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« Critique des écoles Diwan » : différence entre les versions

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Les opposants à Diwan sont généralement des opposants à l'enseignement du breton et de façon plus générale au bilinguisme, soit parce qu'ils lui supposent des liens avec un nationalisme breton, soit parce qu'ils se posent en défenseurs du principe « Une langue, un peuple, une nation, un état » et du système éducatif français, de préférence public, et basé sur une langue unique, le français.

Critiques sur les liens avec le nationalisme breton

Les critiques personnelles de l'écrivain Françoise Morvan[1], si elles n'ont trouvé aucun écho chez les intellectuels bretons, ont été reprises par deux militants politiques, à savoir le sénateur Jean-Luc Mélenchon[2], inscrit à l'époque au PS, et Pierrick Le Guennec militant du Parti des Travailleurs, candidat du Parti des Travailleurs à une élection cantonale à Lanester (Morbihan) en 2004 [3] sur les sites de l'Observatoire du communautarisme ou de la Fédération nationale de la libre pensée[4] et qui portent sur les liens supposés entre Diwan et le nationalisme breton.

Pour eux, l'apprentissage du breton unifié (voir les critiques à propos de la langue), choix linguistique fait par Diwan — comme par toutes les autres filières enseignant le breton, (publiques comme privées, primaires comme secondaires ou universitaires) — ne serait pas lié à une volonté de préserver la culture régionale, mais à un objectif fédéraliste ou indépendantiste, qui viserait à assurer le maintien d'une « Bretagne de race celtique pure », jusque-là « opprimée par la France impure »[5].

De même, la Fédération Nationale de la Libre Pensée[4] affirme que Diwan, créé en 1976, tirerait son origine d'une école publique, celle de Plestin-les-Grèves, où l'enseignement du breton fut créé en 1942 «par des nationalistes bretons», « instituteurs publics partisans de l’enseignement du breton ». Les instituteurs enseignant le breton étaient regroupés dans l'organisation de gauche Ar Falz, et utilisaient les dispositions légales de l'époque, à savoir l'arrêté du 12 décembre 1941, dit Arrêté Carcopino, du nom du ministre académicien Carcopino, qui autorisait, comme en 2008 à l'école publique de Plestin, l'enseignement du breton et de l'histoire de la Bretagne dans les écoles primaires, arrêté mis en pratique dans d'autres écoles publiques, et dans diverses régions de France. Le journaliste Jean-Charles Perazzi évoque également l'école de Plestin comme l'une des premières tentatives d'enseignement du breton qui aurait selon lui inspiré les écoles Diwan[6], de même que la revue Skol Vreizh qui fait de cette expérience un « fragile succès dans le domaine culturel. »[7].

La Fédération nationale de la libre pensée met notamment en avant l'attitude de Tangi et Lena Louarn, qui ont joué un rôle important dans le développement des premières écoles Diwan au cours des années 1970, dans le cadre de l'association Skol An Emsav[8]. Selon la FNLP, il y aurait une « continuité » entre leur activité et celle de leur père Alan Louarn, impliqué dans la collaboration et proche des enseignants de l'école de Plestin en 1942. Ces critiques venant de la Fédération nationale de la Libre-pensée sont rejetées par des membres de l'Association Des Libres Penseurs de France : « Nous nous différencions de la FNLP qui a fait campagne pour le candidat du Parti des Travailleurs. (...) Les libre-penseurs alignés sur le Parti des travailleurs du Morbihan ainsi que leur nouvelle égérie (...), promue conférencière de la L.P. des alignés, avaient déjà effectué cette recherche sur les "Bretons collaborateurs" »[9].

De même, dans son ouvrage Fils de Plouc, l'universitaire Jean Rohou écrit : « Rappeler la collaboration de certains bretonnants il y a plus de soixante ans sous le titre aux origines de Diwan, c'est fausser calomnieusement l'histoire... »[10] Selon cet auteur, « la plupart des reproches qu’on fait aux écoles bretonnes sont à la fois inintelligents et calomnieux. Et ils sont surprenants de la part de républicains laïques en principe doublement promoteurs de tolérance. Pourquoi s’acharner contre une langue qui peine à survivre ? »[11]

Ainsi, une polémique est née du fait que deux des écoles de Diwan portaient le nom d'écrivains bretons, anciens collaborateurs :

  • En 2000, soit à peu près au moment où en France éclatent des polémiques sur des collaborateurs jusque là impunis, le conseil général du Finistère, l'un des dispensateurs de fonds publics à l'association, a sommé Diwan de débaptiser son collège du Relecq-Kerhuon[4], appelé Roparz Hemon en souvenir d'un écrivain et linguiste bretonnant, condamné en mars 1946, selon Henri Fréville, « à dix ans d'indignité nationale » et « radié du nombre des membres de l'enseignement public qui en est le corollaire légal »[12] en raison de son attitude pendant la guerre, mais aussi accusé, par plusieurs auteurs[13], de « sentiments xénophobes » à l'égard des « locuteurs français », d'« antisémitisme » et de collaboration avec les nazis[14]. Le collège a été débaptisé en juin 2000[15].
  • Diwan est interpellé aussi sur la possibilité de maintenir le nom de l'école Diwan Loeiz Herrieu à Lorient, au vu de certains écrits de Herrieu[16]. Malgré ses nombreux articles dans des journaux collaborationnistes comme La Bretagne et L'Heure bretonne, les parents d'élèves de Diwan ont décidé de conserver ce nom.

Critiques à propos de la langue

La charte de Diwan[17] (1977), qui revendique « son hostilité à toute uniformisation linguistique », affirme que « le breton enseigné dans les écoles maternelles Diwan est celui utilisé dans leur environnement géographique et humain », et l'intervention dans les classes Diwan de bretonnants de naissance est mise en avant (cf. #Pédagogie).

Cependant, certains, comme Françoise Morvan[18], qui a brièvement côtoyé les écoles Diwan à leur création (fin des années 1970), ou comme Jean-Luc Mélenchon[2], considèrent que le breton enseigné (le même que dans les écoles publiques et les écoles privées catholiques bilingues) est du breton unifié, et donc ne correspondrait pas aux multiples formes parlées « d'origine ». Ils opposent deux formes de langues bretonnes :

  • d'un côté celles que parlent les locuteurs natifs, qui n'ont généralement bénéficié d'aucun enseignement dans l'école monolingue, et qui ne connaissent que la forme parlée dans leur terroir d'origine — notamment le Vannetais, décrit comme très différent des autres dialectes bretons, parfois transcrit selon une orthographe distincte ;
  • de l'autre l'orthographe dite « peurunvan » (en français, « complètement unifié »[19]), pour Françoise Morvan « fixée par les nationalistes en 1941 »[18] sur ordre du gouvernement allemand[20], présentée comme étant une norme orale par ses détracteurs (cf. Orthographe du breton).

Pour ces opposants, l'instrumentalisation du breton qui aurait été faite par les mouvements autonomistes aurait « créé une langue artificielle », coupée des parlers bretons traditionnels, et qui « entrerait en concurrence » avec lui, ainsi qu'avec le gallo. Ils appellent cette langue le « néo-breton », le « breton chimique » (en breton, « brezhoneg chimik ») ou « littéraire »[19]. Les écoles Diwan, du fait de leur impact médiatique et de leur réussite pédagogique, sont au cœur de cette polémique.

Pour l'Office de la langue bretonne, « le peurunvan s’est aujourd’hui largement imposé comme le système orthographique commun. Il est notamment utilisé par les écoles bilingues, les organismes d’enseignement aux adultes, la vie publique ». Cet établissement estime que « certains milieux pas toujours bien intentionnés ont du mal à accepter que la langue bretonne puisse évoluer comme toutes les langues modernes parlées autour d’elle et que pour cela elle doive adapter son vocabulaire au monde moderne et aux nouvelles technologies[19] ».

Deux militants libres-penseurs, Yves Le Moigne et Roland Breton, soutiennent l'unification de l'écriture, en affirmant que « cette question s'est posée et se posera pour toutes les langues à qui l'on veut donner une forme écrite : choisir entre faire prédominer un dialecte précis (celui de l'Île-de-France, de la Toscane...), ou bien chercher une synthèse (le Hochdeutsch). C'est à chaque communauté linguistique de décider librement de son modèle et quant à l'adoption de règles communes de prononciation, vocabulaire, orthographe, grammaire, syntaxe, par-dessus la variété des usages oraux locaux. Car toute langue a été orale, avant d'être écrite, et le français comme le breton [21]. »

Critiques sur la méthode

  • Dans un entretien accordé au journal Libération le [22], Jean-Luc Mélenchon, alors ministre délégué à l'enseignement professionnel, attaque violemment l'enseignement du breton par immersion, qu'il assimile à une pratique sectaire :
« Décider qu’on va organiser toute la scolarité d’un enfant dans une langue qui n’est pas celle que parlent tous les habitants du pays révèle une dimension psychologique qui m’effraie. J’assimilerais cela davantage à une pratique sectaire qu’à une pratique éducative… ».
  • Un conseiller municipal rennais a repris l'idée de l'ex-secrétaire d'État; dans Bretagnes, revue publiée avec le concours du conseil régional de Bretagne, Gérard Hamon (Mouvement Rouge et Vert[23]) parle, sans les nommer, d'écoles « fondées sur l’acquisition sectaire d’une langue »[24].

En revanche, deux jours après la parution de l'entretien, le linguiste Gilbert Dalgalian et le psycholinguiste Jean Petit, ont critiqué la validité pédagogique des propos de Jean-Luc Mélenchon. Parmi d'autres remarques, ils mettent en avant que la méthode par immersion a été employée par l'école publique, sous la Troisième République, pour apprendre le français « à tous les enfants de France, Bretons, Occitans, Basques et autres », ainsi que dans « l'Empire colonial » — ce qui est en partie inexact puisqu'en fait, plusieurs méthodes ont coexisté[25] —, qu'elle l'est encore par des « milliers de coopérants et d'enseignants français détachés » à l'étranger et que Diwan ne la pratique qu'à « la maternelle et au Cours préparatoire ».

De même, Jean-Pierre Cavaillé, professeur à l'École des hautes études en sciences sociales, dénonce, dans le numéro du de Libération, « un déchaînement contre une pratique réelle et non muséographique ou folklorique des langues dites "régionales" ». Reprenant les propos de Jean-Luc Mélenchon sur les écoles par immersion, il explique que, « successivement, le ministre nie leur laïcité, parle de "terrorisme intellectuel", invoque sournoisement des "stratégies groupusculaires", un pseudo-passé nazi ("racines historiques sulfureuses de ces fondamentalistes") et, sans crainte de la contradiction, « des vieilleries soixante-huitardes ». Pour J.-P. Cavaillé « ses propos sont un tissu d'injures et de faussetés à l'égard de Diwan et des autres écoles par immersion », jugeant que « l'immersion vécue par ses acteurs [...] dément toutes les accusations de communautarisme et de fondamentalisme ». Par ailleurs, évoquant l'enseignement de plusieurs langues régionales, il rappelle « la situation d'agonie dans laquelle se trouvent la plupart » en France[26].

Les prises de positions de Jean-Luc Mélenchon ont également été critiquées, au niveau régional, parmi les socialistes bretons. Ainsi Jean-Yves Le Drian, président socialiste de la région Bretagne a qualifié Mélenchon de « paon sectaire d'avant guerre »[27] et affirme : « Mélenchon, quand il entend le mot Bretagne, il sort son venin»[28].

Un article de Roland Breton soutient la démarche pédagogique de Diwan, en affirmant que « le système dit « par immersion » n'est pas fondé sur les sanctions, mais sur une volonté commune d'entente et d'expression totale dans une même langue. Système adopté, par exemple, depuis des décennies, dans les écoles francophones du Canada hors Québec[29]. »

Il en va de même pour Jean-Marie Bressand, ancien résistant[30], fondateur de l'association Monde bilingue en 1951 avec plusieurs camarades de la Résistance, qui condamne le refus de l'éducation bilingue en France[31], il estime même que l'enseignement bilingue en langue régionale est supérieur à l'enseignement bilingue classique[31].

Le PCF soutient lui aussi l'immersion: « Oui à l’intégration de Diwan (…) La position du Conseil d'État est stupide, qui peut raisonnablement penser que la pédagogie par immersion représenterait aujourd’hui un danger pour la république », déclare Robert Hue, leader du PCF à Guingamp en mars 2002 [32], tandis que Serge Morin, président du groupe des élus communistes au Conseil régional de Bretagne (administrative) déclare, en juillet 2002, « ne pas comprendre comment une méthode pédagogique, utilisée en Bretagne comme dans d’autres régions depuis de nombreuses années, pourrait remettre en cause le français comme langue nationale et a fortiori mettre en danger la République » [33]. Michel Vaxès, député communiste des Bouches-du-Rhône, demande, le 7 mai 2008, « le développement... de l'enseignement par immersion dans l'Éducation nationale...»[34].

En octobre 1999, s'en prenant à Alexandre Hébert et aux responsables des unions départementales FO du Finistère et de la Loire-Atlantique en raison de leurs prises de position hostiles à Diwan, Force Ouvrière PTT Bretagne estime que « ces responsables sont totalement disqualifiés quand ils accusent les cultures régionales de porter atteinte aux valeurs républicaines » et « dénonce, combat et condamne à l'intérieur de la Confédération » Force Ouvrière « l'influence de groupes minoritaires dont l'absence d'engagement syndical sincère laisse un espace béant à ce type de dérive. » [35] En 2001, dans un communiqué commun, la Fédération Nationale de la Libre Pensée et la Fédération Nationale de l'Enseignement, de la Culture et de la Formation Professionnelle Force Ouvrière (FNECFP-FO) ont dénoncé un processus « d'intégration des écoles associatives, comme les établissements Diwan, dans le service public. » impliqué par la charte européenne des langues régionales et minoritaires. Selon cet appel, le fait que « l’enseignement général dispensé à l’Ecole de la République puisse être donné dans une autre langue que celle de la Nation [...] serait porter une grave atteinte aux principes constitutionnels d’indivisibilité de la République, d’égalité devant la loi et d’unicité du peuple Français. »[36]

Critiques sur les aides locales

En tant qu'écoles privées, les écoles Diwan peuvent bénéficier de subventions des communes où elles sont implantées. Ces aides, qui dépendent des prises de position politique des municipalités, viennent en plus des financements légaux pour celles des écoles qui sont sous contrat d'association. Elles sont limitées à 10 % de leur budget par la loi Falloux. Un certain nombre de communes ne remettent pas le forfait scolaire aux écoles DIWAN sous prétexte qu'elles ne sont pas implantées sur le territoire de la commune d'habitation des enfants, ce qui prive les écoles DIWAN d'une part importante du financement public prévu par la loi.

Leur mise en place a suscité les critiques d'élus de municipalités concernées, jugeant que ces aides s'exerçaient au détriment des écoles publiques, ou pour des motifs plus politiques (contre l'enseignement « par immersion » par exemple).

  • Au conseil municipal de Rennes, le 13 septembre 2004, lors de délibérations sur l'éducation, les élus du Mouvement Rouge et Vert ont protesté contre la décision de la mairie socialiste, d'une part, de désaffecter les écoles Gacet, Guy Ropartz, Hauts-Chalais et Papu, d'autre part, d'attribuer les locaux de l'école du Gacet (1 375 m2) aux 100 élèves de Diwan, qui vient après le triplement de la subvention à Diwan, le 15 mars 2003[37].
  • 18 élus d'Auray se sont prononcés contre les aides publiques dont bénéficie l'école Diwan d'Auray, qu'ils jugent une école de « privilégiés », disposant d'un effectif d'élèves par classe très réduit[38].
  • À Paris, dans le 14e arrondissement, devant l'opposition de la fédération du Parti radical de gauche, et à la suite de la demande de Marie-Louise Podavini, adjointe au maire de l'arrondissement, le conseil municipal a rejeté en juin 2004 un vœu des Verts demandant à la Mairie de Paris de soutenir l'école Diwan. Selon Marie-Louise Podavini, cette école, « par sa méthode pédagogique et son fonctionnement, tourne le dos aux valeurs de la République »[39]. Pourtant, sur la vingtaine d'élèves accueillis en maternelle et primaire à l'école Diwan de Paris, les parents représentent une douzaine de nationalités différentes[40].

Notes et références

  1. Voir « Françoise Morvan : "Non à la régression ethniste en Bretagne" », entretien accordé à l'Observatoire du communautarisme le 7 juin 2005
  2. a et b « Il y a breton et breton », blog de Jean-Luc Mélenchon, sénateur de l’Essonne, dimanche 23 septembre 2007
  3. Résultats du scrutin du 28 mars 2004 dans le canton de Lanester sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  4. a b et c Voir « Diwan, une école qui vient de loin » Étude de Pierrik Le Guennec, La Raison, juillet 2001 (mensuel de la Fédération Nationale de la Libre Pensée), article reproduit « De l'école de Plestin aux écoles Diwan ? Les écoles des Régions Européennes » sur le site de la Fédération nationale de la libre pensée
  5. Françoise Morvan écrit que les nationalistes bretons veulent « une langue pour une ethnie, donc une langue unifiée pour une Bretagne de race celte, à séparer de la France métisse », Non à la régression ethniste en Bretagne.
  6. Jean-Charles Perazzi, Diwan 20 ans, Coop Breizh, 1998, p. 16
  7. Histoire de la Bretagne et des Pays Celtiques, tome 5, Skol Vreizh, 1983, p. 153.
  8. Selon Lena Louarn, la « branche des luttes » de l'association Skol An Emsav « a travaillé en premier sur la signalétique bilingue et sur la création des écoles Diwan. » Elle affirme également que « Fin 1977 on me demanda d'ouvrir une école Diwan à Rennes ». Interview pour BREIZHmag
  9. Yves Le Moigne, présentation de l'article de Roland Breton, « Pour la défense du breton et des autres langues régionales », La Raison Militante, n° 32 bis, août 2005.
  10. Jean Rohou, Fils de Plouc, tome II : « La langue, l'école », Rennes, Éditions Ouest-France, 2007, 603 pages, p. 165-166.
  11. Jean Rohou, Op. cit., tome II, 2007, p. 170.
  12. Henri Fréville, Archives secrètes de Bretagne 1940-44, Ouest-France, 1985, p. 94 à 99.
  13. Bertrand Frelaut, Les Nationalistes bretons de 1939 à 1945 ; Fanch Morvannou, Histoire Littéraire et culturelle de la Bretagne, tome III ; Henri Fréville, Archives secrètes de Bretagne 1940-44, p. 94 à 99 ; Ronan Calvez (département de Celtique à l'université de Bretagne occidentale de Brest), Le réenchantement d'un monde. Mouvement breton, nazisme et émissions de radio en breton, 1998, et La radio en langue bretonne. Roparz Hemon et Pierre-Jakez Hélias : deux rêves de la Bretagne, Rennes, Brest, Presses universitaires de Rennes, Centre de recherche bretonne et celtique, 2000 (voir « Sociolinguistique 2 : langue bretonne », dans les pages biblio du site personnel de Fañch Broudic).
  14. Voir la lettre ouverte de la Fédération nationale de la Libre pensée au maire de Guingamp du 22 janvier 2000.
  15. Marc Bergère, « Les Usages politiques de la Seconde Guerre mondiale en Bretagne »
  16. Voir les articles de Pierrik Le Guennec (militant du Parti des travailleurs): « Diwan, une école qui vient de loin » ; « De l'école de Plestin aux écoles Diwan ? Les écoles des Régions Européennes » article reproduit sur le site de la Fédération nationale de la Libre-pensée ; « L'action réelle de "Loeiz Herrieu" pendant l'occupation nazie » ; « "Culture bretonne"? » par Pierrick Le Guennec, sur le site de l'Observatoire du communautarisme ; « L'action réelle de « Loeiz Herrieu » pendant l'occupation nazie (Loeiz Herrieu : nom donné à " l'école Diwan " de Lorient) » sur le site de la Fédération nationale de la Libre-pensée ; « Éditorial » de Catherine Giraudo sur le bulletin d'information du groupe MRC au Conseil régional d'Île-de-France, n°2, août 2004.
  17. Charte de Diwan
  18. a et b Voir par exemple l'entretien que Françoise Morvan accordé à l'Observatoire du communautarisme, intitulé : « Françoise Morvan : "Non à la régression ethniste en Bretagne" ».
  19. a b et c Voir « Les clichés », document sur le site de l'Office de la langue bretonne
  20. Voir « Diwan, une école qui vient de loin ». Ces opposants citent une phrase que Roparz Hemon a écrite dans une lettre du (fac-similé dans Les orthographes du breton, Emgleo Breiz, 1993) : « L'ordre de surunifier la langue est venu du gouvernement allemand. ».
  21. article de Roland Breton (ADLPF Aix-en-Provence), « Pour la défense du breton et des langues régionales », (introduction de Yves Le Moigne, ADLPF Morbihan), in La Raison Militante, Association des Libres-Penseurs de France, n° 32 bis, août 2005, p. 5.
  22. Diwan, une école contraire à l'idéal laïque Copie de l'article de Libération du 4 décembre 2001
  23. À ne pas confondre avec l'Alternative rouge et verte. Autre prise de position contre Diwan ici
  24. Bretagnes, numéro 1, 2006
  25. Voir Patrick Cabanel (Université Toulouse II-Le Mirail), « Périphéries régionales, espaces coloniaux, Méditerranée israélite : questions de méthodes et d’échelles dans l’apprentissage du français républicain »
  26. « La République a plus d'une langue! », Libération, 6 février 2002
  27. « Jean-Yves Le Drian appelle à la tenue d'un congrès de « clarification » au PS »
  28. mardi 9 octobre 2007, France Bleu Armorique, 12 h 20. Information reprise dans Ouest-France du mercredi 10 octobre 2007 en page 7
  29. Roland Breton (ADLPF Aix-en-Provence) (présentation d'Yves Le Moigne, ADLPF Morbihan), « Pour la défense du breton et des langues régionales », in La Raison Militante, Association des Libres-Penseurs de France, n° 32 bis, août 2005, p. 6-7.
  30. « Le réseau Casino », extrait des Mémoires de Jean-Marie Bressand.
  31. a et b Ouest-France, Point de vue, 6 juin 2008
  32. Bretagne Hebdo, 20-26 mars 2002
  33. Le Télégramme, 20 juillet 2002
  34. Citoyens en Adour-Pyrénées Vivre Ensemble
  35. Breizh-Info, 22 octobre 1999
  36. Communiqué commun de la FNLP et de la FNECFP-FO sur l'enseignement régional et l'intégration des écoles privées dans le service public, 21 mai 2008. La FNLP, dont le président est Marc Blondel, est proche du syndicat CGT-FO, qui est mentionnée comme une « association amie » dans la page de liens du site. Voir « Associations amies » sur le site de la FNLP.
  37. "Regroupements d'écoles publiques - Diwan : Déclarations de Jacques Rolland. Les déclarations des élus Rouge et Vert à la séance du conseil municipal du 13 septembre 2004".
  38. Fonctionnement de l'école Diwan d'Auray : communiqué de presse du de la fédération du Morbihan de l'UDB, dénonçant de la position de 18 élus alréens à l'encontre d'une aide pour le fonctionnement de l'école Diwan d'Auray. « Diwan An Alre = Une école dynamique et moderne », communiqué de Jean-Jacques Page, président de la fédération des écoles Diwan du Morbihan sur le site de l'UDB le .
  39. Voir le Journal de la fédération de Paris du Parti Radical de Gauche, bimestriel, no 3, novembre-décembre 2004
  40. Yves Pouchard, « Les écoles en breton fêtent leurs 30 ans », Aujourd'hui en France, p. 10, samedi 3 mai 2008

Voir aussi

Article connexe