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Ghazaleh est né dans une famille sunnite dans un village dans la province de [[Deraa]], le 3 mai 1953<ref name=officialjournal>{{article|titre=List of natural and legal persons|url=http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2012:016:0001:0032:EN:PDF|consulté le=9 février 2013|journal=Official Journal of the EU|date=19 janvier 2012}}</ref>{{,}}<ref name=har05sum>{{article|nom=Harris|prénom=William|titre=Bashar al-Assad's Lebanon Gamble|journal=Middle East Quarterly|date=Summer 2005|volume=XII|numéro=3|pages=33–44|url=http://www.meforum.org/730/bashar-al-assads-lebanon-gamble|consulté le=17 mars 2013}}</ref>. Il rejoint l'[[Armée syrienne|armée arabe syrienne]] comme premier lieutenant et commandant de peloton d'une infanterie mécanisée (BMP-1) en 1973, juste au commencement de la [[guerre du Kippour]], mais n'est pas envoyé en premières lignes. Il suit ensuite des formations à l'[[artillerie]] et au [[renseignement militaire]] délivrées par l'[[Union soviétique]]. Il est un observateur d'artillerie et commandant d'une brigade mécanisée durant la [[guerre civile libanaise]].
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Il est nommé par le Président syrien [[Bachar al-Assad]] à la tête du renseignement militaire syrien au Liban en décembre 2002, en remplacement de [[Ghazi Kanaan]]<ref name=Harris2012>{{cite book|author=William Harris|title=Lebanon: A History, 600-2011|url=http://books.google.com/books?id=jY4ImTGnamUC&pg=PA262|accessdate=10 March 2013|date=19 juillet 2012|publisher=Oxford University Press|isbn=978-0-19-518111-1|pages=267}}</ref>{{,}}<ref name=are2005>{{article|nom=Knudsen|prénom=Are|titre=Precarious peacebuilding: Post-war Lebanon, 1990-2005|journal=CMI Working Paper|année=2005|volume=2|url=http://bora.cmi.no/dspace/bitstream/10202/103/1/Working%20paper%20WP%202005-12.pdf|consulté le=17 mars 2013}}</ref>. Au cours de cette période il voyage fréquemment jusqu'à la [[Bekaa|vallée de la Bekaa]], où il a une résidence et son quartier général à [[Anjar]], et a été accusé d'être impliqué dans un trafic de drogue et des activités de contrebande<ref name=cfrsyria>{{lien web|nom=Pan|prénom=Esther|titre=Syria's Leaders|url=http://www.cfr.org/syria/syrias-leaders/p9085|série=Council on Foreign Relations Backgrounders|éditeur=Council on Foreign Relations|consulté le=12 août 2011}}</ref>.
Il est nommé par le Président syrien [[Bachar el-Assad]] à la tête du renseignement militaire syrien au Liban en décembre 2002, en remplacement de [[Ghazi Kanaan]]<ref name=Harris2012>{{cite book|author=William Harris|title=Lebanon: A History, 600-2011|url=http://books.google.com/books?id=jY4ImTGnamUC&pg=PA262|accessdate=10 March 2013|date=19 juillet 2012|publisher=Oxford University Press|isbn=978-0-19-518111-1|pages=267}}</ref>{{,}}<ref name=are2005>{{article|nom=Knudsen|prénom=Are|titre=Precarious peacebuilding: Post-war Lebanon, 1990-2005|journal=CMI Working Paper|année=2005|volume=2|url=http://bora.cmi.no/dspace/bitstream/10202/103/1/Working%20paper%20WP%202005-12.pdf|consulté le=17 mars 2013}}</ref>. Au cours de cette période il voyage fréquemment jusqu'à la [[Bekaa|vallée de la Bekaa]], où il a une résidence et son quartier général à [[Anjar]], et a été accusé d'être impliqué dans un trafic de drogue et des activités de contrebande<ref name=cfrsyria>{{lien web|nom=Pan|prénom=Esther|titre=Syria's Leaders|url=http://www.cfr.org/syria/syrias-leaders/p9085|série=Council on Foreign Relations Backgrounders|éditeur=Council on Foreign Relations|consulté le=12 août 2011}}</ref>.


Début 2005, l'assassinat de [[Rafik Hariri]] conduit à une forte pression internationale sur la Syrie. Les avoirs à l'étranger de Ghazale et Kanaan sont gelés à la demande des [[États-Unis]] pour leur rôle dans l'occupation du [[Liban]] et d'autres crimes présumés<ref>{{article|nom=Jehl|prénom=Douglas|titre=U.S. Freezes Assets of Syrian Officials Active in Lebanon |url=http://www.nytimes.com/2005/06/30/international/middleeast/30cnd-syria.html?hp&ex=1120190400&en=93607b5cb6c5d0a3&ei=5094&partner=homepage|consulté le=16 juillet 2010|journal=The New York Times|date=30 juin 2005}}</ref>. En septembre de la même année, Ghazaleh est interrogé par [[Detlev Mehlis]], qui a été chargé par les [[Nations unies]] d'enquêter sur l'assassinat d'Hariri. En décembre 2005, l'ancien vice-président syrien [[Abdul Halim Khaddam]] accuse Ghazaleh de corruption, d'être partisan d'une dictature au Liban et d'avoir menacé Hariri avant sa mort<ref name="khaddaminterview">{{article
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Version du 30 janvier 2014 à 23:11

Rustom Ghazaleh (رستم غزالة, également traduit de l'arabe comme Rostom Ghazale, Rustom Ghazalah ou encore Rustom Ghazali), né le [1] est un militaire et officier de renseignement syrien.

Biographie

Ghazaleh est né dans une famille sunnite dans un village dans la province de Deraa, le 3 mai 1953[2],[3]. Il rejoint l'armée arabe syrienne comme premier lieutenant et commandant de peloton d'une infanterie mécanisée (BMP-1) en 1973, juste au commencement de la guerre du Kippour, mais n'est pas envoyé en premières lignes. Il suit ensuite des formations à l'artillerie et au renseignement militaire délivrées par l'Union soviétique. Il est un observateur d'artillerie et commandant d'une brigade mécanisée durant la guerre civile libanaise.

Il est nommé par le Président syrien Bachar el-Assad à la tête du renseignement militaire syrien au Liban en décembre 2002, en remplacement de Ghazi Kanaan[4],[5]. Au cours de cette période il voyage fréquemment jusqu'à la vallée de la Bekaa, où il a une résidence et son quartier général à Anjar, et a été accusé d'être impliqué dans un trafic de drogue et des activités de contrebande[6].

Début 2005, l'assassinat de Rafik Hariri conduit à une forte pression internationale sur la Syrie. Les avoirs à l'étranger de Ghazale et Kanaan sont gelés à la demande des États-Unis pour leur rôle dans l'occupation du Liban et d'autres crimes présumés[7]. En septembre de la même année, Ghazaleh est interrogé par Detlev Mehlis, qui a été chargé par les Nations unies d'enquêter sur l'assassinat d'Hariri. En décembre 2005, l'ancien vice-président syrien Abdul Halim Khaddam accuse Ghazaleh de corruption, d'être partisan d'une dictature au Liban et d'avoir menacé Hariri avant sa mort[8].

Le Ghazali a été nommé chef de la sécurité politique[9],[10].

Notes et références

  1. « Restrictive measures against Syria », EURLex (consulté le )
  2. « List of natural and legal persons », Official Journal of the EU,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. William Harris, « Bashar al-Assad's Lebanon Gamble », Middle East Quarterly, vol. XII, no 3,‎ , p. 33–44 (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) William Harris, Lebanon: A History, 600-2011, Oxford University Press, , 267 p. (ISBN 978-0-19-518111-1, lire en ligne)
  5. Are Knudsen, « Precarious peacebuilding: Post-war Lebanon, 1990-2005 », CMI Working Paper, vol. 2,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Esther Pan, « Syria's Leaders », Council on Foreign Relations Backgrounders, Council on Foreign Relations (consulté le )
  7. Douglas Jehl, « U.S. Freezes Assets of Syrian Officials Active in Lebanon », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Full text of Khaddam's interview with Arabiya », Ya Libnan LLC,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  9. « The former head of Syrian military intelligence in Lebanon, General Rustom Ghazali, named chief of political security », Al Jazeera, Rayaq,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « Rustom Ghazali Named Chief of Political Security », Naharnet,‎ (lire en ligne, consulté le )