« Marc Schœlcher » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
|||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{Voir homonymes|Schœlcher (homonymie)}} |
{{Voir homonymes|Schœlcher (homonymie)}} |
||
{{Infobox Biographie |
|||
| lieu de naissance = [[Fessenheim]] |
|||
| nationalité = [[France|Française]] |
|||
| profession = Porcelainier |
|||
}} |
|||
{{Infobox Biographie2}} |
{{Infobox Biographie2}} |
||
Version du 20 mars 2016 à 21:01
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nationalité | |
Activité |
Porcelainier |
Enfant |
Marc Schœlcher (/ʃœlʃεr/), né le à Fessenheim et décédé le à Paris, est un porcelainier français.
Biographie
Famille
Il est fils de Jean-Baptiste et Jeanne Hoffmann, cultivateurs.
Époux de Victoire Jacob (1767-1839), meldoise d'origine, lingère à Paris[1], dont il se sépare en 1806, il est le père de Marc-Antoine et Victor Schœlcher, homme politique, signataire comme sous-secrétaire d'État du décret d'abolition de l'esclavage du 27 avril 1848. Selon la volonté de ce dernier, il repose à ses côtés au Panthéon de Paris depuis leur transfert en 1949.
Carrière
il arrive à Paris en 1789 afin d'étudier au séminaire. Empêché par la Révolution de poursuivre sa vocation, il devient l'élève d'un porcelainier époux d'une de ses cousines, Jean-Baptiste Locré, gérant de la manufacture de la rue de la Fontaine-au-Roi, lequel la cède à Laurent Russinger en 1787[1]. En 1798, il reprend la manufacture de porcelaine sise 60 rue du Faubourg-Saint-Denis. C'est là que naît Victor le . Il est dans le même temps faïencier rue de la Monnaie. Reçue par sa femme Victoire après qu'elle demande la séparation des biens en 1806, la manufacture est vendue par elle à Alphonse Letellier et Jean Violet en .
Après 1806, il continue à fabriquer et à vendre de la porcelaine dans le magasin qu'il loue boulevard des Italiens. La même année 1806, il participe à l'exposition des produits de l'industrie.
En 1828, il commence d'associer son fils à ses affaires.
Il meurt dans l'appartement de l'entresol de son magasin, après avoir dicté son testament en présence de l'écrivain Frédéric Soulié, en .
Victor lui succède jusqu'en 1834, date à laquelle il cesse ses activités commerciales pour se consacrer à la politique[2].
Tombe
Il est dans un premier temps inhumé provisoirement, avant de pouvoir bénéficier d'un monument financé par ses fils grâce à l'héritage de sa femme décédée en 1839; il est enterré au cimetière du Père-Lachaise. La sculpture est exécutée par Alexis-Hippolyte Fromager en 1840 à l'occasion d'un Salon, puis installée sur le tombeau l'année suivante. Victor le rejoint en 1894.
Notes et références
- Régine de Plinval, La porcelaine à Paris sous le Consulat et l'Empire. Fabrication, commerce, étude topographique des immeubles ayant abrité des manufactures de porcelaine, librairie Droz, 1985.
- Page sur le site du conseil général de la Guadeloupe
Liens externes
- Fiche sur le site du Larousse