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« Armée canadienne » : différence entre les versions

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{{Infobox Unité militaire
{{Infobox Unité militaire
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| legende = Drapeau de l'Armée canadienne adopté le {{date-|14 juillet 2016}}<ref>{{Lien web |titre=Dévoilement du nouveau drapeau de l'Armée canadienne |site=Armée canadienne |date=29 juillet 2016 |lieu=Ottawa (Ontario) |url=http://www.army-armee.forces.gc.ca/fr/nouvelles-publications/nationaux-nouvelles-details.page?doc=devoilement-du-nouveau-drapeau-de-l-armee-canadienne/ir7jr4fh |consulté le=24 novembre 2016}}.</ref>.
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| devise = Vigilamus pro te : Nous protégeons nos foyers et nos droits<ref>[http://reg.gg.ca/heraldry/pub-reg/project.asp?lang=f&ProjectID=2226&ShowAll=1 Gouverneur général du Canada: Registre public des armoiries, drapeaux et insignes].</ref>
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| devise = Vigilamus pro te : Nous protégeons nos foyers et nos droits<ref>[http://reg.gg.ca/heraldry/pub-reg/project.asp?lang=f&ProjectID=2226&ShowAll=1 Gouverneur général du Canada: Registre public des armoiries, drapeaux et insignes].</ref>
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L''''Armée canadienne''' (en [[anglais]] : ''{{lang|en|Canadian Army}}''), est le commandement des [[Forces armées canadiennes]] (FAC) responsable des opérations militaires [[Armée de terre|terrestres]] au [[Canada]] et à l'étranger. Avec l'[[Aviation royale du Canada]] et la [[Marine royale canadienne]], il s'agit de l'un des trois commandements environnementaux des FAC.


L''''Armée canadienne''' (en [[anglais]] : ''{{lang|en|Canadian Army}}'') est le commandement des [[Forces armées canadiennes|Forces armées canadiennes de Sa Majesté]] (FAC) responsable des opérations militaires [[Armée de terre|terrestres]] au [[Canada]] et à l'étranger. Avec l'[[Aviation royale du Canada]] et la [[Marine royale canadienne]], il s'agit de l'un des trois commandements environnementaux des FAC.
L'Armée canadienne est la plus grande branche des Forces armées canadiennes, avec un effectif total de {{Unité|40100|[[Militaire|soldats]]}} en [[2016 au Canada|2016]] en plus de {{Unité|4100|civils}}. Son principal rôle est de développer et de maintenir des forces terrestres aptes à accomplir les besoins en défense et à servir les intérêts canadiens. Elle a des [[Base des Forces canadiennes|bases]] dans l'ensemble du pays et est responsable pour la Réserve de l'Armée, la plus grande composante de la [[Première réserve]]. Le [[chef d'état-major de l'Armée de terre canadienne]] est le {{Forces canadiennes/Chef d'état-major de l'armée de terre canadienne}} et ses [[Quartier général|quartiers généraux]] sont localisés avec les [[quartiers généraux de la Défense nationale]] à [[Ottawa]] en [[Ontario]].


L'Armée canadienne est la plus grande branche des Forces armées canadiennes, avec un effectif total de {{Unité|40100|[[Militaire|soldats]]}} en [[2016 au Canada|2016]] en plus de {{Unité|4100|civils}}. Son principal rôle est de développer et de maintenir des forces terrestres aptes à accomplir les besoins en défense et à servir les intérêts canadiens. Elle a des [[Base des Forces canadiennes|bases]] dans l'ensemble du pays et est responsable pour la [[Réserve militaire|Réserve]] de l'Armée, la plus grande composante de la [[Première réserve|Première Réserve]]. Le [[Commandant de l'Armée canadienne|chef d'état-major de l'Armée canadienne]] est le [[Lieutenant-général (Canada)|lieutenant-général]] Michael Wright, et ses [[Quartier général|quartiers généraux]] sont localisés avec les [[quartiers généraux de la Défense nationale]] à [[Ottawa]], en [[Ontario]].
Avant [[1940 au Canada|1940]], les forces terrestres étaient connues sous le nom de [[Milice canadienne]]. Le nom d'« Armée canadienne » devint officiel en 1940 dans la foulée de la [[Seconde Guerre mondiale]]. En [[1966 au Canada|1966]], en préparation pour l'unification des trois éléments en [[1968 au Canada|1968]], toutes les forces terrestres furent placées sour le [[Commandement mobile]]. Ainsi, depuis 1968, l'Armée canadienne n'est plus une entité légale distincte de l'Aviation royale du Canada et de la Marine royale canadienne. En [[1975 au Canada|1975]], les forces terrestres furent placées sous le '''Commandement des forces mobiles''' lors de l'assignation des unités aériennes tactiques au Commandement de la Force aérienne récemment créé. En [[1993 au Canada|1993]], lors d'une réorganisation des Forces canadiennes, il fut renommé en '''Commandement des Forces terrestres'''. En [[2011 au Canada|2011]], il ré-adopta le nom d'Armée canadienne.

Avant [[1940 au Canada|1940]], les forces terrestres étaient connues sous le nom de [[Milice canadienne]]. Le nom d'« Armée canadienne » devint officiel en 1940 dans la foulée de la [[Seconde Guerre mondiale]]. En [[1966 au Canada|1966]], en préparation pour l'unification des trois éléments en [[1968 au Canada|1968]], toutes les forces terrestres furent placées sous le [[Commandement mobile]]. Ainsi, depuis 1968, l'Armée canadienne n'est plus une entité légale distincte de l'Aviation royale du Canada et de la Marine royale canadienne. En [[1975 au Canada|1975]], les forces terrestres furent placées sous le '''Commandement des forces mobiles''' lors de l'assignation des unités aériennes tactiques au Commandement de la Force aérienne récemment créé. En [[1993 au Canada|1993]], lors d'une réorganisation des Forces canadiennes, il fut renommé en '''Commandement des Forces terrestres'''. En [[2011 au Canada|2011]], il ré-adopta le nom d'''Armée canadienne'' (un [[faux-ami]] déjà en 1940 au lieu de la traduction exacte de: ''Armée de terre canadienne''). Le mot fran''çais « ''armée » signifie ''« ''[[forces armées]] », donc inclut la marine de guerre et l'armée de l'air (termes utilisés par d'autres pays francophones) et non seulement les [[Armée de terre|forces terrestres]] (traduit en anglais par [[:en:Army|army]]).


L'Armée canadienne comprend six types d'unité : l'[[infanterie]], l'[[artillerie]], l'[[Arme blindée et cavalerie|arme blindée]], le [[Génie militaire|génie de combat]], le soutien au combat et les transmissions. Elle comprend des militaires de la [[Force régulière]] qui travaillent à temps plein et de la [[Première réserve]] qui travaillent surtout à temps partiel. Les unités de l'Armée sont réparties au sein de six formations. L'Armée comprend trois [[Groupe-brigade|groupes-brigades]] mécanisés réguliers et dix groupes-brigades de réserve. Les unités en mission opérationnelle sont placées sous le [[Commandement des opérations interarmées du Canada]] et sont généralement organisées en [[Groupement tactique|groupements tactiques]] formés autour de l'un des bataillons des trois régiments réguliers d'infanterie, le [[Princess Patricia's Canadian Light Infantry]], le [[Royal 22e Régiment|Royal {{22e}} Régiment]] et le [[The Royal Canadian Regiment|Royal Canadian Regiment]], pour les missions outremers de grande envergure.
L'Armée canadienne comprend six types d'unité : l'[[infanterie]], l'[[artillerie]], l'[[Arme blindée et cavalerie|arme blindée]], le [[Génie militaire|génie de combat]], le soutien au combat et les transmissions. Elle comprend des militaires de la [[Force régulière]] qui travaillent à temps plein et de la [[Première réserve]] qui travaillent surtout à temps partiel. Les unités de l'Armée sont réparties au sein de six formations. L'Armée comprend trois [[Groupe-brigade|groupes-brigades]] mécanisés réguliers et dix groupes-brigades de réserve. Les unités en mission opérationnelle sont placées sous le [[Commandement des opérations interarmées du Canada]] et sont généralement organisées en [[Groupement tactique|groupements tactiques]] formés autour de l'un des bataillons des trois régiments réguliers d'infanterie, le [[Princess Patricia's Canadian Light Infantry]], le [[Royal 22e Régiment|Royal {{22e}} Régiment]] et le [[The Royal Canadian Regiment|Royal Canadian Regiment]], pour les missions outremers de grande envergure.


== Rôle ==
== Rôle ==
La mission de l'Armée canadienne est de maintenir les forces terrestres canadiennes aptes à répondre efficacement aux besoins en défense du Canada et aux missions des Forces armées canadiennes<ref name="info"/>. Ces dernières sont de protéger la [[souveraineté]] du Canada et ses intérêts, de défendre l'[[Amérique du Nord]] en coopération avec les [[États-Unis]] et de promouvoir la paix mondiale en participant à des missions à l'étranger<ref>{{lien web|url=http://www.forces.gc.ca/site/acf-apfc/index-fra.asp|titre=À propos des Forces canadiennes|site=Défense nationale et des Forces canadiennes|consulté le=15 mars 2011}}.</ref>. Au sein de l'Armée canadienne, ces missions se définissent spécifiquement par la protection du Canada en effectuant de la surveillance terrestre, par l'aide aux autorités civiles en cas de besoin et par le soutien des intérêts canadiens à l'étranger en fournissant des soldats pour les déploiements<ref name="info"/>{{,}}<ref name="mission"/>.
La mission de l'Armée canadienne est de maintenir les forces terrestres canadiennes aptes à répondre efficacement aux besoins en défense du [[Canada]] et aux missions des [[Forces armées canadiennes]]<ref name="info"/>. Ces dernières sont de protéger la [[souveraineté]] du Canada et ses intérêts, de défendre l'[[Amérique du Nord]] en coopération avec les [[États-Unis]] et de promouvoir la [[Paix dans le monde|paix mondiale]] en participant à des missions à l'étranger<ref>{{lien web|url=http://www.forces.gc.ca/site/acf-apfc/index-fra.asp|titre=À propos des Forces canadiennes|site=Défense nationale et des Forces canadiennes|consulté le=15 mars 2011|brisé le = 2023-10-26}}.</ref>. Au sein de l'Armée canadienne, ces missions se définissent spécifiquement par la protection du Canada en effectuant de la surveillance terrestre, par l'aide aux autorités civiles en cas de besoin et par le soutien des intérêts canadiens à l'étranger en fournissant des [[Militaire|soldats]] pour les déploiements<ref name="info"/>{{,}}<ref name="mission"/>.


Le principal rôle de l'Armée canadienne est en fait de développer et de maintenir des forces efficaces au combat prêtes à répondre à ces objectifs<ref name="info"/>{{,}}<ref name="mission">{{lien web|url=http://www.army.forces.gc.ca/land-terre/life-vie/mission-fra.asp|titre=Mission de l'Armée|site=Armée de terre canadienne|consulté le=15 mars 2011}}.</ref>. L'Armée canadienne participe à des missions sous l'égide de l'[[Organisation des Nations unies]] et de l'[[Organisation du traité de l'Atlantique nord]] en plus de missions d'[[aide humanitaire]]<ref name="info"/>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://www.international.gc.ca/nato-otan/index.aspx?lang=fra|titre=Le Canada et l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord|site=Affaires étrangères et Commerce international Canada|consulté le=8 avril 2011}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://www.international.gc.ca/nato-otan/canada.aspx?lang=fra|titre=Le Canada au sein de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN)|site=Affaires étrangères et Commerce international Canada|consulté le=8 avril 2011}}.</ref>. Par exemple, entre 2000 et 2002, le Canada a maintenu entre {{formatnum:3000}} et {{formatnum:4000}} soldats en mission à l'extérieur du Canada<ref name="statistiques"/>.
Le principal rôle de l'Armée canadienne est en fait de développer et de maintenir des forces efficaces au combat prêtes à répondre à ces objectifs<ref name="info"/>{{,}}<ref name="mission">{{lien web|url=http://www.army.forces.gc.ca/land-terre/life-vie/mission-fra.asp|titre=Mission de l'Armée|site=Armée de terre canadienne|consulté le=15 mars 2011|brisé le = 2023-10-26}}.</ref>. L'Armée canadienne participe à des missions sous l'égide de l'[[Organisation des Nations unies]] et de l'[[Organisation du traité de l'Atlantique nord]] en plus de missions d'[[aide humanitaire]]<ref name="info"/>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://www.international.gc.ca/nato-otan/index.aspx?lang=fra|titre=Le Canada et l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord|site=Affaires étrangères et Commerce international Canada|consulté le=8 avril 2011|brisé le = 2023-10-26}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://www.international.gc.ca/nato-otan/canada.aspx?lang=fra|titre=Le Canada au sein de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN)|site=Affaires étrangères et Commerce international Canada|consulté le=8 avril 2011|brisé le = 2023-10-26}}.</ref>. Par exemple, entre 2000 et 2002, le Canada a maintenu entre {{formatnum:3000}} et {{nombre|4000|soldats}} en mission à l'extérieur du Canada<ref name="statistiques"/>.


== Structure ==
== Structure ==
[[Fichier:Canada Land Forces.png|vignette|gauche|upright=2|Organigramme de l'Armée canadienne.<br /> [[:Fichier:Canada Land Forces.png|Agrandissez cette image]].]]
[[Fichier:Canadian Army organization 2020.png|vignette|gauche|upright=2|Organigramme de l'Armée canadienne.<br /> [[:Fichier:Canadian Army organization 2020.png|Agrandissez cette image]].]]


Le commandant de l'Armée est nommé le [[chef d'état-major de l'Armée de terre canadienne]] et est présentement le {{Forces canadiennes/Chef d'état-major de l'armée de terre canadienne}}. Les quartiers généraux de l'Armée sont situés à même les [[quartiers généraux de la Défense nationale]] à Ottawa, la capitale du Canada<ref name="structure">''[http://www.army.forces.gc.ca/land-terre/life-vie/army-armee/structure-fra.asp Structure]'' sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 15 mars 2011.</ref>. L'effectif de l'armée de terre est le plus important des trois éléments des FAC avec {{Unité|22800|soldats}} réguliers, {{Unité|17300|réservistes}} et {{Unité|4100|civils}}<ref>http://www.army-armee.forces.gc.ca/fr/a-propos/organisation.page</ref>{{,}}<ref name="sujet">''[http://www.army.forces.gc.ca/land-terre/ata-asl/index-fra.asp Au sujet de l'Armée]'' sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 12 mars 2011.</ref>{{,}}<ref name="info">''[http://www.army.forces.gc.ca/land-terre/life-vie/army-armee/index-fra.asp Info Générale]'' sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 15 mars 2011.</ref>{{,}}<ref name="statistiques">''[http://www.army.forces.gc.ca/land-terre/life-vie/army-armee/statistics-statistiques-fra.asp Statistiques]'' sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 15 mars 2011.</ref>. Le nombre de femmes dans l'Armée est de plus de {{formatnum:1100}} ; cependant, elles sont moins de 200 dans les armes de combat<ref name="statistiques"/>. L'Armée comprend six types d'unité : l'infanterie, l'artillerie, l'arme blindée, le génie de combat, le soutien au combat et les transmissions<ref name="unités">''[http://www.army.forces.gc.ca/land-terre/ata-asl/types-fra.asp Types d'unité]'' sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 12 mars 2011.</ref>. Les quatre premiers sont appelés « armes de combat ».
Le commandant de l'Armée est nommé le [[Commandant de l'Armée canadienne|chef d'état-major de l'Armée canadienne]] et est présentement le [[Lieutenant-général (Canada)|lieutenant-général]] Michael Wright. Les quartiers généraux de l'Armée sont situés à même les [[quartiers généraux de la Défense nationale]] à [[Ottawa]], la capitale du Canada<ref name="structure">''[http://www.army.forces.gc.ca/land-terre/life-vie/army-armee/structure-fra.asp Structure]'' sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 15 mars 2011.</ref>. L'effectif de l'armée de terre est le plus important des trois éléments des FAC avec {{Unité|22800|soldats}} réguliers, {{Unité|17300|réservistes}} et {{Unité|4100|civils}}<ref>[http://www.army-armee.forces.gc.ca/fr/a-propos/organisation.page Armée canadienne d'aujourd'hui - Armée canadienne<!-- Titre généré par robot -->]</ref>{{,}}<ref name="sujet">''[http://www.army.forces.gc.ca/land-terre/ata-asl/index-fra.asp Au sujet de l'Armée]'' sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 12 mars 2011.</ref>{{,}}<ref name="info">''[http://www.army.forces.gc.ca/land-terre/life-vie/army-armee/index-fra.asp Info Générale]'' sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 15 mars 2011.</ref>{{,}}<ref name="statistiques">''[http://www.army.forces.gc.ca/land-terre/life-vie/army-armee/statistics-statistiques-fra.asp Statistiques]'' sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 15 mars 2011.</ref>. Le nombre de femmes dans l'Armée est de plus de {{formatnum:1100}} ; cependant, elles sont moins de 200 dans les armes de combat<ref name="statistiques"/>. L'Armée comprend six types d'unité : l'infanterie, l'artillerie, l'arme blindée, le génie de combat, le soutien au combat et les transmissions<ref name="unités">''[http://www.army.forces.gc.ca/land-terre/ata-asl/types-fra.asp Types d'unité]'' sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 12 mars 2011.</ref>. Les quatre premiers sont appelés « armes de combat ».


L'Armée canadienne est divisée en six formations : cinq divisions en plus du [[Centre de doctrine et d’instruction de l’Armée canadienne]]. Les [[2e Division du Canada|2{{e}}]], [[3e Division du Canada|3{{e}}]], [[4e Division du Canada|4{{e}}]] et [[5e Division du Canada|{{5e}} Division du Canada]] sont des commandements opérationnels correspondant à une région géographique du Canada, respectivement le [[Québec]], l'[[Ouest canadien]], l'[[Ontario]] et les [[provinces atlantiques]]. La [[1re Division du Canada|{{1re}} Division du Canada]] est quant à elle composée d'unités déployables et est notamment responsable pour les opérations d'évacuation de non-combattants et les déploiements en cas de catastrophe<ref name="1candiv">''[http://www.army-armee.forces.gc.ca/fr/1-division-canadienne/index.page? {{1re}} Division du Canada] sur le site de l'Armée canadienne, page consultée le 25 septembre 2013.</ref>. Ses quartiers généraux sont situés à [[Kingston (Ontario)|Kingston]] en Ontario. De son côté, le Centre de doctrine et d’instruction de l’Armée canadienne comprend des unités responsables pour l'instruction et la formation réparties au travers du Canada et est également dirigé à partir de Kingston. La {{1re}} Division du Canada et le Centre de doctrine et d’instruction de l’Armée canadienne sont commandés par des [[Major-général#Canada|major-généraux]] tandis que les autres divisions sont commandées par un [[Brigadier-général#Canada|brigadier-général]].
L'Armée canadienne est divisée en six formations : cinq divisions en plus du [[Centre de doctrine et d’instruction de l’Armée canadienne]]. Les [[2e Division du Canada|2{{e}}]], [[3e Division du Canada|3{{e}}]], [[4e Division du Canada|4{{e}}]] et [[5e Division du Canada|{{5e}} Division du Canada]] sont des commandements opérationnels correspondant à une région géographique du Canada, respectivement le [[Québec]], l'[[Ouest canadien]], l'[[Ontario]] et les [[provinces atlantiques]]. La [[1re Division du Canada|{{1re}} Division du Canada]] est quant à elle composée d'unités déployables et est notamment responsable pour les opérations d'évacuation de non-combattants et les déploiements en cas de catastrophe<ref name="1candiv">[http://www.army-armee.forces.gc.ca/fr/1-division-canadienne/index.page? {{1re}} Division du Canada] sur le site de l'Armée canadienne, page consultée le 25 septembre 2013.</ref>. Ses quartiers généraux sont situés à [[Kingston (Ontario)|Kingston]] en Ontario. De son côté, le Centre de doctrine et d’instruction de l’Armée canadienne comprend des unités responsables pour l'instruction et la formation réparties au travers du Canada et est également dirigé à partir de Kingston. La {{1re}} Division du Canada et le Centre de doctrine et d’instruction de l’Armée canadienne sont commandés par des [[Major-général#Canada|major-généraux]] tandis que les autres divisions sont commandées par un [[Brigadier-général#Canada|brigadier-général]].


L'Armée canadienne comprend trois groupes-brigades mécanisés au sein de la [[Force régulière]] et dix groupes-brigades au sein de la [[Première réserve]], répartis dans une centaine de localités au Canada<ref name="sujet"/>{{,}}<ref name="info"/>{{,}}<ref name="structure"/>{{,}}<ref name="brigades">''[http://www.army.forces.gc.ca/land-terre/units-unites/index-fra.asp?action=sortby&what=br Lien brigade]'' sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 14 mars 2011.</ref>. Chaque groupe-brigade mécanisé est composé de trois [[bataillon]]s d'infanterie (deux mécanisés et un léger), d'un [[régiment]] blindé, d'un régiment d'artillerie, d'un régiment de génie de combat, d'un [[escadron]] de reconnaissance et des unités de soutien au combat et logistique<ref name="sujet"/>{{,}}<ref name="structure"/>. En dehors des groupes-brigades, la Force régulière de l'Armée canadienne comprend également un régiment d'appui du génie, un régiment de défense antiaérienne et un régiment de guerre électronique<ref name="structure"/>. La Première réserve comprend 51 bataillons d'infanterie, 17 unités de reconnaissance, 17 unités d'artillerie, 12 unités du génie, 19 unités de logistique, 4 unités de renseignement et 4 unités de police militaire<ref name="structure"/>. De plus, l'Armée a la responsabilité des [[Rangers canadiens]] qui garantissent une présence militaire dans le [[Nord canadien]] et les endroits isolés du Canada<ref name="sujet"/>{{,}}<ref name="structure"/>. Les Rangers sont divisés en 164 groupes de patrouille<ref name="structure"/>.
L'Armée canadienne comprend trois groupes-brigades mécanisés au sein de la [[Force régulière]] et dix groupes-brigades au sein de la [[Première réserve]], répartis dans une centaine de localités au Canada<ref name="sujet"/>{{,}}<ref name="info"/>{{,}}<ref name="structure"/>{{,}}<ref name="brigades">''[http://www.army.forces.gc.ca/land-terre/units-unites/index-fra.asp?action=sortby&what=br Lien brigade]'' sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 14 mars 2011.</ref>. Chaque groupe-brigade mécanisé est composé de trois [[bataillon]]s d'infanterie (deux mécanisés et un léger), d'un [[régiment]] blindé, d'un régiment d'artillerie, d'un régiment de génie de combat, d'un [[escadron]] de reconnaissance et des unités de soutien au combat et logistique<ref name="sujet"/>{{,}}<ref name="structure"/>. En dehors des groupes-brigades, la Force régulière de l'Armée canadienne comprend également un régiment d'appui du génie, un régiment de défense antiaérienne et un régiment de guerre électronique<ref name="structure"/>. La Première réserve comprend 51 bataillons d'infanterie, 17 unités de reconnaissance, 17 unités d'artillerie, 12 unités du génie, 19 unités de logistique, 4 unités de renseignement et 4 unités de police militaire<ref name="structure"/>. De plus, l'Armée a la responsabilité des [[Rangers canadiens]] qui garantissent une présence militaire dans le [[Nord canadien]] et les endroits isolés du Canada<ref name="sujet"/>{{,}}<ref name="structure"/>. Les Rangers sont divisés en {{nombre|164|groupes}} de patrouille<ref name="structure"/>.


Un bataillon d'infanterie est divisé en [[Compagnie (militaire)|compagnies]] qui sont commandées par un [[Major#Canada|major]]<ref name="formations">''[http://www.army.forces.gc.ca/land-terre/ata-asl/units-unites-fra.asp Formations de l'Armée de terre]'' sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 14 mars 2011.</ref>. Les compagnies sont divisées en trois [[Peloton (militaire)|pelotons]] ou plus qui sont commandés par un [[lieutenant (grade militaire)|lieutenant]]<ref name="formations"/>. Un peloton comprend trois [[Section (militaire)|sections]] de huit fantassins commandées par un [[Sergent#Canada|sergent]]<ref name="formations"/>. La structure du génie de combat suit sensiblement la même que celle de l'infanterie à l'exception que les régiments sont les unités opérationnelles ; il n'y a donc pas de bataillon. Dans le génie de combat, les compagnies sont appelées « [[escadron]]s » et les pelotons sont appelés « [[Troupe (militaire)|troupes]] ». De son côté, l'arme blindée utilise la même terminologie que le génie de combat, mais a une structure un peu différente. Les troupes blindées comprennent 16 soldats au lieu de 36 et les escadrons comprennent quatre troupes<ref name="formations"/>. Les métiers de soutien au combat utilisent la même terminologie que l'infanterie, mais ont une structure différente et un effectif réparti autrement pour répondre spécifiquement à leurs besoins. Pour une mission, une équipe de combat est formée avec au moins une compagnie d'infanterie et un escadron de chars pour un total d'environ 250 soldats<ref name="formations"/>. Chaque équipe de combat est commandée par un major<ref name="formations"/>. Un groupement tactique est formé avec deux équipes de combat en plus d'artilleurs et d'ingénieurs de combat pour un total d'environ 750 soldats<ref name="formations"/>. Le groupement tactique peut également comprendre des éléments de l'[[Aviation royale du Canada]] et des éléments de soutien au combat<ref name="formations"/>. Cependant, la structure d'un groupement tactique est flexible et est organisée en fonction de la mission à exécuter<ref name="formations"/>. Un groupement tactique est généralement commandé par un [[Lieutenant-colonel#Canada|lieutenant-colonel]]<ref name="formations"/>.
Un bataillon d'infanterie est divisé en [[Compagnie (militaire)|compagnies]] qui sont commandées par un [[Major#Canada|major]]<ref name="formations">''[http://www.army.forces.gc.ca/land-terre/ata-asl/units-unites-fra.asp Formations de l'Armée de terre]'' sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 14 mars 2011.</ref>. Les compagnies sont divisées en trois [[Peloton (militaire)|pelotons]] ou plus qui sont commandés par un [[lieutenant (grade militaire)|lieutenant]]<ref name="formations"/>. Un peloton comprend trois [[Section (militaire)|sections]] de huit fantassins commandées par un [[Sergent#Canada|sergent]]<ref name="formations"/>. La structure du génie de combat suit sensiblement la même que celle de l'infanterie à l'exception que les régiments sont les unités opérationnelles ; il n'y a donc pas de bataillon. Dans le génie de combat, les compagnies sont appelées « [[escadron]]s » et les pelotons sont appelés « [[Troupe (militaire)|troupes]] ». De son côté, l'arme blindée utilise la même terminologie que le génie de combat, mais a une structure un peu différente. Les troupes blindées comprennent {{nombre|16|soldats}} au lieu de 36 et les escadrons comprennent quatre troupes<ref name="formations"/>. Les métiers de soutien au combat utilisent la même terminologie que l'infanterie, mais ont une structure différente et un effectif réparti autrement pour répondre spécifiquement à leurs besoins. Pour une mission, une équipe de combat est formée avec au moins une compagnie d'infanterie et un escadron de chars pour un total d'environ {{nombre|250|soldats}}<ref name="formations"/>. Chaque équipe de combat est commandée par un major<ref name="formations"/>. Un groupement tactique est formé avec deux équipes de combat en plus d'artilleurs et d'ingénieurs de combat pour un total d'environ {{nombre|750|soldats}}<ref name="formations"/>. Le groupement tactique peut également comprendre des éléments de l'[[Aviation royale du Canada]] et des éléments de soutien au combat<ref name="formations"/>. Cependant, la structure d'un groupement tactique est flexible et est organisée en fonction de la mission à exécuter<ref name="formations"/>. Un groupement tactique est généralement commandé par un [[Lieutenant-colonel#Canada|lieutenant-colonel]]<ref name="formations"/>.


Les unités de l'Armée sont réparties sur sept grandes [[Base des Forces canadiennes|bases des Forces canadiennes]] (BFC) : [[Base des Forces canadiennes Gagetown|Gagetown]] au [[Nouveau-Brunswick]], [[Base des Forces canadiennes Valcartier|Valcartier]] au [[Québec]], Kingston et [[Base des Forces canadiennes Petawawa|Petawawa]] en Ontario, [[Base des Forces canadiennes Shilo|Shilo]] au [[Manitoba]] ainsi qu'[[Base des Forces canadiennes Edmonton|Edmonton]] en [[Alberta]]<ref name="sujet"/>.
Les unités de l'Armée sont réparties sur sept grandes [[Base des Forces canadiennes|bases des Forces canadiennes]] (BFC) : [[Base des Forces canadiennes Gagetown|Gagetown]] au [[Nouveau-Brunswick]], [[Base des Forces canadiennes Valcartier|Valcartier]] au [[Québec]], Kingston et [[Base des Forces canadiennes Petawawa|Petawawa]] en Ontario, [[Base des Forces canadiennes Shilo|Shilo]] au [[Manitoba]] ainsi qu'[[Base des Forces canadiennes Edmonton|Edmonton]] en [[Alberta]]<ref name="sujet"/>.
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{{article détaillé|3e Division du Canada}}
{{article détaillé|3e Division du Canada}}


La {{3e}} Division du Canada ({{3e}} Div Can) est responsable des unités de l'armée situées dans l'Ouest de l'Ontario, au Manitoba, en [[Saskatchewan]], en Alberta et en [[Colombie-Britannique]]<ref name="about-lfwa">{{en}} ''[http://www.army.forces.gc.ca/lfwa/about_lfwa_jtfw.asp LFWA - JTFW Headquarters]'' sur le site du Land Force Western Area, page consultée le 13 mars 2011.</ref>. Il comprend un groupe-brigade mécanisé régulier et trois groupes-brigades de réserve<ref name="about-lfwa"/>{{,}}<ref name="lfwa">{{en}} ''[http://www.army.forces.gc.ca/lfwa/what_is_lfwa.asp Land Force Western Area]'' sur le site du Land Force Western Area, page consultée le 13 mars 2011.</ref>. Le secteur comprend également un groupe de patrouille des rangers<ref name="lfwa"/>. L'effectif du secteur est de plus de {{formatnum:6000}} réguliers, {{formatnum:5700}} réservistes et {{formatnum:1200}} civils<ref name="lfwa"/>.
La {{3e}} Division du Canada ({{3e}} Div Can) est responsable des unités de l'armée situées dans l'Ouest de l'Ontario, au Manitoba, en [[Saskatchewan]], en Alberta et en [[Colombie-Britannique]]<ref name="about-lfwa">{{en}} ''[http://www.army.forces.gc.ca/lfwa/about_lfwa_jtfw.asp LFWA - JTFW Headquarters]'' sur le site du Land Force Western Area, page consultée le 13 mars 2011.</ref>. Il comprend un groupe-brigade mécanisé régulier et trois groupes-brigades de réserve<ref name="about-lfwa"/>{{,}}<ref name="lfwa">{{en}} ''[http://www.army.forces.gc.ca/lfwa/what_is_lfwa.asp Land Force Western Area]'' sur le site du Land Force Western Area, page consultée le 13 mars 2011.</ref>. Le secteur comprend également un groupe de patrouille des rangers<ref name="lfwa"/>. L'effectif du secteur est de plus de {{nb|6000 réguliers}}, {{nb|5700 réservistes}} et {{nb|1200 civils}}<ref name="lfwa"/>.


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{{article détaillé|4e Division du Canada}}
{{article détaillé|4e Division du Canada}}


La {{4e}} Division du Canada ({{4e}} Div Can) est responsable des unités de l'Armée située en Ontario<ref name="sujet-lfca">''[http://www.army.gc.ca/iaol/143000440000002/143000440000988/index-Fra.html Au Sujet]'' sur le site du secteur du Centre de la Force terrestre, page consultée le 12 mars 2011.</ref>. La {{4e}} Div Can emploie {{formatnum:5000}} réguliers, {{formatnum:5500}} réservistes et {{formatnum:1200}} civils. Ses quartiers généraux sont situés à [[Toronto]].
La {{4e}} Division du Canada ({{4e}} Div Can) est responsable des unités de l'Armée située en Ontario<ref name="sujet-lfca">''[http://www.army.gc.ca/iaol/143000440000002/143000440000988/index-Fra.html Au Sujet]'' sur le site du secteur du Centre de la Force terrestre, page consultée le 12 mars 2011.</ref>. La {{4e}} Div Can emploie {{nb|5000 réguliers}}, {{nb|5500 réservistes}} et {{nb|1200 civils}}. Ses quartiers généraux sont situés à [[Toronto]].


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{{article détaillé|5e Division du Canada}}
{{article détaillé|5e Division du Canada}}


La {{5e}} Division du Canada ({{5e}} Div Can) est responsable des unités de l'Armée situées dans les quatre [[provinces maritimes]] à l'exception du [[Centre d'instruction au combat (Canada)|Centre d'instruction au combat]] sur la BFC Gagetown qui relève directement du Centre de doctrine et d’instruction de l’Armée canadienne<ref name="about-lfaa">{{en}} ''[http://www.army.forces.gc.ca/lfaa_hq/about_us.html About us]'' sur le site du Land Force Atlantic Area, page consultée le 12 mars 2011.</ref>. Les quartiers généraux du secteur sont situés sur la [[Base des Forces canadiennes Halifax|BFC Halifax]] en [[Nouvelle-Écosse]]. En tout, 4 unités de la Force régulière et 23 unités de la Première réserve sont sous la responsabilité du secteur de l'Atlantique pour un effectif total d'environ {{formatnum:7000}} employés, comprenant {{formatnum:2400}} réguliers, {{formatnum:3100}} réservistes, 700 rangers et 700 civils<ref name="about-lfaa"/>.
La {{5e}} Division du Canada ({{5e}} Div Can) est responsable des unités de l'Armée situées dans les quatre [[provinces maritimes]] à l'exception du [[Centre d'instruction au combat (Canada)|Centre d'instruction au combat]] sur la BFC Gagetown qui relève directement du Centre de doctrine et d’instruction de l’Armée canadienne<ref name="about-lfaa">{{en}} ''[http://www.army.forces.gc.ca/lfaa_hq/about_us.html About us]'' sur le site du Land Force Atlantic Area, page consultée le 12 mars 2011.</ref>. Les quartiers généraux du secteur sont situés sur la [[Base des Forces canadiennes Halifax|BFC Halifax]] en [[Nouvelle-Écosse]]. En tout, 4 unités de la Force régulière et 23 unités de la Première réserve sont sous la responsabilité du secteur de l'Atlantique pour un effectif total d'environ {{nombre|7000|employés}}, comprenant {{nb|2400 réguliers}}, {{nb|3100 réservistes}}, {{nb|700 rangers}} et {{nb|700 civils}}<ref name="about-lfaa"/>.


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{{article détaillé|Centre de doctrine et d’instruction de l’Armée canadienne|}}
{{article détaillé|Centre de doctrine et d’instruction de l’Armée canadienne|}}


Le Centre de doctrine et d’instruction de l’Armée canadienne a pour rôle de diriger l'entraînement et l'éducation des militaires de l'Armée<ref>''[http://armyapp.forces.gc.ca/lfdts-sdift/mission-fra.asp Énoncé de mission]'' sur le site du Système de la doctrine et de l'instruction de la Force terrestre, page consultée le 14 mars 2011.</ref>. Il comprend plus de {{formatnum:2500}} militaires. Ses unités sont réparties sur trois bases : Kingston en Ontario, Gagetown au Nouveau-Brunswick et [[Base des Forces canadiennes Wainwright|Wainwright]] en Alberta. Son quartier général est situé à Kingston. Le commandant du SDIFT est le major-général D.A. Fraser<ref>''[http://armyapp.forces.gc.ca/lfdts-sdift/bio/comm-fra.asp Major-général D.A. Fraser, CMM, CSM, MSM, CD - Commandant Système de la doctrine et de l'instruction de la Force terrestre]'' sur le site du Système de la doctrine et de l'instruction de la Force terrestre, page consultée le 14 mars 2011.</ref>. Le SDIFT comprend le Centre d'instruction au combat situé sur la BFC Gagetown qui agit au même niveau que les groupes-brigades. Celui-ci comprend les écoles des quatre armes de combat de la Force terrestre. Le SDIFT comprend également le Centre d'entraînement aux manœuvres situé sur la BFC Wainwright.
Le Centre de doctrine et d’instruction de l’Armée canadienne a pour rôle de diriger l'entraînement et l'éducation des militaires de l'Armée<ref>''[http://armyapp.forces.gc.ca/lfdts-sdift/mission-fra.asp Énoncé de mission]'' sur le site du Système de la doctrine et de l'instruction de la Force terrestre, page consultée le 14 mars 2011.</ref>. Il comprend plus de {{nombre|2500|militaires}}. Ses unités sont réparties sur trois bases : Kingston en Ontario, Gagetown au Nouveau-Brunswick et [[Base des Forces canadiennes Wainwright|Wainwright]] en Alberta. Son quartier général est situé à Kingston. Le commandant du SDIFT est le major-général D.A. Fraser<ref>''[http://armyapp.forces.gc.ca/lfdts-sdift/bio/comm-fra.asp Major-général D.A. Fraser, CMM, CSM, MSM, CD - Commandant Système de la doctrine et de l'instruction de la Force terrestre]'' sur le site du Système de la doctrine et de l'instruction de la Force terrestre, page consultée le 14 mars 2011.</ref>. Le SDIFT comprend le Centre d'instruction au combat situé sur la BFC Gagetown qui agit au même niveau que les groupes-brigades. Celui-ci comprend les écoles des quatre armes de combat de la Force terrestre. Le SDIFT comprend également le Centre d'entraînement aux manœuvres situé sur la BFC Wainwright.


== Équipement ==
== Équipement ==
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{{article détaillé|Liste de l'équipement de l'Armée canadienne}}
{{article détaillé|Liste de l'équipement de l'Armée canadienne}}


L'Armée canadienne en 2011 possède environ {{formatnum:1700}} véhicules blindés et {{formatnum:9400}} véhicules utilitaires<ref name="statistiques"/>. Les véhicules blindés incluent environ 650 [[VBL III]] (véhicule blindé léger), 110 [[Char Leopard 2|chars Leopard 2]], 200 [[Véhicule de reconnaissance Coyote|véhicules de reconnaissance Coyote]] et environ 100 VBL6<ref name="statistiques"/>{{,}}<ref name="véhicules">''[http://www.army.forces.gc.ca/land-terre/equipment-equipement/equipment-type-fra.asp?cat=1 Équipement : Véhicules]'' sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 13 mars 2011</ref>. Elle possède également environ 220 canons d'artillerie incluant environ 30 [[LG1 Mark II]] ([[obusier]] remorqué de {{unité|105|mm}}), 80 [[M108/M109|M109]] ([[canon automoteur]] de {{unité|155|mm}}), environ 30 [[M777 howitzer|M777]] (obusier de 155 mm) et 100 [[Howitzer 105 mm M2A1|C3]] (obusier remorqué de {{unité|105|mm}})<ref name="statistiques"/>{{,}}<ref name="armes">''[http://www.army.forces.gc.ca/land-terre/equipment-equipement/equipment-type-fra.asp?cat=2 Équipement : Armes]'' sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 13 mars 2011</ref>. De plus, elle a environ 90 canons et systèmes de défense antiaérienne<ref name="statistiques"/>.
L'Armée canadienne en 2011 possède environ {{nb|1700 véhicules}} blindés et {{nb|9400 véhicules}} utilitaires<ref name="statistiques"/>. Les véhicules blindés incluent environ 650 [[VBL III]] (véhicules blindés légers), 110 [[Char Leopard 2|chars Leopard 2]], 200 [[Véhicule de reconnaissance Coyote|véhicules de reconnaissance Coyote]] et environ 100 VBL6<ref name="statistiques"/>{{,}}<ref name="véhicules">''[http://www.army.forces.gc.ca/land-terre/equipment-equipement/equipment-type-fra.asp?cat=1 Équipement : Véhicules]'' sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 13 mars 2011</ref>. Elle possède également environ {{nb|220 canons}} d'artillerie incluant environ 30 [[LG1 Mark II]] ([[obusier]] remorqués de {{unité|105|mm}}), 80 [[M108/M109|M109]] ([[canons automoteurs]] de {{unité|155|mm}}), environ 30 [[M777 howitzer|M777]] (obusier de {{unité|155|mm}}) et 100 [[Howitzer 105 mm M2A1|C3]] (obusiers remorqués de {{unité|105|mm}})<ref name="statistiques"/>{{,}}<ref name="armes">''[http://www.army.forces.gc.ca/land-terre/equipment-equipement/equipment-type-fra.asp?cat=2 Équipement : Armes]'' sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 13 mars 2011</ref>. De plus, elle a environ {{nb|90 canons}} et systèmes de défense antiaérienne<ref name="statistiques"/>.


[[Fichier:C7A1 with IronSights.JPG|vignette|gauche|Fusil d'assaut C7A1 muni d'une [[Baïonnette (arme)|baïonnette]]]]
[[Fichier:C7A1 with IronSights.JPG|vignette|gauche|Fusil d'assaut C7A1 muni d'une [[Baïonnette (arme)|baïonnette]]]]
Le principal fusil d'assaut utilisé par l'infanterie est le [[Diemaco C7A1|C7]], un [[M16 (fusil)|M16]] modifié<ref>''[http://www.army.forces.gc.ca/land-terre/equipment-equipement/item-fra.asp?product=92 Fusil d’assaut C7A1]'' sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 13 mars 2011</ref>. La variante C7A2 qui est présentement utilisée est la version noire et verte du C7A1 et reprend la crosse rétractable de la [[Diemaco C8|carabine C8]]. Les armes de base d'une section d'infanterie incluent également la [[grenade à main]], le [[lance-grenades]] [[M203]], la [[mitrailleuse]] légère [[FN Minimi|C9]], la mitrailleuse lourde [[FN MAG|C6]] et le lance grenade automatique {{Lien|langue=en|trad=Heckler_&_Koch_GMG|fr=Heckler_&_Koch_GMG|texte=C16}}<ref name="armes"/>. Les Rangers canadiens utilisent le fusil [[Lee Enfield n°4|Lee Enfield {{numéro}}4]] pour se protéger de la faune sauvage et pour leur subsistance.
Le principal fusil d'assaut utilisé par l'infanterie est le [[Diemaco C7A1|C7]], un [[M16 (fusil)|M16]] modifié<ref>''[http://www.army.forces.gc.ca/land-terre/equipment-equipement/item-fra.asp?product=92 Fusil d’assaut C7A1]'' sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 13 mars 2011</ref>. La variante C7A2 qui est présentement utilisée est la version noire et verte du C7A1 et reprend la crosse rétractable de la [[Diemaco C8|carabine C8]]. Les armes de base d'une section d'infanterie incluent également la [[grenade à main]], le [[lance-grenades]] [[M203]], la [[mitrailleuse]] légère [[FN Minimi|C9]], la mitrailleuse lourde [[FN MAG|C6]] et le lance grenade automatique [[Heckler & Koch GMG|C16]]<ref name="armes"/>. Les Rangers canadiens utilisent la carabine C19 ( Tikka T3 CTR de SAKO) particulièrement bien adaptées au climat arctique ,pour se protéger et pour la chasse.


== Histoire ==
== Histoire ==
[[Fichier:The Canadian Militia, 1898.jpg|vignette|Uniformes de la Milice en 1898]]
[[Fichier:The Canadian Militia, 1898.jpg|vignette|Uniformes de la Milice en 1898]]
{{Article détaillé|Histoire militaire du Canada}}
{{Article détaillé|Histoire militaire du Canada}}
Avant la création de la [[Confédération canadienne]] en 1867, les unités militaires faisaient partie de l'armée [[France|française]] puis de l'armée [[Grande-Bretagne|britannique]]. En effet, le Royaume-Uni était responsable de la défense du Canada de [[1763]] à 1867. La [[Milice canadienne]] a été créée en [[1855]], mais elle n'avait qu'un rôle limité jusqu'au départ des troupes britanniques en 1867. Les premières opérations de la Milice furent de défendre le Canada contre les [[raids féniens]] puis lors de la [[Rébellion du Nord-Ouest]] à la fin du {{s-|XIX|e}}. Le premier déploiement outremer des Canadiens a été pour la [[Seconde Guerre des Boers]] en [[Afrique du Sud]] en support à l'[[Armée de terre britannique|armée britannique]]. Par la suite, l'Armée canadienne a participé aux deux guerres mondiales en [[Europe]]. Le {{date|1er|février|1968|au Canada}}, elle devint le Commandement mobile lorsqu'elle a été unifiée avec la [[Marine royale canadienne]] et l'[[Aviation royale canadienne]] sous une même structure<ref>{{en}} ''[[#milberry|Sixty Years - The RCAF and CF Air Command 1924–1984]]'', {{p.|366-367}}</ref>. Plus tard, ce dernier devint le Commandement des forces mobiles lorsque les éléments d'aviation tactique ont été transférés au Commandement de la Force aérienne récemment créé. Il fut renommé Commandement de la Force terrestre en 1997 et ré-adopta le nom d'Armée canadienne en 2010<ref>{{lien web|url=http://www.canadiansoldiers.com/organization/canadianarmy.htm|titre=Canadian Army|site=Canadiensoldiers.com|consulté le=9 avril 2011}}</ref>.
Avant la création de la [[Confédération canadienne]] en 1867, les unités militaires faisaient partie de l'armée [[France|française]] puis de l'armée [[Grande-Bretagne|britannique]]. En effet, le Royaume-Uni était responsable de la défense du Canada de [[1763]] à 1867. La [[Milice canadienne]] a été créée en 1855, mais elle n'avait qu'un rôle limité jusqu'au départ des troupes britanniques en 1867. Les premières opérations de la Milice furent de défendre le Canada contre les [[raids féniens]] puis lors de la [[rébellion du Nord-Ouest]] à la fin du {{s-|XIX|e}}. Le premier déploiement outremer des Canadiens a été pour la [[seconde guerre des Boers]] en [[Afrique du Sud]] en support à l'[[Armée de terre britannique|armée britannique]]. Par la suite, l'Armée canadienne a participé aux deux guerres mondiales en [[Europe]]. Le {{date|1er|février|1968|au Canada}}, elle devint le Commandement mobile lorsqu'elle a été unifiée avec la [[Marine royale canadienne]] et l'[[Aviation royale canadienne]] sous une même structure<ref>{{en}} ''[[#milberry|Sixty Years - The RCAF and CF Air Command 1924–1984]]'', {{p.|366-367}}</ref>. Plus tard, ce dernier devint le Commandement des forces mobiles lorsque les éléments d'aviation tactique ont été transférés au Commandement de la Force aérienne récemment créé. Il fut renommé Commandement de la Force terrestre en 1997 et ré-adopta le nom d'Armée canadienne en 2010<ref>{{lien web|url=http://www.canadiansoldiers.com/organization/canadianarmy.htm|titre=Canadian Army|site=Canadiensoldiers.com|consulté le=9 avril 2011}}.</ref>.


== Symboles et traditions ==
== Symboles et traditions ==
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[[Fichier:R22eR Québec-4.JPG|vignette|Uniformes écarlates et bouc, mascotte régimentaire, du Royal {{22e}} Régiment, deux traditions empruntées au [[Royal Welch Fusiliers]] du Royaume-Uni auquel le régiment est affilié]]
[[Fichier:R22eR Québec-4.JPG|vignette|Uniformes écarlates et bouc, mascotte régimentaire, du Royal {{22e}} Régiment, deux traditions empruntées au [[Royal Welch Fusiliers]] du Royaume-Uni auquel le régiment est affilié]]


Le symbole de l'Armée canadienne qui est utilisé sur l'emblème et sur le drapeau est une [[feuille d'érable]] rouge sur deux épées croisées. Selon l'Autorité héraldique du Canada, le blasonnement du symbole est « Deux épées au naturel garnies d’or passées en sautoir à une feuille d’érable de gueules, veinée d’or »<ref name="héraldique">{{lien web|url=http://archive.gg.ca/heraldry/pub-reg/project-pic.asp?lang=f&ProjectID=1256&ProjectElementID=4782|titre=Commandement de la Force terrestre dans le Registre public des armoiries, drapeaux et insignes du Canada|site=Autorité héraldique du Canada du gouverneur général du Canada|consulté le=15 mars 2011}}</ref>.
Le symbole de l'Armée canadienne qui est utilisé sur l'emblème et sur le drapeau est une [[feuille d'érable]] rouge sur deux épées croisées. Selon l'Autorité héraldique du Canada, le blasonnement du symbole est « Deux épées au naturel garnies d’or passées en sautoir à une feuille d’érable de gueules, veinée d’or »<ref name="héraldique">{{lien web|url=http://archive.gg.ca/heraldry/pub-reg/project-pic.asp?lang=f&ProjectID=1256&ProjectElementID=4782|titre=Commandement de la Force terrestre dans le Registre public des armoiries, drapeaux et insignes du Canada|site=Autorité héraldique du Canada du gouverneur général du Canada|consulté le=15 mars 2011}}.</ref>.


L'actuel drapeau de l’Armée canadienne présenté le 14 janvier 2016 s’inspire du drapeau canadien et arbore une feuille d’érable blanche stylisée sur un fond rouge en plus du [[Drapeau du Canada|drapeau national]] au coin supérieur du côté du mât ou au « canton dextre » en termes héraldiques<ref name="héraldique"/>. L’insigne utilisé par les membres de l’Armée canadienne durant la Seconde Guerre mondiale et la guerre de Corée, soit trois feuilles d’érable par-dessus deux épées croisées, est superposé à la feuille d’érable blanche. Au-dessus de la feuille centrale se trouve une image de la couronne de Saint-Édouard, symbole employé lors des cérémonies de couronnement depuis plus de 300 ans. Il s'agit du cinquième drapeau depuis 1944<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur1=|titre=L’Armée canadienne a dévoilé son nouveau drapeau |url=http://www.45enord.ca/2016/07/larmee-canadienne-a-devoile-son-nouveau-drapeau/|date=29 juillet 2016 |site=http://www.45enord.ca/ |consulté le= 2 août 2016}}.</ref>.
L'actuel drapeau de l’Armée canadienne présenté le 14 janvier 2016 s’inspire du drapeau canadien et arbore une feuille d’érable blanche stylisée sur un fond rouge en plus du [[Drapeau du Canada|drapeau national]] au coin supérieur du côté du mât ou au « canton dextre » en termes héraldiques<ref name="héraldique"/>. L’insigne utilisé par les membres de l’Armée canadienne durant la Seconde Guerre mondiale et la guerre de Corée, soit trois feuilles d’érable par-dessus deux épées croisées, est superposé à la feuille d’érable blanche. Au-dessus de la feuille centrale se trouve une image de la couronne de Saint-Édouard, symbole employé lors des cérémonies de couronnement depuis plus de {{nombre|300|ans}}. Il s'agit du cinquième drapeau depuis 1944<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur1=|titre=L’Armée canadienne a dévoilé son nouveau drapeau |url=http://www.45enord.ca/2016/07/larmee-canadienne-a-devoile-son-nouveau-drapeau/|date=29 juillet 2016 |site=45enord.ca |consulté le= 2 août 2016|brisé le = 2023-10-26}}.</ref>.


Le drapeau entre 1998 et 2016 de l'Armée canadienne est blanc et porte ce symbole en son centre en plus du drapeau national au coin supérieur du côté du mât. L'Armée canadienne a d'abord utilisé l'''[[Drapeau du Royaume-Uni|Union Jack]]'', le drapeau du Royaume-Uni. C'est d'ailleurs le drapeau qu'elle portait lors de la Première Guerre mondiale<ref name="drapeaux">''[http://www.forces.gc.ca/site/news-nouvelles/news-nouvelles-fra.asp?id=3903 Drapeaux déployés par l'Armée canadienne]'', Fiche technique de la Défense nationale et des Forces canadiennes, 16 août 2011, page consultée le 2 février 2012</ref>.
Le drapeau entre 1998 et 2016 de l'Armée canadienne est blanc et porte ce symbole en son centre en plus du drapeau national au coin supérieur du côté du mât. L'Armée canadienne a d'abord utilisé l'''[[Drapeau du Royaume-Uni|Union Jack]]'', le drapeau du Royaume-Uni. C'est d'ailleurs le drapeau qu'elle portait lors de la Première Guerre mondiale<ref name="drapeaux">''[http://www.forces.gc.ca/site/news-nouvelles/news-nouvelles-fra.asp?id=3903 Drapeaux déployés par l'Armée canadienne]'', Fiche technique de la Défense nationale et des Forces canadiennes, 16 août 2011, page consultée le 2 février 2012</ref>.


Les traditions des régiments de la Force terrestre tirent leurs racines de l'histoire du Canada, mais aussi de celle de l'armée britannique. En effet, plusieurs régiments ont été formés selon le modèle britannique et un système d'affiliation a été mis en place afin de mettre en avant l'histoire militaire partagée entre les deux nations. Par exemple, des traditions comme celle des honneurs de bataille et des couleurs ont été conservées par plusieurs régiments canadiens. De plus, le [[colonel en chef]] des régiments est la plupart du temps issu de la [[Maison de Windsor|famille royale]]<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.army.gc.ca/IAOL/143000440000029/143000440000638/HTMLFiles/Chapter%201.pdf|titre=''{{lang|en|Regimental Manual of Princess Patricia's Canadian Light Infantry}}'' chapitre 1, p. 1-5/13|consulté le=8 avril 2011|format=pdf|site=army.gc.ca}}</ref>.
Les traditions des régiments de la Force terrestre tirent leurs racines de l'histoire du Canada, mais aussi de celle de l'armée britannique. En effet, plusieurs régiments ont été formés selon le modèle britannique et un système d'affiliation a été mis en place afin de mettre en avant l'histoire militaire partagée entre les deux nations. Par exemple, des traditions comme celle des honneurs de bataille et des couleurs ont été conservées par plusieurs régiments canadiens. De plus, le [[colonel en chef]] des régiments est la plupart du temps issu de la [[Maison de Windsor|famille royale]]<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.army.gc.ca/IAOL/143000440000029/143000440000638/HTMLFiles/Chapter%201.pdf|titre=''{{lang|en|Regimental Manual of Princess Patricia's Canadian Light Infantry}}'' chapitre 1, p. 1-5/13|consulté le=8 avril 2011|format=pdf|site=army.gc.ca|brisé le = 2023-10-26}}.</ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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{{Traduction/Référence|en|Canadian Forces Land Force Command|418240606}}
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== Annexes ==
== Annexes ==
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=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
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* {{ouvrage |nom1=Stacey |prénom1=C.P. |traducteur=Bureau de traduction de l’Armée |titre=L’Armée canadienne, 1939 - 1945, Résumé historique officiel |pages totales=404 |éditeur=Ministère de la Défense nationale |lire en ligne=http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca/dhh-dhp/his/docs/CDN_ARMY_39-45_F.pdf |lieu=Ottawa |année=1949}} {{pdf}}
* {{Ouvrage |prénom1=C.P. |nom1=Stacey |traducteur=Bureau de traduction de l’Armée |titre=L’Armée canadienne, 1939 - 1945, Résumé historique officiel |lieu=Ottawa |éditeur=Ministère de la Défense nationale |année=1949 |pages totales=404 |isbn= |lire en ligne=http://www.cmp-cpm.forces.gc.ca/dhh-dhp/his/docs/CDN_ARMY_39-45_F.pdf}} {{pdf}}
* {{ouvrage |langue=en |nom1=Bercuson |prénom1=David Jay |nom2=[[Jack Granatstein]] |titre=Dictionary of Canadian Military History |éditeur=Oxford University Press Canada |année=1994 |isbn=0195411072}}
* {{Ouvrage |langue=en |prénom1=David Jay |nom1=Bercuson |nom2=[[Jack Granatstein]] |titre=Dictionary of Canadian Military History |éditeur=Oxford University Press Canada |année=1994 |isbn=978-0-19-541107-2 |isbn10=0195411072}}
* {{ouvrage |langue=en |nom1=Morton |prénom1=Desmond |titre=A military history of Canada |lieu=Toronto |année=1999 |isbn=0771065140}}
* {{Ouvrage |langue=en |prénom1=Desmond |nom1=Morton |titre=A military history of Canada |lieu=Toronto |éditeur= |année=1999 |isbn=978-0-7710-6514-9 |isbn10=0771065140}}
* {{ouvrage |langue=en |nom1=Milberry |prénom1=Larry |titre=Sixty Years - The RCAF and CF Air Command 1924–1984 |éditeur=Canav Books |lieu=Toronto |année=1984 |pages totales=480 |isbn=0-9690703-4-9 |id=milberry}} {{plume}}
* {{Ouvrage |langue=en |prénom=Jack L. |nom=Granatstein |titre=Canada's Army |sous-titre=Waging war and keeping the peace |numéro édition=Seconde |lieu=Toronto |éditeur=University of Toronto Press |année=2011 |isbn=9781442611788 |pages totales=573}}.
* {{ouvrage |langue=en |nom1=Zuehlke |prénom1=Mark |titre=Canadian Military Atlas: Four Centuries of Conflict from New France to Kosovo |année=2006 |éditeur=Douglas & McIntyre |isbn=9781553652090}}
* {{Ouvrage |id=milberry |langue=en |prénom1=Larry |nom1=Milberry |titre=Sixty Years |sous-titre=The RCAF and CF Air Command 1924–1984 |lieu=Toronto |éditeur=Canav Books |année=1984 |pages totales=480 |isbn=978-0-9690703-4-4 |isbn10=0-9690703-4-9}} {{plume}}
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=== Liens externes ===
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* [http://www.army-armee.forces.gc.ca/fr/index.page? Site Web de l'Armée canadienne]
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Armée canadienne
(en) Canadian Army
Image illustrative de l’article Armée canadienne
Emblème de l’Armée canadienne.
Image illustrative de l’article Armée canadienne
Drapeau de l’Armée canadienne.

Création
Pays Drapeau du Canada Canada
Allégeance Charles III
Type Commandement
Rôle Armée de terre
Effectif 44 200
Fait partie de Forces armées canadiennes
Composée de 2e Division du Canada
3e Division du Canada
4e Division du Canada
5e Division du Canada
Centre de doctrine et d’instruction de l’Armée canadienne
Devise Vigilamus pro te : Nous protégeons nos foyers et nos droits[1]
Commandant Michael Wright

L'Armée canadienne (en anglais : Canadian Army) est le commandement des Forces armées canadiennes de Sa Majesté (FAC) responsable des opérations militaires terrestres au Canada et à l'étranger. Avec l'Aviation royale du Canada et la Marine royale canadienne, il s'agit de l'un des trois commandements environnementaux des FAC.

L'Armée canadienne est la plus grande branche des Forces armées canadiennes, avec un effectif total de 40 100 soldats en 2016 en plus de 4 100 civils. Son principal rôle est de développer et de maintenir des forces terrestres aptes à accomplir les besoins en défense et à servir les intérêts canadiens. Elle a des bases dans l'ensemble du pays et est responsable pour la Réserve de l'Armée, la plus grande composante de la Première Réserve. Le chef d'état-major de l'Armée canadienne est le lieutenant-général Michael Wright, et ses quartiers généraux sont localisés avec les quartiers généraux de la Défense nationale à Ottawa, en Ontario.

Avant 1940, les forces terrestres étaient connues sous le nom de Milice canadienne. Le nom d'« Armée canadienne » devint officiel en 1940 dans la foulée de la Seconde Guerre mondiale. En 1966, en préparation pour l'unification des trois éléments en 1968, toutes les forces terrestres furent placées sous le Commandement mobile. Ainsi, depuis 1968, l'Armée canadienne n'est plus une entité légale distincte de l'Aviation royale du Canada et de la Marine royale canadienne. En 1975, les forces terrestres furent placées sous le Commandement des forces mobiles lors de l'assignation des unités aériennes tactiques au Commandement de la Force aérienne récemment créé. En 1993, lors d'une réorganisation des Forces canadiennes, il fut renommé en Commandement des Forces terrestres. En 2011, il ré-adopta le nom d'Armée canadienne (un faux-ami déjà en 1940 au lieu de la traduction exacte de: Armée de terre canadienne). Le mot français « armée » signifie « forces armées », donc inclut la marine de guerre et l'armée de l'air (termes utilisés par d'autres pays francophones) et non seulement les forces terrestres (traduit en anglais par army).

L'Armée canadienne comprend six types d'unité : l'infanterie, l'artillerie, l'arme blindée, le génie de combat, le soutien au combat et les transmissions. Elle comprend des militaires de la Force régulière qui travaillent à temps plein et de la Première réserve qui travaillent surtout à temps partiel. Les unités de l'Armée sont réparties au sein de six formations. L'Armée comprend trois groupes-brigades mécanisés réguliers et dix groupes-brigades de réserve. Les unités en mission opérationnelle sont placées sous le Commandement des opérations interarmées du Canada et sont généralement organisées en groupements tactiques formés autour de l'un des bataillons des trois régiments réguliers d'infanterie, le Princess Patricia's Canadian Light Infantry, le Royal 22e Régiment et le Royal Canadian Regiment, pour les missions outremers de grande envergure.

La mission de l'Armée canadienne est de maintenir les forces terrestres canadiennes aptes à répondre efficacement aux besoins en défense du Canada et aux missions des Forces armées canadiennes[2]. Ces dernières sont de protéger la souveraineté du Canada et ses intérêts, de défendre l'Amérique du Nord en coopération avec les États-Unis et de promouvoir la paix mondiale en participant à des missions à l'étranger[3]. Au sein de l'Armée canadienne, ces missions se définissent spécifiquement par la protection du Canada en effectuant de la surveillance terrestre, par l'aide aux autorités civiles en cas de besoin et par le soutien des intérêts canadiens à l'étranger en fournissant des soldats pour les déploiements[2],[4].

Le principal rôle de l'Armée canadienne est en fait de développer et de maintenir des forces efficaces au combat prêtes à répondre à ces objectifs[2],[4]. L'Armée canadienne participe à des missions sous l'égide de l'Organisation des Nations unies et de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord en plus de missions d'aide humanitaire[2],[5],[6]. Par exemple, entre 2000 et 2002, le Canada a maintenu entre 3 000 et 4 000 soldats en mission à l'extérieur du Canada[7].

Organigramme de l'Armée canadienne.
Agrandissez cette image.

Le commandant de l'Armée est nommé le chef d'état-major de l'Armée canadienne et est présentement le lieutenant-général Michael Wright. Les quartiers généraux de l'Armée sont situés à même les quartiers généraux de la Défense nationale à Ottawa, la capitale du Canada[8]. L'effectif de l'armée de terre est le plus important des trois éléments des FAC avec 22 800 soldats réguliers, 17 300 réservistes et 4 100 civils[9],[10],[2],[7]. Le nombre de femmes dans l'Armée est de plus de 1 100 ; cependant, elles sont moins de 200 dans les armes de combat[7]. L'Armée comprend six types d'unité : l'infanterie, l'artillerie, l'arme blindée, le génie de combat, le soutien au combat et les transmissions[11]. Les quatre premiers sont appelés « armes de combat ».

L'Armée canadienne est divisée en six formations : cinq divisions en plus du Centre de doctrine et d’instruction de l’Armée canadienne. Les 2e, 3e, 4e et 5e Division du Canada sont des commandements opérationnels correspondant à une région géographique du Canada, respectivement le Québec, l'Ouest canadien, l'Ontario et les provinces atlantiques. La 1re Division du Canada est quant à elle composée d'unités déployables et est notamment responsable pour les opérations d'évacuation de non-combattants et les déploiements en cas de catastrophe[12]. Ses quartiers généraux sont situés à Kingston en Ontario. De son côté, le Centre de doctrine et d’instruction de l’Armée canadienne comprend des unités responsables pour l'instruction et la formation réparties au travers du Canada et est également dirigé à partir de Kingston. La 1re Division du Canada et le Centre de doctrine et d’instruction de l’Armée canadienne sont commandés par des major-généraux tandis que les autres divisions sont commandées par un brigadier-général.

L'Armée canadienne comprend trois groupes-brigades mécanisés au sein de la Force régulière et dix groupes-brigades au sein de la Première réserve, répartis dans une centaine de localités au Canada[10],[2],[8],[13]. Chaque groupe-brigade mécanisé est composé de trois bataillons d'infanterie (deux mécanisés et un léger), d'un régiment blindé, d'un régiment d'artillerie, d'un régiment de génie de combat, d'un escadron de reconnaissance et des unités de soutien au combat et logistique[10],[8]. En dehors des groupes-brigades, la Force régulière de l'Armée canadienne comprend également un régiment d'appui du génie, un régiment de défense antiaérienne et un régiment de guerre électronique[8]. La Première réserve comprend 51 bataillons d'infanterie, 17 unités de reconnaissance, 17 unités d'artillerie, 12 unités du génie, 19 unités de logistique, 4 unités de renseignement et 4 unités de police militaire[8]. De plus, l'Armée a la responsabilité des Rangers canadiens qui garantissent une présence militaire dans le Nord canadien et les endroits isolés du Canada[10],[8]. Les Rangers sont divisés en 164 groupes de patrouille[8].

Un bataillon d'infanterie est divisé en compagnies qui sont commandées par un major[14]. Les compagnies sont divisées en trois pelotons ou plus qui sont commandés par un lieutenant[14]. Un peloton comprend trois sections de huit fantassins commandées par un sergent[14]. La structure du génie de combat suit sensiblement la même que celle de l'infanterie à l'exception que les régiments sont les unités opérationnelles ; il n'y a donc pas de bataillon. Dans le génie de combat, les compagnies sont appelées « escadrons » et les pelotons sont appelés « troupes ». De son côté, l'arme blindée utilise la même terminologie que le génie de combat, mais a une structure un peu différente. Les troupes blindées comprennent 16 soldats au lieu de 36 et les escadrons comprennent quatre troupes[14]. Les métiers de soutien au combat utilisent la même terminologie que l'infanterie, mais ont une structure différente et un effectif réparti autrement pour répondre spécifiquement à leurs besoins. Pour une mission, une équipe de combat est formée avec au moins une compagnie d'infanterie et un escadron de chars pour un total d'environ 250 soldats[14]. Chaque équipe de combat est commandée par un major[14]. Un groupement tactique est formé avec deux équipes de combat en plus d'artilleurs et d'ingénieurs de combat pour un total d'environ 750 soldats[14]. Le groupement tactique peut également comprendre des éléments de l'Aviation royale du Canada et des éléments de soutien au combat[14]. Cependant, la structure d'un groupement tactique est flexible et est organisée en fonction de la mission à exécuter[14]. Un groupement tactique est généralement commandé par un lieutenant-colonel[14].

Les unités de l'Armée sont réparties sur sept grandes bases des Forces canadiennes (BFC) : Gagetown au Nouveau-Brunswick, Valcartier au Québec, Kingston et Petawawa en Ontario, Shilo au Manitoba ainsi qu'Edmonton en Alberta[10].

2e Division du Canada

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Soldats du Royal 22e Régiment paradant à Québec.

La 2e Division du Canada est responsable des unités de l'Armée situées au Québec réparties en quatre formations principales[15]. Ses quartiers généraux sont situés à Montréal[15],[16]. Les unités de la Force régulière de la 2e division font partie du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada basé sur la BFC Valcartier[15]. Le secteur a également la responsabilité de 24 unités de la Première réserve réparties en deux groupes-brigades[15].

Unités régulières de la 2e Division du Canada
Unité Type Base
1er Bataillon du Royal 22e Régiment Infanterie mécanisée BFC Valcartier
2e Bataillon du Royal 22e Régiment Infanterie mécanisée Citadelle de Québec
3e Bataillon du Royal 22e Régiment Infanterie légère et parachutistes BFC Valcartier
5e Régiment d'artillerie légère du Canada Artillerie BFC Valcartier
12e Régiment blindé du Canada Blindé BFC Valcartier
5e Régiment du génie de combat Génie de combat BFC Valcartier
5e Bataillon des services du Canada Bataillon des services BFC Valcartier

3e Division du Canada

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Patrouille du 1er Bataillon du Princess Patricia's Canadian Light Infantry en VBL III en Afghanistan en 2010.

La 3e Division du Canada (3e Div Can) est responsable des unités de l'armée situées dans l'Ouest de l'Ontario, au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique[17]. Il comprend un groupe-brigade mécanisé régulier et trois groupes-brigades de réserve[17],[18]. Le secteur comprend également un groupe de patrouille des rangers[18]. L'effectif du secteur est de plus de 6 000 réguliers, 5 700 réservistes et 1 200 civils[18].

Unités régulières de la 3e Division du Canada
Unité Type Base
1er Bataillon du Princess Patricia's Canadian Light Infantry Infanterie mécanisée BFC Edmonton
2e Bataillon du Princess Patricia's Canadian Light Infantry Infanterie mécanisée BFC Shilo
3e Bataillon du Princess Patricia's Canadian Light Infantry Infanterie légère et parachutistes BFC Edmonton
1er Régiment de la Royal Canadian Horse Artillery Artillerie BFC Shilo
Lord Strathcona's Horse (Royal Canadians) Blindé BFC Edmonton
1 Combat Engineer Regiment Génie de combat BFC Edmonton

4e Division du Canada

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La 4e Division du Canada (4e Div Can) est responsable des unités de l'Armée située en Ontario[19]. La 4e Div Can emploie 5 000 réguliers, 5 500 réservistes et 1 200 civils. Ses quartiers généraux sont situés à Toronto.

Unités régulières du secteur du Centre
Unité Type Base
1er Bataillon du Royal Canadian Regiment Infanterie mécanisée BFC Petawawa
3e Bataillon du Royal Canadian Regiment Infanterie légère et parachutistes BFC Petawawa
2e Régiment de la Royal Canadian Horse Artillery Artillerie BFC Petawawa
The Royal Canadian Dragoons Blindé BFC Petawawa
2 Combat Engineer Regiment Génie de combat BFC Petawawa
21e Régiment de guerre électronique Guerre électronique BFC Kingston

5e Division du Canada

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La 5e Division du Canada (5e Div Can) est responsable des unités de l'Armée situées dans les quatre provinces maritimes à l'exception du Centre d'instruction au combat sur la BFC Gagetown qui relève directement du Centre de doctrine et d’instruction de l’Armée canadienne[20]. Les quartiers généraux du secteur sont situés sur la BFC Halifax en Nouvelle-Écosse. En tout, 4 unités de la Force régulière et 23 unités de la Première réserve sont sous la responsabilité du secteur de l'Atlantique pour un effectif total d'environ 7 000 employés, comprenant 2 400 réguliers, 3 100 réservistes, 700 rangers et 700 civils[20].

Unités régulières de la 5e Division du Canada
Unité Type Base
2e Bataillon du Royal Canadian Regiment Infanterie mécanisée BFC Gagetown
4e Régiment de défense antiaérienne Artillerie antiaérienne BFC Gagetown
4e Régiment d'appui du génie Génie militaire BFC Gagetown

Centre de doctrine et d’instruction de l’Armée canadienne

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Le Centre de doctrine et d’instruction de l’Armée canadienne a pour rôle de diriger l'entraînement et l'éducation des militaires de l'Armée[21]. Il comprend plus de 2 500 militaires. Ses unités sont réparties sur trois bases : Kingston en Ontario, Gagetown au Nouveau-Brunswick et Wainwright en Alberta. Son quartier général est situé à Kingston. Le commandant du SDIFT est le major-général D.A. Fraser[22]. Le SDIFT comprend le Centre d'instruction au combat situé sur la BFC Gagetown qui agit au même niveau que les groupes-brigades. Celui-ci comprend les écoles des quatre armes de combat de la Force terrestre. Le SDIFT comprend également le Centre d'entraînement aux manœuvres situé sur la BFC Wainwright.

Équipement

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Coyotes du 12e Régiment blindé du Canada

L'Armée canadienne en 2011 possède environ 1 700 véhicules blindés et 9 400 véhicules utilitaires[7]. Les véhicules blindés incluent environ 650 VBL III (véhicules blindés légers), 110 chars Leopard 2, 200 véhicules de reconnaissance Coyote et environ 100 VBL6[7],[23]. Elle possède également environ 220 canons d'artillerie incluant environ 30 LG1 Mark II (obusier remorqués de 105 mm), 80 M109 (canons automoteurs de 155 mm), environ 30 M777 (obusier de 155 mm) et 100 C3 (obusiers remorqués de 105 mm)[7],[24]. De plus, elle a environ 90 canons et systèmes de défense antiaérienne[7].

Fusil d'assaut C7A1 muni d'une baïonnette

Le principal fusil d'assaut utilisé par l'infanterie est le C7, un M16 modifié[25]. La variante C7A2 qui est présentement utilisée est la version noire et verte du C7A1 et reprend la crosse rétractable de la carabine C8. Les armes de base d'une section d'infanterie incluent également la grenade à main, le lance-grenades M203, la mitrailleuse légère C9, la mitrailleuse lourde C6 et le lance grenade automatique C16[24]. Les Rangers canadiens utilisent la carabine C19 ( Tikka T3 CTR de SAKO) particulièrement bien adaptées au climat arctique ,pour se protéger et pour la chasse.

Uniformes de la Milice en 1898

Avant la création de la Confédération canadienne en 1867, les unités militaires faisaient partie de l'armée française puis de l'armée britannique. En effet, le Royaume-Uni était responsable de la défense du Canada de 1763 à 1867. La Milice canadienne a été créée en 1855, mais elle n'avait qu'un rôle limité jusqu'au départ des troupes britanniques en 1867. Les premières opérations de la Milice furent de défendre le Canada contre les raids féniens puis lors de la rébellion du Nord-Ouest à la fin du XIXe siècle. Le premier déploiement outremer des Canadiens a été pour la seconde guerre des Boers en Afrique du Sud en support à l'armée britannique. Par la suite, l'Armée canadienne a participé aux deux guerres mondiales en Europe. Le , elle devint le Commandement mobile lorsqu'elle a été unifiée avec la Marine royale canadienne et l'Aviation royale canadienne sous une même structure[26]. Plus tard, ce dernier devint le Commandement des forces mobiles lorsque les éléments d'aviation tactique ont été transférés au Commandement de la Force aérienne récemment créé. Il fut renommé Commandement de la Force terrestre en 1997 et ré-adopta le nom d'Armée canadienne en 2010[27].

Symboles et traditions

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Uniformes écarlates et bouc, mascotte régimentaire, du Royal 22e Régiment, deux traditions empruntées au Royal Welch Fusiliers du Royaume-Uni auquel le régiment est affilié

Le symbole de l'Armée canadienne qui est utilisé sur l'emblème et sur le drapeau est une feuille d'érable rouge sur deux épées croisées. Selon l'Autorité héraldique du Canada, le blasonnement du symbole est « Deux épées au naturel garnies d’or passées en sautoir à une feuille d’érable de gueules, veinée d’or »[28].

L'actuel drapeau de l’Armée canadienne présenté le 14 janvier 2016 s’inspire du drapeau canadien et arbore une feuille d’érable blanche stylisée sur un fond rouge en plus du drapeau national au coin supérieur du côté du mât ou au « canton dextre » en termes héraldiques[28]. L’insigne utilisé par les membres de l’Armée canadienne durant la Seconde Guerre mondiale et la guerre de Corée, soit trois feuilles d’érable par-dessus deux épées croisées, est superposé à la feuille d’érable blanche. Au-dessus de la feuille centrale se trouve une image de la couronne de Saint-Édouard, symbole employé lors des cérémonies de couronnement depuis plus de 300 ans. Il s'agit du cinquième drapeau depuis 1944[29].

Le drapeau entre 1998 et 2016 de l'Armée canadienne est blanc et porte ce symbole en son centre en plus du drapeau national au coin supérieur du côté du mât. L'Armée canadienne a d'abord utilisé l'Union Jack, le drapeau du Royaume-Uni. C'est d'ailleurs le drapeau qu'elle portait lors de la Première Guerre mondiale[30].

Les traditions des régiments de la Force terrestre tirent leurs racines de l'histoire du Canada, mais aussi de celle de l'armée britannique. En effet, plusieurs régiments ont été formés selon le modèle britannique et un système d'affiliation a été mis en place afin de mettre en avant l'histoire militaire partagée entre les deux nations. Par exemple, des traditions comme celle des honneurs de bataille et des couleurs ont été conservées par plusieurs régiments canadiens. De plus, le colonel en chef des régiments est la plupart du temps issu de la famille royale[31].

Notes et références

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  1. Gouverneur général du Canada: Registre public des armoiries, drapeaux et insignes.
  2. a b c d e et f Info Générale sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 15 mars 2011.
  3. « À propos des Forces canadiennes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Défense nationale et des Forces canadiennes (consulté le ).
  4. a et b « Mission de l'Armée »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Armée de terre canadienne (consulté le ).
  5. « Le Canada et l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Affaires étrangères et Commerce international Canada (consulté le ).
  6. « Le Canada au sein de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Affaires étrangères et Commerce international Canada (consulté le ).
  7. a b c d e f et g Statistiques sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 15 mars 2011.
  8. a b c d e f et g Structure sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 15 mars 2011.
  9. Armée canadienne d'aujourd'hui - Armée canadienne
  10. a b c d et e Au sujet de l'Armée sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 12 mars 2011.
  11. Types d'unité sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 12 mars 2011.
  12. 1re Division du Canada sur le site de l'Armée canadienne, page consultée le 25 septembre 2013.
  13. Lien brigade sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 14 mars 2011.
  14. a b c d e f g h i et j Formations de l'Armée de terre sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 14 mars 2011.
  15. a b c et d SQFT sur le site du secteur du Québec de la Force terrestre, page consultée le 12 mars 2011.
  16. Mot du commandant sur le site du secteur du Québec de la Force terrestre, page consultée le 12 mars 2011.
  17. a et b (en) LFWA - JTFW Headquarters sur le site du Land Force Western Area, page consultée le 13 mars 2011.
  18. a b et c (en) Land Force Western Area sur le site du Land Force Western Area, page consultée le 13 mars 2011.
  19. Au Sujet sur le site du secteur du Centre de la Force terrestre, page consultée le 12 mars 2011.
  20. a et b (en) About us sur le site du Land Force Atlantic Area, page consultée le 12 mars 2011.
  21. Énoncé de mission sur le site du Système de la doctrine et de l'instruction de la Force terrestre, page consultée le 14 mars 2011.
  22. Major-général D.A. Fraser, CMM, CSM, MSM, CD - Commandant Système de la doctrine et de l'instruction de la Force terrestre sur le site du Système de la doctrine et de l'instruction de la Force terrestre, page consultée le 14 mars 2011.
  23. Équipement : Véhicules sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 13 mars 2011
  24. a et b Équipement : Armes sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 13 mars 2011
  25. Fusil d’assaut C7A1 sur le site de l'Armée de terre canadienne, page consultée le 13 mars 2011
  26. (en) Sixty Years - The RCAF and CF Air Command 1924–1984, p. 366-367
  27. « Canadian Army », sur Canadiensoldiers.com (consulté le ).
  28. a et b « Commandement de la Force terrestre dans le Registre public des armoiries, drapeaux et insignes du Canada », sur Autorité héraldique du Canada du gouverneur général du Canada (consulté le ).
  29. « L’Armée canadienne a dévoilé son nouveau drapeau »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur 45enord.ca, (consulté le ).
  30. Drapeaux déployés par l'Armée canadienne, Fiche technique de la Défense nationale et des Forces canadiennes, 16 août 2011, page consultée le 2 février 2012
  31. (en) « Regimental Manual of Princess Patricia's Canadian Light Infantry chapitre 1, p. 1-5/13 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur army.gc.ca (consulté le ).

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Articles connexes

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Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • C.P. Stacey (trad. Bureau de traduction de l’Armée), L’Armée canadienne, 1939 - 1945, Résumé historique officiel, Ottawa, Ministère de la Défense nationale, , 404 p. (lire en ligne) [PDF]
  • (en) David Jay Bercuson et Jack Granatstein, Dictionary of Canadian Military History, Oxford University Press Canada, (ISBN 978-0-19-541107-2)
  • (en) Desmond Morton, A military history of Canada, Toronto, (ISBN 978-0-7710-6514-9)
  • (en) Jack L. Granatstein, Canada's Army : Waging war and keeping the peace, Toronto, University of Toronto Press, , Seconde éd., 573 p. (ISBN 9781442611788).
  • (en) Larry Milberry, Sixty Years : The RCAF and CF Air Command 1924–1984, Toronto, Canav Books, , 480 p. (ISBN 978-0-9690703-4-4) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Mark Zuehlke, Canadian Military Atlas : Four Centuries of Conflict from New France to Kosovo, Douglas & McIntyre, (ISBN 978-1-55365-209-0)

Liens externes

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