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« Cadence de prise de vues » : différence entre les versions

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{{Voir homonymes|Cadence}}
{{ébauche|technique cinématographique}}


La '''cadence de prise de vues''' est, depuis l’avènement du procédé optique [[Photophone (procédé sonore)|Photophone]] de [[cinéma sonore]] à partir de 1927, de {{Unité|24|images}} par seconde, alors que la vitesse standardisée était auparavant de {{Unité|16|images}} par seconde. Cette augmentation de la '''vitesse de défilement de la pellicule''' vise à obtenir un meilleur rendement dans la reproduction du [[spectre sonore]], à raison de {{Unité|45,6|}} cm à la seconde, soit {{Unité|27,36|}} mètres à la minute ou {{Unité|1,64|}} kilomètre à l’heure.
La '''vitesse de prise de vue''' est traditionnellement de 24 images par seconde pour le cinéma et de 25 images par seconde pour la vidéo dans les pays européens utilisant les normes PAL ou SECAM, elle est de 29.97 images par secondes en Amérique du Nord et au Japon, pays qui utilisent la norme NTSC.<br>
L'impression d'accéléré ou de ralenti provient du fait que la '''cadence de prise de vues''' est différente de celle de la [[projection]]. Pour une projection à la [[vitesse]] standard de 24 images par seconde :


* Une prise de vue à une cadence inférieure donne au spectateur une impression d'accéléré. C'est le cas des [[film muet|films muets]] tournés à 16im/s.
* Une [[prise de vues cinématographique|prise de vues]] effectuée à une cadence inférieure (en anglais : ''{{lang|en|underkranking}}'') donne au spectateur une impression d'accélération des mouvements ([[accéléré]]. Filmée à {{Unité|8|images}} par seconde, une scène paraîtra à la projection trois fois plus rapide que dans la réalité.
* Une [[prise de vues cinématographique|prise de vues]] effectuée à une cadence supérieure (en anglais : ''{{lang|en|overkranking}}'') donne au spectateur une impression de ralentissement des mouvements ([[ralenti]]). Filmée à {{Unité|48|images}} par seconde, une scène paraîtra à la projection deux fois plus lente que dans la réalité. (voir [[Caméra Gaumont Grande vitesse]])


== Utilisations artistiques des cadences de prise de vues ==
* Pour le ralenti, c'est la cadence de la prise de vue, qui est supérieure à celle de la projection. Une séquence tournée à 48im/s. crée à la projection à 24 images/secondes une de vitesse 2 fois plus lente.


=== Ralenti ===
==Fonction de la cadence de prise de vue==
Le ralenti traduit généralement une émotion que le réalisateur veut communiquer à son futur public :
* Il permet d’étirer dans le temps un geste et de lui donner une majesté ou une force qu’il n’a pas dans la réalité. {{Citation|En 1969, dans ''[[La Horde sauvage (film, 1969)|La Horde sauvage]]'', [[Sam Peckinpah]] sort le ralenti de son ghetto des effets poétiques en l’utilisant dans une abominable scène de massacre qui provoque à l’époque une sorte de fascination mortifère des spectateurs. Le ralenti devient alors indispensable dans les films d’action pour accentuer la violence et la rendre insupportable<ref>{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Marie-France |nom1=Briselance |lien auteur1=Marie-France Briselance |prénom2=Jean-Claude |nom2=Morin |titre=Grammaire du cinéma |éditeur=[[Nouveau Monde (éditions)|Nouveau Monde]] |lieu=Paris |année=2010 |pages totales=588 |passage=27-28 |isbn=978-2-84736-458-3}}</ref>.}}


* Il permet aussi une description renforcée des détails d’exécution de ce geste. En 1970, le réalisateur français [[Claude Sautet]] décrit dans ''[[Les Choses de la vie]]'' un accident de voiture, filmé avec un ralenti de trois fois, vu à l’intérieur de l’habitacle, où le personnage de Pierre ([[Michel Piccoli]]) est montré subissant les tonneaux meurtriers qu’effectue sa voiture, au milieu d’objets divers (poussière, crayons) que le renversement disperse autour de lui. L’accident est aussitôt remontré à vitesse normale, vu de l’extérieur, et souligne la tragédie d’une vie qui bascule en une fraction de seconde dans un coma dont le malheureux ne sortira pas.
Le cinéma, de la même manière que la photographie, a d’abord été créé dans le but de décomposer le mouvement. Christian Pociello, dans La science en mouvements : Étienne Marey et Georges Demenÿ, a d’ailleurs parlé du cinéma comme un moyen de «décomposition systématique des gestes humains et animaux [qui] révèle d’un projet descriptif de rationalisation formelle»<ref>référence, citation ou lien</ref>. Le cinéma a donc été inventé pour être au ralenti, afin de décomposer le mouvement, observer l’effet d’armes sur le corps humain. Jean Epstein, grand théoricien du ralenti, a affirmé que le cinéma pouvait donner l’intuition de la matière. Ce n’est qu’avec la modernité, et encore plus dès le début des années 1990 que le cinéma a retrouvé dans un but esthétique cette fonction première.


* Il peut décrire un pic d’attention dû à une forte montée d’adrénaline chez un personnage menacé par un danger immédiat. {{Citation|Dans ''[[Il était une fois dans l’Ouest]]'', quand le passé commun d’Harmonica le taciturne, au regard énigmatique, et de Frank le cruel, au regard bleu ciel infernal, surgit en [[flash back]] juste avant leur duel au pistolet. Harmonica se revoit enfant alors que Frank, par un jeu sadique, a juché sur ses faibles épaules son frère aîné, la corde au cou. Le temps du deuil impossible qui semble suspendre les gestes d’Harmonica pendant tout le film est dilaté dans un plan au ralenti où le jeune garçon cède finalement sous le poids de son frère et s’effondre dans la poussière. Tout de suite après, le temps de la vengeance arrive, Harmonica dégaine en une fraction de seconde, devançant Frank qui paye alors pour son crime<ref>{{harvsp|Briselance|Morin|2010|p=378 }}</ref>}}.
Le ralenti et l'accéléré ont différentes fonctions:
*décomposer ou rendre flou un mouvement
*étirer ou ralentir la durée
*accompagner l'émotion d'un personnage
*illustrer une variation de vitesse provoquée par un élément extérieur (de la drogue, par exemple)
*La variation de vitesse crée une variation du temps d'exposition, donc de l'exposition (le temps d'exposition étant aussi lié à l'angle d'obturation). Cet effet est utilisé fréquemment en clip ou en publicité. On trouve ce type d'effet dans [[Requiem for a dream]], par exemple.


* Il peut au contraire illustrer un ralentissement des fonctions vitales chez un individu ivre, drogué ou frappé à mort. Dans ''[[Le Seigneur des anneaux : La Communauté de l'anneau]]'', la mort du personnage de [[Boromir]] ([[Sean Bean]]) est traitée au ralenti, traduisant son impuissance devant sa destruction, qu’il avait déjà commencée lui-même en quémandant l’anneau auprès de son porteur légitime, [[Frodon Sacquet]] ([[Elijah Wood]]).
Certaines caméras permettent la variation de vitesse pendant la prise, avec compensation par l'obturateur synchronisé et maintien de la pose : Arri 435 et 535, par exemple.

* De même, il peut donner l’impression que le temps réel est perturbé par un évènement extraordinaire.

=== Accéléré ===
* L’accéléré permet d’augmenter la vitesse d’exécution d’un geste. Cet [[effets spéciaux|effet spécial]] est visible en cinéma argentique car il est accompagné d’une impression de saccades due justement au ralentissement de la cadence de prise de vues et à la séparation temporelle réelle plus importante entre chaque [[photogramme]] pris. Grâce à l’informatique, il peut maintenant être porté à sa perfection. Les scènes de bataille ont recours à cet effet pour des raisons de sécurité (l’action réelle est menée plus lentement). L’accéléré est utilisé par les scientifiques pour observer un phénomène particulièrement lent, par exemple la germination d’une plante.
* Il produit un effet comique irrésistible et voulu en transformant le personnage en mécanique folle. Cet effet est abondamment utilisé dans le cinéma comique français, par exemple dans les films de [[Claude Zidi]]. Les comédiens [[Philippe Noiret]] et [[Vittorio Caprioli]] se prêtent à cet effet dans des scènes burlesques de [[Zazie dans le métro]], réalisé par [[Louis Malle]] en 1960.
* Il crée une [[Ellipse (cinéma)|ellipse]] dans le récit. Cette utilisation particulière l’est surtout dans les documentaires et prend alors l’appellation plus ronflante de [[Time-lapse]]. Les nuages qui courent dans des ciels d’orage, le soleil qui se couche rapidement dans un flamboiement magnifique, la pluie qui regonfle la mare en quelques secondes, le nid qui est construit en un temps record, etc.

=== Image par image, cadence de l'animation sur pellicule photosensible ===
Les cadences citées ci-dessus, sont des vitesses de prise de vues en continu. Lors d’un time-lapse, l’appareil de prise de vues est réglé pour enregistrer les photogrammes, par exemple à raison d’un seul tous les quarts d’heure, ceci au moyen d’un [[intervallomètre]] réglable qui déclenche automatiquement l’appareil pendant toute la durée prévue du [[plan (cinéma)|plan]]. Cette technique se confond aujourd’hui avec la [[photographie]], les appareils utilisés pour les time-lapses sont d’ailleurs le plus souvent des appareils photo.

L’[[image animée|animation]] est basée aussi sur l’adoption d’une cadence de prise de vues très lente, mais irrégulière, spécifique aux techniques diverses de l’animation : l’image par image. Dans cette technique, la cadence n’est plus enregistrée en continu grâce à un minuteur robot, c’est un [[Artéfact (technique)|artéfact]] commandé pour chaque photogramme par l’[[cadreur|opérateur]]. En effet, elle dépend de l’habileté du technicien chargé de filmer les uns après les autres les [[cell]]s où figurent les personnages dessinés ou peints des [[dessin animé|dessins animés]], ou de celle des [[chef animateur|animateurs]] qui manipulent les objets ou les marionnettes des films en [[animation en volume]] ou en [[animation de pâte à modeler]] ou en [[animation de silhouettes]]. Le temps de préparation au [[banc-titre|banc d’animation]] varie en fonction du nombre de [[cell|cellulos]] qui doivent être empilés sur les tenons, à raison de 24 dessins pour chaque seconde du film terminé. On place sous la caméra les cells d’une image, on prend un photogramme, on enlève les cells, on met les cells de l’image suivante, on prend un autre photogramme, on enlève… on remet… on prend un photogramme… ad libitum. Le nombre de cellos à prendre (avec des gants pour éviter toute trace de doigts !) n’est pas le même pour chaque plan, et l'espacement des prises de vues n’est donc pas le même. Les films de marionnettes ont une cadence de prise de vues encore plus irrégulière, selon qu’il s’agit de modifier la position de un ou plusieurs personnages, et des éléments mobiles du décor et des accessoires, dans les plans prévus par le [[réalisateur]] ou la [[réalisatrice]]. De même, la cadence de prise de vues de la [[pixilation]] est celle de l’image par image, irrégulière, non continue, en fonction des difficultés particulières de ce type d’animation. Entre chaque photogramme, une table ou une auto à déplacer petit à petit, est une opération plus lente que celle d’un personnage humain qui se meut par lui-même entre chaque prise de vues.


== Références ==
== Références ==
{{Références}}

== Bibliographie ==
* J.C. Miquel, ''L'observation en video rapide de 50 à 25 000ts-1 ou en cinéma grande vitesse'', Lavoisier, 1985, 471 pages


{{Portail|cinéma|réalisation}}
<references/>


[[Catégorie:Technique de prise de vue]]
[[Catégorie:Technique cinématographique]]
[[Catégorie:Effets spéciaux]]
[[Catégorie:Animation]]

Dernière version du 23 juillet 2024 à 10:58

La cadence de prise de vues est, depuis l’avènement du procédé optique Photophone de cinéma sonore à partir de 1927, de 24 images par seconde, alors que la vitesse standardisée était auparavant de 16 images par seconde. Cette augmentation de la vitesse de défilement de la pellicule vise à obtenir un meilleur rendement dans la reproduction du spectre sonore, à raison de 45,6 cm à la seconde, soit 27,36 mètres à la minute ou 1,64 kilomètre à l’heure.

  • Une prise de vues effectuée à une cadence inférieure (en anglais : underkranking) donne au spectateur une impression d'accélération des mouvements (accéléré. Filmée à 8 images par seconde, une scène paraîtra à la projection trois fois plus rapide que dans la réalité.
  • Une prise de vues effectuée à une cadence supérieure (en anglais : overkranking) donne au spectateur une impression de ralentissement des mouvements (ralenti). Filmée à 48 images par seconde, une scène paraîtra à la projection deux fois plus lente que dans la réalité. (voir Caméra Gaumont Grande vitesse)

Utilisations artistiques des cadences de prise de vues

[modifier | modifier le code]

Le ralenti traduit généralement une émotion que le réalisateur veut communiquer à son futur public :

  • Il permet d’étirer dans le temps un geste et de lui donner une majesté ou une force qu’il n’a pas dans la réalité. « En 1969, dans La Horde sauvage, Sam Peckinpah sort le ralenti de son ghetto des effets poétiques en l’utilisant dans une abominable scène de massacre qui provoque à l’époque une sorte de fascination mortifère des spectateurs. Le ralenti devient alors indispensable dans les films d’action pour accentuer la violence et la rendre insupportable[1]. »
  • Il permet aussi une description renforcée des détails d’exécution de ce geste. En 1970, le réalisateur français Claude Sautet décrit dans Les Choses de la vie un accident de voiture, filmé avec un ralenti de trois fois, vu à l’intérieur de l’habitacle, où le personnage de Pierre (Michel Piccoli) est montré subissant les tonneaux meurtriers qu’effectue sa voiture, au milieu d’objets divers (poussière, crayons) que le renversement disperse autour de lui. L’accident est aussitôt remontré à vitesse normale, vu de l’extérieur, et souligne la tragédie d’une vie qui bascule en une fraction de seconde dans un coma dont le malheureux ne sortira pas.
  • Il peut décrire un pic d’attention dû à une forte montée d’adrénaline chez un personnage menacé par un danger immédiat. « Dans Il était une fois dans l’Ouest, quand le passé commun d’Harmonica le taciturne, au regard énigmatique, et de Frank le cruel, au regard bleu ciel infernal, surgit en flash back juste avant leur duel au pistolet. Harmonica se revoit enfant alors que Frank, par un jeu sadique, a juché sur ses faibles épaules son frère aîné, la corde au cou. Le temps du deuil impossible qui semble suspendre les gestes d’Harmonica pendant tout le film est dilaté dans un plan au ralenti où le jeune garçon cède finalement sous le poids de son frère et s’effondre dans la poussière. Tout de suite après, le temps de la vengeance arrive, Harmonica dégaine en une fraction de seconde, devançant Frank qui paye alors pour son crime[2] ».
  • De même, il peut donner l’impression que le temps réel est perturbé par un évènement extraordinaire.

Accéléré

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  • L’accéléré permet d’augmenter la vitesse d’exécution d’un geste. Cet effet spécial est visible en cinéma argentique car il est accompagné d’une impression de saccades due justement au ralentissement de la cadence de prise de vues et à la séparation temporelle réelle plus importante entre chaque photogramme pris. Grâce à l’informatique, il peut maintenant être porté à sa perfection. Les scènes de bataille ont recours à cet effet pour des raisons de sécurité (l’action réelle est menée plus lentement). L’accéléré est utilisé par les scientifiques pour observer un phénomène particulièrement lent, par exemple la germination d’une plante.
  • Il produit un effet comique irrésistible et voulu en transformant le personnage en mécanique folle. Cet effet est abondamment utilisé dans le cinéma comique français, par exemple dans les films de Claude Zidi. Les comédiens Philippe Noiret et Vittorio Caprioli se prêtent à cet effet dans des scènes burlesques de Zazie dans le métro, réalisé par Louis Malle en 1960.
  • Il crée une ellipse dans le récit. Cette utilisation particulière l’est surtout dans les documentaires et prend alors l’appellation plus ronflante de Time-lapse. Les nuages qui courent dans des ciels d’orage, le soleil qui se couche rapidement dans un flamboiement magnifique, la pluie qui regonfle la mare en quelques secondes, le nid qui est construit en un temps record, etc.

Image par image, cadence de l'animation sur pellicule photosensible

[modifier | modifier le code]

Les cadences citées ci-dessus, sont des vitesses de prise de vues en continu. Lors d’un time-lapse, l’appareil de prise de vues est réglé pour enregistrer les photogrammes, par exemple à raison d’un seul tous les quarts d’heure, ceci au moyen d’un intervallomètre réglable qui déclenche automatiquement l’appareil pendant toute la durée prévue du plan. Cette technique se confond aujourd’hui avec la photographie, les appareils utilisés pour les time-lapses sont d’ailleurs le plus souvent des appareils photo.

L’animation est basée aussi sur l’adoption d’une cadence de prise de vues très lente, mais irrégulière, spécifique aux techniques diverses de l’animation : l’image par image. Dans cette technique, la cadence n’est plus enregistrée en continu grâce à un minuteur robot, c’est un artéfact commandé pour chaque photogramme par l’opérateur. En effet, elle dépend de l’habileté du technicien chargé de filmer les uns après les autres les cells où figurent les personnages dessinés ou peints des dessins animés, ou de celle des animateurs qui manipulent les objets ou les marionnettes des films en animation en volume ou en animation de pâte à modeler ou en animation de silhouettes. Le temps de préparation au banc d’animation varie en fonction du nombre de cellulos qui doivent être empilés sur les tenons, à raison de 24 dessins pour chaque seconde du film terminé. On place sous la caméra les cells d’une image, on prend un photogramme, on enlève les cells, on met les cells de l’image suivante, on prend un autre photogramme, on enlève… on remet… on prend un photogramme… ad libitum. Le nombre de cellos à prendre (avec des gants pour éviter toute trace de doigts !) n’est pas le même pour chaque plan, et l'espacement des prises de vues n’est donc pas le même. Les films de marionnettes ont une cadence de prise de vues encore plus irrégulière, selon qu’il s’agit de modifier la position de un ou plusieurs personnages, et des éléments mobiles du décor et des accessoires, dans les plans prévus par le réalisateur ou la réalisatrice. De même, la cadence de prise de vues de la pixilation est celle de l’image par image, irrégulière, non continue, en fonction des difficultés particulières de ce type d’animation. Entre chaque photogramme, une table ou une auto à déplacer petit à petit, est une opération plus lente que celle d’un personnage humain qui se meut par lui-même entre chaque prise de vues.

Références

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  1. Marie-France Briselance et Jean-Claude Morin, Grammaire du cinéma, Paris, Nouveau Monde, , 588 p. (ISBN 978-2-84736-458-3), p. 27-28
  2. Briselance et Morin 2010, p. 378

Bibliographie

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  • J.C. Miquel, L'observation en video rapide de 50 à 25 000ts-1 ou en cinéma grande vitesse, Lavoisier, 1985, 471 pages