités socio-économiques entre les riches et les pauvres. Il aussi une dimension raciale au documentaire; la famille blanche a une vie relativement aisé, au point de pouvoir se permettre de jeter des aliments. L'emploi de la mère de famille est de vendre du parfum, emploi assez facile si on le compare à celui des cultivateurs de tomates. Les femmes et les enfants pauvres sont tous brésilien.Synopsis |
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Accessible à tous, décrit le chemin que parcourt une tomate plantée par un homme, Monsieur Suzuki. Celle-ci est acheminée dans une épicerie où Mme Annette se rend. Elle achète la tomate et elle la jette parce qu’elle ne la considère pas appétissante pour la sauce tomate ajoutée sur son porc pour le souper qu’elle est en train de préparer. Madame Annette est représentante de commerce d’une société qui vend des parfums. Cette tomate finit son chemin à la décharge ouverte de l’Ile aux fleurs. Cette décharge est située dans la ville de Porto Alegre au Brésil. Dans cette décharge, le tri des déchets est séparé en deux. Les déchets qui sont jugés acceptables pour ses porcs sont donnés à ses bêtes. Lorsqu'elles ont terminé de manger, les restes sont mis à la disposition de femmes et enfants pauvres de l'Île aux Fleurs pour qu'ils puissent les manger. |
Accessible à tous, décrit le chemin que parcourt une tomate plantée par un homme, Monsieur Suzuki. Celle-ci est acheminée dans une épicerie où Mme Annette se rend. Elle achète la tomate et elle la jette parce qu’elle ne la considère pas appétissante pour la sauce tomate ajoutée sur son porc pour le souper qu’elle est en train de préparer. Madame Annette est représentante de commerce d’une société qui vend des parfums. Cette tomate finit son chemin à la décharge ouverte de l’Ile aux fleurs. Cette décharge est située dans la ville de Porto Alegre au Brésil. Dans cette décharge, le tri des déchets est séparé en deux. Les déchets qui sont jugés acceptables pour ses porcs sont donnés à ses bêtes. Lorsqu'elles ont terminé de manger, les restes sont mis à la disposition de femmes et enfants pauvres de l'Île aux Fleurs pour qu'ils puissent les manger. |
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* [[Ours d'argent]] du court métrage lors du [[Berlinale|Festival de Berlin]] en 1990<ref name=":01">[http://www.brefcinema.com/blog/cahier-critique/l-ile-aux-fleurs-de-jorge-furtado.html "L'île aux fleurs" de Jorge Furtado : Article de Jacques Kermabon (01/01/2017) dans la revue Bref] </ref> ; |
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Version du 17 octobre 2019 à 23:44
Résumé
Titre original | Ilha Das Flores |
Réalisé par | Jorge Furtado |
Produit par | Nora Goulart et
Monica Schmiedt |
Écrit par | Jorge Furtado |
Avec | Júlia Barth |
Narré par | Paulo José |
Musique de | Geraldo Flach |
Édité par | pt: Giba Assis Brasil |
Date de sortie | 17 Janvier 1989 |
Durée | 12 minutes 31 secondes |
Pays | Brésil |
Langue | Portugais |
L'Île aux fleurs (Ilha das Flores) est un court métrage documentaire brésilien réalisé par Jorge Furtado en 1989. Le film critique l'organisation de nos sociétés, sur le fait que malgré que nous soyons tous humains, certains d'entre nous ne semblent pas avoir les mêmes droits que d'autres. Cette critique est implicite dans le film. Par exemple, le film identifie les Juifs comme étant aussi des êtres humains, tout en montrant des images liés à l'Holocauste.
Contexte socio-économique lors de la sortie du film
Il est important de savoir que ce court métrage se passe dans l'état de Rio Grande do Sul qui est un état au Sud au Brésil. Le Brésil à ce moment-là tire profit de l’industrie agroalimentaire. Cet état s'est développé grâce aux activités d’élevage et d'agriculture. Le documentaire est clairement circonscrit dans un espace précis soit le Brésil à la fin du XXème siècle. Le Brésil est le pays le plus inégalitaire au monde. À travers ce court métrage, il est possible de voir les inégalités socio-économiques entre les riches et les pauvres. Il aussi une dimension raciale au documentaire; la famille blanche a une vie relativement aisé, au point de pouvoir se permettre de jeter des aliments. L'emploi de la mère de famille est de vendre du parfum, emploi assez facile si on le compare à celui des cultivateurs de tomates. Les femmes et les enfants pauvres sont tous brésilien.Synopsis
Accessible à tous, décrit le chemin que parcourt une tomate plantée par un homme, Monsieur Suzuki. Celle-ci est acheminée dans une épicerie où Mme Annette se rend. Elle achète la tomate et elle la jette parce qu’elle ne la considère pas appétissante pour la sauce tomate ajoutée sur son porc pour le souper qu’elle est en train de préparer. Madame Annette est représentante de commerce d’une société qui vend des parfums. Cette tomate finit son chemin à la décharge ouverte de l’Ile aux fleurs. Cette décharge est située dans la ville de Porto Alegre au Brésil. Dans cette décharge, le tri des déchets est séparé en deux. Les déchets qui sont jugés acceptables pour ses porcs sont donnés à ses bêtes. Lorsqu'elles ont terminé de manger, les restes sont mis à la disposition de femmes et enfants pauvres de l'Île aux Fleurs pour qu'ils puissent les manger.
Critique
« L'Île aux fleurs, c’est le chaos d’un monde filmé et classé par une sorte de Facteur Cheval du documentaire qui, entre Swift et Luc Moullet, brasserait un bric-à-brac de données platement objectives sur fond d’ironie et de lucidité pessimiste – excusez le pléonasme. Bric-à-brac, voire. Car tout cela aboutit à la décharge publique sise sur l’île aux fleurs, là où les autochtones les plus pauvres fouissent les ordures après les porcs pour y trouver quelque nourriture. Rien à voir avec un pensum tiers-mondiste plein de bons sentiments. La charge est d’autant plus forte qu’elle s’inscrit dans le normal, la vérité, la logique, le cours du monde, décrit avec cet humour qui est, comme chacun sait, la politesse du désespoir. Et la dénonciation est d’autant plus efficace que l’horreur n’est pas dite mais nous saute à la gorge[1]. » (Jacques Kermabon)
Fiche technique
- Scénario : Jorge Furtado
- Production : Nora Goulart et Monica Schmiedt
- Sociétés de production : Giba Assis Brasil / Nora Goulart pour Casa de Cinema de Porto Alegre.
- Photographie : Sergio Amon et Roberto Henkin
- Décors : Fiapo Barth
- Format : Couleurs - 35 mm
- Genre : Documentaire, court métrage
Distribution
- Paulo José (en) : le narrateur ;
- Ciça Reckziegel : Dona Anete ;
- Luciana Azevedo : Ana Luizia Nunes ;
- Irene Schmidt : la cliente ;
- Takahiro Suzuki : M. Suzuki.
Récompenses
- Ours d'argent du court métrage lors du Festival de Berlin en 1990[2] ;
- prix de la presse et prix du public lors du Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand en 1991[2]
Utilisation pédagogique
Ce documentaire peut facilement être utilisé en classe puisqu'il est de courte durée tout en contenant de multiples informations. Le documentaire est extrèmement versatile. Il peut être l'amorce de discussions portant sur ce qui définit l'Être humain, sur les relations qu'entretiennent les diverses classes sociales, ou simplement sur le film documentaire en tant que tel.
Notes et références
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- (pt) Ilha das Flores en version originale – fiche technique, pistes d'exploitation pédagogique, commentaires…
- L’Île aux fleurs en version française sur Youtube, DailyMotion, sur le Portail Humanitaire ou en téléchargement