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« Compagnie d'Hasnon » : différence entre les versions

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* [[1838]] : début du fonçage du puits des Tertres
* [[1839]] : début du fonçage du puits des Prés Barrés
* [[1840]] : début du fonçage du puits des Boules
* [[1841]] : abandon des puits des Tertres et des Prés Barrés
* [[1844]] : abandon du puits des Boules
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La '''Compagnie d'Hasnon''' est une société de recherche de [[houille]] créée en 1837 qui exécute quelques [[Forage|sondages]] et ouvre sans succès trois [[Charbonnage|fosses]] en 1839 et 1840 à [[Hasnon]] et [[Wallers]], dans le [[bassin minier du Nord-Pas-de-Calais]]. Elle a également possédé 25 % de la [[Compagnie des mines de Vicoigne|Compagnie de Vicoigne]] de 1841 à 1843. En février 1843, la troisième fosse tentée est abandonnée. La Compagnie tente fin 1843 et début 1844 deux derniers sondages, mais les résultats ne sont pas probants et les activités cessent en 1845, date à laquelle la Compagnie d'Hasnon cesse d'exister. Inexploitée, la concession est par la suite reprise par la [[Compagnie des mines d'Anzin]], qui avait déjà racheté les parts de la Compagnie de Vicoigne que possédait la Compagnie d'Hasnon en 1843, et laisse la concession en sommeil jusqu'aux alentours de 1875, date à laquelle elle tente, sans succès, d'ouvrir une fosse. Plus aucune autre exploration n'a ensuite eu lieu sur la concession d'Hasnon.

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La '''Compagnie d'Hasnon''' est une société de recherche de [[houille]] créée en 1837 qui exécute quelques [[Forage|sondages]] et ouvre sans succès trois [[Charbonnage|fosses]] en 1839 et 1840 à [[Hasnon]] et [[Wallers]], dans le [[bassin minier du Nord-Pas-de-Calais]]. En février 1843, la troisième fosse tentée est abandonnée. La Compagnie tente fin 1843 et début 1844 deux derniers sondages, mais les résultats ne sont pas probants et les activités cessent en 1845, date à laquelle la Compagnie d'Hasnon cesse d'exister. Inexploitée, la concession est par la suite reprise par la [[Compagnie des mines d'Anzin]], qui rachète ses parts à la Compagnie d'Hasnon, et laisse la concession en sommeil jusqu'aux alentours de 1875, date à laquelle elle tente, sans succès, d'ouvrir une fosse. Plus aucune autre exploration n'a ensuite eu lieu sur la concession d'Hasnon.


== Historique ==
== Historique ==
{{article détaillé|Charbonnage|Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais}}
{{article général|Charbonnage|Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais}}
La fièvre des recherches de charbon dans les années 1830 - 1840 a eu pour conséquence la création d'un grand nombre de compagnies ou de sociétés, dont peu finalement sont parvenues à durer dans le temps<ref group="E" name="p97"/>. Elle se manifeste par un grand élan pour les entreprises industrielles de toute nature, particulièrement pour les [[charbonnage|mines]] de [[houille]]<ref group="E" name="p62"/>. Cet engouement est suscité dans le Nord de la France par le succès inouï obtenu par la [[Compagnie des mines de Douchy]], dont le [[Solidus (monnaie)|sol]], ou un vingt-sixième, qui se vendait à peine {{unité|2230|[[Franc Français#Franc Germinal|francs]]}} en février 1833, atteint en janvier 1834 le prix exorbitant de {{unité|300000|francs}}<ref group="E" name="p62"/>.
Les années 1830 - 1840 se caractérisent par un grand élan pour les entreprises industrielles de toute nature, particulièrement pour les [[charbonnage|mines]] de [[houille]]<ref group="E" name="p62"/>. Dans le Nord, cet engouement fait suite à la découverte par la toute récente [[compagnie des mines de Douchy]] d'un riche gisement de charbon gras<ref name="Trois âges"/>. Le [[Part sociale|sol]], ou un vingt-sixième de cette compagnie, qui se vendait à peine {{unité|2230|[[Franc français#Franc germinal|francs]]}} en février 1833, atteint en janvier 1834 le prix exorbitant de {{unité|300000|francs}}<ref group="E" name="p62"/>. Les demandes de concessions se multiplient dans la région (il y en aura jusqu'à 70 en 1837)<ref name="LeNord"/>. Cette fièvre des recherches de charbon a pour conséquence la création d'un grand nombre de compagnies ou de sociétés, dont peu finalement sont parvenues à durer<ref group="E" name="p97"/>.


Vers 1833, des propriétaires de Douai forment une société, qui exécute en 1834 et 1835, avec le concours de la [[Compagnie des mines de Douchy|Compagnie de Douchy]], plusieurs [[Forage|sondages]] dans les environs d'Hasnon<ref group="E" name="p101"/>. Quelques membres de cette société exécutent séparément un sondage à [[Auby]], près de [[Douai]], qui est abandonné à la profondeur de {{unité|140|mètres}}, à la suite d'un accident, et qui, prolongé, aurait certainement atteint le terrain houiller et la [[houille]]<ref group="E" name="p73"/>.
Dans cette euphorie, des propriétaires de Douai forment vers 1833 une société, qui exécute en 1834 et 1835, avec le concours de la [[Compagnie des mines de Douchy|Compagnie de Douchy]], plusieurs [[Forage|sondages]] dans les environs d'Hasnon<ref group="E" name="p101"/>. Quelques membres de cette société exécutent séparément un sondage à [[Auby]], près de [[Douai]], qui est abandonné à la profondeur de {{unité|140|mètres}}, à la suite d'un accident, et qui, prolongé, aurait certainement atteint le terrain houiller et la [[houille]]<ref group="E" name="p73"/>.


[[Fichier:Nord Pas de Calais mines.png|thumb|upright=1.5|La concession d'Hasnon parmi celles du [[Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais|bassin minier]].]]
[[Fichier:Carte des puits du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.jpg|thumb|upright=1.5|La concession d'Hasnon parmi celles du [[Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais|bassin minier]].]]


Une société d'exploitation réunissant les deux entreprises de recherches est constituée en 1837 au capital de {{unité|1200000|francs}}<ref group="E" name="p101"/>. Elle ouvre trois fosses à [[Hasnon]] et [[Wallers]] qui rencontrent la partie inférieure de la formation houillère, et y exploitent infructueusement de minces couches de houille<ref group="E" name="p101"/>{{,}}<ref group="F" name="p175"/>. Tout en effectuant des sondages, la Compagnie d'Hasnon ouvre successivement les fosses des Tertres, des Prés Barrés, et des Bouils. Des [[bowette]]s sont effectuées, mais seules quelques passées et veinules sont découvertes, qui ne permettraient pas une exploitation rentable<ref group="F" name="p176"/>. Les trois fosses restent donc à l'état d'[[avaleresse]]s. Entre-temps, une concession, dite d'Hasnon, est octroyée à la Compagnie au début de l'année 1840<ref group="E" name="p101"/>.
Une société d'exploitation réunissant les deux entrepreneurs de recherches, le banquier [[Louis Dupont (banquier)|Louis Dupont]] et un associé<ref name=patronat/>, est constituée en 1837 au capital de {{unité|1200000|francs}}<ref group="E" name="p101"/>. Elle ouvre trois fosses à [[Hasnon]] et [[Wallers]] qui rencontrent la partie inférieure de la formation houillère, et y exploitent infructueusement de minces couches de houille<ref group="E" name="p101"/>{{,}}<ref group="F" name="p175"/>. Tout en effectuant des sondages, la Compagnie d'Hasnon ouvre successivement les fosses des Tertres, des Prés Barrés, et des Bouils. Des [[bowette]]s sont effectuées, mais seules quelques passées et veinules sont découvertes, qui ne permettraient pas une exploitation rentable<ref group="F" name="p176"/>. Les trois fosses restent donc à l'état d'[[avaleresse]]s. Entre-temps, une concession, dite d'Hasnon, est octroyée à la Compagnie au début de l'année 1840<ref group="E" name="p101"/>.


Pendant que la Compagnie tente de trouver le charbon, d'autres compagnies et sociétés effectuent des travaux à proximité. À l'ouest, en 1838, la [[Compagnie des Canonniers de Lille]] ouvre la fosse de Marchiennes<ref group="BRGM" name="Marchiennes"/> après avoir effectué plusieurs sondages depuis 1835. Au nord-ouest, la [[Société de Saint-Hubert]] effectue plusieurs [[Forage|sondages]]. À l'est, à [[Raismes]], en 1839, la Compagnie de Cambrai ouvre la fosse Boitelle<ref group="F" name="p166"/>, la Compagnie de l'Escaut ouvre les fosses le Bret<ref group="F" name="p168"/> et Évrard<ref group="F" name="p167"/> et la Compagnie de Bruille ouvre la fosse Ewbank<ref group="F" name="p167"/>. Ces trois dernières fusionnent et donnent naissance à la [[Compagnie des mines de Vicoigne|Compagnie de Vicoigne]]<ref name="A194"/>. Au sud, la [[Compagnie des mines d'Anzin]] ouvre des fosses à [[Denain]] et [[Escaudain]].
Pendant que la Compagnie tente de trouver le charbon, d'autres compagnies et sociétés effectuent des travaux à proximité. À l'ouest, en 1838, la [[Compagnie des Canonniers de Lille]] ouvre la fosse de Marchiennes<ref group="BRGM" name="Marchiennes"/> après avoir effectué plusieurs sondages depuis 1835. Au nord-ouest, la [[Société de Saint-Hubert]] effectue plusieurs [[Forage|sondages]]. À l'est, à [[Raismes]], en 1839, la Compagnie de Cambrai ouvre la fosse Boitelle<ref group="F" name="p166"/>, la Compagnie de l'Escaut ouvre les fosses le Bret<ref group="F" name="p168"/> et Évrard<ref group="F" name="p167"/> et la Compagnie de Bruille ouvre la fosse Ewbank<ref group="F" name="p167"/>. La Compagnie d'Hasnon n'a fait aucune recherche aux environs de [[Raismes|Vicoigne]], mais effectue également une demande de concession<ref name="A194"/>. Ces quatre dernières fusionnent et donnent naissance le {{1er}} octobre 1841 à la [[Compagnie des mines de Vicoigne|Compagnie de Vicoigne]]<ref name="A194"/>, qui a obtenu une concession riche en houille maigre en septembre 1841<ref group="Z" name="p252"/>. Au sud, la [[Compagnie des mines d'Anzin]] ouvre des fosses à [[Denain]] et [[Escaudain]]<ref group="note" name="Denain Escaudain"/>. La Compagnie d'Hasnon possède donc un quart de la Compagnie de Vicoigne<ref group="Z" name="p252"/>. La Compagnie des mines d'Anzin rachète celle d'Hasnon en 1843, et devient par conséquent propriétaire du quart de la Compagnie de Vicoigne, et peut ainsi nommer deux [[Administrateur de société|administrateurs]] sur huit<ref group="Z" name="p288"/>.


Suite à ses échecs successifs, la Compagnie, découragée, se résout à abandonner définitivement la concession. Toutefois, après avoir consulté l'ingénieur en chef Blavier, elle entreprend au titre de dernière recherche deux sondages<ref group="F" name="p177"/>. Le premier, celui des Rouges-Carrières, n'a permis la découverte que de quelques traces de [[houille]], le second, dit de la Drève de Wallers, n'a traversé qu'un terrain houiller complètement stérile<ref group="F" name="p177"/>.
À la suite de ses échecs successifs, la Compagnie, découragée, se résout à abandonner définitivement la concession. Toutefois, après avoir consulté l'ingénieur en chef Blavier, elle entreprend au titre de dernière recherche deux sondages<ref group="F" name="p177"/>. Le premier, celui des Rouges-Carrières, n'a permis la découverte que de quelques traces de [[houille]], le second, dit de la Drève de Wallers, n'a traversé qu'un terrain houiller complètement stérile<ref group="F" name="p177"/>.


La Compagnie d'Hasnon met sa concession en chômage au début de l'année 1845<ref group="F" name="p177"/>. Elle revend ses parts à la Compagnie des mines d'Anzin<ref name="A194"/>. Des sondages effectués à la même période par la [[Société de Saint-Hubert]] démontrent que cette concession est située dans des terrains houillers très pauvres<ref group="F" name="p178"/>.
La Compagnie d'Hasnon met sa concession en chômage au début de l'année 1845<ref group="F" name="p177"/>. Elle revend ses parts à la Compagnie des mines d'Anzin<ref name="A194"/>. Des sondages effectués à la même période par la [[Société de Saint-Hubert]] démontrent que cette concession est située dans des terrains houillers très pauvres<ref group="F" name="p178"/>.
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== Les fosses ==
== Les fosses ==
[[Fichier:Exemple de cuvelage d'un puits en cours de fonçage.jpg|thumb|upright=0.7|Exemple de [[cuvelage]] pour un puits en cours d'établissement.]]
[[Fichier:Exemple de cuvelage d'un puits en cours de fonçage.jpg|thumb|left|upright=0.7|Exemple de [[cuvelage]] pour un puits en cours d'établissement.]]

=== Avaleresse des Tertres ===
=== Avaleresse des Tertres ===
[[Fichier:Hasnon - Avaleresse des Tertres, zone du puits (B).JPG|thumb|L'avaleresse des Tertres est située à une quinzaine de mètres dans le champ. Rien n'indique sa présence.]]
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: 1839 - 1841<ref group="JLH" name="A409"/>
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: 1838 - 1841<ref group="JLH" name="A409"/>


En mai 1838, à l'emplacement du [[#Sondage des Tertres|sondage des Tertres]] est établie la fosse des Tertres, amenée jusqu'à la profondeur de {{unité|137.60|mètres}}<ref group="BRGM" name="Tertres"/>. Les travaux du puits sont terminés le 8 janvier 1840. Des [[bowette]]s sont ouvertes aux niveaux de 110 et {{unité|134|mètres}}, et poursuivies sur une assez grande distance du puits au nord et au sud<ref group="F" name="p175"/>, mais elles n'ont recoupé que trois veinules<ref group="note" name="Veinule"/> irrégulières de charbon anthraciteux sale<ref group="F" name="p175"/>, qui n'ont pas permis l'exploitation de la fosse. Ces veinules étaient dirigées à peu près de l'est à l'ouest, avec une pente de 45° au [[sud|midi]]. Les travaux sont terminés le 15 décembre 1840. La fosse est ensuite abandonnée<ref group="BRGM" name="Tertres"/>.
En mai 1838, à l'emplacement du [[#Sondage des Tertres|sondage des Tertres]] est établie la fosse des Tertres, amenée jusqu'à la profondeur de {{unité|137.60|mètres}}<ref group="BRGM" name="Tertres"/>. Les travaux du puits sont terminés le 8 janvier 1840. Des [[bowette]]s sont ouvertes aux niveaux de 110 et {{unité|134|mètres}}, et poursuivies sur une assez grande distance du puits au nord et au sud<ref group="F" name="p175"/>, mais elles n'ont recoupé que trois veinules<ref group="note" name="Veinule"/> irrégulières de charbon anthraciteux sale<ref group="F" name="p175"/>, qui n'ont pas permis l'exploitation de la fosse. Ces veinules étaient dirigées à peu près de l'est à l'ouest, avec une pente de 45° au [[sud|midi]]. Les travaux sont terminés le 15 décembre 1840. La fosse est ensuite abandonnée<ref group="BRGM" name="Tertres"/>.


=== Avaleresse des Prés Barrés ===
=== Avaleresse des Prés Barrés ===
[[Fichier:Hasnon - Avaleresse des Prés Barrés, zone du puits (A).JPG|thumb|L'avaleresse des Prés Barrés se trouve dans cette pâture.]]
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: 1839 - 1841<ref group="JLH" name="A409"/>
: 1839 - 1841<ref group="JLH" name="A409"/>


L'avaleresse des Prés Barrés a été foncée en 1839 dans une pâture au sud d'Hasnon, près de la route des Prés Barrés, à {{unité|500|mètres}} au sud-est de l'avaleresse des Tertres<ref group="F" name="p175"/>. Le terrain houiller a été atteint à cent mètres<ref group="BRGM" name="Prés Barrés"/>. La profondeur atteinte a été de {{unité|135|mètres}}<ref group="F" name="p175"/>. De longues [[bowette]]s ont été effectuées aux profondeurs de 112 et {{unité|132|mètres}}, mais seuls quelques filets charbonneux et une veine de charbon sale y ont été découverts, et ne paraissaient pas exploitables<ref group="F" name="p176"/>. Les terrains de cette fosse sont si différents de ceux de la fosse des Tertres qu'il n'a pas été possible de déterminer s'il s'agissait des mêmes assises houillères, ou d'une zone complètement distincte<ref group="F" name="p176"/>. La fosse est abandonnée en 1841<ref group="BRGM" name="Prés Barrés"/>.
L'avaleresse des Prés Barrés a été foncée en 1839 dans une pâture au sud d'Hasnon, près de la route des Prés Barrés, à {{unité|500|mètres}} au sud-est de l'avaleresse des Tertres<ref group="F" name="p175"/>. Le terrain houiller a été atteint à cent mètres<ref group="BRGM" name="Prés Barrés"/>. La profondeur atteinte a été de {{unité|135|mètres}}<ref group="F" name="p175"/>. De longues [[bowette]]s ont été effectuées aux profondeurs de 112 et {{unité|132|mètres}}, mais seuls quelques filets charbonneux et une veine de charbon sale y ont été découverts, et ne paraissent pas exploitables<ref group="F" name="p176"/>. Les terrains de cette fosse sont si différents de ceux de la fosse des Tertres qu'il n'a pas été possible de déterminer s'il s'agissait des mêmes assises houillères, ou d'une zone complètement distincte<ref group="F" name="p176"/>. La fosse est abandonnée en 1841<ref group="BRGM" name="Prés Barrés"/>.


=== Avaleresse des Boules ou Bouils ===
=== Avaleresse des Boules ou Bouils ===
{{Commons-inline|Category:Avaleresse des Boules|Avaleresse des Boules}}
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[[Fichier:Wallers - Avaleresse des Boules, le puits est cent mètres derrière.JPG|thumb|upright=1.5|L'[[avaleresse]] des Boules est située cent mètres environ à l'ouest de la [[trouée d'Arenberg]], dans la [[forêt de Raismes-Saint-Amand-Wallers]]. Sa localisation n'est possible qu'avec les coordonnées GPS.]]
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: 1840 - 1845<ref group="JLH" name="A409"/>
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: 1840 - 1844<ref group="JLH" name="A409"/>


Le puits des Bouils ou des Boules a été foncé à partir 16 mai 1840 sur le territoire de Wallers, le long de la Drève des Boules d'Hérin (connue sous le nom de [[Trouée d'Arenberg]]), dans la [[Forêt de Raismes-Saint-Amand-Wallers]]<ref group="BRGM" name="Boules"/>, deux kilomètres au nord-ouest de la future [[fosse Arenberg]], à {{unité|400|mètres}} environ de l'angle sud-est de la concession<ref group="F" name="p176"/>. La profondeur atteinte est de {{unité|135|mètres}}, le terrain houiller est atteint à {{unité|116|mètres}}. L'[[accrochage (mine)|accrochage]] est établi à {{unité|130.30|mètres}}. Une [[bowette]] longue de cent mètres est menée vers le nord. Tous les travaux ont cessé en février 1843. Dans le courant des mois de mars et avril 1844, les machines sont démontées et expédiées vers Denain. En juin et juillet 1844, les installations sont démolies, le puits comblé, et le terrain déblayé<ref group="BRGM" name="Boules"/>. Il s'agit de la troisième et dernière fosse de la Compagnie d'Hasnon<ref group="BRGM" name="Corbets"/>{{,}}<ref group="F" name="p176"/>.
Le puits des Bouils ou des Boules a été foncé à partir 16 mai 1840 sur le territoire de Wallers, le long de la Drève des Boules d'Hérin (connue sous le nom de [[trouée d'Arenberg]]), dans la [[forêt de Raismes-Saint-Amand-Wallers]]<ref group="BRGM" name="Boules"/>, deux kilomètres au nord-ouest de la future [[fosse Arenberg]], à {{unité|400|mètres}} environ de l'angle sud-est de la concession<ref group="F" name="p176"/>. La profondeur atteinte est de {{unité|135|mètres}}, le terrain houiller est atteint à {{unité|116|mètres}}. L'[[accrochage (mine)|accrochage]] est établi à {{unité|130.30|mètres}}. Une [[bowette]] longue de cent mètres est menée vers le nord. Tous les travaux ont cessé en février 1843. Dans le courant des mois de mars et avril 1844, les machines sont démontées et expédiées vers Denain. En juin et juillet 1844, les installations sont démolies, le puits comblé, et le terrain déblayé<ref group="BRGM" name="Boules"/>. Il s'agit de la troisième et dernière fosse de la Compagnie d'Hasnon<ref group="BRGM" name="Corbets"/>{{,}}<ref group="F" name="p176"/>.


== Les sondages ==
== Les sondages ==
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=== Sondage des Tertres ===
=== Sondage des Tertres ===


:{{coord|50.410455|3.378237|scale:1000_region:FR|name=Sondage des Tertres}}<ref group="BRGM">{{Lien web |url = http://ficheinfoterre.brgm.fr/InfoterreFiche/ficheBss.action?id=00216X0039/S67403 |titre = BRGM - Sondage des Tertres }}</ref>
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Le 21 décembre 1837, un [[Forage|sondage]] dit des Tertres est commencé dans une pâture, près de l'actuelle rue Édouard Vaillant, à environ {{unité|1600|mètres}} au sud-ouest du clocher d'Hasnon<ref group="F" name="p175"/>, et amené finalement à la profondeur de {{unité|115.46|mètres}}. Le 11 mars 1838, le charbon a été découvert à la profondeur de {{unité|103.90|mètres}}, après que le terrain houiller a été passé à {{unité|102.20|mètres}}. Le 3 mai 1838, de nouvelles couches sont découvertes, le sondage est abandonné le 6 mai. La fosse des Tertres est ouverte le même mois à l'emplacement du sondage<ref group="F" name="p175"/>.
Le 21 décembre 1837, un [[Forage|sondage]] dit des Tertres est commencé dans une pâture, près de l'actuelle rue Édouard Vaillant, à environ {{unité|1600|mètres}} au sud-ouest du clocher d'Hasnon<ref group="F" name="p175"/>, et amené finalement à la profondeur de {{unité|115.46|mètres}}. Le 11 mars 1838, le charbon a été découvert à la profondeur de {{unité|103.90|mètres}}, après que le terrain houiller a été passé à {{unité|102.20|mètres}}. Le 3 mai 1838, de nouvelles couches sont découvertes, le sondage est abandonné le 6 mai. La fosse des Tertres est ouverte le même mois à l'emplacement du sondage<ref group="F" name="p175"/>.
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=== Sondage de la Fercotte ===
=== Sondage de la Fercotte ===


:{{coord|50.411060|3.349970|scale:1000_region:FR|name=Sondage de la Fercotte}}<ref group="BRGM" name="Fercotte">{{Lien web |url = http://ficheinfoterre.brgm.fr/InfoterreFiche/ficheBss.action?id=00216X0030/S67201 |titre = BRGM - Sondage de la Fercotte}}</ref>
:{{coord|50.411060|3.349970|scale:1000_region:FR|name=Sondage de la Fercotte}}<ref group="BRGM" name="Fercotte">{{Lien web |url = http://ficheinfoterre.brgm.fr/InfoterreFiche/ficheBss.action?id=00216X0030/S67201 |titre = BRGM - Sondage de la Fercotte}}.</ref>


Le sondage de la Fercotte, commencé en 1838, est situé à peu de distance de la limite nord-ouest de la concession, à {{unité|2700|mètres}} du clocher de [[Wandignies-Hamage]], et à cinq kilomètres du clocher de Wallers<ref group="F" name="p176"/>, à [[Hasnon]]<ref group="BRGM" name="Fercotte"/>. Il a atteint la tête du terrain houiller à la profondeur de {{unité|115|mètres}}, et l'a traversé sur une hauteur de cinquante mètres, sans y rencontrer de houille<ref group="F" name="p176"/>. M. Lorieux a exprimé l'avis que ce forage avait atteint la partie la plus inférieure de la formation houillère<ref group="F" name="p176"/>. Le sondage est terminé en 1839<ref group="F" name="p176"/>, il avait atteint la profondeur de {{unité|165.35|mètres}}<ref group="BRGM" name="Fercotte"/>.
Le sondage de la Fercotte, commencé en 1838, est situé à peu de distance de la limite nord-ouest de la concession, à {{unité|2700|mètres}} du clocher de [[Wandignies-Hamage]], et à cinq kilomètres du clocher de Wallers<ref group="F" name="p176"/>, à [[Hasnon]]<ref group="BRGM" name="Fercotte"/>. Il a atteint la tête du terrain houiller à la profondeur de {{unité|115|mètres}}, et l'a traversé sur une hauteur de cinquante mètres, sans y rencontrer de houille<ref group="F" name="p176"/>. [[Théodore Lorieux|M. Lorieux]] a exprimé l'avis que ce forage avait atteint la partie la plus inférieure de la formation houillère<ref group="F" name="p176"/>. Le sondage est terminé en 1839<ref group="F" name="p176"/>, il avait atteint la profondeur de {{unité|165.35|mètres}}<ref group="BRGM" name="Fercotte"/>.


=== Sondage des Corbets ===
=== Sondage des Corbets ===


:{{coord|50.426747|3.406174|scale:1000_region:FR|name=Sondage des Corbets}}<ref group="BRGM" name="Corbets">{{Lien web |url = http://ficheinfoterre.brgm.fr/InfoterreFiche/ficheBss.action?id=00216X0031/S67603 |titre = BRGM - Sondage des Corbets}}</ref>
:{{coord|50.426747|3.406174|scale:1000_region:FR|name=Sondage des Corbets}}<ref group="BRGM" name="Corbets">{{Lien web |url = http://ficheinfoterre.brgm.fr/InfoterreFiche/ficheBss.action?id=00216X0031/S67603 |titre = BRGM - Sondage des Corbets}}.</ref>


Le sondage des Corbets est ouvert en 1838 à l'intérieur de la concession d'Hasnon, à l'intersection de la rue des Corbets à Hasnon, avec l'avenue allant d'Hasnon à Vicoigne<ref group="BRGM" name="Corbets"/>{{,}}<ref group="F" name="p176"/>. Le terrain houiller a été atteint à la profondeur de {{unité|95|mètres}} et a été arrêté à {{unité|153.90|mètres}}. Trois passées de charbon sales ont été recoupées à 124, 125, et {{unité|134|mètres}}<ref group="BRGM" name="Corbets"/>{{,}}<ref group="F" name="p176"/>.
Le sondage des Corbets est ouvert en 1838 à l'intérieur de la concession d'Hasnon, à l'intersection de la rue des Corbets à Hasnon, avec l'avenue allant d'Hasnon à Vicoigne<ref group="BRGM" name="Corbets"/>{{,}}<ref group="F" name="p176"/>. Le terrain houiller a été atteint à la profondeur de {{unité|95|mètres}} et a été arrêté à {{unité|153.90|mètres}}. Trois passées de charbon sales ont été recoupées à 124, 125, et {{unité|134|mètres}}<ref group="BRGM" name="Corbets"/>{{,}}<ref group="F" name="p176"/>.
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=== Sondage de la Bruyère ===
=== Sondage de la Bruyère ===


:{{coord|50.438459|3.413332|scale:1000_region:FR|name=Sondage de la Bruyère}}<ref group="BRGM" name="Bruyère">{{Lien web |url = http://ficheinfoterre.brgm.fr/InfoterreFiche/ficheBss.action?id=00216X0027/S67601 |titre = BRGM - Sondage de la Bruyère }}</ref>
:{{coord|50.438459|3.413332|scale:1000_region:FR|name=Sondage de la Bruyère}}<ref group="BRGM" name="Bruyère">{{Lien web |url = http://ficheinfoterre.brgm.fr/InfoterreFiche/ficheBss.action?id=00216X0027/S67601 |titre = BRGM - Sondage de la Bruyère }}.</ref>


Le sondage de la Bruyère débute le 27 mars 1838 sur le territoire de [[Saint-Amand-les-Eaux]], au sud-ouest de la ville. Il est exécuté par la Compagnie d'Hasnon, qui a trouvé le calcaire siliceux à la profondeur de {{unité|85|mètres}}<ref group="BRGM" name="Bruyère"/>. La limite septentrionale du [[Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais|bassin]] passe donc entre ce sondage et celui du Mont des Bruyères<ref group="BRGM" name="Bruyère"/>. Du niveau du sol jusqu'à la profondeur de {{unité|85.92|mètres}}, les terrains ont été traversés en trois semaines. Il a fallu cinq mois pour traverser les derniers {{unité|5.80|mètres}}. Le terrain était donc excessivement dur. Le sondage a été arrêté le 24 septembre 1838 à la profondeur de {{unité|91.12|mètres}} dans le grès calcaire siliceux<ref group="BRGM" name="Bruyère"/>.
Le sondage de la Bruyère débute le 27 mars 1838 sur le territoire de [[Saint-Amand-les-Eaux]], au sud-ouest de la ville. Il est exécuté par la Compagnie d'Hasnon, qui a trouvé le calcaire siliceux à la profondeur de {{unité|85|mètres}}<ref group="BRGM" name="Bruyère"/>. La limite septentrionale du [[Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais|bassin]] passe donc entre ce sondage et celui du Mont des Bruyères<ref group="BRGM" name="Bruyère"/>. Du niveau du sol jusqu'à la profondeur de {{unité|85.92|mètres}}, les terrains ont été traversés en trois semaines. Il a fallu cinq mois pour traverser les derniers {{unité|5.80|mètres}}. Le terrain était donc extrêmement dur. Le sondage a été arrêté le 24 septembre 1838 à la profondeur de {{unité|91.12|mètres}} dans le grès calcaire siliceux<ref group="BRGM" name="Bruyère"/>.


=== Premier sondage du Grand Bray ===
=== Premier sondage du Grand Bray ===


:{{coord|50.406430|3.406004|scale:1000_region:FR|name=Premier sondage du Grand Bray}}<ref group="BRGM" name="Grand Bray">{{Lien web |url = http://ficheinfoterre.brgm.fr/InfoterreFiche/ficheBss.action?id=00216X0037/S67605 |titre = BRGM - Premier sondage du Grand Bray }}</ref>
:{{coord|50.406430|3.406004|scale:1000_region:FR|name=Premier sondage du Grand Bray}}<ref group="BRGM" name="Grand Bray">{{Lien web |url = http://ficheinfoterre.brgm.fr/InfoterreFiche/ficheBss.action?id=00216X0037/S67605 |titre = BRGM - Premier sondage du Grand Bray }}.</ref>


Le premier sondage du Grand Bray est exécuté à partir du 10 mars 1839 à [[Hasnon]], à l'intérieur de la concession d'Hasnon, à {{unité|650|mètres}} au nord de la fosse des Bouils<ref group="BRGM" name="Grand Bray"/>. Il est entré dans le terrain houiller à {{unité|99|mètres}} et a été arrêté à {{unité|144.50|mètres}}. À la profondeur de {{unité|101|mètres}}, il a atteint une veine de charbon mélangé de schiste de {{unité|80|centimètres}} d'ouverture, et il a traversé deux veinules<ref group="note" name="Veinule"/> à 110 et {{unité|125|mètres}}, respectivement hautes de 23 et dix centimètres<ref group="BRGM" name="Grand Bray"/>{{,}}<ref group="F" name="p176"/>. L'eau jaillit à la profondeur de {{unité|27|mètres}}. Le sondage est terminé le 16 août 1839<ref group="BRGM" name="Grand Bray"/>.
Le premier sondage du Grand Bray est exécuté à partir du 10 mars 1839 à [[Hasnon]], à l'intérieur de la concession d'Hasnon, à {{unité|650|mètres}} au nord de la fosse des Bouils<ref group="BRGM" name="Grand Bray"/>. Il est entré dans le terrain houiller à {{unité|99|mètres}} et a été arrêté à {{unité|144.50|mètres}}. À la profondeur de {{unité|101|mètres}}, il a atteint une veine de charbon mélangé de schiste de {{unité|80|centimètres}} d'ouverture, et il a traversé deux veinules<ref group="note" name="Veinule"/> à 110 et {{unité|125|mètres}}, respectivement hautes de 23 et dix centimètres<ref group="BRGM" name="Grand Bray"/>{{,}}<ref group="F" name="p176"/>. L'eau jaillit à la profondeur de {{unité|27|mètres}}. Le sondage est terminé le 16 août 1839<ref group="BRGM" name="Grand Bray"/>.
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=== Sondage du Bois de Vicoigne ===
=== Sondage du Bois de Vicoigne ===


:{{coord|50.405133|3.429750|scale:1000_region:FR|name=Sondage du Bois de Vicoigne}}<ref group="BRGM" name="Bois de Vicoigne">{{Lien web |url = http://ficheinfoterre.brgm.fr/InfoterreFiche/ficheBss.action?id=00217X0013/S1 |titre = BRGM - Sondage du Bois de Vicoigne }}</ref>
:{{coord|50.405133|3.429750|scale:1000_region:FR|name=Sondage du Bois de Vicoigne}}<ref group="BRGM" name="Bois de Vicoigne">{{Lien web |url = http://ficheinfoterre.brgm.fr/InfoterreFiche/ficheBss.action?id=00217X0013/S1 |titre = BRGM - Sondage du Bois de Vicoigne }}.</ref>


Le sondage du Bois de Vicoigne est commencé le 15 avril 1840, dans la [[forêt de Raismes-Saint-Amand-Wallers]], sur le territoire de [[Raismes]]<ref group="BRGM" name="Bois de Vicoigne"/>. Interrompu pendant vingt jours, il est recommencé le 7 mai<ref group="BRGM" name="Bois de Vicoigne"/>. Le terrain houiller est atteint à la profondeur de {{unité|117|mètres}}, et n'a été sondé que sur une faible hauteur, sans résultat<ref group="F" name="p170"/>. Le sondage est terminé le 15 septembre 1840, il est profond de {{unité|143.35|mètres}}<ref group="BRGM" name="Bois de Vicoigne"/>.
Le sondage du Bois de Vicoigne est commencé le 15 avril 1840, dans la [[forêt de Raismes-Saint-Amand-Wallers]], sur le territoire de [[Raismes]]<ref group="BRGM" name="Bois de Vicoigne"/>. Interrompu pendant vingt jours, il est recommencé le 7 mai<ref group="BRGM" name="Bois de Vicoigne"/>. Le terrain houiller est atteint à la profondeur de {{unité|117|mètres}}, et n'a été sondé que sur une faible hauteur, sans résultat<ref group="F" name="p170"/>. Le sondage est terminé le 15 septembre 1840, il est profond de {{unité|143.35|mètres}}<ref group="BRGM" name="Bois de Vicoigne"/>.
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=== Second sondage du Grand Bray ===
=== Second sondage du Grand Bray ===


:{{coord|50.404800|3.407234|scale:1000_region:FR|name=Sondage du Bois Wallers}}<ref group="BRGM" name="Bois Wallers">{{Lien web |url = http://ficheinfoterre.brgm.fr/InfoterreFiche/ficheBss.action?id=00216X0028/S67607 |titre = BRGM - Sondage du Bois Wallers }}</ref>
:{{coord|50.404800|3.407234|scale:1000_region:FR|name=Sondage du Bois Wallers}}<ref group="BRGM" name="Bois Wallers">{{Lien web |url = http://ficheinfoterre.brgm.fr/InfoterreFiche/ficheBss.action?id=00216X0028/S67607 |titre = BRGM - Sondage du Bois Wallers }}.</ref>


Le sondage du Bois Wallers, ou second sondage du Grand Bray, est entrepris à partir du 24 octobre 1842 sur le territoire de [[Wallers]], à {{unité|500|mètres}} au nord de la fosse des Bouils, sur le bord oriental de la drève des Boules d'Hérin, près de la maison du garde<ref group="BRGM" name="Bois Wallers"/>. Le sondage est resté dans le terrain houiller de {{unité|101|mètres}}, profondeur à laquelle il l'a atteint, jusque {{unité|130.59|mètres}}, niveau auquel il a dû être arrêté. Il devait à l'origine confirmer les résultats obtenus au premier sondage du Grand Bray, qui laissait supposer que la houille s'y trouvait en assez grande quantité<ref group="BRGM" name="Bois Wallers"/>. À la profondeur de {{unité|130|mètres}}, le sondage est retombé sur une couche de grès si dure qu'il a été impossible de continuer le trou de sonde. Le sondage a été abandonné au début du mois d'avril 1843, après un travail de plus de quinze jour dans la base de ce grès. Après son abandon, le sondage a mal été fermé<ref group="BRGM" name="Bois Wallers"/>. Il s'est rouvert dans le courant de 1843, et a donné un jet d'eau, faible tout d'abord, mais qui est devenu puissant en 1844. Au début de mai 1844, le sondage fut repris en un seul jour jusqu'aux marnes blanches, à la profondeur de {{unité|22.50|mètres}}. Le trou de sonde a alors été rempli de béton, et le sondage n'a plus donné d'eau<ref group="BRGM" name="Bois Wallers"/>.
Le sondage du Bois Wallers, ou second sondage du Grand Bray, est entrepris à partir du 24 octobre 1842 sur le territoire de [[Wallers]], à {{unité|500|mètres}} au nord de la fosse des Bouils, sur le bord oriental de la drève des Boules d'Hérin, près de la maison du garde<ref group="BRGM" name="Bois Wallers"/>. Le sondage est resté dans le terrain houiller de {{unité|101|mètres}}, profondeur à laquelle il l'a atteint, jusque {{unité|130.59|mètres}}, niveau auquel il a dû être arrêté. Il devait à l'origine confirmer les résultats obtenus au premier sondage du Grand Bray, qui laissait supposer que la houille s'y trouvait en assez grande quantité<ref group="BRGM" name="Bois Wallers"/>. À la profondeur de {{unité|130|mètres}}, le sondage est retombé sur une couche de grès si dure qu'il a été impossible de continuer le trou de sonde. Le sondage a été abandonné au début du mois d'avril 1843, après un travail de plus de quinze jours dans la base de ce grès. Après son abandon, le sondage a mal été fermé<ref group="BRGM" name="Bois Wallers"/>. Il s'est rouvert dans le courant de 1843, et a donné un jet d'eau, faible tout d'abord, mais qui est devenu puissant en 1844. Au début de mai 1844, le sondage fut repris en un seul jour jusqu'aux marnes blanches, à la profondeur de {{unité|22.50|mètres}}. Le trou de sonde a alors été rempli de béton, et le sondage n'a plus donné d'eau<ref group="BRGM" name="Bois Wallers"/>.


=== Sondage des Rouges-Carrières ===
=== Sondage des Rouges-Carrières ===


:{{coord|50.398852|3.378689|scale:1000_region:FR|name=Sondage des Rouges-Carrières}}<ref group="BRGM" name="Rouges-Carrières">{{Lien web |url = http://ficheinfoterre.brgm.fr/InfoterreFiche/ficheBss.action?id=00282X0141/S67407 |titre = BRGM - Sondage des Rouges-Carrières }}</ref>
:{{coord|50.398852|3.378689|scale:1000_region:FR|name=Sondage des Rouges-Carrières}}<ref group="BRGM" name="Rouges-Carrières">{{Lien web |url = http://ficheinfoterre.brgm.fr/InfoterreFiche/ficheBss.action?id=00282X0141/S67407 |titre = BRGM - Sondage des Rouges-Carrières }}.</ref>


Le sondage des Rouges Carrières est commencé à [[Wallers]] fin avril 1843, à {{unité|130|mètres}} de la limite sud de la concession d'Hasnon, au sud de la fosse des Tertres, sur le bord de la route de Denain à Saint-Amand, à l'intersection des Drèves dites de la Maison du Garde, et des Rouges Carrières<ref group="BRGM" name="Rouges-Carrières"/>. Il est entré dans le terrain houiller à la profondeur de {{unité|107|mètres}} aux alentours du 15 juillet 1843. Suspendu pendant quelque temps, il est repris le 7 août de la même année avec un nouveau matériel et continué sans interruption jusqu'à sa profondeur maximale, où il a été abandonné le 28 février 1844<ref group="BRGM" name="Rouges-Carrières"/>. Seules quelques traces de houilles ont été découvertes, aux profondeurs de 124, 157 et {{unité|167|mètres}}<ref group="F" name="p177"/>. La profondeur atteinte est de {{unité|171.57|mètres}}<ref group="F" name="p177"/>. Un [[serrement]] y a été exécuté après son abandon, en 1844<ref group="BRGM" name="Rouges-Carrières"/>{{,}}<ref group="F" name="p177"/>.
Le sondage des Rouges Carrières est commencé à [[Wallers]] fin avril 1843, à {{unité|130|mètres}} de la limite sud de la concession d'Hasnon, au sud de la fosse des Tertres, sur le bord de la route de Denain à Saint-Amand, à l'intersection des Drèves dites de la Maison du Garde, et des Rouges Carrières<ref group="BRGM" name="Rouges-Carrières"/>. Il est entré dans le terrain houiller à la profondeur de {{unité|107|mètres}} aux alentours du 15 juillet 1843. Suspendu pendant quelque temps, il est repris le 7 août de la même année avec un nouveau matériel et continué sans interruption jusqu'à sa profondeur maximale, où il a été abandonné le 28 février 1844<ref group="BRGM" name="Rouges-Carrières"/>. Seules quelques traces de houilles ont été découvertes, aux profondeurs de 124, 157 et {{unité|167|mètres}}<ref group="F" name="p177"/>. La profondeur atteinte est de {{unité|171.57|mètres}}<ref group="F" name="p177"/>. Un [[serrement]] y a été exécuté après son abandon, en 1844<ref group="BRGM" name="Rouges-Carrières"/>{{,}}<ref group="F" name="p177"/>.
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=== Sondage de la Drève de Wallers ===
=== Sondage de la Drève de Wallers ===


:{{coord|50.398810|3.403556|scale:1000_region:FR|name=Sondage de la Drève de Wallers}}<ref group="BRGM" name="Drève de Wallers">{{Lien web |url = http://ficheinfoterre.brgm.fr/InfoterreFiche/ficheBss.action?id=00282X0140/S67501 |titre = BRGM - Sondage de la Drève de Wallers}}</ref>
:{{coord|50.398810|3.403556|scale:1000_region:FR|name=Sondage de la Drève de Wallers}}<ref group="BRGM" name="Drève de Wallers">{{Lien web |url = http://ficheinfoterre.brgm.fr/InfoterreFiche/ficheBss.action?id=00282X0140/S67501 |titre = BRGM - Sondage de la Drève de Wallers}}.</ref>


Le sondage de la Drève de Wallers est implanté sur le territoire de [[Wallers]], le long de la Drève de Wallers à Hasnon, à {{unité|840|mètres}} de l'intersection de cette drève avec celle des Boules d'Hérin, et à quarante mètres de la limite sud de la concession<ref group="BRGM" name="Drève de Wallers"/>. Le sondage est commencé le 1{{er}} mars 1844 et a atteint le terrain houiller le 27 avril à la profondeur de {{unité|117.48|mètres}}. C'est le seul [[Forage|sondage]] exécuté dans la concession d'Hasnon qui n'ait pas donné lieu à une source jaillissante. Il est arrivé le 15 novembre à la profondeur de {{unité|184.50|mètres}}, date à laquelle il est abandonné<ref group="BRGM" name="Drève de Wallers"/>.
Le sondage de la Drève de Wallers est implanté sur le territoire de [[Wallers]], le long de la Drève de Wallers à Hasnon, à {{unité|840|mètres}} de l'intersection de cette drève avec celle des Boules d'Hérin, et à quarante mètres de la limite sud de la concession<ref group="BRGM" name="Drève de Wallers"/>. Le sondage est commencé le {{1er}} mars 1844 et a atteint le terrain houiller le 27 avril à la profondeur de {{unité|117.48|mètres}}. C'est le seul [[Forage|sondage]] exécuté dans la concession d'Hasnon qui n'ait pas donné lieu à une source jaillissante. Il est arrivé le 15 novembre à la profondeur de {{unité|184.50|mètres}}, date à laquelle il est abandonné<ref group="BRGM" name="Drève de Wallers"/>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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{{Références|groupe=note|références=
{{Références|groupe=note|références=
<ref group="note" name="Veinule">Une veinule est une veine épaisse de seulement quelques centimètres, qui n'est pas exploitable.</ref>
<ref group="note" name="Veinule">Une veinule est une veine épaisse de seulement quelques centimètres, qui n'est pas exploitable.</ref>
<ref group="note" name="Denain Escaudain">Après avoir découvert le charbon en 1826 à la [[Compagnie des mines d'Anzin#Fosse Villars|fosse Villars]] à Denain, la [[Compagnie des mines d'Anzin]] ouvre la [[Compagnie des mines d'Anzin#Fosse Saint-Mark|fosse Saint Mark]] à Escaudain en 1830, [[Compagnie des mines d'Anzin#Fosse Bayard|Bayard]], [[Compagnie des mines d'Anzin#Fosse Jean Bart|Jean Bart]] et [[Compagnie des mines d'Anzin#Fosse Mathilde|Mathilde]] en 1831, [[Compagnie des mines d'Anzin#Fosse Orléans|Orléans]] en 1832, [[Compagnie des mines d'Anzin#Fosse Napoléon|Napoléon]] en 1833, [[Compagnie des mines d'Anzin#Fosse Casimir|Casimir]] en 1835, [[Compagnie des mines d'Anzin#Fosse Renard|Renard]] en 1836 à Denain, [[Compagnie des mines d'Anzin#Fosse Jennings|Jennings]] en 1837 et [[Compagnie des mines d'Anzin#Fosse d'Escaudain|Escaudain]] en 1838 à Escaudain, [[Compagnie des mines d'Anzin#Fosse Ernestine|Ernestine]] et [[Compagnie des mines d'Anzin#Fosse Joseph Périer|Joseph Périer]] en 1841, et [[Compagnie des mines d'Anzin#Fosse Chabaud-Latour (Denain)|Chabaud la Tour]] en 1842 à Denain.</ref>
}}<!--<ref group="note"></ref>-->
}}<!--<ref group="note"></ref>-->


; Références
; Références
{{Références|références=
{{Références|références=
<ref name="Trois âges">{{Ouvrage| langue=fr| auteur1=Gérard Dumont| auteur2=Valérie Debrabant| titre=Les 3 âges de la mine| tome=2| éditeur=[[La Voix du Nord]] & [[Centre historique minier de Lewarde]]| lieu=Lille| année=| pages totales=51| isbn=978-2-84393-107-9}}</ref>
⚫
<ref name="A194">{{Lien web | url = http://apphim.fr/articles.php?lng=fr&pg=194 | titre = Mines de Vicoigne - Généralités | auteur = Sébastien Glaubert | site = http://apphim.fr/}}</ref>
<ref name="LeNord">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Collectif|titre=Le Nord, de la Préhistoire à nos jours|éditeur=Bordessoules|lieu=Saint-Jean-d'Angély|année=1988|pages totales=381|passage=209|isbn=2-903504-28-8}}</ref>
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<ref name="Puits">Les puits des Tertres, des Prés Barrés, et des Bouils ne figurent pas dans la liste des ouvrages surveillés par le [[BRGM]] : {{pdf}} {{Lien web |url=http://dpsm.brgm.fr/decrets_et_arretes/Documents/Arr%C3%AAt%C3%A9%20du%2030%20d%C3%A9cembre%202008_Article_93.pdf |titre=Article 93 du Code minier - Arrêté du 30 décembre 2008 modifiant l’arrêté du 2 avril 2008 fixant la liste des installations et équipements de surveillance et de prévention des risques miniers gérés par le BRGM - Têtes de puits matérialisées et non matérialisées dans le Nord-Pas-de-Calais |auteur=[[Bureau de recherches géologiques et minières]] |année= 2008 |éditeur=http://dpsm.brgm.fr/Pages/Default.aspx }}</ref>
<ref name="patronat">{{Ouvrage|auteur1=Frédéric Barbier|titre=Le patronat du nord sous le second empire|éditeur=|année=1989|passage=223|isbn=}}</ref>
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<ref name="A194">{{Lien web | url = http://apphim.fr/articles.php?lng=fr&pg=194 | titre = Mines de Vicoigne - Généralités | auteur = Sébastien Glaubert | site = apphim.fr}}.</ref>
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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
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=== Bibliographie ===
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*{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Collectif|titre=Le Nord, de la Préhistoire à nos jours|éditeur=Bordessoules|lieu=Saint-Jean-d'Angély|année=1988|pages totales=381|isbn=2-903504-28-8|plume=oui}}
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Compagnie d'Hasnon
Création 1837
Dates clés
  • 1838 : début du fonçage du puits des Tertres
  • 1839 : début du fonçage du puits des Prés Barrés
  • 1840 : début du fonçage du puits des Boules
  • 1841 : abandon des puits des Tertres et des Prés Barrés
  • 1844 : abandon du puits des Boules
Disparition 1845 (Rachat par Anzin)
Siège social Hasnon
Drapeau de la France France
Coordonnées 50° 24′ 38″ N, 3° 22′ 42″ E
Activité Recherche de houille
Produits Aucun
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La Compagnie d'Hasnon est une société de recherche de houille créée en 1837 qui exécute quelques sondages et ouvre sans succès trois fosses en 1839 et 1840 à Hasnon et Wallers, dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Elle a également possédé 25 % de la Compagnie de Vicoigne de 1841 à 1843. En février 1843, la troisième fosse tentée est abandonnée. La Compagnie tente fin 1843 et début 1844 deux derniers sondages, mais les résultats ne sont pas probants et les activités cessent en 1845, date à laquelle la Compagnie d'Hasnon cesse d'exister. Inexploitée, la concession est par la suite reprise par la Compagnie des mines d'Anzin, qui avait déjà racheté les parts de la Compagnie de Vicoigne que possédait la Compagnie d'Hasnon en 1843, et laisse la concession en sommeil jusqu'aux alentours de 1875, date à laquelle elle tente, sans succès, d'ouvrir une fosse. Plus aucune autre exploration n'a ensuite eu lieu sur la concession d'Hasnon.

Historique

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Pour des articles plus généraux, voir Charbonnage et Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

Les années 1830 - 1840 se caractérisent par un grand élan pour les entreprises industrielles de toute nature, particulièrement pour les mines de houille[E 1]. Dans le Nord, cet engouement fait suite à la découverte par la toute récente compagnie des mines de Douchy d'un riche gisement de charbon gras[1]. Le sol, ou un vingt-sixième de cette compagnie, qui se vendait à peine 2 230 francs en février 1833, atteint en janvier 1834 le prix exorbitant de 300 000 francs[E 1]. Les demandes de concessions se multiplient dans la région (il y en aura jusqu'à 70 en 1837)[2]. Cette fièvre des recherches de charbon a pour conséquence la création d'un grand nombre de compagnies ou de sociétés, dont peu finalement sont parvenues à durer[E 2].

Dans cette euphorie, des propriétaires de Douai forment vers 1833 une société, qui exécute en 1834 et 1835, avec le concours de la Compagnie de Douchy, plusieurs sondages dans les environs d'Hasnon[E 3]. Quelques membres de cette société exécutent séparément un sondage à Auby, près de Douai, qui est abandonné à la profondeur de 140 mètres, à la suite d'un accident, et qui, prolongé, aurait certainement atteint le terrain houiller et la houille[E 4].

La concession d'Hasnon parmi celles du bassin minier.

Une société d'exploitation réunissant les deux entrepreneurs de recherches, le banquier Louis Dupont et un associé[3], est constituée en 1837 au capital de 1 200 000 francs[E 3]. Elle ouvre trois fosses à Hasnon et Wallers qui rencontrent la partie inférieure de la formation houillère, et y exploitent infructueusement de minces couches de houille[E 3],[F 1]. Tout en effectuant des sondages, la Compagnie d'Hasnon ouvre successivement les fosses des Tertres, des Prés Barrés, et des Bouils. Des bowettes sont effectuées, mais seules quelques passées et veinules sont découvertes, qui ne permettraient pas une exploitation rentable[F 2]. Les trois fosses restent donc à l'état d'avaleresses. Entre-temps, une concession, dite d'Hasnon, est octroyée à la Compagnie au début de l'année 1840[E 3].

Pendant que la Compagnie tente de trouver le charbon, d'autres compagnies et sociétés effectuent des travaux à proximité. À l'ouest, en 1838, la Compagnie des Canonniers de Lille ouvre la fosse de Marchiennes[BRGM 1] après avoir effectué plusieurs sondages depuis 1835. Au nord-ouest, la Société de Saint-Hubert effectue plusieurs sondages. À l'est, à Raismes, en 1839, la Compagnie de Cambrai ouvre la fosse Boitelle[F 3], la Compagnie de l'Escaut ouvre les fosses le Bret[F 4] et Évrard[F 5] et la Compagnie de Bruille ouvre la fosse Ewbank[F 5]. La Compagnie d'Hasnon n'a fait aucune recherche aux environs de Vicoigne, mais effectue également une demande de concession[4]. Ces quatre dernières fusionnent et donnent naissance le 1er octobre 1841 à la Compagnie de Vicoigne[4], qui a obtenu une concession riche en houille maigre en septembre 1841[Z 1]. Au sud, la Compagnie des mines d'Anzin ouvre des fosses à Denain et Escaudain[note 1]. La Compagnie d'Hasnon possède donc un quart de la Compagnie de Vicoigne[Z 1]. La Compagnie des mines d'Anzin rachète celle d'Hasnon en 1843, et devient par conséquent propriétaire du quart de la Compagnie de Vicoigne, et peut ainsi nommer deux administrateurs sur huit[Z 2].

À la suite de ses échecs successifs, la Compagnie, découragée, se résout à abandonner définitivement la concession. Toutefois, après avoir consulté l'ingénieur en chef Blavier, elle entreprend au titre de dernière recherche deux sondages[F 6]. Le premier, celui des Rouges-Carrières, n'a permis la découverte que de quelques traces de houille, le second, dit de la Drève de Wallers, n'a traversé qu'un terrain houiller complètement stérile[F 6].

La Compagnie d'Hasnon met sa concession en chômage au début de l'année 1845[F 6]. Elle revend ses parts à la Compagnie des mines d'Anzin[4]. Des sondages effectués à la même période par la Société de Saint-Hubert démontrent que cette concession est située dans des terrains houillers très pauvres[F 7].

Pendant trente ans, la concession n'a été l'objet d'aucune exploration nouvelle[F 6]. Cependant, vers 1875, la Compagnie des mines d'Anzin a le projet d'y ouvrir une fosse (connue sous le nom d'Avaleresse de Wallers), tout près de la limite sud de la concession d'Hasnon, moins pour y exploiter le gisement propre d'Hasnon que pour recouper au sud le prolongement des veines de Vieux-Condé et Vicoigne, dans la concession d'Anzin[F 6]. Des terrains ont été achetés, un trou de fosse est même commencé, mais les travaux sont suspendus presque immédiatement, et ne seront jamais repris[F 6]. La fosse est restée à l'état d'avaleresse.

Au début du XXIe siècle, il ne subsiste rien de trois fosses ouvertes par la Compagnie d'Hasnon. Les puits ne font pas l'objet d'une surveillance par le Bureau de recherches géologiques et minières[5], alors que d'autres puits situés dans d'autres concessions ont le niveau du remblai, le niveau des eaux, et la pression des gaz vérifiés de manière annuelle ou bisannuelle. Les têtes de puits ne sont pas matérialisées.

Les fosses

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Exemple de cuvelage pour un puits en cours d'établissement.

Avaleresse des Tertres

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L'avaleresse des Tertres est située à une quinzaine de mètres dans le champ. Rien n'indique sa présence.
Avaleresse des Tertres sur Commons
50° 24′ 38″ N, 3° 22′ 42″ E[BRGM 2]
1838 - 1841[JLH 1]

En mai 1838, à l'emplacement du sondage des Tertres est établie la fosse des Tertres, amenée jusqu'à la profondeur de 137,60 mètres[BRGM 2]. Les travaux du puits sont terminés le 8 janvier 1840. Des bowettes sont ouvertes aux niveaux de 110 et 134 mètres, et poursuivies sur une assez grande distance du puits au nord et au sud[F 1], mais elles n'ont recoupé que trois veinules[note 2] irrégulières de charbon anthraciteux sale[F 1], qui n'ont pas permis l'exploitation de la fosse. Ces veinules étaient dirigées à peu près de l'est à l'ouest, avec une pente de 45° au midi. Les travaux sont terminés le 15 décembre 1840. La fosse est ensuite abandonnée[BRGM 2].

Avaleresse des Prés Barrés

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L'avaleresse des Prés Barrés se trouve dans cette pâture.
Avaleresse des Prés Barrés sur Commons
50° 24′ 32″ N, 3° 23′ 06″ E[BRGM 3]
1839 - 1841[JLH 1]

L'avaleresse des Prés Barrés a été foncée en 1839 dans une pâture au sud d'Hasnon, près de la route des Prés Barrés, à 500 mètres au sud-est de l'avaleresse des Tertres[F 1]. Le terrain houiller a été atteint à cent mètres[BRGM 3]. La profondeur atteinte a été de 135 mètres[F 1]. De longues bowettes ont été effectuées aux profondeurs de 112 et 132 mètres, mais seuls quelques filets charbonneux et une veine de charbon sale y ont été découverts, et ne paraissent pas exploitables[F 2]. Les terrains de cette fosse sont si différents de ceux de la fosse des Tertres qu'il n'a pas été possible de déterminer s'il s'agissait des mêmes assises houillères, ou d'une zone complètement distincte[F 2]. La fosse est abandonnée en 1841[BRGM 3].

Avaleresse des Boules ou Bouils

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Avaleresse des Boules sur Commons
L'avaleresse des Boules est située cent mètres environ à l'ouest de la trouée d'Arenberg, dans la forêt de Raismes-Saint-Amand-Wallers. Sa localisation n'est possible qu'avec les coordonnées GPS.
50° 24′ 03″ N, 3° 24′ 31″ E[BRGM 4]
1840 - 1844[JLH 1]

Le puits des Bouils ou des Boules a été foncé à partir 16 mai 1840 sur le territoire de Wallers, le long de la Drève des Boules d'Hérin (connue sous le nom de trouée d'Arenberg), dans la forêt de Raismes-Saint-Amand-Wallers[BRGM 4], deux kilomètres au nord-ouest de la future fosse Arenberg, à 400 mètres environ de l'angle sud-est de la concession[F 2]. La profondeur atteinte est de 135 mètres, le terrain houiller est atteint à 116 mètres. L'accrochage est établi à 130,30 mètres. Une bowette longue de cent mètres est menée vers le nord. Tous les travaux ont cessé en février 1843. Dans le courant des mois de mars et avril 1844, les machines sont démontées et expédiées vers Denain. En juin et juillet 1844, les installations sont démolies, le puits comblé, et le terrain déblayé[BRGM 4]. Il s'agit de la troisième et dernière fosse de la Compagnie d'Hasnon[BRGM 5],[F 2].

Les sondages

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Exemple de machinerie pouvant être utilisée pour les sondages.

Sondage des Tertres

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50° 24′ 38″ N, 3° 22′ 42″ E[BRGM 6]

Le 21 décembre 1837, un sondage dit des Tertres est commencé dans une pâture, près de l'actuelle rue Édouard Vaillant, à environ 1 600 mètres au sud-ouest du clocher d'Hasnon[F 1], et amené finalement à la profondeur de 115,46 mètres. Le 11 mars 1838, le charbon a été découvert à la profondeur de 103,90 mètres, après que le terrain houiller a été passé à 102,20 mètres. Le 3 mai 1838, de nouvelles couches sont découvertes, le sondage est abandonné le 6 mai. La fosse des Tertres est ouverte le même mois à l'emplacement du sondage[F 1].

Sondage de la Fercotte

[modifier | modifier le code]
50° 24′ 40″ N, 3° 21′ 00″ E[BRGM 7]

Le sondage de la Fercotte, commencé en 1838, est situé à peu de distance de la limite nord-ouest de la concession, à 2 700 mètres du clocher de Wandignies-Hamage, et à cinq kilomètres du clocher de Wallers[F 2], à Hasnon[BRGM 7]. Il a atteint la tête du terrain houiller à la profondeur de 115 mètres, et l'a traversé sur une hauteur de cinquante mètres, sans y rencontrer de houille[F 2]. M. Lorieux a exprimé l'avis que ce forage avait atteint la partie la plus inférieure de la formation houillère[F 2]. Le sondage est terminé en 1839[F 2], il avait atteint la profondeur de 165,35 mètres[BRGM 7].

Sondage des Corbets

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50° 25′ 36″ N, 3° 24′ 22″ E[BRGM 5]

Le sondage des Corbets est ouvert en 1838 à l'intérieur de la concession d'Hasnon, à l'intersection de la rue des Corbets à Hasnon, avec l'avenue allant d'Hasnon à Vicoigne[BRGM 5],[F 2]. Le terrain houiller a été atteint à la profondeur de 95 mètres et a été arrêté à 153,90 mètres. Trois passées de charbon sales ont été recoupées à 124, 125, et 134 mètres[BRGM 5],[F 2].

Sondage de la Bruyère

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50° 26′ 18″ N, 3° 24′ 48″ E[BRGM 8]

Le sondage de la Bruyère débute le 27 mars 1838 sur le territoire de Saint-Amand-les-Eaux, au sud-ouest de la ville. Il est exécuté par la Compagnie d'Hasnon, qui a trouvé le calcaire siliceux à la profondeur de 85 mètres[BRGM 8]. La limite septentrionale du bassin passe donc entre ce sondage et celui du Mont des Bruyères[BRGM 8]. Du niveau du sol jusqu'à la profondeur de 85,92 mètres, les terrains ont été traversés en trois semaines. Il a fallu cinq mois pour traverser les derniers 5,80 mètres. Le terrain était donc extrêmement dur. Le sondage a été arrêté le 24 septembre 1838 à la profondeur de 91,12 mètres dans le grès calcaire siliceux[BRGM 8].

Premier sondage du Grand Bray

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50° 24′ 23″ N, 3° 24′ 22″ E[BRGM 9]

Le premier sondage du Grand Bray est exécuté à partir du 10 mars 1839 à Hasnon, à l'intérieur de la concession d'Hasnon, à 650 mètres au nord de la fosse des Bouils[BRGM 9]. Il est entré dans le terrain houiller à 99 mètres et a été arrêté à 144,50 mètres. À la profondeur de 101 mètres, il a atteint une veine de charbon mélangé de schiste de 80 centimètres d'ouverture, et il a traversé deux veinules[note 2] à 110 et 125 mètres, respectivement hautes de 23 et dix centimètres[BRGM 9],[F 2]. L'eau jaillit à la profondeur de 27 mètres. Le sondage est terminé le 16 août 1839[BRGM 9].

Sondage du Bois de Vicoigne

[modifier | modifier le code]
50° 24′ 18″ N, 3° 25′ 47″ E[BRGM 10]

Le sondage du Bois de Vicoigne est commencé le 15 avril 1840, dans la forêt de Raismes-Saint-Amand-Wallers, sur le territoire de Raismes[BRGM 10]. Interrompu pendant vingt jours, il est recommencé le 7 mai[BRGM 10]. Le terrain houiller est atteint à la profondeur de 117 mètres, et n'a été sondé que sur une faible hauteur, sans résultat[F 8]. Le sondage est terminé le 15 septembre 1840, il est profond de 143,35 mètres[BRGM 10].

Second sondage du Grand Bray

[modifier | modifier le code]
50° 24′ 17″ N, 3° 24′ 26″ E[BRGM 11]

Le sondage du Bois Wallers, ou second sondage du Grand Bray, est entrepris à partir du 24 octobre 1842 sur le territoire de Wallers, à 500 mètres au nord de la fosse des Bouils, sur le bord oriental de la drève des Boules d'Hérin, près de la maison du garde[BRGM 11]. Le sondage est resté dans le terrain houiller de 101 mètres, profondeur à laquelle il l'a atteint, jusque 130,59 mètres, niveau auquel il a dû être arrêté. Il devait à l'origine confirmer les résultats obtenus au premier sondage du Grand Bray, qui laissait supposer que la houille s'y trouvait en assez grande quantité[BRGM 11]. À la profondeur de 130 mètres, le sondage est retombé sur une couche de grès si dure qu'il a été impossible de continuer le trou de sonde. Le sondage a été abandonné au début du mois d'avril 1843, après un travail de plus de quinze jours dans la base de ce grès. Après son abandon, le sondage a mal été fermé[BRGM 11]. Il s'est rouvert dans le courant de 1843, et a donné un jet d'eau, faible tout d'abord, mais qui est devenu puissant en 1844. Au début de mai 1844, le sondage fut repris en un seul jour jusqu'aux marnes blanches, à la profondeur de 22,50 mètres. Le trou de sonde a alors été rempli de béton, et le sondage n'a plus donné d'eau[BRGM 11].

Sondage des Rouges-Carrières

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50° 23′ 56″ N, 3° 22′ 43″ E[BRGM 12]

Le sondage des Rouges Carrières est commencé à Wallers fin avril 1843, à 130 mètres de la limite sud de la concession d'Hasnon, au sud de la fosse des Tertres, sur le bord de la route de Denain à Saint-Amand, à l'intersection des Drèves dites de la Maison du Garde, et des Rouges Carrières[BRGM 12]. Il est entré dans le terrain houiller à la profondeur de 107 mètres aux alentours du 15 juillet 1843. Suspendu pendant quelque temps, il est repris le 7 août de la même année avec un nouveau matériel et continué sans interruption jusqu'à sa profondeur maximale, où il a été abandonné le 28 février 1844[BRGM 12]. Seules quelques traces de houilles ont été découvertes, aux profondeurs de 124, 157 et 167 mètres[F 6]. La profondeur atteinte est de 171,57 mètres[F 6]. Un serrement y a été exécuté après son abandon, en 1844[BRGM 12],[F 6].

Sondage de la Drève de Wallers

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50° 23′ 56″ N, 3° 24′ 13″ E[BRGM 13]

Le sondage de la Drève de Wallers est implanté sur le territoire de Wallers, le long de la Drève de Wallers à Hasnon, à 840 mètres de l'intersection de cette drève avec celle des Boules d'Hérin, et à quarante mètres de la limite sud de la concession[BRGM 13]. Le sondage est commencé le 1er mars 1844 et a atteint le terrain houiller le 27 avril à la profondeur de 117,48 mètres. C'est le seul sondage exécuté dans la concession d'Hasnon qui n'ait pas donné lieu à une source jaillissante. Il est arrivé le 15 novembre à la profondeur de 184,50 mètres, date à laquelle il est abandonné[BRGM 13].

Notes et références

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Notes
  1. ↑ Après avoir découvert le charbon en 1826 à la fosse Villars à Denain, la Compagnie des mines d'Anzin ouvre la fosse Saint Mark à Escaudain en 1830, Bayard, Jean Bart et Mathilde en 1831, Orléans en 1832, Napoléon en 1833, Casimir en 1835, Renard en 1836 à Denain, Jennings en 1837 et Escaudain en 1838 à Escaudain, Ernestine et Joseph Périer en 1841, et Chabaud la Tour en 1842 à Denain.
  2. ↑ a et b Une veinule est une veine épaisse de seulement quelques centimètres, qui n'est pas exploitable.
Références
  1. ↑ Gérard Dumont et Valérie Debrabant, Les 3 âges de la mine, t. 2, Lille, La Voix du Nord & Centre historique minier de Lewarde, 51 p. (ISBN 978-2-84393-107-9)
  2. ↑ Collectif, Le Nord, de la Préhistoire à nos jours, Saint-Jean-d'Angély, Bordessoules, , 381 p. (ISBN 2-903504-28-8), p. 209
  3. ↑ Frédéric Barbier, Le patronat du nord sous le second empire, , p. 223
  4. ↑ a b et c Sébastien Glaubert, « Mines de Vicoigne - Généralités », sur apphim.fr.
  5. ↑ Les puits des Tertres, des Prés Barrés, et des Bouils ne figurent pas dans la liste des ouvrages surveillés par le BRGM : [PDF] Bureau de recherches géologiques et minières, « Article 93 du Code minier - Arrêté du 30 décembre 2008 modifiant l’arrêté du 2 avril 2008 fixant la liste des installations et équipements de surveillance et de prévention des risques miniers gérés par le BRGM - Têtes de puits matérialisées et non matérialisées dans le Nord-Pas-de-Calais »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), http://dpsm.brgm.fr/Pages/Default.aspx, .
  1. ↑ a b et c Jean-Louis Huot, « Mines du Nord-Pas-de-Calais - 1837-1843 dans les Mines d'Anzin », http://minesdunord.fr/.
Références aux fiches du BRGM
  1. ↑ « BRGM - Fosse de Marchiennes ».
  2. ↑ a b et c « BRGM - Avaleresse des Tertres ».
  3. ↑ a b et c « BRGM - Puits des Prés Barrés ».
  4. ↑ a b et c « BRGM - Avaleresse des Bouils ».
  5. ↑ a b c et d « BRGM - Sondage des Corbets ».
  6. ↑ « BRGM - Sondage des Tertres ».
  7. ↑ a b et c « BRGM - Sondage de la Fercotte ».
  8. ↑ a b c et d « BRGM - Sondage de la Bruyère ».
  9. ↑ a b c et d « BRGM - Premier sondage du Grand Bray ».
  10. ↑ a b c et d « BRGM - Sondage du Bois de Vicoigne ».
  11. ↑ a b c d et e « BRGM - Sondage du Bois Wallers ».
  12. ↑ a b c et d « BRGM - Sondage des Rouges-Carrières ».
  13. ↑ a b et c « BRGM - Sondage de la Drève de Wallers ».
Références à Émile Vuillemin, Le Bassin Houiller du Pas-de-Calais. Tome III, Imprimerie L. Danel,
  1. ↑ a et b Vuillemin 1883, p. 62
  2. ↑ Vuillemin 1883, p. 97
  3. ↑ a b c et d Vuillemin 1883, p. 101
  4. ↑ Vuillemin 1883, p. 73
Références à Albert Olry, Bassin houiller de Valenciennes, partie comprise dans le département du Nord, Imprimerie Quantin. Paris,
  1. ↑ a b c d e f et g Olry 1886, p. 175
  2. ↑ a b c d e f g h i j k et l Olry 1886, p. 176
  3. ↑ Olry 1886, p. 166
  4. ↑ Olry 1886, p. 168
  5. ↑ a et b Olry 1886, p. 167
  6. ↑ a b c d e f g h et i Olry 1886, p. 177
  7. ↑ Olry 1886, p. 178
  8. ↑ Olry 1886, p. 170
Références à Jacques Wolff, Les Périer : la fortune et les pouvoirs, Economica,
  1. ↑ a et b Wolff 1993, p. 252
  2. ↑ Wolff 1993, p. 288

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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Petites compagnies
Photographie du chevalement du puits n° 11 de la fosse n° 11 - 19 des mines de Lens à Loos-en-Gohelle prise depuis le terril conique n° 74, 11 - 19 de Lens Est. Ce chevalement est classé aux monuments historiques et inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
Photographie du chevalement du puits n° 11 de la fosse n° 11 - 19 des mines de Lens à Loos-en-Gohelle prise depuis le terril conique n° 74, 11 - 19 de Lens Est. Ce chevalement est classé aux monuments historiques et inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
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