Aller au contenu

« Charlotte Béquignon-Lagarde » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Article rédigé dans le cadre des ateliers de contribution Wikimédia à l'occasion du mois de la francophonie
 
Cinerama14 (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ligne 3 : Ligne 3 :
Elle est la première femme à accéder à la [[Magistrat (France)|magistrature]] en France<ref>{{Lien web|titre=Charlotte Béquignon-Lagarde : qui était la première femme magistrate française ?|url=http://www.jss.fr/Charlotte_BequignonLagarde__qui_etait_la_premiere_femme_magistrate_francaise_-1407.awp|site=www.jss.fr|consulté le=2019-03-20}}</ref>.
Elle est la première femme à accéder à la [[Magistrat (France)|magistrature]] en France<ref>{{Lien web|titre=Charlotte Béquignon-Lagarde : qui était la première femme magistrate française ?|url=http://www.jss.fr/Charlotte_BequignonLagarde__qui_etait_la_premiere_femme_magistrate_francaise_-1407.awp|site=www.jss.fr|consulté le=2019-03-20}}</ref>.


== Biographie[modifier | modifier le code] ==
== Biographie ==
Après son baccalauréat, Charlotte Béquignon-Lagarde s'inscrit à l'université de droit de [[Caen]], où elle obtient sa licence en 1922. Elle poursuit ses études de droit privé et soutient sa thèse sur « La dette de monnaie étrangère » en 1925.
Après son baccalauréat, Charlotte Béquignon-Lagarde s'inscrit à l'université de droit de [[Caen]], où elle obtient sa licence en 1922. Elle poursuit ses études de droit privé et soutient sa thèse sur « La dette de monnaie étrangère » en 1925.


Ligne 13 : Ligne 13 :


Depuis le 4 décembre 2018, la salle d’audience de la première chambre civile du [[Tribunal de Paris]] porte son nom<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Le nouveau procureur de Paris et les symboles|périodique=Le Monde|date=2018-12-05|issn=|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/12/05/le-nouveau-procureur-de-paris-et-les-symboles_5392934_1653578.html|consulté le=2019-03-20|pages=}}</ref>.
Depuis le 4 décembre 2018, la salle d’audience de la première chambre civile du [[Tribunal de Paris]] porte son nom<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Le nouveau procureur de Paris et les symboles|périodique=Le Monde|date=2018-12-05|issn=|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/12/05/le-nouveau-procureur-de-paris-et-les-symboles_5392934_1653578.html|consulté le=2019-03-20|pages=}}</ref>.

==Références==
{{Références|taille=}}

{{Portail|Droit français}}

Version du 21 mars 2019 à 08:33

Charlotte Béquignon-Lagarde est une magistrate française née le 8 octobre 1900 à Lille et morte le 2 avril 1993[1].

Elle est la première femme à accéder à la magistrature en France[2].

Biographie

Après son baccalauréat, Charlotte Béquignon-Lagarde s'inscrit à l'université de droit de Caen, où elle obtient sa licence en 1922. Elle poursuit ses études de droit privé et soutient sa thèse sur « La dette de monnaie étrangère » en 1925.

Elle enseigne le droit à Rennes de 1928 à 1944, période au cours de laquelle elle est la première femme à obtenir l'agrégation de droit privé, à 31 ans[3].

Le 11 avril 1946, une loi est votée, qui dispose que « tout Français, de l’un et l’autre sexe, peut accéder à la magistrature ». Charlotte Béquignon-Lagarde est intégrée à la magistrature par décret en date du 10 octobre 1946 en vertu d'une disposition permettant de nommer un professeur des universités au sein de la Cour de cassation. Elle est affectée à la chambre sociale de la Haute Cour.

Elle est également membre du Tribunal des conflits à partir de 1959, puis vice-présidente de cette juridiction jusqu’en 1965.

Depuis le 4 décembre 2018, la salle d’audience de la première chambre civile du Tribunal de Paris porte son nom[4].

Références

  1. « Charlotte Béquignon-Lagarde (1900-1993) », sur data.bnf.fr (consulté le )
  2. « Charlotte Béquignon-Lagarde : qui était la première femme magistrate française ? », sur www.jss.fr (consulté le )
  3. « L'esprit des faiseurs de lois », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Le nouveau procureur de Paris et les symboles », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )