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'''François Auguste Ortmans''', né à [[Paris]] le {{date|2|février|1826}}<ref>Acte de naissance N°511700107778411234.</ref> et mort dans la même ville le {{date|24|novembre|1884}}, est un [[Artiste peintre|peintre]] [[Paysage dans l'art|paysagiste]] [[Nationalité française|français]]. |
'''François Auguste Ortmans''', né à [[Paris]] le {{date|2|février|1826}}<ref>Acte de naissance N°511700107778411234.</ref> et mort dans la même ville le {{date|24|novembre|1884}}, est un [[Artiste peintre|peintre]] [[Paysage dans l'art|paysagiste]] [[Nationalité française|français]]. |
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François Auguste Ortmans fait partie des paysagistes pour lesquels la forêt de [[Fontainebleau]] a été une source d’inspiration primordiale. Installé à Fontainebleau sous le [[Second Empire]], Ortmans fait le lien entre les écoles de peinture du nord de l’Europe et l'[[École de Barbizon]]. Le [[musée départemental de l'École de Barbizon]] lui |
François Auguste Ortmans fait partie des paysagistes pour lesquels la forêt de [[Fontainebleau]] a été une source d’inspiration primordiale. Installé à Fontainebleau sous le [[Second Empire]], Ortmans fait le lien entre les écoles de peinture du nord de l’Europe et l'[[École de Barbizon]]. Le [[musée départemental de l'École de Barbizon]] lui a d'ailleurs consacré une exposition en 2009. Un premier ouvrage monographique a été publié à cette occasion. |
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⚫ | Élève du paysagiste [[Jacob Jacobs]] (Anvers 1812-Anvers 1879) à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers en 1843-1844<ref>Anvers, Académie royale des beaux-arts, registre des inscriptions (1837-1850), MA177.</ref>, il fréquente également l'atelier du peintre animalier [[Eugène Verboeckhoven]] (Warneton 1798-Schaerbeek 1881) avec lequel il signe plusieurs œuvres, notamment une œuvre exposée en 1848 à l'Exposition générale des Beaux-Arts de Bruxelles : ''Site des environs de Fauquemont (Valkenburg), près de Maastricht, avec des figures de E. Verboeckhoven''. Il se lie également avec le peintre [[Willem Roelofs]] (Amsterdam 1822-Berchem 1897) peintre hollandais alors établi à Bruxelles<ref>{{Ouvrage |auteur1=Saskia DE BODT |titre=Halverwege Parijs. Willem Roelofs en de Nederlandse schrilderskolonie in Brussel 1840-1890 |éditeur= |lieu=Gand-Amsterdam |année=1995 |pages totales= |passage=p.136 et 233 |isbn=}}</ref>. |
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Élève du paysagiste Jakob Albrecht Michael Jakob dit Jacob Jacobs |
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⚫ | (Anvers 1812-Anvers 1879) à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers en 1843-1844<ref>Anvers, Académie royale des beaux-arts, registre des inscriptions (1837-1850), MA177.</ref>, il fréquente également l'atelier du peintre animalier [[Eugène Verboeckhoven]] (Warneton 1798-Schaerbeek 1881) avec lequel il signe plusieurs œuvres, notamment une œuvre exposée en 1848 à l'Exposition générale des Beaux-Arts de Bruxelles : ''Site des environs de Fauquemont (Valkenburg), près de Maastricht, avec des figures de E Verboeckhoven''. Il se lie également avec le peintre [[Willem Roelofs]] (Amsterdam 1822-Berchem 1897) peintre hollandais alors établi à Bruxelles<ref>{{Ouvrage |auteur1=Saskia DE BODT |titre=Halverwege Parijs. Willem Roelofs en de Nederlandse schrilderskolonie in Brussel 1840-1890 |éditeur= |lieu=Gand-Amsterdam |année=1995 |pages totales= |passage=p.136 et 233 |isbn=}}</ref>. |
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En 1849, il fait un premier séjour à en forêt de Fontainebleau avant de s'installer à Hambourg où il séjourne jusqu'en 1852. Il fréquente alors les peintres |
En 1849, il fait un premier séjour à en forêt de Fontainebleau avant de s'installer à Hambourg où il séjourne jusqu'en 1852. Il fréquente alors les peintres [[Adolph Friedrich Vollmer|Adolph Vollmer]] (Hambourg 1806-Friedrichsberg 1875), {{Lien|langue=de|trad=Georg Haeselich|texte=Georg Haeselich}} (Hambourg 1806-Hambourg 1894) et son cousin {{Lien|langue=de|trad=Marcus Haeselich|texte=Marcus Haeselich}} (Hambourg 1807-Hambourg 1856) ou encore {{Lien|langue=de|trad=William Bottomley|texte=William Bottomley}} (Hambourg 1816-Schleswig 1900). |
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En 1852, il s'installe à Paris avant de rejoindre Fontainebleau en 1854. Il fréquente alors les peintres de Barbizon, dont [[Théodore Rousseau]], [[Rosa Bonheur]], [[Alexandre-Gabriel Decamps]]<ref>{{Ouvrage |auteur1=Étienne BERTRAND |titre=François-Auguste Ortmans, 1826-1884 : un maillon entre les écoles du Nord et Barbizon, catalogue de l'exposition du musée départemental de l'École de Barbizon et du musée municipal de l'École de Barbizon |éditeur=LienArt Éditions |année=2009 |pages totales=79 |isbn=978-2-35906-012-6 |isbn2=2-35906-012-0}}</ref>... |
En 1852, il s'installe à Paris avant de rejoindre Fontainebleau en 1854. Il fréquente alors les peintres de Barbizon, dont [[Théodore Rousseau]], [[Rosa Bonheur]], [[Alexandre-Gabriel Decamps]]<ref>{{Ouvrage |auteur1=Étienne BERTRAND |titre=François-Auguste Ortmans, 1826-1884 : un maillon entre les écoles du Nord et Barbizon, catalogue de l'exposition du musée départemental de l'École de Barbizon et du musée municipal de l'École de Barbizon |éditeur=LienArt Éditions |année=2009 |pages totales=79 |isbn=978-2-35906-012-6 |isbn2=2-35906-012-0}}</ref>... |
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Il expose à Paris, au Salon en 1850 et régulièrement de 1857 à 1884, mais aussi à Bordeaux, Lyon, Rouen. Il reste fidèle à la Belgique en exposant régulièrement à Anvers, Bruxelles, Gand et envoie parfois ses œuvres à Londres (1869), New York (1853), Cincinnati (1875), ou encore New Haven (1870 et 1871)... |
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François Auguste Ortmans, né à Paris le [1] et mort dans la même ville le , est un peintre paysagiste français.
Biographie
[modifier | modifier le code]François Auguste Ortmans fait partie des paysagistes pour lesquels la forêt de Fontainebleau a été une source d’inspiration primordiale. Installé à Fontainebleau sous le Second Empire, Ortmans fait le lien entre les écoles de peinture du nord de l’Europe et l'École de Barbizon. Le musée départemental de l'École de Barbizon lui a d'ailleurs consacré une exposition en 2009. Un premier ouvrage monographique a été publié à cette occasion.
Élève du paysagiste Jacob Jacobs (Anvers 1812-Anvers 1879) à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers en 1843-1844[2], il fréquente également l'atelier du peintre animalier Eugène Verboeckhoven (Warneton 1798-Schaerbeek 1881) avec lequel il signe plusieurs œuvres, notamment une œuvre exposée en 1848 à l'Exposition générale des Beaux-Arts de Bruxelles : Site des environs de Fauquemont (Valkenburg), près de Maastricht, avec des figures de E. Verboeckhoven. Il se lie également avec le peintre Willem Roelofs (Amsterdam 1822-Berchem 1897) peintre hollandais alors établi à Bruxelles[3].
En 1849, il fait un premier séjour à en forêt de Fontainebleau avant de s'installer à Hambourg où il séjourne jusqu'en 1852. Il fréquente alors les peintres Adolph Vollmer (Hambourg 1806-Friedrichsberg 1875), Georg Haeselich (de) (Hambourg 1806-Hambourg 1894) et son cousin Marcus Haeselich (de) (Hambourg 1807-Hambourg 1856) ou encore William Bottomley (de) (Hambourg 1816-Schleswig 1900).
En 1852, il s'installe à Paris avant de rejoindre Fontainebleau en 1854. Il fréquente alors les peintres de Barbizon, dont Théodore Rousseau, Rosa Bonheur, Alexandre-Gabriel Decamps[4]...
Sous le Second Empire, il reçoit plusieurs commandes de l'État.
Il voyage en Suisse, dans le Périgord, en Normandie...
Il expose à Paris, au Salon en 1850 et régulièrement de 1857 à 1884, mais aussi à Bordeaux, Lyon, Rouen. Il reste fidèle à la Belgique en exposant régulièrement à Anvers, Bruxelles, Gand et envoie parfois ses œuvres à Londres (1869), New York (1853), Cincinnati (1875), ou encore New Haven (1870 et 1871)...
Œuvres
[modifier | modifier le code]Dessins, aquarelles
[modifier | modifier le code]- 1850 : Trois chênes, encre noir, Gray (Haute-Saône), musée Baron-Martin.
Peintures
[modifier | modifier le code]- 1873 : Les sables du parquet aux lapins , hst, SDbg, situé près des Gorges d'Apremont, en Forêt de Fontainebleau, dim; 80,5 x 130cm, tableau présenté au Salon de 1874 (vente Deburaux, le , lot n°101, p.51 du catalogue : L'école de Barbizon)
Gravures, lithographies
[modifier | modifier le code]Salons
[modifier | modifier le code]Expositions, galeries
[modifier | modifier le code]Prix, récompenses
[modifier | modifier le code]Collections publiques
[modifier | modifier le code]Ses œuvres sont conservées au :
- musée d'Orsay à Paris : Un cerf, Approche d'un orage dans la forêt de Fontainebleau, * Château de Compiègne : ensemble de quatre panneaux décoratifs : Gibier et attributs de chasse d'après François Desportes, Canard et perdrix, Lièvre et perdrix, Chiens et attributs de chasse -
- musée départemental de l'École de Barbizon à Barbizon : Sous-bois en forêt de Fontainebleau, huile sur toile, h.58cm ; l. 72cm
- musée de la Princerie de Verdun : Souvenir des environs de Rouen, effet de soir -
- musée des beaux-arts de Bordeaux : Troupeau en marche -
- Kunsthalle de Hambourg : Landes avec moutons, 1852,huile sur panneau, h.25,6cm ; l. 33cm, inv. n° 1179 ; Landes avec des vaches, 1852,huile sur panneau, h. 22,2cm ; l. 32cm, inv. n° 1178
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Étienne Bertrand, François-Auguste Ortmans, 1826-1884 : un maillon entre les écoles du Nord et Barbizon, catalogue de l'exposition du musée départemental de l'École de Barbizon et du musée municipal de l'École de Barbizon, LienArt Éditions, 2009, (ISBN 2359060120).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Acte de naissance N°511700107778411234.
- Anvers, Académie royale des beaux-arts, registre des inscriptions (1837-1850), MA177.
- Saskia DE BODT, Halverwege Parijs. Willem Roelofs en de Nederlandse schrilderskolonie in Brussel 1840-1890, Gand-Amsterdam, , p.136 et 233
- Étienne BERTRAND, François-Auguste Ortmans, 1826-1884 : un maillon entre les écoles du Nord et Barbizon, catalogue de l'exposition du musée départemental de l'École de Barbizon et du musée municipal de l'École de Barbizon, LienArt Éditions, , 79 p. (ISBN 978-2-35906-012-6 et 2-35906-012-0)
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :