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'''{{nobr|Nicolas {{III}}}}''', né '''Giovanni Gaetano Orsini''' – ''Rosa composita'' dans la [[prophétie de saint Malachie]] ([[Rome]], entre 1210 et 1220 - [[Soriano nel Cimino]], près de [[Viterbe (Italie)|Viterbe]], {{Date|22|août|1280}}) – est [[pape]] de [[1277]] à 1280. Il était membre de la célèbre [[famille Orsini]].


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Version du 17 janvier 2016 à 15:27

Nicolas III
Image illustrative de l’article Nicolas III
Biographie
Nom de naissance Giovanni Gaetano Orsini
Naissance entre 1210 et 1220
Rome
Père Matteo Rosso Orsini, Lord of Mugnano, Monterorondo, Galeria and San Angelo (d)
Mère Gemma di Monticelli (d)
Ordre religieux Ordre de Saint-Benoît
Décès
Viterbe
Pape de l'Église catholique
Élection au pontificat
Intronisation
Fin du pontificat
près de Viterbe

Blason
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Nicolas III, né Giovanni Gaetano OrsiniRosa composita dans la prophétie de saint Malachie (Rome, entre 1210 et 1220 - Soriano nel Cimino, près de Viterbe, ) – est pape de 1277 à 1280. Il était membre de la célèbre famille Orsini.

Nicolas III reprend en douceur les prérogatives que Clément IV avait accordées au roi de Sicile Charles d'Anjou, dont il a toujours combattu l'influence, pour dix ans, en même temps que le vicariat de Toscane. À l'échéance de 1278, le pape, en sa qualité de citoyen romain, se fait élire lui-même « sénateur à vie » puis, rejetant le cumul des fonctions, délègue le titre à des membres de l'aristocratie urbaine, d'abord à son propre neveu Matteo Rosso en 1278/1279, puis conjointement à un Colonna et à un Savelli en 1279/1280. La constitution Fundamenta militantis Ecclesiæ du 12 juillet 1278, mettant en avant la nécessité de préserver la liberté du pape et celle de ses cardinaux, notamment pendant les vacances du Saint-Siège, faisait la part belle aux grandes familles de la Ville : elle posait en principe que nul ne pourrait être sénateur sans permission expresse du Saint-Siège et que la fonction ne pourrait en aucun cas excéder la durée d'un an.

Il meurt à Soriano, le 22 août 1280, probablement d'une attaque d'apoplexie.

Dante parlant à Nicolas III, envoyé en Enfer pour simonie ; gravure sur bois de Gustave Doré, 1861.

Cité dans l'Enfer de Dante (chant XIX, 31-120), il est condamné au huitième cercle (3e bolge) comme simoniaque. On lui reprochera aussi son népotisme.

Bulles

(liste non exhaustive)

Notes et références

  1. Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun, charte no LXXXV. Texte en ligne.
  2. Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun, charte no LXXXVI. Idem

Voir aussi

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