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« L'Île aux fleurs » : différence entre les versions

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== Synopsis ==
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Douze minutes ; c'est le temps durant lequel nous suivons le parcours d'une tomate, depuis sa production dans la plantation de M. Suzuki, jusqu'à son point d'arrivée à la [[Décharge (déchet)|décharge]] publique de l'île aux Fleurs.
Treize minutes ; c'est le temps durant lequel nous suivons le parcours d'une tomate, depuis sa production dans la plantation de M. Suzuki, jusqu'à son point d'arrivée à la [[Décharge (déchet)|décharge]] publique de l'île aux Fleurs.


« ''L'Île aux fleurs'', c’est le chaos d’un monde filmé et classé par une sorte de [[Ferdinand Cheval|Facteur Cheval]] du documentaire qui, entre [[Jonathan Swift|Swift]] et [[Luc Moullet]], brasserait un bric-à-brac de données platement objectives sur fond d’ironie et de lucidité pessimiste – excusez le [[pléonasme]]. Bric-à-brac, voire. Car tout cela aboutit à la décharge publique sise sur l’île aux fleurs, là où les [[Peuple autochtone|autochtones]] les plus pauvres fouissent les ordures après les porcs pour y trouver quelque nourriture. Rien à voir avec un [[wikt:pensum|pensum]] [[Tiers-mondisme|tiers-mondiste]] plein de bons sentiments. La charge est d’autant plus forte qu’elle s’inscrit dans le normal, la vérité, la logique, le cours du monde, décrit avec cet humour qui est, comme chacun sait, la politesse du désespoir. Et la dénonciation est d’autant plus efficace que l’horreur n’est pas dite mais nous saute à la gorge<ref>{{Lien web|langue=français|titre=L'île aux fleurs de Jorge Furtado|url=http://www.brefcinema.com/blog/cahier-critique/l-ile-aux-fleurs-de-jorge-furtado.html|site=www.brefcinema.com|date=|consulté le=}}</ref>. » (Jacques Kermabon)
« ''L'Île aux fleurs'', c’est le chaos d’un monde filmé et classé par une sorte de [[Ferdinand Cheval|Facteur Cheval]] du documentaire qui, entre [[Jonathan Swift|Swift]] et [[Luc Moullet]], brasserait un bric-à-brac de données platement objectives sur fond d’ironie et de lucidité pessimiste – excusez le [[pléonasme]]. Bric-à-brac, voire. Car tout cela aboutit à la décharge publique sise sur l’île aux fleurs, là où les [[Peuple autochtone|autochtones]] les plus pauvres fouissent les ordures après les porcs pour y trouver quelque nourriture. Rien à voir avec un [[wikt:pensum|pensum]] [[Tiers-mondisme|tiers-mondiste]] plein de bons sentiments. La charge est d’autant plus forte qu’elle s’inscrit dans le normal, la vérité, la logique, le cours du monde, décrit avec cet humour qui est, comme chacun sait, la politesse du désespoir. Et la dénonciation est d’autant plus efficace que l’horreur n’est pas dite mais nous saute à la gorge<ref>{{Lien web|langue=français|titre=L'île aux fleurs de Jorge Furtado|url=http://www.brefcinema.com/blog/cahier-critique/l-ile-aux-fleurs-de-jorge-furtado.html|site=www.brefcinema.com|date=|consulté le=}}</ref>. » (Jacques Kermabon)

Version du 5 janvier 2018 à 11:32

L'Île aux fleurs (Ilha das Flores) est un court métrage documentaire brésilien réalisé par Jorge Furtado en 1989.

Synopsis

Treize minutes ; c'est le temps durant lequel nous suivons le parcours d'une tomate, depuis sa production dans la plantation de M. Suzuki, jusqu'à son point d'arrivée à la décharge publique de l'île aux Fleurs.

« L'Île aux fleurs, c’est le chaos d’un monde filmé et classé par une sorte de Facteur Cheval du documentaire qui, entre Swift et Luc Moullet, brasserait un bric-à-brac de données platement objectives sur fond d’ironie et de lucidité pessimiste – excusez le pléonasme. Bric-à-brac, voire. Car tout cela aboutit à la décharge publique sise sur l’île aux fleurs, là où les autochtones les plus pauvres fouissent les ordures après les porcs pour y trouver quelque nourriture. Rien à voir avec un pensum tiers-mondiste plein de bons sentiments. La charge est d’autant plus forte qu’elle s’inscrit dans le normal, la vérité, la logique, le cours du monde, décrit avec cet humour qui est, comme chacun sait, la politesse du désespoir. Et la dénonciation est d’autant plus efficace que l’horreur n’est pas dite mais nous saute à la gorge[1]. » (Jacques Kermabon)

Fiche technique

Distribution

Récompenses

Notes et références

Liens externes