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« Jean Dupas » : différence entre les versions

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{{Voir homonymes|Dupas}}
{{Voir homonymes|Dupas}}
{{Infobox Biographie2|charte=artiste
{{sources à lier|date=juin 2015}}
|lieu de décès={{14e arrondissement de Paris}}}}
{{Infobox Artiste
'''Jean Théodore Dupas''' né à [[Bordeaux]] le {{date|21|février|1882|en arts plastiques}} et mort à [[Paris]] le {{date|6|septembre|1964|en arts plastiques}} est un [[Artiste peintre|peintre]], [[affichiste]] et [[Arts décoratifs|décorateur]] [[France|français]], représentatif de l'[[Art déco]].
| nom = Jean Dupas
| autres noms =
| image =
| légende =
| nom de naissance = Jean Théodore Dupas
| date de naissance = 21 février 1882
| lieu de naissance = [[Bordeaux]]
| date de décès = 8 septembre 1964
| lieu de décès = [[Paris]]
| nationalité = [[France|Française]] {{drapeau|France}}
| activités = [[Artiste peintre|Peintre]], [[Arts décoratifs|décorateur]], [[affichiste]]
| autres activités =
| formation = [[École des beaux-arts de Bordeaux]]
| maîtres = [[Paul Quinsac]], [[Gabriel Ferrier]]
| élèves = [[Jean-Pierre Alaux]], [[Paul Ambille]], [[Geoffroy Dauvergne]], [[René Quillivic (graveur)|René Quillivic]]
| mouvement = [[Art déco]]
| mécènes =
| influencé par =
| influence de =
| récompenses = [[Prix de Rome|Prix de Rome en peinture de 1910]], médaille d'or au Salon de 1921 et de 1924
| œuvres principales =
| compléments =
}}

'''Jean Théodore Dupas''', dit '''Jean Dupas''', né à [[Bordeaux]] le {{date|21|février|1882|en arts plastiques}} et mort à [[Paris]] le {{date|6|septembre|1964|en arts plastiques}}, est un [[Artiste peintre|peintre]], [[affichiste]] et [[décorateur]] [[France|français]], représentatif de l'[[Art déco]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Élève à l'[[École des beaux-arts de Bordeaux]] dans l'atelier de [[Paul Quinsac]], et des décorateurs [[Artus Lauriol|Artus]] et [[Jean-Gustave Lauriol]], il entre ensuite à l'[[École nationale supérieure des beaux-arts]] de [[Paris]] dans l'atelier de [[Gabriel Ferrier]]. Il remporte le [[prix de Rome]] de [[1910]] dont le sujet est ''Éros vainqueur du dieu Pan''. Son style très personnel est qualifié d'académique ou de néoclassique. Il part à la [[villa Médicis]] à [[Rome]], sous la direction de [[Carolus-Duran]], puis d'[[Albert Bernard]], où il retrouve le sculpteur [[Alfred Janniot]] et plusieurs amis dont [[Jean Despujols]] et [[Robert Poughéon]]. Il y invite son ami [[Roger Bissière]]<ref>Isabelle Bissière, ''Biographie de Roger Bissière''.</ref>. Mobilisé en [[1914]] pendant la [[Première Guerre mondiale]], il est libéré en [[1919]], année où il retourne à Rome pour faire une dernière année, pendant laquelle il présente une dizaine d'œuvres à Bordeaux au bénéfice des blessés de la Grande Guerre.
Élève à l'[[École des beaux-arts de Bordeaux]] dans l'atelier de [[Paul Quinsac]] et des décorateurs [[Artus Lauriol|Artus]] et [[Jean-Gustave Lauriol]], Jean Dupas entre ensuite à l'[[École nationale supérieure des beaux-arts]] de [[Paris]] dans l'atelier de [[Gabriel Ferrier]]. Il obtient le [[prix de Rome]] de 1910 dont le sujet est ''Éros vainqueur du dieu Pan''<ref name="Paris-Presse">[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2711367v/f3.item.r=“Jean Dupas”.zoom « Le Monde et la Ville, Décès », ''Paris-presse, L’Intransigeant'', {{date-|10 septembre 1964}}].</ref>. Son style très personnel est rattaché au néoclassicisme des années 1920 ou à l'[[Art déco]]. Il part à la [[villa Médicis]] à [[Rome]], sous la direction de [[Carolus-Duran]], puis d'[[Albert Bernard]], où il retrouve le sculpteur [[Alfred Janniot]] et plusieurs amis dont [[Jean Despujols]], [[Robert Poughéon]] et Pierre Bodard. Il y invite son ami [[Roger Bissière]]<ref>Isabelle Bissière, ''Biographie de Roger Bissière''.</ref>. Mobilisé en 1914 pendant la [[Première Guerre mondiale]], il est libéré en 1919, année où il retourne à Rome pour faire une dernière année, pendant laquelle il présente une dizaine d'œuvres à Bordeaux au bénéfice des blessés de la Grande Guerre. Il fera ses premières armes durant trois ans dans les ateliers d'un peintre bordelais, Émile Vernay, auquel il dédicacera des années plus tard une œuvre ''Nymphe drapée dans un jardin antique'' en 1945.


Nommé conservateur du [[musée Marmottan Monet|musée Marmottan]] à Paris en [[1940]], il devient membre de l'[[Académie des beaux-arts (France)|Académie des beaux-arts]] en [[1941]]. Nommé professeur de l'[[École nationale supérieure des beaux-arts]] de Paris, il compte parmi ses élèves : [[Jean-Pierre Alaux]], [[Jean Monneret (peintre)|Jean Monneret]], [[Jean Joyet]], [[Gabriel Deschamps]], [[Roger Forissier]], [[Roger Festernaz]] et [[Geoffroy Dauvergne]]<ref>Alain Valtat, ''Geoffroy Dauvergne'', [[éditions Lévana]], Sceaux, 1996, {{p.|24}}/483</ref>. Il quitte son poste en 1951 pour subir une intervention chirurgicale et est remplacé par [[Edmond Heuzé]]. Il termine sa carrière comme directeur du musée Marmottan.
Nommé conservateur du [[musée Marmottan Monet|musée Marmottan]] à Paris en 1940, il devient membre de l'[[Académie des beaux-arts (France)|Académie des beaux-arts]] en 1941. Nommé professeur de l'[[École nationale supérieure des beaux-arts]] de Paris<ref name="Paris-Presse"/>, il compte parmi ses élèves : [[Jean-Pierre Alaux]], [[Jean Monneret (peintre)|Jean Monneret]], [[Jean Joyet]], [[Gabriel Deschamps]], [[Roger Forissier]], [[Roger Festernaz]] et [[Geoffroy Dauvergne]]<ref>Alain Valtat, ''Geoffroy Dauvergne'', [[éditions Lévana]], Sceaux, 1996, {{p.|24}}.</ref>. Il quitte son poste en 1951 pour subir une intervention chirurgicale et est remplacé par [[Edmond Heuzé]]. Il termine sa carrière comme directeur du musée Marmottan.


=== Travaux décoratifs ===
=== Travaux décoratifs ===
[[Fichier:Paris - Église du Saint-Esprit 24 (6H2A6297).jpg|vignette|redresse|''Le Concile de Trente et l'évangélisation du Nouveau monde'', vers 1935, détail, [[Paris]], [[Église du Saint-Esprit de Paris|église du Saint-Esprit]].]]
Jean Dupas intervient, comme nombre d'artistes de l'époque, dans les domaines les plus variés<ref>{{en}} [https://www.primaveragallery.com/artist/jean-dupas/ Primavera Gallery, Jean Dupas]</ref>. En 1923 et 1924, il travaille à des commandes de la [[Manufacture nationale de Sèvres]], ainsi qu'à des cartons pour la [[Manufacture des Gobelins]]. Il dessine pour de grands magazines de mode comme ''[[Vogue]]'' et ''[[Harper's Bazaar]]''. En 1925, il envoie une huile sur toile, ''Les Perruches''<ref>[http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CPicZ.aspx?E=2C6NU03IHEPK ''Les Perruches''], notice sur photo.rmn.fr.</ref>{{,}}<ref name="Larousse">[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k12005093/f34.image.r=“Jean Dupas”?rk=3669546;0 ''Dictionnaire de la peinture'' ([Nouv. éd.]), sous la dir. de Michel Laclotte et Jean-Pierre Cuzin ; avec la collab. d'Arnauld Pierre, Art Déco, Larousse, 2003].</ref>, à l’[[Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes|Exposition des arts décoratifs]] où elle est très remarquée<ref>On peut voir dans ''[[Les Aventuriers de l'arche perdue]]'' qu'[[Indiana Jones]] en possède une réplique dans son salon.</ref>. En 1927, il conçoit le catalogue des fourrures ''Max''<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9692810h/f78 Arts et métiers graphiques, directeur : Charles Peignot, {{date-|15 septembre 1927}}, {{p.|52}}].</ref> chez l'imprimeur [[Draeger]]. Il est membre des [[Ateliers d'art sacré]], après 1919, dans le sillage de [[Maurice Denis]] et [[George Desvallières]], et participe au renouveau de la fresque. Il travaille à ce titre à la décoration de l'[[église du Saint-Esprit (Paris)|église du Saint-Esprit]] à Paris<ref name="Despugeols">{{article|auteur= Despugeols|titre=Jean Dupas, Peintre et décorateur|périodique=L'Art et les artistes : revue mensuelle d'art ancien et moderne|date=mars 1936|passage=225-229|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61087203/f47}}.</ref>, collaborant, entre autres, avec le peintre lyonnais [[Louis Bouquet]], ordonnateur du salon de l'Afrique aux [[Palais de la Porte Dorée|palais des Colonies]] à Paris. Il réalise également des affiches pour les [[Grands Magasins Dufayel]]. Il demeure à cette époque au 19, [[boulevard de Port-Royal]] à Paris<ref>Étiquette collée au dos de la toile ''La Femme à l'Ara'', 1921{{refnec}}.</ref>.


Il garde toutefois une prédilection pour les œuvres monumentales : {{citation|Plus grand est mon travail, plus je suis heureux}}<ref name=":0">Notice de présentation de l'œuvre de Jean Dupas : ''La Vigne et le Vin'', Bordeaux, musée d'Aquitaine.</ref>.
Il intervient, comme nombre d'artistes de l'époque, dans les domaines les plus variés. En [[1923]] et [[1924]] il travaille à des commandes de la [[Manufacture nationale de Sèvres]], ainsi qu'à des cartons pour la [[Manufacture des Gobelins]]. Il dessine pour de grands magazines de mode comme''[[Vogue]]'' et ''Harper's Bazaar''. En [[1925]], il envoie une huile sur toile, ''Les Perruches''<ref>[http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CPicZ.aspx?E=2C6NU03IHEPK ''Les Perruches''], notice sur photo.rmn.fr</ref>, à l’[[Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes|Exposition des arts décoratifs]] où elle est très remarquée. En [[1927]], il conçoit le catalogue des fourrures ''Max'' chez l'imprimeur [[Draeger]]. Il est membre des [[Ateliers d'art sacré]], après [[1919]], dans le sillage de [[Maurice Denis]] et [[George Desvallières]], et participe au renouveau de la fresque. Il travaille à ce titre à la décoration de l'[[église du Saint-Esprit (Paris)|église du Saint-Esprit]] à Paris, collaborant, entre autres, avec le peintre lyonnais [[Louis Bouquet]], ordonnateur du salon de l'Afrique aux [[Palais de la Porte Dorée|Palais des Colonies]] (Paris). Il réalise également des affiches pour les [[Grands Magasins Dufayel|Magasins Dufayel]]. Il demeure à cette époque au 19 [[boulevard de Port-Royal]] à Paris<ref>Étiquette collée au dos de la toile ''La Femme à l'Ara'', 1921.</ref>.

Il garde toutefois une prédilection pour les œuvres monumentales : {{citation|Plus grand est mon travail, plus je suis heureux}}<ref name=":0">Notice de présentation de l'œuvre de Jean Dupas : ''La Vigne et le Vin'', musée d'Aquitaine, Bordeaux.</ref>.


Il reste très attaché à sa ville natale pour laquelle il réalise notamment une grande composition, ''La Vigne et le vin'', destinée à l'[[Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes|Exposition des arts décoratifs]] de [[1925]]. Il exécute par ailleurs de nombreuses commandes publiques et privées.
Il reste très attaché à sa ville natale pour laquelle il réalise notamment une grande composition, ''La Vigne et le vin''<ref name="Larousse"/>, destinée à l'[[Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes|Exposition des arts décoratifs]] de 1925. Il exécute par ailleurs de nombreuses commandes publiques et privées.


Il reçoit commande du ministère de la Justice en 1940 d'un projet de tapisseries pour remplacer celles de l'[[hôtel de Bourvallais]] à Paris, alors abimées. Il présente un carton intitulé ''La Marseillaise'' en 1945<ref>Acquis par préemption par le ministère de la Justice le {{date-|19 octobre 2019}}.</ref>. Ces tapisseries ne seront jamais réalisées<ref>Alexandre Lafore, « Un carton de Jean Dupas préempté par le ministère de la Justice », ''La Tribune de l'Art'', 21 octobre 2019 ([https://www.latribunedelart.com/un-carton-de-jean-dupas-preempte-par-le-ministere-de-la-justice en ligne]).</ref>
Il reçoit commande du ministère de la Justice en 1940 d'un projet de tapisseries pour remplacer celles de l'[[hôtel de Bourvallais]] à Paris, alors abîmées. Il présente un carton intitulé ''La Marseillaise'' en 1945<ref>Acquis par préemption par le ministère de la Justice le {{date-|19 octobre 2019}}.</ref>. Ces tapisseries ne seront jamais réalisées<ref>Alexandre Lafore, « Un carton de Jean Dupas préempté par le ministère de la Justice », ''La Tribune de l'Art'', {{date-|21 octobre 2019}} ([https://www.latribunedelart.com/un-carton-de-jean-dupas-preempte-par-le-ministere-de-la-justice en ligne]).</ref>


=== Les paquebots ===
=== Les paquebots ===
Il collabore à la décoration de plusieurs paquebots comme l'''[[Île-de-France (paquebot)|Île-de-France]]'' et le ''[[SS Europa (1930)|Liberté]]'', avec [[Alfred Janniot]] et [[Jacques-Émile Ruhlmann]]. Un de ses tableaux figure dans la chambre de l'héroïne du film américain d'[[Ernst Lubitsch]], ''[[Haute Pègre]]'' ([[1932]]). Il travaille avec le [[maître verrier]] [[Charles-François Champigneulle|Jacques Charles Champigneulle]], qui exposera dans son atelier du [[boulevard du Montparnasse]] les dessins préalables à la décoration du grand salon du ''[[Normandie (paquebot)|Normandie]]'', réalisée en [[1935]], dont une feuille est conservé au [[musée national de la Marine]] à Paris. Pour la décoration de ce grand salon du ''Normandie'', il peint quatre-cents mètres carrés de peinture sur glace de [[verre églomisé]]. Une partie de l'ensemble, ''L'Enlèvement d'Europe'', est conservée à [[Escal'Atlantic]], dans la [[base sous-marine de Saint-Nazaire]], dont un panneau de laque est exécuté par [[Jean Dunand]] d'après les dessins de Dupas.
Il collabore à la décoration de plusieurs paquebots comme l’''[[Île-de-France (paquebot)|Île-de-France]]'' et le ''[[SS Europa (1930)|Liberté]]'', avec [[Alfred Janniot]] et [[Jacques-Émile Ruhlmann]]<ref name="Despugeols"/>. Un de ses tableaux figure dans la chambre de l'héroïne du film américain d'[[Ernst Lubitsch]], ''[[Haute Pègre (film, 1932)|Haute Pègre]]'' (1932). Il travaille avec le [[maître verrier]] [[Charles-François Champigneulle|Jacques Charles Champigneulle]], qui exposera dans son atelier du [[boulevard du Montparnasse]] les dessins préalables à la décoration du grand salon du ''[[Normandie (paquebot)|Normandie]]'', réalisée en 1935, dont une feuille est conservé au [[musée national de la Marine]] à Paris. Pour la décoration de ce grand salon du ''Normandie'', il peint {{unité|400|m²}} de peinture sur glace de [[verre églomisé]]. Une partie de l'ensemble, ''L'Enlèvement d'Europe'', est conservée à [[Saint-Nazaire]] à l'[[Escal'Atlantic]], dans la [[Base sous-marine de Saint-Nazaire|base sous-marine]], notamment un panneau de laque exécuté par [[Jean Dunand]] d'après les dessins de Dupas.


=== Décorations murales ===
=== Décorations murales ===
Il participe en [[1936]] au chantier de la [[bourse du travail de Bordeaux]], y réalisant deux fresques. Il termine la même année la décoration d'un panneau mural pour le salon de l'argenterie du [[palais royal de Bucarest]]. En [[1938]] il participe avec [[Yves Brayer]], [[Jean Dunand]], [[Paul Landowski]] et les photographes [[Marc Vaux]] et [[John-Adams Davis]] à la réalisation du pavillon de la France pour l'[[Foire internationale de New York 1939-1940|Exposition internationale de New York de 1939]], dont les architectes sont [[Roger-Henri Expert]] et [[Pierre Patout]] et ses collaborateurs [[Michel Dufet]] et [[Claude Ferret]]<ref>Archives photographiques de la [[Cité de l'architecture et du patrimoine]].</ref>. Il reste à New York où il rencontre un grand succès.
Il participe en 1936 au chantier de la [[bourse du travail de Bordeaux]], y réalisant deux peintures murales. Il termine la même année la décoration d'un panneau mural pour le salon de l'argenterie du [[palais royal de Bucarest]]. En 1938, il participe<ref>Avec [[Yves Brayer]], [[Jean Dunand]], [[Paul Landowski]] et les photographes [[Marc Vaux]] et [[John-Adams Davis]].</ref> à la réalisation du pavillon de la France pour l'[[Exposition universelle de New York 1939-1940|Exposition universelle de New York]] de 1939, dont les architectes sont [[Roger-Henri Expert]] et [[Pierre Patout]] et ses collaborateurs [[Michel Dufet]] et [[Claude Ferret]]<ref>Archives photographiques de la [[Cité de l'architecture et du patrimoine]].</ref>. Il reste à [[New York]] où il rencontre un grand succès.


=== L'affichiste ===
=== L'affichiste ===
Devenu célèbre, il est sollicité pour réaliser des affiches pour les sociétés de transport londonien. Il réalise six affiches pour le [[métro de Londres]], ainsi que celle du [[Salon des artistes décorateurs]] de 1925<ref>Ingolf Scola, ''Voldemar Bonerman (1897-1987), un peintre dans les turbulences du {{s-|XX}}, Moscou'', Éditions Société des écrivains, 2015, fig. 81, 336 p.</ref>.
Devenu célèbre, il est sollicité pour réaliser des affiches pour les sociétés de transport londonien. Il réalise six affiches pour le [[métro de Londres]], ainsi que celle du [[Salon des artistes décorateurs]] de 1925<ref>Ingolf Scola, ''Voldemar Boberman (1897-1987), un peintre dans les turbulences du {{s-|XX}}, Moscou'', Éditions Société des écrivains, 2015, fig. 81, {{nb p.|336}}</ref>{{,}} <ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63778513/f305.image.r=“Jean Dupas”?rk=1609450;0 ''Art appliqué français d’aujourd’hui'', 1925].</ref>.


== Œuvres ==
== Œuvres ==
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<!-- liste non exhaustive, par ordre chronologique -->
<!-- liste non exhaustive, par ordre chronologique -->
* ''Le Chevrier Lammon trouve Daphnis enfant'', 1909, esquisse, [[Paris]], [[École nationale supérieure des beaux-arts]].
* ''Le Chevrier Lammon trouve Daphnis enfant'', 1909, esquisse, [[Paris]], [[École nationale supérieure des beaux-arts]].
* ''Jésus servi par les anges'', Salon de 1909.
* ''Jésus servi par les anges'', Salon de 1909, localisation inconnue.
* ''Pays basque espagnol'', Salon de 1909.
* ''Pays basque espagnol'', Salon de 1909, localisation inconnue.
* ''L'Amour vainqueur de Pan'', 1910, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts.
* ''L'Amour vainqueur de Pan'', 1910, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts.
* ''La Mort de San Bernardino'', 1914, d'après [[Pinturicchio]], Paris, École nationale supérieure des beaux-arts.
* ''La Mort de San Bernardino'', 1914, d'après [[Pinturicchio]], Paris, École nationale supérieure des beaux-arts.
* ''L'Archer'', 1917, [[Bordeaux]], [[Musée des beaux-arts de Bordeaux|musée des beaux-arts]].
* ''L'Archer'', 1917, [[Bordeaux]], [[Musée des Beaux-Arts de Bordeaux|musée des Beaux-Arts]].
* ''Le Tireur à l'arc'', 1918, Bordeaux, musée des beaux-arts.
* ''Le Tireur à l'arc'', 1918, Bordeaux, musée des Beaux-Arts.
* ''Les Pigeons blancs'', 1918, Bordeaux, musée des beaux-arts.
* ''Les Pigeons blancs'', 1918, Bordeaux, musée des Beaux-Arts.
* ''Portrait de Léon-Hubert Patas d'Illiers'', 1924, [[Orléans]], [[Musée des beaux-arts d'Orléans|musée des beaux-arts]].
* ''Portrait de Léon-Hubert Patas d'Illiers'', 1924, [[Orléans]], [[Musée des Beaux-Arts d'Orléans|musée des Beaux-Arts]].
* ''La Vigne et le Vin'', 1925, Bordeaux, [[musée d'Aquitaine]]<ref name=":0" />.
* ''La Vigne et le Vin'', 1925, Bordeaux, [[musée d'Aquitaine]]<ref name=":0" />.
* ''La Fontaine italienne'', 1925, [[Beauvais]], [[musée départemental de l'Oise]].
* ''La Fontaine italienne'', 1925, [[Beauvais]], [[musée départemental de l'Oise]].
* ''Portrait de jeune garçon'', 1925<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6111325w/f363.image.r=“Jean Dupas”?rk=1909880;4 Gazette des beaux-arts : courrier européen de l'art et de la curiosité, {{date-|janvier 1925}}].</ref>, localisation inconnue.
* ''La Femme en rouge'', 1927, Paris, [[Musée des arts décoratifs de Paris|musée des arts décoratifs]].
* ''La Femme en rouge''<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5790261j/f164.image.r=“Jean Dupas”?rk=965670;0 La Revue de l'art ancien et moderne,  janvier 1929, page 19].</ref>, 1927, Paris, [[Musée des Arts décoratifs (Paris)|musée des Arts décoratifs]].
* fresques, [[1927]]-[[1929]], [[Albert (Somme)|Albert]], [[basilique Notre-Dame de Brebières]].
* Peintures murales, 1927-1929, [[Albert (Somme)|Albert]], [[basilique Notre-Dame de Brebières]].
* ''Autoportrait'', 1933, Bordeaux, musée des beaux-arts.
* ''Autoportrait'', 1933, Bordeaux, musée des Beaux-Arts.
* ''Le Zodiaque'', 1935, [[Bucarest]], [[palais royal de Bucarest|palais royal]], salon de l'Argenterie.
* ''Le Zodiaque'', 1935, [[Bucarest]], [[palais royal de Bucarest|palais royal]], salon de l'Argenterie.
* ''Le Concile de Trente et l'évangélisation du Nouveau monde'', vers 1935, [[Paris]], [[Église du Saint-Esprit de Paris|église du Saint-Esprit]].
* ''Le Concile de Trente et l'évangélisation du Nouveau monde'', vers 1935, [[Paris]], [[Église du Saint-Esprit de Paris|église du Saint-Esprit]].
* ''La Gloire de Bordeaux'' (esquisse), 1937, Bordeaux, musée des beaux-arts.
* ''La Gloire de Bordeaux'' (esquisse), 1937, Bordeaux, musée des Beaux-Arts.
* ''La Gloire de Bordeaux'', 1938, Bordeaux, [[Bourse du travail de Bordeaux|bourse du travail]].
* ''La Gloire de Bordeaux'', 1938, peinture murale, Bordeaux, [[Bourse du travail de Bordeaux|bourse du travail]].
* Décors du grand salon des première classe du paquebot ''Normandie'', avec le verrier Jacques-Charles Champigneulle : fragments à [[New-York]], [[Metropolitan Museum of Art]] ; au [[Brooklyn Museum]] ; à [[Pittsburgh]], [[Carnegie Museum]] ; à Paris, [[musée de la Marine]] ; à [[Saint-Nazaire]], Escal'Atlantic.
* Décors du grand salon des première classe du paquebot ''Normandie'', avec le verrier Jacques-Charles Champigneulle : fragments à [[New York]] au [[Metropolitan Museum of Art]] et au [[Brooklyn Museum]] ; à [[Pittsburgh]] au [[Carnegie Museum of Art]] ; à Paris au [[musée national de la Marine]] ; à [[Saint-Nazaire]] à l'[[Escal'Atlantic]].
* ''Le Jeu de cartes'', 1954, Paris, lycée Claude-Monet.
* ''Le Jeu de cartes'', 1954, Paris, [[lycée Claude-Monet]].
* ''Le Jeu d'échecs'', 1954, Paris, lycée Claude-Monet.
* ''Le Jeu d'échecs'', 1954, Paris, lycée Claude-Monet.
* ''Femme en buste'', Beauvais, musée départemental de l'Oise.
* ''Femme en buste'', [[Beauvais]], [[MUDO - Musée de l'Oise]].
* fresques, Paris, lycée-collège Saint-Louis.
* Peintures murales, Paris, [[lycée Saint-Louis]].
* fresque : [[Saint-Louis (Haut-Rhin)|Saint Louis]], centre d'apprentissage, 1956-1957<ref>Date de la commission 21 décembre 1955. Arrêté de la commission du 1%, le 27 juillet 1956, archives nationales de France.</ref>.
* Peinture murale, 1956-1957, [[Saint-Louis (Haut-Rhin)|Saint-Louis]], centre d'apprentissage<ref>Date de la commission : {{date-|21 décembre 1955}}. Arrêté de la commission du 1%, le {{date-|27 juillet 1956}}, archives nationales de France.</ref>.


=== Décoration de paquebots ===
=== Décoration de paquebots ===
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* ''Tir au pigeons'', [[1926]], panneau pour la salle de théâtre du paquebot [[Île-de-France (paquebot)|''Île-de-France'']], en collaboration avec [[Jacques-Émile Ruhlmann]] (1879-1933).
* ''Tir au pigeons'', 1926, panneau pour la salle de théâtre du paquebot [[Île-de-France (paquebot)|''Île-de-France'']], en collaboration avec [[Jacques-Émile Ruhlmann]] (1879-1933).
* ''Le Char de Thétys'', [[1934]], {{Dunité|6.50|15|m}}, un des quatre panneaux subsistant du ''[[Normandie (paquebot)|Normandie]]'' réalisé en collaboration avec [[Louis-Charles-Maris Champigneulle|Jacques-Charles Champigneulle]] (1907-955)<ref>Petit-fils du maître-verrier [[Louis-Charles-Maris Champigneulle]] (1853-1905).</ref>, maître-verrier entre 1928 et 1952, d'après les cartons de Jean Dupas exécuté en verre églomisé par Champigneulle pour le grand salon des premières classes. Cette œuvre est conservée à Paris au [[musée de la Marine]]. En [[1950]], la décoration du paquebot ''[[SS Europa (1930)|Liberté]]'' bénéficiera d'éléments provenant du paquebot ''Normandie'', dont une fresque de Dupas.
* ''Le Char de Thétys'', 1934, {{Dunité|6,50|15|m}}, un des quatre panneaux subsistant du ''[[Normandie (paquebot)|Normandie]]'' réalisé en collaboration avec [[Louis-Charles-Marie Champigneulle|Jacques-Charles Champigneulle]] (1907-955)<ref>Petit-fils du maître-verrier [[Louis-Charles-Marie Champigneulle]] (1853-1905).</ref>, maître-verrier entre 1928 et 1952, d'après les cartons de Jean Dupas exécuté en verre églomisé par Champigneulle pour le grand salon des premières classes. Cette œuvre est conservée à Paris au [[musée national de la Marine]]. En 1950, la décoration du paquebot ''[[SS Europa (1930)|Liberté]]'' bénéficiera d'éléments provenant du paquebot ''Normandie'', dont une peinture murale de Dupas.


=== Dessin ===
=== Dessin ===
<!-- liste non exhaustive -->
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* ''Euss'', 1922, crayon et gouache sur papier, [[Bordeaux]], [[Musée des arts décoratifs et du design de Bordeaux|musée des arts décoratifs et du design]].
* ''Euss'', 1922, crayon et gouache sur papier, [[Bordeaux]], [[Musée des Arts décoratifs et du Design de Bordeaux|musée des Arts décoratifs et du Design]].


=== Affiche ===
=== Affiche ===
<!-- liste non exhaustive -->
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* ''Projet d'affiche XVème salon des artistes décorateurs'', Paris, 1924, [[Bordeaux]], [[Musée des arts décoratifs et du design de Bordeaux|musée des arts décoratifs et du design]].
* ''Projet d'affiche {{XVe|Salon}} des artistes décorateurs'', Paris, 1924, [[Bordeaux]], [[Musée des Arts décoratifs et du Design de Bordeaux|musée des Arts décoratifs et du Design]].
* ''Arnold Constable, commemorating the mode of Yesterday'', 1928, lithographie en couleurs, {{dunité|118|78|cm}}, [[Paris]], [[BnF]]<ref>[https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb398374023 Notice] sur ''catalogue.bnf.fr''.</ref>.
* ''Arnold Constable, commemorating the mode of Yesterday'', 1928, lithographie en couleurs, {{dunité|118|78|cm}}, [[Paris]], [[BnF]]<ref>[https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb398374023 Notice] sur ''catalogue.bnf.fr''.</ref>.


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* [[Salon d'automne]].
* [[Salon d'automne]].
* [[Salon des artistes français]] en [[1909]], [[1921]] et [[1924]].
* [[Salon des artistes français]] en 1909, 1921 et 1924.
* [[1924]], {{15e}} [[Salon des artistes décorateurs]].
* 1924 : {{15e|[[Salon des artistes décorateurs]]}}.
* [[1925]], [[Expositions universelles de Paris|Exposition Internationale des Arts décoratifs et industriels modernes]], Paris, esplanade des Invalides : ''Les Perruches'', ''La Vigne et le Vin''.
* 1925 : [[Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes]], Paris :
** esplanade des Invalides : ''Les Perruches'', ''La Vigne et le Vin'' ;
* [[1925]], [[Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes]], Ambassade française, salon de réception : ''Les Perruches'', ainsi que trois autres œuvres.
** ambassade française, salon de réception : ''Les Perruches'', ainsi que trois autres œuvres.
* [[Exposition internationale|Exposition Internationale de New York de 1939]] : fresque pour la décoration du Pavillon de la France (1938), architecte : [[Roger-Henri Expert]] ([[1882]]-[[1955]]) (œuvre détruite).
* 1939 : [[Exposition universelle de New York 1939-1940|Exposition universelle de New York]], peinture murale pour la décoration du pavillon de la France (1938), architecte : [[Roger-Henri Expert]] (1882-1955) (œuvre détruite).
* [[2008]]-[[2009]], « Bordeaux des années 20-30, portrait d'une ville » : ''La Gloire de Bordeaux''.
* 2008-2009 : « Bordeaux des années 20-30, portrait d'une ville », ''La Gloire de Bordeaux''.
* Du jeudi {{date-|3 décembre 2009}} au dimanche {{date-|10 mars 2010}}, « Éloge de Bordeaux : Trésors d'une collection », musée de Bordeaux, exposition collective, ''Cavaliers acclamés par des jeunes filles''.
* Du jeudi {{date-|3 décembre 2009}} au dimanche {{date-|10 mars 2010}} : « Éloge de Bordeaux : trésors d'une collection », [[musée des Beaux-Arts de Bordeaux]], exposition collective, ''Cavaliers acclamés par des jeunes filles''.


== Réception critique ==
== Réception critique ==
{{citation bloc|Il invente un univers antique sophistiqué et soumet ses personnages aux élongations d'un dessin néo-ingresque soutenu par une palette vive que la critique qualifie de ‘’tubisme’’.|[[Robert Coustet]], ''Dictionnaire de Bordeaux''}}
{{citation bloc|Il invente un univers antique sophistiqué et soumet ses personnages aux élongations d'un dessin néo-ingresque soutenu par une palette vive que la critique qualifie de “tubisme”.|[[Robert Coustet]], ''Dictionnaire de Bordeaux''.}}


== Récompenses ==
== Récompenses ==
* [[1909]], mention honorable au Salon des artistes français<ref name="">René Édouard-Joseph, ''Dictionnaire biographique des artistes contemporains'', tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, {{p.|445}}</ref>
* 1909 : mention honorable au [[Salon des artistes français]]<ref name="René">René Édouard-Joseph, ''Dictionnaire biographique des artistes contemporains'', tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, {{p.|445}}.</ref>.
* [[1910]], grand [[prix de Rome]] en peinture pour ''Eros vainqueur du Dieu Pan''.
* 1910 : grand [[prix de Rome]] en peinture pour ''Éros vainqueur du dieu Pan''.
* [[1910]], médaille de {{3e}} classe au Salon des artistes français<ref name="René"></ref>.
* 1910 : médaille de {{3e|classe}} au [[Salon des artistes français]]<ref name="René"/>.
* [[1922]], médaille d'or au [[Salon des artistes français]]<ref name="René"></ref>.
* 1922 : médaille d'or au Salon des artistes français<ref name="René"/>.


== Élèves ==
== Élèves ==
<!-- Liste non exhaustive, par ordre alphabétique -->
<!-- Élèves notables. Liste non exhaustive, par ordre alphabétique -->
D'après le ''Registre d'inscription des élèves de l'école des beaux-arts de Paris de 1945 à 1957''.
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* [[Jean-Pierre Alaux]] (1925), de 1943 à 1949
* [[Jean-Pierre Alaux]], de 1943 à 1949.
* [[Paul Ambille]] (1930-2010), élève de 1949 à 1955, 1er grand prix de Rome en 1955
* [[Paul Ambille]], de 1949 à 1955, {{1er|grand [[prix de Rome]]}} en 1955.
* [[Joseph Archepel]] (1925), élève de 1945 à 1950
* [[Joseph Archepel]], de 1945 à 1950.
* [[Éliane Beaupuy-Manciet|Éliane Beaupuy]] (1921-2012), élève de 1942 à 1947, 1er grand [[prix de Rome]] en 1947
* [[Éliane Beaupuy-Manciet|Éliane Beaupuy]], élève de 1942 à 1947, 1er grand [[prix de Rome]] en 1947.
* [[Edmond Cabrol]], premier second grand prix de Rome en 1944
* [[Edmond Cabrol]], {{1er|second grand prix de Rome}} en 1944.
* [[Martine Charron]] (1921-2014), deuxième second grand prix de Rome en 1945 et en 1946 premier second grand prix
* [[Martine Charron]], deuxième second grand prix de Rome en 1945, premier second grand prix de Rome en 1946.
* [[Mickaël Compagnion]] (1929-2011), élève de 1946 à 1949
* [[Mickaël Compagnion]], de 1946 à 1949.
* [[Émile Courtin]]
* [[Jean-Yves Couliou]].
* [[Émile Courtin]], à partir de 1944.
* [[Geoffroy Dauvergne]] (1922-1977), de 1944 à 1952, monté trois en loge au prix de Rome, (1949-1950-1951)
* [[Geoffroy Dauvergne]], de 1944 à 1952.
* [[Claude Dechezelle]]
* [[Gabriel Deschamps]]
* [[Claude Dechezelle]].
* [[Michel Dureuil]]
* [[Michel Dureuil]].
* [[José Fabri-Canti]] (1916-1995), 1er second grand prix 1945, premier grand prix de Rome 1946
* [[José Fabri-Canti]], {{1er|second grand prix de Rome}} en 1945, premier grand prix de Rome en 1946.
* [[Roger Forissier]]
* [[Roger Forissier]].
* [[Gérald Garand]], en 1945
* [[Gérald Garand]].
* [[Roland Guillaumel]]
* [[Roland Guillaumel]].
* [[Paul Guiramand]]
* [[Paul Guiramand]].
* [[Pierre Henry]]
* [[Pierre Henry]].
* [[Jean Joyet]]
* [[Jacques Houplain]], en 1945.
* [[Henriette Lambert]], de 1949 à 1952
* [[Jean Joyet]].
* [[Henriette Lambert]], de 1949 à 1952.
* [[Paul Mantes]], deuxième second grand prix de Rome en 1944
* [[Paul Mantes]], deuxième second grand prix de Rome en 1944.
* [[Jean-Marie Martin]]
* [[Jean-Marie Martin]].
* [[Jean Monneret (peintre)|Jean Monneret]]
* [[Jean Monneret (peintre)|Jean Monneret]].
* [[François Orlandini]] (1920-2015), premier grand prix de Rome en 1948
* [[François Orlandini]], {{1er|grand prix de Rome}} en 1948.
* [[André Pédoussaut]] (1923-1992), prermier second grand prix de Rome en 1951, premier second grand prix en 1952
* [[André Pédoussaut]], {{1er|second grand prix de Rome}} en 1951, {{1er|second grand prix de Rome}} en 1952.
* [[André Plisson]] (1929-2015), élève de 1950 à 1956, 2e second grand prix de Rome en 1956
* [[André Plisson]], de 1950 à 1956, deuxième second grand prix de Rome en 1956.
* [[René Quillivic (graveur)|René Quillivic]]
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* [[Jacques Reverchon (peintre)|Jacques Reverchon]]
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* [[Ernest Risse]]
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* [[Pierre Théron]], en 1942
* [[Pierre Théron]], en 1942.
* [[Henri Van Moé]], de 1950 à 1955
* [[Henri Van Moé]], de 1950 à 1955.
* [[Frédéric Vidalens]], de 1944 à 1949
* [[Frédéric Vidalens]], de 1944 à 1949.
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* H. Bernard, ''Notice sur la vie et les travaux de Jean Dupas'', Institut de France, 1968.
* H. Bernard, ''Notice sur la vie et les travaux de Jean Dupas'', Institut de France, 1968.
* ''Le Pavillon de France à New-York'', L'architecture d'aujourd'hui, janvier-{{date-|février 1940}}, {{p.|81}}.
* ''Le Pavillon de France à New-York'', L'architecture d'aujourd'hui, janvier-{{date-|février 1940}}, {{p.|81}}.
* ''Roger Henri Expert (1882-1955)'', Paris, IFA-éditions du Moniteur, 1983, {{p.|220-225-230}} et 233-234.
* ''Roger Henri Expert (1882-1955)'', Paris, IFA-éditions du Moniteur, 1983, {{pp.|220-225-230}} et 233-234.
* Robert Coustet, « La Gloire de Bordeaux », ''Revue Archéologique de Bordeaux'', t. LXXX, 1989.
* Robert Coustet, « La Gloire de Bordeaux », ''Revue Archéologique de Bordeaux'', t. LXXX, 1989.
* Jacques Sargos, ''Bordeaux vu par les peintres'' Bordeaux, Éditions L'Horizon chimérique, 2006, {{p.|356-357}}.
* Jacques Sargos, ''Bordeaux vu par les peintres'', Bordeaux, Éditions L'Horizon chimérique, 2006, {{pp.|356-357}}.
* {{en}} Lucie Smith-Edward, ''Art Déco Painting'', Crown Publisling, New York, 1990 {{isbn|0517580004}}.
* {{en}} Lucie Smith-Edward, ''Art Déco Painting'', New York, Crown Publisling, 1990 {{isbn|0517580004}}.
* France Lechleiter, « Autour de Jean Dupas : le renouveau classique à la Villa Médicis dans les années 1920 », édition électronique extrait de ''Tradition et innovation en histoire de l'art'', sous la direction de [[Jean-René Gaborit]], {{131e|congrès}} national des sociétés historiques et scientifiques, Grenoble, Éditions du CTHS, 2006, {{p.|217-238}}.
* France Lechleiter, « Autour de Jean Dupas : le renouveau classique à la Villa Médicis dans les années 1920 », édition électronique extrait de ''Tradition et innovation en histoire de l'art'', sous la direction de [[Jean-René Gaborit]], {{131e|congrès}} national des sociétés historiques et scientifiques, Grenoble, Éditions du CTHS, 2006, {{pp.|217-238}}.
* Robert Coustet, ''Dictionnaire de Bordeaux'', {{p.|166}}.
* Robert Coustet, ''Dictionnaire de Bordeaux'', {{p.|166}}.
* Larnaudie-Eiffel, ''Jean Dupas'', mémoire de maîtrise d'HDA, Paris-Sorbonne, 1986.
* Larnaudie-Eiffel, ''Jean Dupas'', mémoire de maîtrise d'HDA, Paris-Sorbonne, 1986.
* {{Précision nécessaire|THB10, 1914; VO1, 1953. DBF XII, 1970 ; Osterwalder, (1890-1945), 1992}}.
* {{Précision nécessaire|THB10, 1914; VO1, 1953. DBF XII, 1970 ; Osterwalder, (1890-1945), 1992}}.
* {{Précision nécessaire|Ducan, 1986 E.T. White Carnegie mag 63:1996 (5) 24.}}
* {{Précision nécessaire|Ducan, 1986 E.T. White Carnegie mag 63:1996 (5) 24.}}
* {{Précision nécessaire|Du Pasquier, Bordeaux MAD. Bordeaux Arts déco (K) p. 1997; Christie's internat. mag.}}
* {{Précision nécessaire|Du Pasquier, Bordeaux MAD. Bordeaux Arts déco (K) p. 1997 ; Christie's internat. mag.}}
* Didier Cousin, ''Dictionnaire des peintres bordelais''.
* Didier Cousin, ''Dictionnaire des peintres bordelais''.
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}}.


=== Iconographie ===
=== Iconographie ===
* [[Jacques-Émile Blanche]], ''Portrait du peintre Jean Dupas'', [[musée des beaux-arts de Bordeaux]].
* [[Jacques-Émile Blanche]], ''Portrait du peintre Jean Dupas'', [[musée des Beaux-Arts de Bordeaux]].


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
* {{autorité}}
{{liens}}
* [https://acad-artlas.huma-num.fr/items/show/460 « Jean Dupas »] sur ''Artatlas''.
* {{Bases art}}
* {{en}} [http://www.artcyclopedia.com/artists/dupas_jean.html « Jean Dupas »] sur ''Artcyclopedia''.
* {{en}} [http://www.artcyclopedia.com/artists/dupas_jean.html « Jean Dupas »] sur ''Artcyclopedia''.
{{Palette Membres de la section de peinture de l'Académie des beaux-arts}}{{Portail|peinture|histoire de l'art|Art déco|arts décoratifs|Bordeaux}}

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{{DEFAULTSORT:Dupas, Jean}}
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Jean Dupas
Biographie
Naissance
Décès
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Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Mouvement
Maître
Genre artistique
Distinctions
Archives conservées par

Jean Théodore Dupas né à Bordeaux le et mort à Paris le est un peintre, affichiste et décorateur français, représentatif de l'Art déco.

Élève à l'École des beaux-arts de Bordeaux dans l'atelier de Paul Quinsac et des décorateurs Artus et Jean-Gustave Lauriol, Jean Dupas entre ensuite à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Gabriel Ferrier. Il obtient le prix de Rome de 1910 dont le sujet est Éros vainqueur du dieu Pan[2]. Son style très personnel est rattaché au néoclassicisme des années 1920 ou à l'Art déco. Il part à la villa Médicis à Rome, sous la direction de Carolus-Duran, puis d'Albert Bernard, où il retrouve le sculpteur Alfred Janniot et plusieurs amis dont Jean Despujols, Robert Poughéon et Pierre Bodard. Il y invite son ami Roger Bissière[3]. Mobilisé en 1914 pendant la Première Guerre mondiale, il est libéré en 1919, année où il retourne à Rome pour faire une dernière année, pendant laquelle il présente une dizaine d'œuvres à Bordeaux au bénéfice des blessés de la Grande Guerre. Il fera ses premières armes durant trois ans dans les ateliers d'un peintre bordelais, Émile Vernay, auquel il dédicacera des années plus tard une œuvre Nymphe drapée dans un jardin antique en 1945.

Nommé conservateur du musée Marmottan à Paris en 1940, il devient membre de l'Académie des beaux-arts en 1941. Nommé professeur de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris[2], il compte parmi ses élèves : Jean-Pierre Alaux, Jean Monneret, Jean Joyet, Gabriel Deschamps, Roger Forissier, Roger Festernaz et Geoffroy Dauvergne[4]. Il quitte son poste en 1951 pour subir une intervention chirurgicale et est remplacé par Edmond Heuzé. Il termine sa carrière comme directeur du musée Marmottan.

Travaux décoratifs

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Le Concile de Trente et l'évangélisation du Nouveau monde, vers 1935, détail, Paris, église du Saint-Esprit.

Jean Dupas intervient, comme nombre d'artistes de l'époque, dans les domaines les plus variés[5]. En 1923 et 1924, il travaille à des commandes de la Manufacture nationale de Sèvres, ainsi qu'à des cartons pour la Manufacture des Gobelins. Il dessine pour de grands magazines de mode comme Vogue et Harper's Bazaar. En 1925, il envoie une huile sur toile, Les Perruches[6],[7], à l’Exposition des arts décoratifs où elle est très remarquée[8]. En 1927, il conçoit le catalogue des fourrures Max[9] chez l'imprimeur Draeger. Il est membre des Ateliers d'art sacré, après 1919, dans le sillage de Maurice Denis et George Desvallières, et participe au renouveau de la fresque. Il travaille à ce titre à la décoration de l'église du Saint-Esprit à Paris[10], collaborant, entre autres, avec le peintre lyonnais Louis Bouquet, ordonnateur du salon de l'Afrique aux palais des Colonies à Paris. Il réalise également des affiches pour les Grands Magasins Dufayel. Il demeure à cette époque au 19, boulevard de Port-Royal à Paris[11].

Il garde toutefois une prédilection pour les œuvres monumentales : « Plus grand est mon travail, plus je suis heureux »[12].

Il reste très attaché à sa ville natale pour laquelle il réalise notamment une grande composition, La Vigne et le vin[7], destinée à l'Exposition des arts décoratifs de 1925. Il exécute par ailleurs de nombreuses commandes publiques et privées.

Il reçoit commande du ministère de la Justice en 1940 d'un projet de tapisseries pour remplacer celles de l'hôtel de Bourvallais à Paris, alors abîmées. Il présente un carton intitulé La Marseillaise en 1945[13]. Ces tapisseries ne seront jamais réalisées[14]

Les paquebots

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Il collabore à la décoration de plusieurs paquebots comme l’Île-de-France et le Liberté, avec Alfred Janniot et Jacques-Émile Ruhlmann[10]. Un de ses tableaux figure dans la chambre de l'héroïne du film américain d'Ernst Lubitsch, Haute Pègre (1932). Il travaille avec le maître verrier Jacques Charles Champigneulle, qui exposera dans son atelier du boulevard du Montparnasse les dessins préalables à la décoration du grand salon du Normandie, réalisée en 1935, dont une feuille est conservé au musée national de la Marine à Paris. Pour la décoration de ce grand salon du Normandie, il peint 400 m2 de peinture sur glace de verre églomisé. Une partie de l'ensemble, L'Enlèvement d'Europe, est conservée à Saint-Nazaire à l'Escal'Atlantic, dans la base sous-marine, notamment un panneau de laque exécuté par Jean Dunand d'après les dessins de Dupas.

Décorations murales

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Il participe en 1936 au chantier de la bourse du travail de Bordeaux, y réalisant deux peintures murales. Il termine la même année la décoration d'un panneau mural pour le salon de l'argenterie du palais royal de Bucarest. En 1938, il participe[15] à la réalisation du pavillon de la France pour l'Exposition universelle de New York de 1939, dont les architectes sont Roger-Henri Expert et Pierre Patout et ses collaborateurs Michel Dufet et Claude Ferret[16]. Il reste à New York où il rencontre un grand succès.

L'affichiste

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Devenu célèbre, il est sollicité pour réaliser des affiches pour les sociétés de transport londonien. Il réalise six affiches pour le métro de Londres, ainsi que celle du Salon des artistes décorateurs de 1925[17], [18].

Décoration de paquebots

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  • Tir au pigeons, 1926, panneau pour la salle de théâtre du paquebot Île-de-France, en collaboration avec Jacques-Émile Ruhlmann (1879-1933).
  • Le Char de Thétys, 1934, 6,50 × 15 m, un des quatre panneaux subsistant du Normandie réalisé en collaboration avec Jacques-Charles Champigneulle (1907-955)[22], maître-verrier entre 1928 et 1952, d'après les cartons de Jean Dupas exécuté en verre églomisé par Champigneulle pour le grand salon des premières classes. Cette œuvre est conservée à Paris au musée national de la Marine. En 1950, la décoration du paquebot Liberté bénéficiera d'éléments provenant du paquebot Normandie, dont une peinture murale de Dupas.

Expositions et Salons

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Réception critique

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« Il invente un univers antique sophistiqué et soumet ses personnages aux élongations d'un dessin néo-ingresque soutenu par une palette vive que la critique qualifie de “tubisme”. »

— Robert Coustet, Dictionnaire de Bordeaux.

Récompenses

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Notes et références

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  1. « ark:/36937/s005b015dcc7b742 », sous le nom DUPAS Jean (consulté le )
  2. a et b Dupas”.zoom « Le Monde et la Ville, Décès », Paris-presse, L’Intransigeant, .
  3. Isabelle Bissière, Biographie de Roger Bissière.
  4. Alain Valtat, Geoffroy Dauvergne, éditions Lévana, Sceaux, 1996, p. 24.
  5. (en) Primavera Gallery, Jean Dupas
  6. Les Perruches, notice sur photo.rmn.fr.
  7. a et b Dupas”?rk=3669546;0 Dictionnaire de la peinture ([Nouv. éd.), sous la dir. de Michel Laclotte et Jean-Pierre Cuzin ; avec la collab. d'Arnauld Pierre, Art Déco, Larousse, 2003].
  8. On peut voir dans Les Aventuriers de l'arche perdue qu'Indiana Jones en possède une réplique dans son salon.
  9. Arts et métiers graphiques, directeur : Charles Peignot, , p. 52.
  10. a et b Despugeols, « Jean Dupas, Peintre et décorateur », L'Art et les artistes : revue mensuelle d'art ancien et moderne,‎ , p. 225-229 (lire en ligne).
  11. Étiquette collée au dos de la toile La Femme à l'Ara, 1921[réf. nécessaire].
  12. a et b Notice de présentation de l'œuvre de Jean Dupas : La Vigne et le Vin, Bordeaux, musée d'Aquitaine.
  13. Acquis par préemption par le ministère de la Justice le .
  14. Alexandre Lafore, « Un carton de Jean Dupas préempté par le ministère de la Justice », La Tribune de l'Art, (en ligne).
  15. Avec Yves Brayer, Jean Dunand, Paul Landowski et les photographes Marc Vaux et John-Adams Davis.
  16. Archives photographiques de la Cité de l'architecture et du patrimoine.
  17. Ingolf Scola, Voldemar Boberman (1897-1987), un peintre dans les turbulences du XXe siècle, Moscou, Éditions Société des écrivains, 2015, fig. 81, 336 p.
  18. Dupas”?rk=1609450;0 Art appliqué français d’aujourd’hui, 1925.
  19. Dupas”?rk=1909880;4 Gazette des beaux-arts : courrier européen de l'art et de la curiosité, .
  20. Dupas”?rk=965670;0 La Revue de l'art ancien et moderne,  janvier 1929, page 19.
  21. Date de la commission : . Arrêté de la commission du 1%, le , archives nationales de France.
  22. Petit-fils du maître-verrier Louis-Charles-Marie Champigneulle (1853-1905).
  23. Notice sur catalogue.bnf.fr.
  24. a b et c René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 445.

Bibliographie

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  • Dictionnaire Bénézit.
  • Jacqueline du Pasquier, Bordeaux Arts Déco, Éditions Somogy, 1997.
  • Collectif, Affiches de Jean Dupas, [catalogue d'exposition], Bordeaux, 1987.
  • Collectif, Les Pages d'or de l'édition française, Mairie de Paris, 1988.
  • Patricia Bayer, Art déco. Le livre, Éditions Florilège, 1988.
  • Louis René Vian, Les Arts décoratifs à bord des paquebots français, Éditions Fonmare, 1992.
  • H. Bernard, Notice sur la vie et les travaux de Jean Dupas, Institut de France, 1968.
  • Le Pavillon de France à New-York, L'architecture d'aujourd'hui, janvier-, p. 81.
  • Roger Henri Expert (1882-1955), Paris, IFA-éditions du Moniteur, 1983, pp. 220-225-230 et 233-234.
  • Robert Coustet, « La Gloire de Bordeaux », Revue Archéologique de Bordeaux, t. LXXX, 1989.
  • Jacques Sargos, Bordeaux vu par les peintres, Bordeaux, Éditions L'Horizon chimérique, 2006, pp. 356-357.
  • (en) Lucie Smith-Edward, Art Déco Painting, New York, Crown Publisling, 1990 (ISBN 0517580004).
  • France Lechleiter, « Autour de Jean Dupas : le renouveau classique à la Villa Médicis dans les années 1920 », édition électronique extrait de Tradition et innovation en histoire de l'art, sous la direction de Jean-René Gaborit, 131e congrès national des sociétés historiques et scientifiques, Grenoble, Éditions du CTHS, 2006, pp. 217-238.
  • Robert Coustet, Dictionnaire de Bordeaux, p. 166.
  • Larnaudie-Eiffel, Jean Dupas, mémoire de maîtrise d'HDA, Paris-Sorbonne, 1986.
  • THB10, 1914; VO1, 1953. DBF XII, 1970 ; Osterwalder, (1890-1945), 1992[précision nécessaire].
  • Ducan, 1986 E.T. White Carnegie mag 63:1996 (5) 24.[précision nécessaire]
  • Du Pasquier, Bordeaux MAD. Bordeaux Arts déco (K) p. 1997 ; Christie's internat. mag.[précision nécessaire]
  • Didier Cousin, Dictionnaire des peintres bordelais.
  • Les illustres de Bordeaux : catalogue, vol. 1, Bordeaux, Dossiers d'Aquitaine, , 80 p. (ISBN 978-2-84622-232-7, présentation en ligne).

Iconographie

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Liens externes

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