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Version du 11 septembre 2018 à 03:58

Saint-Ulric
Saint-Ulric
Saint-Ulric vue du bord de la mer
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Bas-Saint-Laurent
Subdivision régionale La Matanie
Statut municipal Municipalité
Maire
Mandat
Pierre Lagacé
2017-2021
Constitution
Démographie
Gentilé Ulricois, oise
Population 1 585 hab. (2016)
Densité 13 hab./km2
Code géographique 08073
Géographie
Coordonnées 48° 47′ 00″ nord, 67° 42′ 00″ ouest
Superficie 12 020 ha = 120,20 km2
Divers
Fuseau horaire UTC−05:00
Indicatif +1 367, 418 et 581
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bas-Saint-Laurent
Voir sur la carte administrative du Bas-Saint-Laurent
Saint-Ulric
Géolocalisation sur la carte : Québec
Voir sur la carte administrative du Québec
Saint-Ulric
Géolocalisation sur la carte : Canada
Voir sur la carte administrative du Canada
Saint-Ulric
Liens
Site web www.st-ulric.ca

Saint-Ulric est une municipalité de la province de Québec, au Canada, située dans la municipalité régionale de comté de La Matanie, au Bas-Saint-Laurent. La municipalité fait partie de la région touristique de la Gaspésie. La municipalité actuelle est née de la fusion de la municipalité de village de Saint-Ulric et de la municipalité de paroisse de Saint-Ulric-de-Matane en 2000.

Toponymie

Gisant de saint Ulric (XVIIIe siècle)

L'endroit est d'abord connu sous le nom de Rivière-Blanche[1], dénomination ayant persisté après l'érection civile, à travers la dénomination Saint-Ulric-de-Rivière-Blanche[2],[3].

Le toponyme de Saint-Ulric a été choisi afin d'honorer le juge et homme politique Ulric-Joseph Tessier[1],[2],[4]. Tessier a marqué le Bas-Saint-Laurent en tant que seigneur du Bic, de Trois-Pistoles et de Nicolas-Rioux[1]. Son épouse avait également hérité de la seigneurie de Rimouski[1]. Il a fait don du terrain pour construire l'église et le presbytère à Saint-Ulric[1]. D'ailleurs, le bureau de poste local a porté le nom de Tessierville de 1860 à 1911[2]. Saint Ulric était un prêtre qui fonda plusieurs monastères en Germanie au Moyen Âge[1].

La municipalité reprend brièvement le nom de Rivèire-Blanche du au [1],[2],[3]. De son côté le nom de Rivière-Blanche était directement emprunté à la rivière Blanche[2]. Celle-ci doit son nom aux brouillons blancs créés par les chutes et les cascades sur son cours[2].

Les habitants sont appelés Ulricois et Ulricoises[1],[5],[6].

Géographie

Carte
Dans la MRC : La Matanie.

Saint-Ulric est situé au bord du fleuve Saint-Laurent sur son versant sud à 400 km au nord-est de Québec et à 300 km à l'ouest de Gaspé[6]. À cette hauteur, le fleuve est appelé « la mer » à cause de sa largeur et de son eau salée[6]. Les villes importantes près de Saint-Ulric sont Matane à 15 km au nord-est, Amqui à 70 km au sud-est ainsi que Mont-Joli à 55 km et Rimouski à 80 km au sud-ouest[2]. Saint-Ulric est situé sur la route 132 dans sa boucle autour de la péninsule gaspésienne entre Baie-des-Sables au sud-ouest et Matane et nord-est[2].

La municipalité de Saint-Ulric fait partie de la municipalité régionale de comté de Matane dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent[5],[7]. Elle fait partie de la région touristique de la Gaspésie. La paroisse catholique de Saint-Ulric fait partie de l'archidiocèse de Rimouski. Lors de sa création, la municipalité faisait partie du comté de Matane[2].

Le territoire de la municipalité couvre une superficie totale de 119 km2, y compris une aire urbaine de 2,5 km2[5],[7],[6]. En plus de la rivière Blanche, elle comprend également les lacs Blanc, des Cabourons et des Îles[1],[2]. D'ailleurs, l'embouchure de la rivière Blanche sur le fleuve Saint-Laurent se situe à Saint-Ulric[2].

Démographie

Évolution démographique
1996 2001 2006 2011 2016
1 699[N 1]1 649[N 1]1 6961 6421 585

Selon Statistique Canada, la population de Saint-Ulric était de 1 585 habitants en 2016[8]. La municipalité a connu un déclin démographique de 6,7 %[8]. L'âge médian des Ulricois est de 52,4 ans[8].

Saint-Ulric accueille plusieurs villégiateurs; la municipalité compte 878 logements privés sur son territoire, mais 755 de ces logements sont habités par des résidents permanents[8]. La quasi-totalité des logements de Saint-Ulric sont des maisons individuelles[8].

Selon Statistique Canada, 2,8 % de la population est issue de l'immigration ou n'a pas de statut de résidence[8]. 98,8 % de la population a le français comme langue maternelle, et 18,0 % de la population maitrise les deux langues officielles et tout le monde maitrise le français[8]. Selon Statistique Canada, 1,3 % de la population a une identité autochtone[8].

Le taux de chômage dans la municipalité était de 13,0 % en 2016[8]. Le revenu médian des Ulricois était inférieur à la moyenne québécoise par 6,9 %, se chiffrant à 30 707 $ en 2015[8].

25,2 % de la population de 15 ans et plus de Saint-Ulric n'a aucun diplôme d'éducation[8]. 22,6 % de cette population a au plus un diplôme de niveau secondaire en poche[8]. 12,0 % personnes diplôme de niveau universitaire à Saint-Ulric[8]. La plupart des Ulricois ont étudié dans les domaines de l'architecture, le génie et des services connexes[8].

Histoire

Les premiers colons arrivent à Saint-Ulric en 1844. La colonie adopte le nom de Rivière-Blanche puisqu'elle est établie autour du cours d'eau du même nom[4]. Une chapelle est construite en sur un terrain cédé par Ulric-Joseph Tessier. La mission catholique de Saint-Ulric est fondée l'année suivante[2],[4]. La municipalité de canton de Matane est créée en 1860[2]. Le bureau de poste est ouvert la même année sous le nom de Tessierville[2]. La paroisse de Saint-Ulric-de-Matane est érigée canoniquement et civilement en [2],[4],[7]. Le territoire de la paroisse catholique est détaché des paroisses de Matane et de Saint-Damase[2]. Une nouvelle église est construite pour remplacée la chapelle et elle est bénie le [4].

En 1910, lors de l'inauguration du chemin de fer entre Mont-Joli et Matane, la gare de Rivière-Blanche permet la desserte des passagers. Le bâtiment sera déménagée à Mont-Joli en 1998.

La venue du chemin de fer facilite le service postal. En 1911, le bureau de poste adopte le nom de Saint-Ulric[2]. La municipalité de village de Saint-Ulric se détache en 1921 de la municipalité de paroisse de Saint-Ulric-de-Matane[2],[4]. Elle couvre une superficie de 2,5 km2 et est enclavée par la municipalité de canton et le fleuve Saint-Laurent[1]. Le 12 janvier 2000, la municipalité de village de Saint-Ulric et la municipalité de paroisse de Saint-Ulric-de-Matane fusionnent sous le nom de Rivière-Blanche[1],[2],[3],[4]. Le 11 novembre de la même année, la municipalité se dote du nom « Saint-Ulric » de nouveau[1],[2],[3].

Administration

Le conseil municipal de Saint-Ulric est composé d'un maire et de six conseillers qui sont élus en bloc à tous les quatre ans sans division territoriale[5],[7],[9].

Saint-Ulric
Maires depuis 2001
Élection Maire Qualité Résultat
2001 Éva Robichaud Voir
2005 Aucun candidat à la mairie Voir
n/d Serge Gendron Second mandat Voir
2009 Pierre Thibodeau Préfèt de La Matanie Voir
2013 Voir
2015 Serge Gendron Troisième mandat Voir
2017 Pierre Lagacé Voir
Élection partielle en italique
Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises

De plus, Louise Coll est la directrice-générale, la secrétaire-trésorière et la coordonnatrice en mesures d'urgences de la municipalité[5].

Personnalités

Services

Saint-Ulric comprend une école primaire et secondaire[6]. Les services financiers sont assurés par une caisse populaire Desjardins[6]. La municipalité est dotée d'un service d'incendie assuré par 15 pompiers volontaires à la caserne 17[10].

Économie

Les activités économiques principales de Saint-Ulric sont l'agriculture et le tourisme[2],[6]. Le tourisme local est surtout dû à l'attrait du fleuve Saint-Laurent pour la villégiature[2],[6]. La municipalité comprend également des exploitations bovines, laitières, ovines et porcines[6]. La tourbe y est aussi exploitée[6]. Plusieurs commerces sont aussi présents[6].

Un important parc d'éoliennes est implanté à Saint-Ulric. Le Jardin d'Éole, opéré par Northland Power, compte 24 éoliennes en sol ulricois produisant 75 kilowatts de puissance[6],[11]. L'électricité est vendue à Hydro-Québec[6].

Culture

Municipalités limitrophes

Notes et références

Notes

  1. a et b Les chiffres ont été rajustés pour tenir compte de la réorganisation des municipalités du Québec de 2000-2006.

Références

  1. a b c d e f g h i j k et l Saint-Ulric (municipalité de village) dans Fiche descriptive de la Commission de toponymie du Québec, page consultée le 6 mars 2011
  2. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u et v Saint-Ulric-de-Matane dans Fiche descriptive de la Commission de toponymie du Québec, page consultée le 6 mars 2011
  3. a b c et d Saint-Ulric (municipalité) dans Fiche descriptive de la Commission de toponymie du Québec, page consultée le 6 mars 2011
  4. a b c d e f et g Son historique sur le site officiel de la municipalité de Saint-Ulric, page consultée le 6 mars 2011
  5. a b c d et e Saint-Ulric dans le Répertoire des municipalités du Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire du Québec, page consultée le 6 mars 2011
  6. a b c d e f g h i j k l et m Son portrait sur le site officiel de la municipalité de Saint-Ulric, page consultée le 6 mars 2011
  7. a b c et d Renseignements généraux sur le site officiel de la municipalité de Saint-Ulric, page consultée le 6 mars 2011
  8. a b c d e f g h i j k l m et n , dont 595 dans le village« Profil du recensement, Recensement de 2016 : Saint-Ulric, Municipalité dissoute [Localité désignée], Québec et Saint-Ulric, Municipalité [Subdivision de recensement], Québec », sur Statistique Canada (consulté le )
  9. Membres du conseil sur le site officiel de la municipalité de Saint-Ulric, page consultée le 6 mars 2011
  10. Service d'incendie et d'urgence 9-1-1 sur le site officiel de la municipalité de Saint-Ulric, page consultée le 6 mars 2011
  11. « Jardin d’Éole », sur Northland Power (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes